Yom Terouah (Le jour des trompettes)
Pour ceux qui suivent le calendrier de la Bible, vous vous êtes peut-être rendu compte que les fêtes du 7ème mois arrivent bientôt. Si vous voulez suivre ces dates, il faut aller sur l’onglet calendrier pour retrouver l’agenda de 2025.
Le 23 septembre 2025 nous attendons la nouvelle lune qui marquera le début des fêtes du septième mois. Dans la Bible, les mois commencent toujours par l’apparition de la nouvelle lune. Évidemment il n’y a pas réellement une nouvelle lune, car la lune est toujours la même, mais le terme nouvelle lune c’est pour dire qu’elle recommence son cycle qui dure environ 29.5 jours. A la nouvelle lune du septième mois, la Torah exige que nous observions la fête des Trompettes.
Vayikra (Lévitique) 23:23-25
23 Yahweh parla à Moïse, et dit:
24 Parle aux enfants d’Israël, et dis: Le septième mois, le premier jour du mois, vous aurez un jour de repos, publié au son des trompettes, et une sainte convocation.
25 Vous ne ferez aucune œuvre servile, et vous offrirez à Yahweh des sacrifices consumés par le feu.
Le Jour de la Nouvelle Lune du septième mois est appelé Yom Terouah (יוֹם תְּרוּעָה). Ceci est souvent traduit par le « Jour des trompettes », bien qu’il se traduise en réalité plutôt par le « Jour du son » ou le « Jour des cris ». La concordance de Strong nous dit que le mot « Terouah » (תְּרוּעָה) fait référence à une acclamation de joie, en particulier des trompettes, et aussi à un cri de bataille ou à un cri d’alarme.
Avec cette explication, considérons Nombres 10, qui nous dit que chaque fois qu’Israël sortait au combat, les prêtres sonnaient des trompettes d’argent, sonnant l’alarme afin que Yahweh se souvienne d’Israël et le sauve de ses ennemis.
Bamidbar (Nombres) 10:8-9
8 Les fils d’Aaron, les sacrificateurs, sonneront des trompettes. Ce sera une loi perpétuelle pour vous et pour vos descendants.
9 Lorsque, dans votre pays, vous irez à la guerre contre l’ennemi qui vous combattra, vous sonnerez des trompettes avec éclat, et vous serez présents au souvenir de Yahweh votre Elohim, et vous serez délivrés de vos ennemis.
Comme la trompette est utilisée pour les combats, elle est généralement utilisée par les hommes de guerre ou les responsables d’une assemblée.
Si vous souhaitez acheter un shofar pour sonner durant la fête de Yom Terouah, je voulais vous montrer mes trois shofars pour vous donner des conseils dans cette vidéo :
Comme nous l’avons expliqué Yom terouah tombe à la nouvelle lune du 7ème mois. Yahweh a établi pour nous des rendez-vous, en hébreu on parle de Moedim. Le chapitre 23 du Vayikra parle de tous ces rendez-vous.
Vayikra (Lévitique) 23:2
Parle aux enfants d’Israël, et tu leur diras: Les fêtes (Moedim) de Yahweh, que vous publierez, seront de saintes convocations. Voici quelles sont mes fêtes (Moedim).
Le terme hébreux c’est moedim. Moedim c’est le pluriel de moed. Ce terme est souvent traduit par fête, solennité ou assignation. On peut aussi parler de rendez-vous ou de temps fixé. Le chapitre 23 de Lévitique donne la liste de toutes les moedim, mais il existe une moed qui n’est pas une fête, c’est Yom Kippour qui est un jour d’humiliation et non de réjouissance. C’est pourquoi le mot fête n’est peut être pas la meilleure traduction, bien qu’on l’utilise tous, car beaucoup de moedim sont des moments de joie. Vous pouvez utiliser le terme rendez-vous qui est peut être plus correct avec la pensée hébraïque.
Les moedim sont les moments que Yahweh a fixés pour que nous nous rassemblions pour l’adorer, passer du temps avec lui. L’un des moedim les plus fondamentaux est le jour de la Nouvelle Lune, appelé en hébreu Roch Hodech.
En hébreu, le terme « Rosh » signifie « tête » et le terme « Hodesh » signifie « mois ». Il fait référence au renouvellement de la lune.
En français, on parle de lunaison. Une lunaison c’est la durée d’un mois lunaire. Et donc la tête d’une lunaison, c’est le début du mois, quand la lune réapparaît après avoir totalement disparu.
Yahweh nous dit de célébrer ces jours comme des jours spéciaux en lui apportant certaines offrandes. Prenons par exemple Nombres chapitre 28.
Bamidbar (Nombres) 28:11-12
11 Au commencement de vos mois (Rosh Hodesh), vous offrirez en holocauste à Yahweh deux jeunes taureaux, un bélier, et sept agneaux d’un an sans défaut;
12 et, comme offrande pour chaque taureau, trois dixièmes de fleur de farine pétrie à l’huile; comme offrande pour le bélier, deux dixièmes de fleur de farine pétrie à l’huile;
Tous les début des mois sont importants, mais ce que nous allons voir, c’est que le jour de la nouvelle lune du premier mois, ainsi que le jour de la nouvelle lune du septième mois, sont très spéciaux.
Le jour de la Nouvelle Lune du premier mois est également appelé Roch Hachana (ou le Premier Jour de l’année). Si ce premier jour de l’année est si important, c’est parce qu’une fois qu’il est fixé, cela influence et fixe le calendrier de toutes les autres fêtes de l’année.
Nous verrons plus loin que Yom Terouah (ou Jour des Trompettes ou Jour des Cris) est en réalité le jour de la Nouvelle Lune du septième mois, ou Roch Hodech du septième mois. Mais là encore, il a des exigences et des rites particuliers. C’est pourquoi il porte son propre nom : Yom Terouah.
Avant d’aborder Yom Terouah, parlons de Roch Hachana. Nous voulons aborder la question de la détermination de la tête de l’année. Car si nous ne le faisons pas correctement, nous ne pourrons pas célébrer Yom Terouah au bon moment. Et cela posera un problème majeur. Comme nous le verrons dans la seconde partie de ce chapitre, le moment de Yom Terouah est crucial. Nous devons être présents au bon moment, sinon nous passerons à côté de bénédictions très spéciales.
Pour bien planifier la tête de l’année (Roch Hachana), il est essentiel de se concentrer sur la gerbe d’orge agitée. Nous allons en voir la raison : la gerbe symbolise Yeshoua, nos prémices. Ainsi, tout comme il est dit que toute l’Écriture parle de Yeshoua, c’est-à-dire qu’elle tourne autour de Yeshoua, le calendrier tout entier tourne autour de la gerbe d’orge. Car cet Omer symbolise Yeshoua. Si vous voulez en savoir plus sur la gerbe agité, on avait déjà fait un enseignement complet sur ce sujet :
L’apôtre Shaoul nous dit que la gerbe des prémices fait référence à Yeshoua
1 Corinthiens 15:20-23
20 Mais maintenant, Mashiah est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts.
21 Car, puisque la mort est venue par un homme, c’est aussi par un homme qu’est venue la résurrection des morts.
22 Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Mashiah,
23 mais chacun en son rang. Mashiah comme prémices, puis ceux qui appartiennent à Mashiah, lors de son avènement.
Ainsi, la présentation de la gerbe agitée est extrêmement symbolique. Il est essentiel pour tout croyant en Mashiah de comprendre ces choses. Souvent les moedim de Yahweh sont séparés en rendez-vous du premier mois et rendez-vous du septième mois. Mais de nombreux enseignants utilisent les expressions « fêtes du printemps » et « fêtes d’automne ».
L’utilisation des termes « fêtes du printemps » et « fêtes d’automne » pose de sérieux problèmes, car ils ne sont pas nécessairement exacts. En astronomie ainsi qu’en astrologie, le printemps est déclaré au début de l’équinoxe de printemps. Le concept des équinoxes est très important dans les sciences occultes.
L’équinoxe dépend de la rotation de la Terre autour du Soleil. L’été est la période où les jours sont les plus longs et les nuits les plus courtes, puis l’hiver, où les nuits sont les plus longues et les jours les plus courts. Il y a ensuite deux périodes de l’année, le printemps et l’automne, où le jour et la nuit sont de même durée. C’est ce que signifie le terme équinoxe. Équinoxe signifie nuit égale (parts égales de nuit, parts égales de jour). Autrement dit, une journée dure 24 heures; aux équinoxes, on a 12 heures de jour et 12 heures de nuit.
Nous avions déjà montré dans cette étude que l’équinoxe n’est pas une méthode biblique pour définir la tête de l’année.
Les messianiques utilisent les calendriers rabbiniques pour déterminer la date des rendez-vous avec Yahweh, mais ces calendriers utilisent l’équinoxe. C’est pourquoi nous ne suivons pas ces calendriers en tant que nazaréens.
Il faut souligner que le printemps commence à l’équinoxe de printemps. C’est-à-dire lorsque le jour et la nuit sont d’égale durée. Mais Yahweh ne mentionne jamais l’équinoxe, ni l’équilux, nulle part dans les Écritures.
Il ne nous dit pas de faire cela, car cela a été découvert par les Grecs. Alors pourquoi incorporer des concepts grecs dans un calendrier hébreu ? Cela n’a aucun sens. Mais c’est ce que font les rabbins, c’est ce que font les Karaïtes, et c’est aussi (malheureusement) ce que font la majorité des messianiques en 2025.
C’est pourquoi si vous entendez parler de fête de printemps ou de fêtes d’automne, vous savez que quelque chose ne va pas. Il faut parler des rendez-vous du premier mois et des rendez-vous du septième mois.
Souvent les gens ne comprennent pas pourquoi nous célébrons Yom terouah avec parfois plusieurs jours ou un mois de différence avec les calendriers messianiques ou juifs. En réalité, c’est parce que nous n’utilisons pas l’équinoxe pour déterminer la tête de l’année.
Encore une fois, il est important d’établir correctement la tête de l’année car cela va ensuite déterminer la date de Yom terouah. Comme nous l’avons vu le jour de la Nouvelle Lune (Rosh Hodesh) du premier mois est aussi le Roch Hachana (le Premier Jour de l’Année).
Or, les rabbins disent que Roch Hachana (le Premier Jour de l’Année) se situe en fait au « septième mois ». Du coup, les rabbins appellent le septième mois Roch Hachana en plus de Yom Terouah. Mais cela n’a aucun sens. Car, pourquoi Yahweh commencerait-il un calendrier au septième mois ? Yom Terouah est le premier jour du septième mois.
Enfin, combien de calendriers commence-t-on au septième mois ? Quand on commence à compter, commence-t-on par sept, huit, neuf, dix, onze, douze ? Ou commence-t-on par un, deux, trois, quatre ? Quoi qu’il en soit, non seulement cela n’a aucun sens, mais cela contredit également le commandement que Yahweh a donné dans Exode chapitre 12.
Shemot (Exode) 12:2
Ce mois-ci (mois de l’orge Aviv) sera pour vous le premier des mois; il sera pour vous le premier des mois de l’année.
Yahweh donnait ce commandement au moment où l’orge était trouvée « Aviv », c’est-à-dire tendre, jeune et verte. Il parle de la fin de la période froide et du début de la saison de croissance. Il dit que ce mois-ci sera le début de vos mois. Ce sera pour vous le premier mois de l’année. Et les rabbins disent : « Non, non, non, non, non ! Le premier mois de l’année arrive à la fin de la saison de croissance. » (Lorsque la plupart des gens appellent cela l’automne). C’est donc un autre point que les rabbins doivent prendre en compte.
Les rabbins appellent également Yom terouah le premier des « Yamim Noraïm », ou ce qu’ils appellent les « Dix Jours terribles ». Il est important de comprendre que ce terme n’existe pas dans les Écritures. Nous n’utilisons pas ce terme, car nous n’aimons pas parler en dehors des Écritures, ni y ajouter quoi que ce soit.
Nous pensons que Yahweh est parfaitement capable de nous dire ce qu’il veut, alors nous essayons d’enseigner ce qu’il veut plutôt que d’établir nos propres règles.
Enfin, une autre erreur des rabbins est qu’ils considèrent que Yom terouah dure deux jours, alors que dans les Écritures, il ne devrait durer qu’un seul jour. Il s’agit du premier jour du septième mois, et non des premier et deuxième jours du septième mois. C’est ce que Yahweh dit dans Lévitique chapitre 23.
Vayikra (Lévitique) 23:23-25
23 Yahweh parla à Moïse, et dit:
24 Parle aux enfants d’Israël, et dis: Le septième mois, le premier jour du mois, vous aurez un jour de repos, publié au son des trompettes, et une sainte convocation.
25 Vous ne ferez aucune œuvre servile, et vous offrirez à Yahweh des sacrifices consumés par le feu.
On voit bien dans ce verset que cela ne dure pas deux jours comme l’enseignent les rabbins. De plus, Yahweh ne veut pas qu’on travaille ce jour-là, alors, vous devriez appeler votre employeur et lui dire que c’est un jour férié pour vous. C’est un jour spécial que nous devons consacrer pour être avec notre époux et Roi, Yeshoua.
En plus de Yom Terouah, il faut sonner de la trompette lors de nos fêtes, au début des mois.
Bamidbar (Nombres) 10:10
Dans vos jours de joie, dans vos fêtes, et à vos nouvelles lunes, vous sonnerez des trompettes, en offrant vos holocaustes et vos sacrifices d’actions de grâces, et elles vous mettront en souvenir devant votre Elohim. Je suis Yahweh votre Elohim.
Les érudits diffèrent quant à savoir si ce «jour de joie» est une référence au shabbat, à la fête des tabernacles ou à un autre jour.
Mais s’il nous est ordonné de sonner de nos trompettes au début de chacun de nos mois, alors qu’est-ce qui différencie Yom Terouah de tout autre jour de nouvelle lune ? En effet, si on doit sonner du shofar à chaque nouvelle lune et qu’on doit aussi sonner du shofar à Yom terouah qui est aussi la nouvelle lune du septième mois, quelle est donc la différence avec un Rosh Hodesh classique ?
Une chose qui distingue Yom Terouah des autres nouvelles lunes est la façon dont Israël n’est pas censé travailler ce jour-là, mais il lui est ordonné d’avoir un jour de repos réservé.
Bamidbar (Nombres) 29:1
Le septième mois, le premier jour du mois, vous aurez une sainte convocation : vous ne ferez aucune œuvre servile. Ce jour sera publié parmi vous au son des trompettes.
Bon maintenant voyons la signification profonde de Yom Terouah. Yom Terouah est parfois appelé « la fête dont nul ne connaît ni le jour ni l’heure », car on ne peut savoir à l’avance ni le jour ni l’heure à laquelle elle commencera. Nous devons plutôt attendre que Yahweh nous montre le premier croissant de sa nouvelle lune.
D’après de nombreux érudits, Yeshoua est probablement né au moment de la Fête des Tabernacles. Nous avons déjà vu qu’il a été mis à mort en accomplissement de la Pâque (Pessah), et qu’il a également accompli les jours des pains sans levain, la gerbe agitée et la Pentecôte (Shavouot). De la même manière, de nombreux érudits croient que Yeshoua reviendra pour l’accomplissement du Jour des Trompettes. En effet, aucun homme ne connaît le jour ou l’heure de Yom Terouah (Jour des trompettes) avant que le premier croissant de la nouvelle lune ne soit physiquement vu en Israël. Yeshoua nous dit aussi qu’aucun homme ne sait non plus le jour ou l’heure à laquelle Il reviendra physiquement.
Mattityahu (Matthieu) 24:29-32
29 Aussitôt après ces jours de détresse, le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées.
30 Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel, toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire.
31 Il enverra ses anges avec la trompette retentissante, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis une extrémité des cieux jusqu’à l’autre.
32 Instruisez-vous par une comparaison tirée du figuier. Dès que ses branches deviennent tendres, et que les feuilles poussent, vous connaissez que l’été est proche.
Dans la parabole du figuier, Yeshoua semble nous dire que nous pouvons connaître à l’avance la saison générale de son retour, mais nous ne pouvons pas connaître le jour exact.
Mattityahu (Matthieu) 24:36
Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul.
C’est exactement pareil avec Yom Terouah. Nous savons que les fêtes du septième mois approchent, car nous voyons les récoltes se rapprocher. Mais malgré cela nous devons attendre que Yahweh nous montre le premier croissant de la nouvelle lune du septième mois pour connaître le jour précis.
Nous devons connaître le moment approximatif durant lequel le Fils de l’homme apparaîtra, mais nous ne pouvons pas connaître l’heure ou le jour exact de son apparition avant qu’il n’arrive réellement. Par conséquent, nous devons être vigilants, attendre et veiller.
Mattityahu (Matthieu) 24:42
Veillez donc, puisque vous ne savez pas quel jour votre Adon viendra.
Nous avons vu que le judaïsme enseigne que les dix jours commençant par Yom Terouah et se terminant par Yom Kippour sont appelés les «dix jours terribles». Il faut remarquer que le dernier service de Yom Kippour est appelé «Neilah», ce qui signifie littéralement «fermé», le concept étant que Yahweh verrouille les portes du ciel contre nous à ce moment-là, si nous ne nous sommes pas déjà repentis.
Cela nous rappelle le passage des vierges folles quand elles trouvent les portes fermées.
Mattityahu (Matthieu) 25:10-13
10 Pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva ; celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée.
11 Plus tard, les autres vierges vinrent, et dirent : Adon, Adon, ouvre-nous.
12 Mais il répondit : Je vous le dis en vérité, je ne vous connais pas.
13 Veillez donc, puisque vous ne savez ni le jour, ni l’heure.
De nombreux érudits croient que le passage dans 1 Corinthiens 15 implique que Yeshoua reviendra à Yom Terouah, puisque nous serons changés à sa venue, qui se produira à la dernière trompette.
1 Corinthiens 15:50-52
50 Ce que je dis, frères, c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume d’Elohim, et que la corruption n’hérite pas l’incorruptibilité.
51 Voici, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés,
52 en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés.
Les trompettes sont également mentionnées à de nombreux autres endroits dans les Écritures, et les trompettes sont généralement associées au jugement et à la rédemption finale. Ceci est cohérent avec le thème des fêtes du septième mois en général, car durant ce mois, ce sont les dernières récoltes avant la fin de l’année agricole, le jugement divin est aussi en quelque sorte une grande moisson finale.
Apocalypse 14:14-15
14 Je regardai, et voici, il y avait une nuée blanche, et sur la nuée était assis quelqu’un qui ressemblait à un fils d’homme, ayant sur sa tête une couronne d’or, et dans sa main une faucille tranchante.
15 Et un autre ange sortit du temple, criant d’une voix forte à celui qui était assis sur la nuée : Lance ta faucille, et moissonne ; car l’heure de moissonner est venue, la moisson de la terre est mûre.
Comme nous l’avons déjà vu dans d’autres enseignements, les différentes fêtes bibliques sont symboliques des différentes étapes de l’ancien mariage hébreu.
Pour Yom Terouah, la symbolique c’est quand l’époux arrive pour vivre avec son épouse. Nous savons que l’époux arrive, car des messagers crient et annoncent son arrivée. Nous trouvons cette symbolique dans Matthieu 25.
Mattityahu (Matthieu) 25:6-7
6 Au milieu de la nuit, on cria : Voici l’époux, allez à sa rencontre !
7 Alors toutes ces vierges se réveillèrent, et préparèrent leurs lampes.
Dans cette fameuse parabole des dix vierges, on est vraiment dans le thème de Yom Terouah. Au verset 6, il est écrit qu’au milieu de la nuit, on cria. On a vu que Terouah signifie crier. Que ce soit un cri de guerre, un cri de joie, ou un cri pour prévenir de quelque chose. Et puis la parabole se termine sur ces versets où Yeshoua dit aux vierges folles qu’il ne les connaît pas :
Mattityahu (Matthieu) 25:12-13
12 Mais il répondit : Je vous le dis en vérité, je ne vous connais pas.
13 Veillez donc, puisque vous ne savez ni le jour, ni l’heure.
Avec le calendrier de l’aviv qui dépend de la maturité de l’orge pour le début de l’année et l’observation de la nouvelle lune pour fixer les mois, on arrive à comprendre ce verset qui dit qu’on ne connaît ni le jour, ni l’heure.
En effet, Yom Terouah c’est vraiment la fête où on ne sait pas prédire la date au jour près.
On me demande souvent : Benjamin, tu peux me donner le jour de Yom terouah précisément ? Et je réponds souvent, et bien je ne sais pas te donner le jour exact. Et souvent les gens ne comprennent pas ce concept d’un calendrier où l’on ne connaît pas à l’avance les dates. En général, quand je réponds au gens que je ne peux pas connaître les dates en avance, ils s’en vont rapidement pour trouver un calendrier qui leur correspondra plus, et qu’on pourra leur prédire avec exactitude les dates des fêtes. Je crois que cela effraie beaucoup de gens quand ils ne savent pas quand un événement doit arriver. Mais pourtant ce concept de ne pas savoir une date est vraiment biblique. C’est pour cela que le calendrier de l’aviv n’est pas très connu, ni apprécié, car les gens ne supportent pas d’entendre cette phrase.
Mattityahu (Matthieu) 25:13
Veillez donc, puisque vous ne savez ni le jour, ni l’heure.
Beaucoup préfèrent les calendriers rabbinique de Hillel II ou celui d’Enoch, car toutes les dates sont prévues à l’avance. Je comprends que cela soit pratique pour prendre ses congés à l’avance, mais d’un autre côté, cela casse tout le concept de la fête de Yom Terouah, qui est justement une fête symbolique de l’annonce, le crie qui nous préviens que Yeshoua arrive. Le calendrier de l’aviv est un calendrier qui permet de vivre et de comprendre ce verset qui nous dit qu’on ne connaît ni le jour, ni l’heure. Avec les autres calendriers rabbinique ou énochien on ne peut pas vraiment vivre et comprendre les écritures.
Voilà, pour conclure sur la fête de Yom Terouah, il ne faut pas travailler, car c’est un shabbat, il faut si possible sonner du shofar pour que Yahweh se souvienne de nous, c’est-à-dire pour réveiller sa miséricorde. Il faut se réjouir avec un bon repas, des chants, on peut crier de joie. Il faut aussi sonner du shofar pour être réveillé et prêt pour le retour de Yeshoua, donc n’hésitez pas à relire la parabole des 10 vierges.
C’était un enseignement de Nazarene Israel.