Yom Kippour


Dans cette étude nous allons parler de Yom Kippour. C’est un jour très spécial. C’est le jour le plus saint de l’année civile hébraïque parce que, comme nous le verrons dans la seconde moitié de cette présentation, c’est le jour où Yeshoua vient ramener son épouse à la maison de son Père. Si nous espérons être cette fameuse épouse de Proverbes 31, alors je vous encourage à regarder cette vidéo et de voir ce qu’il faut faire pour plaire à notre Époux ce jour-là.

Les gens disent souvent qu’aujourd’hui nous ne sommes pas en mesure de connaître le calendrier biblique. Mais en étudiant la parole on se rend compte que c’est faux. Tout ce qui concerne le calendrier hébreu est expliqué, faisable et surtout très important pour nos vies. Le calendrier hébreu est effectivement une série de dates établies entre Yahweh le Père, Son Fils l’Époux et Sa future épouse. Donc, les fêtes sont une série de dates où nous avons besoin d’être présents, nous avons besoin d’être au bon endroit au bon moment, et nous devons faire ce que Yahweh nous demande. Nous allons jeter un coup d’œil aux promesses faites à l’épouse, et à toutes les bonnes et merveilleuses choses qu’Il nous apportera. Mais dans un premier temps regardons le timing.

Dans d’autres études, nous avons vu que l’année hébraïque commence selon les Écritures à Rosh HaShanah qu’on appelle également la tête de l’année. Et c’est alors que le premier croissant de la nouvelle lune est vu depuis la terre d’Israël et qu’il y aura la toute première gerbe d’orge aviv, symbolique de Yeshoua. Le jour de Yom Hanafat HaOmer (le jour de l’offrande de la Gerbe Agitée) tombe entre le 15ème et le 21ème jour après Rosh HaShanah. Donc nous savons que le sacerdoce va annoncer Rosh HaShanah (la tête de l’année) avec ces deux conditions :

  1. Si le premier croissant de la nouvelle lune est vu de la terre d’Israël.
  2. S’il y a de l’orge au stade aviv pour être offert dans les 15 à 21 jours après que le premier croissant de la nouvelle lune ait été vu depuis la terre d’Israël.

Maintenant, si nous ajoutons six mois après les fêtes du premier mois, nous arrivons à Yom Terouah. J’en ai déjà parlé dans la dernière vidéo.

Puis 9 jours après Yom Terouah vient Yom Kippour (le Jour des Expiations). C’est ce qui nous intéresse aujourd’hui dans cette vidéo. Yom Kippour arrive le dixième jours du septième mois, donc 9 jours après Yom Terouah, le jour de la nouvelle lune.

Examinons donc les commandements concernant Yom Kippour et voyons ce que nous sommes censés faire. Jetons un coup d’œil au chapitre 23 de Lévitique.

Vayiqra (Lévitique) 23:26-28
26 Yahweh parla à Mosheh, et dit :
27 Le dixième jour de ce septième mois, ce sera le jour des expiations : vous aurez une sainte convocation, vous humilierez vos âmes, et vous offrirez à Yahweh des sacrifices consumés par le feu.
28 Vous ne ferez aucun ouvrage ce jour-là, car c’est le jour des expiations, où doit être faite pour vous l’expiation devant Yahweh, votre Elohim.

Donc, c’est le Jour des Expiations (au pluriel). En hébreu, cela se dit Yom HaKippourim. Mais alors pourquoi dit-on Yom Kippour et pas Yom HaKippourim ?

Et bien c’est parce que le concept est celui d’une expiation générale et globale, donc c’est généralement traduit par le jour de l’expiation (Yom Kippour). Cette fête est une Sainte Répétition, car nous faisons Yom Kippour d’année en année. Mais alors que répétons-nous au juste ? Nous répétons que c’est le jour où l’époux vient ramener son épouse à la maison de son père. Tout comme le jour du mariage d’une mariée c’est le jour le plus important de sa vie, c’est le jour le plus important de l’année civile hébraïque, car Israël est l’épouse.

Ce qu’il y a d’étonnant, c’est que c’est censé être le symbole du mariage et pourtant le passage de Lévitique 23 nous dit : « vous affligerez vos âmes ». Nous allons parler de la raison pour laquelle la mariée devrait affliger son âme plus tard dans cette étude.

Yahweh dit aussi : « tu ne feras aucun ouvrage ». Rien, pas de travail du tout !

Vayiqra (Lévitique) 23:31-32
31 Vous ne ferez aucun ouvrage. C’est une loi perpétuelle pour vos descendants dans tous les lieux où vous habiterez.
32 Ce sera pour vous un shabbat, un jour de repos, et vous humilierez vos âmes ; dès le soir du neuvième jour jusqu’au soir suivant, vous célébrerez votre shabbat.

C’est le jour le plus saint de l’année ! En effet, si c’est notre fête de mariage, est-ce que la mariée va travailler le jour de son mariage ? Bien sûr que non ! Ainsi, il est dit que vous ne ferez aucun travail, c’est-à-dire que vous passerez simplement du temps avec Yahweh. Nous attendons sagement que l’Époux nous ramène à la maison de son Père.

Quand Il dit « C’est une loi perpétuelle pour vos descendants dans tous les lieux où vous habiterez », c’est une phrase très spéciale. Comme nous le voyons dans d’autres enseignements, le sacerdoce a changé à l’intérieur d’Israël au fil des années. Tout d’abord, nous avons eu un sacerdoce de Melchisédek externe, puis nous avons eu un sacerdoce interne des premiers-nés, puis nous avons eu un sacerdoce Lévitique interne, et maintenant nous sommes sous un ordre interne de Melchisédek. Et les règles et règlements ont changé en ce qui concerne chacun de ces ordres, mais les préceptes restent généralement les mêmes. Et quand Yahweh dit : « C’est une loi pour toujours dans vos générations et dans toutes vos habitations », en général, il parle des préceptes. Car si les spécificités peuvent changer selon la situation et selon le sacerdoce, les préceptes quant à eux ne changent jamais. Par exemple, même si Yahweh commande une série de commandements liés au temple, cela fait partie des spécificités du sacerdoce, et comme le temple et le sacerdoce lévitique ont disparu alors on ne sait plus obéir à ces spécificités. Par contre les préceptes, qui en général viennent avec une phrase du style, c’est une loi perpétuelle pour vos descendants, alors ces préceptes sont encore à observer aujourd’hui.

Ainsi, quand Il dit « Ce sera pour vous un shabbat, un jour de repos, et vous humilierez vos âmes  », nous montrons fondamentalement à Yahweh que nous L’apprécions ainsi que les choses de Son Royaume, et non les choses de ce monde. Nous lui montrons qu’il vaut plus pour nous que n’importe quoi dans ce monde. 

D’accord, donc nous sommes censés affliger nos âmes mais pourtant nous devons célébrer le shabbat. Cela peut sembler contradictoire d’être dans l’affliction et pourtant de faire une célébration. La raison en est, encore une fois, que nous abandonnons les choses de ce monde afin d’atteindre les choses de Son Royaume. C’est pourquoi nous célébrons même si nous sommes affligés. Nous célébrons dans le spirituel et nous nous affligeons pour les choses matérielles. Il faut, pour comprendre cela, voir dans les deux dimensions. Nous sommes des êtres de chair et de sang, donc matériel, mais néanmoins nous sommes spirituels, car nous sommes dotés d’un esprit à l’intérieur de nous-même. Cette double nature est parfois difficile à appréhender. Mais en lisant les écritures nous arrivons à mieux comprendre la double nature que Yahweh nous as donné. A Yom Kippour nous célébrons dans le spirituel et nous nous affligeons dans le matériel.

Dans le passage de Lévitique 23, il est dit également, « dès le soir du neuvième jour jusqu’au soir suivant ». Comme vous le savez, de nombreuses personnes enseignent des choses étranges sur ce qu’est un jour biblique : Certains diront : « Eh bien, vous savez, je pense que le jour commence à midi. » Ou encore : « je pense que le jour commence le matin ». Ou alors : « je pense que le jour commence à minuit » (comme le dit le calendrier romain-grégorien-chrétien).

Mais il n’en est pas ainsi dans le calendrier de Yahweh. Genèse 1 nous dit que le soir et le matin étaient le premier jour.

Et puis parfois les gens essaient de dire que la journée ne dure que 12 heures. Eh bien, jetez un œil. Lévitique chapitre 23, verset 32 ​​nous dit :

Vayiqra (Lévitique) 23:32
32 Ce sera pour vous un shabbat, un jour de repos, et vous humilierez vos âmes ; dès le soir du neuvième jour jusqu’au soir suivant, vous célébrerez votre shabbat.

Je pense que ce verset nous met d’accord sur ce qu’est un jour biblique. 

Maintenant faisons un zoom sur le verset 31. Yahweh dit “vous ne ferez aucun travail.”

Vayiqra (Lévitique) 23:31
31 Vous ne ferez aucun ouvrage. C’est une loi perpétuelle pour vos descendants dans tous les lieux où vous habiterez.

La question classique est que faites-vous des services essentiels, tels que les médecins, les pompiers, les infirmiers, les soins infirmiers et ce genre de choses ? Et puis la question se pose de savoir que faites-vous de l’élevage laitier ? Parce que les vaches laitières doivent être traites tous les jours, si vous ne le faites pas, vous blesserez cette vache. Vous endommagerez médicalement la vache. Les vaches laitières doivent donc être traites tous les jours. La réponse classique traditionnelle est que nous ne devrions rien faire de plus que le strict nécessaire. Tout ce qui peut être fait avant le jour de Yom Kippour ou tout ce qui peut être fait après le jour de Yom Kippour, nous devons complètement mettre ces choses de côté et ne pas les faire en ce jour très spécial. Parce que, encore une fois, nous sommes la mariée, et nous espérons être prises par l’époux. Voulons-nous travailler ou voulons-nous L’attendre ? Voulons-nous lui être agréables quand il viendra ?

Encore une fois, il y a certaines choses qui ne peuvent pas être évitées. Si vous êtes médecin et que vous travaillez dans les accouchements, il y aura quelqu’un qui accouchera ce jour-là, vous pouvez presque compter dessus. Vous pourriez hypothétiquement dire à toutes les femmes 9 mois avant la fête : “Ecoutez mesdames, je voudrais qu’aucune d’entre vous ne tombe enceinte en ce moment ! Parce que dans neuf mois, c’est Yom Kippour ! “ 

Évidemment ce n’est pas possible dans la vraie vie. Mais le but est de ne faire que ce qui est essentiel, les services essentiels uniquement. S’il y a un moyen de reprogrammer, de reporter de quelque manière que ce soit, c’est ce que nous devons faire. Parce que nous devons nous concentrer sur notre Époux le jour spécial où Il vient pour nous chercher.

Alors, maintenant jetons un coup d’œil au mot Kippour.

Concordance Strong n°3725 ( כִּפֻּר ) kippur (kip-poor’); Vient de la racine n°3722 ; expiation, expiatoire, rachat. 

En d’autres termes, cela signifie l’expiation. Nous faisons l’expiation pour quelque chose que nous avons mal fait, nous essayons de faire amende honorable ou essayons de réparer quelque chose que nous avons laissé de côté.

Et puis nous recherchons la racine n°3722.

Concordance Strong n°3722 ( כָּפַר ) kaphar (kaw-far’); couvrir, purger, faire une expiation, réconciliation, recouvrir de poix, pacifier, rendre propice, recouvrir, expier pour le péché

Donc, kaphar cela signifie recouvrir, spécifiquement avec du bitume. Car l’arche de Noé était recouverte de bitume, mais au sens figuré il s’agit d’expier, ou de cautionner, d’annuler une dette. Nous essayons d’apaiser Yahweh pour toutes les choses que nous avons mal faites. Nous essayons de réparer les choses que nous avons mal faites dans le passé, nous essayons d’annuler notre dette envers Yahweh.

D’accord. Maintenant, nous devons parler (avec respect) de nos frères rabbiniques, les juifs orthodoxes. Ce sont en quelque sorte les pharisiens modernes. Ils ont changé leur nom au moyen âge, passant de l’appellation “pharisiens” à l’appellation rabbins orthodoxes, mais c’est le même groupe spirituel de personnes. Ils ont une prière spéciale appelée Kol Nidrei. Mais voyons ce qu’on en dit dans Wikipedia. 

Wikipédia : Kol Nidre
Kol Nidre / ˈ k ɔː l n ɪ ˈ d r eɪ / (également connu sous le nom de Kol Nidrey ou Kol Nidrei ; [1] Araméen : כָּל נִדְרֵי kāl niḏrē ) est une déclaration hébraïque et araméenne qui est récitée dans la synagogue avant le début du service du soir de chaque Yom Kippour (« Jour des Expiations »). À proprement parler, ce n’est pas une prière, même si on en parle communément comme si c’était une prière.
(Source : https://en.wikipedia.org/wiki/Kol_Nidre)

Maintenant, il y a beaucoup de controverses à propos de Kol Nidre. Norman Willis nous raconte que dans le passé il lisait et prononçait cette prière. Sa compréhension de Kol Nidre est que Yeshoua n’est pas vraiment favorable aux prières apprises par cœur. En fait, Yeshoua n’est pas en faveur de l’ordre rabbinique, parce que l’ordre rabbinique remplace la Torah de Yahweh avec leur propre série de prières ou bénédictions apprises par cœur et d’observances légalistes.

Norman nous dit de faire nos propres recherches à ce sujet, car il veut être respectueux à ce propos. Néanmoins il a lu un grand nombre de commentaires de Juifs se plaignant du contenu du Kol Nidre. Et effectivement, l’accusation d’autres Juifs envers cette prière est qu’elle sert effectivement en quelque sorte de «carte de sortie de prison gratuite».

Kol Nidre (« Tous les vœux ») est une prière d’annulation publique des vœux. La question qu’on peut se poser, c’est : Est-ce qu’on a le droit d’annuler un vœu ?

Bemidbar (Nombres) 30:2
2 Lorsqu’un homme fera un vœu à Yahweh, ou un serment pour se lier par un engagement, il ne violera point sa parole, il agira selon tout ce qui est sorti de sa bouche.

La parole nous montre qu’on ne peut pas annuler un vœu, et encore moins durant la fête de Yom Kippour. Le seul passage qui autorise l’annulation d’un vœu, c’est quand une femme ou une fille fera un vœu, alors le mari ou le père peut annuler ce vœu.

Bemidbar (Nombres) 30:8
8 mais si son mari la désapprouve le jour où il en a connaissance, il annulera le vœu qu’elle a fait et la parole échappée de ses lèvres, par laquelle elle s’est liée ; et Yahweh lui pardonnera.

Si nous faisons un vœu et que nous ne l’accomplissons pas, alors nous péchons.

Devarim (Deutéronome) 23:21
21 Si tu fais un vœu à Yahweh, ton Elohim, tu ne tarderas point à l’accomplir: car Yahweh, ton Elohim, t’en demanderait compte, et tu te chargerais d’un péché.

Donc effectivement la prière de Kol Nidrei est encore un ajout des rabbins à la Torah de Mosheh. Je sais que c’est maintenant récurrent dans mes enseignements que je vous avertisse des ajouts des rabbins. Mais cela fait partie du ministère de Yeshoua, car il nous a averti à de multiples reprises.

Mattityahu (Matthieu)16:11-12
11 […] Gardez-vous du levain des pharisiens et des sadducéens.
12 Alors ils comprirent que ce n’était pas du levain du pain qu’il avait dit de se garder, mais de l’enseignement des pharisiens et des sadducéens.

Bon je continue sur l’ajout du Kol Nidre. Sur la page wikipédia, il est écrit : 

Selon le saint Zohar , Kol Nidre est récité à Yom Kippour parce que, parfois, le jugement céleste est prononcé comme un «décret avoué» pour lequel il ne peut normalement y avoir aucune annulation. En récitant l’annulation des vœux de Kol Nidre en ce moment, nous demandons à Dieu qu’il nous favorise en annulant tous les décrets de jugement négatifs qui nous attendent, même si nous ne méritons pas une telle annulation. [20]
(Source : https://en.wikipedia.org/wiki/Kol_Nidre)

Donc, c’est une déclaration plutôt qu’une prière. Il semble que cette déclaration soit faite pour que Yahweh annule les jugements négatifs sur son peuple. Fondamentalement, il s’agit d’une carte de sortie de prison gratuite et c’est le reproche que certains Juifs adressent à la prière de Kol Nidre. C’est comme un passe-droit qui annule nos péchés. Une simple prière ne peut pas nous absoudre de nos péchés. Seul le sacrifice de Yeshoua peut faire cela. Je comprends que les rabbins veulent être absous de leurs fautes à Yom Kippour. Leur volonté d’être purifié de leur péchés est finalement une bonne chose, car ils comprennent que le jugement final approche, mais la façon dont ils le font n’est pas correcte. Ils veulent le faire de leur propres mains, avec une prière. Mais le salut ne vient pas de nous, mais d’Elohim et uniquement par le sang et le sacrifice de Yeshoua notre Messie.

L’apôtre Shaoul (Paul) a également observé la Fête (Jour) des Expiations. Nous voyons cela dans Actes chapitre 27.

Ma’asei (Actes) 27:9-10
9 Un temps assez long s’était écoulé, et la navigation devenait dangereuse, car l’époque même du jeûne était déjà passée.
10 C’est pourquoi Shaoul avertit les autres, en disant : Ô hommes, je vois que la navigation ne se fera pas sans péril et sans beaucoup de dommage, non seulement pour la cargaison et pour le navire, mais encore pour nos personnes.

La raison pour laquelle on l’appelle le jeûne est que nous observons traditionnellement le jour des expiations en jeûnant. Traditionnellement, on s’abstient de nourriture et d’eau pendant 24 heures afin d’affliger notre âme.  

Cependant, si le jeûne est un bon moyen d’affliger notre âme, le commandement n’est pas obligatoirement de jeûner, mais plutôt d’affliger son âme.

Vayiqra (Lévitique) 23:32
32 Ce sera pour vous un shabbat, un jour de repos, et vous humilierez vos âmes ; dès le soir du neuvième jour jusqu’au soir suivant, vous célébrerez votre shabbat.

Bien que le jeûne puisse apporter des bienfaits spirituels souhaitables, reconnaissons qu’il n’est pas toujours médicalement approprié pour les diabétiques, les patients en soins intensifs ou les mères allaitantes de jeûner. Si l’état de santé d’une personne exclut le jeûne, alors d’autres formes d’auto-affliction existent telles que le port d’un sac contre notre peau, ainsi nous pouvons quand même accomplir le commandement de Yahweh d’affliger nos âmes. Voilà à quoi ressemble un sac, c’est traditionnellement un sac de jute. On le porte à même la peau.

Comme nous l’avons déjà dit, Kippour est une répétition de l’arrivée de Yeshoua pour ramener son épouse à la maison de son Père. Yeshoua dit qu’il va nous préparer une place dans la maison de son père et qu’il va revenir nous chercher.

Yohanan (Jean) 14:2-3
2 Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place.
3 Et, lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi.

Mais le jour où il reviendra pour nous, nous devons affliger nos âmes. Nous essayons de lui montrer que nous sommes sérieux pour les choses célestes et que nous sommes déterminés à abandonner les choses matérielles en jeûnant ou en portant le sac pour ceux qui ne savent pas jeûner. Nous essayons de lui montrer que nous accordons beaucoup plus de valeur aux choses de son royaume qu’à quoi que ce soit ici sur cette terre. Et encore une fois, la mariée aime être là le jour où le marié viendra la ramener chez son père, c’est une évidence. Nous évitons donc toute forme de travail ce jour-là. 

Nous allons maintenant parler de tout le chapitre de Lévitique 16, car c’est le bouc émissaire, et le bouc émissaire était un rituel spécial qui a eu lieu le jour de Yom Kippour.

Vayiqra (Lévitique) 16:2-3,6-10
2 Yahweh dit à Mosheh : Parle à ton frère Aaron, afin qu’il n’entre pas en tout temps dans le sanctuaire, au dedans du voile, devant le propitiatoire qui est sur l’arche, de peur qu’il ne meure ; car j’apparaîtrai dans la nuée sur le propitiatoire.
3 Voici de quelle manière Aaron entrera dans le sanctuaire. Il prendra un jeune taureau pour le sacrifice d’expiation et un bélier pour l’holocauste.
6 Aaron offrira son taureau expiatoire, et il fera l’expiation pour lui et pour sa maison.
7 Il prendra les deux boucs, et il les placera devant Yahweh, à l’entrée de la tente d’assignation.
8 Aaron jettera le sort sur les deux boucs, un sort pour Yahweh et un sort pour Azazel.
9 Aaron fera approcher le bouc sur lequel est tombé le sort pour Yahweh, et il l’offrira en sacrifice d’expiation.
10 Et le bouc sur lequel est tombé le sort pour Azazel sera placé vivant devant Yahweh, afin qu’il serve à faire l’expiation et qu’il soit lâché dans le désert pour Azazel.

Maintenant, il y a beaucoup de choses que nous pourrions dire ici, et nous pourrions probablement faire une série complète de livres et de vidéos sur les rôles potentiels du bouc émissaire. Le bouc qui a été choisi par Yahweh a été offert, tout comme Yeshoua a été offert sur le poteau ou la croix. Le bouc émissaire quant à lui est choisi pour aller dans le désert, ce bouc représente l’Egypte, c’est-à-dire Edom.

Le prophète Joël nous parle du jugement de la fin des temps, du moment où le pressoir est plein, et que les cuves regorgent, donc on est en plein dans le thème de Kippour, car c’est le temps des vendanges des vignes. Joël nous dit, venez foulez, en référence aux anciennes techniques antiques pour presser le raisin.

Yow’el (Joël) 3:13-14
13 Saisissez la faucille, Car la moisson est mûre ! Venez, foulez, Car le pressoir est plein, Les cuves regorgent ! Car grande est leur méchanceté,
14 C’est une multitude, une multitude, Dans la vallée du jugement ; Car le jour de Yahweh est proche, Dans la vallée du jugement.

Joël nous parle également du traitement de l’Egypte et d’Edom à la fin des temps.

Yow’el (Joël) 3:19
19 L’Égypte deviendra une désolation, Édom sera réduit en désert, À cause des violences contre les enfants de Juda, dont ils ont répandu le sang innocent dans leur pays.

Nous voyons dans ce verset qu’Edom sera détruit dans le désert. Il est probable que le bouc émissaire qu’on envoyait dans le désert symbolise l’Egypte et Edom. Continuons à lire plus loin dans le Lévitique. 

Vayiqra (Lévitique) 16:21-22
21 Aaron posera ses deux mains sur la tête du bouc vivant, et il confessera sur lui toutes les iniquités des enfants d’Israël et toutes les transgressions par lesquelles ils ont péché ; il les mettra sur la tête du bouc, puis il le chassera dans le désert, à l’aide d’un homme qui aura cette charge.
22 Le bouc emportera sur lui toutes leurs iniquités dans une terre désolée ; il sera chassé dans le désert.

Il est possible que ce bouc que l’on relâchait dans le désert représente Edom, c’est-à -dire ceux qui vont mourir dans le désert et ne pas revenir en terre d’Israël comme le dit Joël. Donc le rituel des deux boucs de Kippour, symbolise la distinction entre ceux qui choisissent l’expiation par le bouc de Yahweh, c’est à dire Yeshoua Mashiah et l’autre bouc ce sera ceux qui choisissent de rester en Egypte, de rester dans le désert, de rester dans leurs péchés.

Maintenant, reparlons des préceptes. Jusqu’à présent, nous avons parlé de ce qui se passe sous l’ordre lévitique. Nous avons vu qu’il existe différents sacerdoces tout au long de l’histoire d’Israël. D’abord, vous avez un Ordre Melchisédek Externe, puis vous avez un sacerdoce Interne des Premiers-nés, nous venons de lire à quoi servait la Torah dans l’Ordre Lévitique, et maintenant nous sommes sous un Ordre Melchisédek Interne. Les spécificités des commandements changent, mais les préceptes restent toujours les mêmes.

Alors descendons au verset 29, nous allons voir un autre précepte. Gardez ça en tête. Quand vous voyez Yahweh dire : « une loi perpétuelle », il parle du précepte. Bien que les détails puissent changer selon les sacerdoces, il parle ici du précepte. Et c’est quelque chose de très important pour beaucoup de chrétiens parce qu’ils ne réalisent pas leur identité en tant qu’Éphraïmites. C’est pour cela qu’ils ne se rendent pas compte que ces commandements les concernent encore, malgré que nous soyons sous un autre sacerdoce que le sacerdoce lévitique.

Vayiqra (Lévitique) 16:29
29 [Yahweh dit] C’est ici pour vous une loi perpétuelle : au septième mois, le dixième jour du mois, vous humilierez vos âmes, vous ne ferez aucun ouvrage, ni l’indigène, ni l’étranger qui séjourne au milieu de vous.

Ce passage signifie que peu importe que vous soyez un Juif né dans le pays, né en terre d’Israël jusqu’à la dixième génération, ou peu importe que vous soyez un étranger, ce précepte nous concerne tous. Si vous avez été greffé à la Maison de Juda, cela vous concerne. Ou si vous êtes un Éphraïmite, cela vous concerne. Que vous connaissiez votre identité depuis le moment de votre naissance ou que vous soyez récemment greffé à l’alliance par le sang de Yeshoua, cela vous concerne car c’est un statut pour toujours, pour l’israëlite ou pour l’étranger qui est greffé à Israël.

Maintenant, en plus de Kol Nidre, nous devons également parler d’une autre tradition rabbinique. Et je dis cela en ce qui concerne nos frères orthodoxes (ou pharisiens). La tradition rabbinique est de se souhaiter mutuellement ce qu’ils appellent « Chatimah tovah ». Il est difficile de traduire Chatimah tovah, mais en gros on se souhaite d’être écrit dans le Livre de Vie ou alors d’être scellé dans le livre de vie. Et la raison pour laquelle ils font cela est que les rabbins croient qu’ils sont tous censés suivre la version rabbinique des commandements. Ils pensent que s’ils suivent les traditions et les enseignements des rabbins et font tout ce que les rabbins disent de faire, alors Yahweh leur donnera sa faveur et écrira alors leur nom dans le Livre de Vie sur la base de leurs bonnes œuvres. Nous savons que ce n’est pas ainsi que cela se passe.

En tant qu’Israélite nazaréen, nous comprenons que nous sommes sauvés par sa faveur (grâce) et cela ne dépend pas de nos œuvres. Il nous a d’abord appelés, puis nous avons simplement répondu à son appel, c’est tout ce que nous avons fait. Alors nous recevons Son Esprit, et maintenant Il habite en nous et nous en Lui.

Yohanan (Jean) 14:20-21
20 En ce jour-là, vous connaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et que je suis en vous.
21 Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, je l’aimerai, et je me ferai connaître à lui.

C’est l’Esprit en nous qui nous donne la vie éternelle. Yeshoua nous redonne cette connexion perdue et brisée, qui a été perdue dans le Jardin d’Eden. C’est simplement cela la Bonne Nouvelle. C’est cette reconnexion au Divin par l’Esprit Saint. Nous savons donc que nous sommes écrits dans le Livre de Vie, parce que nous faisons le choix, nous prenons le baptême symbolique d’être ensevelis dans la mort de Yeshoua.

Romains 6:4
4 Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme le Messie est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie.

Le vieil homme du péché est lavé et ensuite nous sommes ressuscités dans la mort de Yeshoua en nouveauté de vie. Son Esprit vit en nous et donc nous manifestons Son esprit en obéissant à ces commandements. Nous marchons selon Son Esprit, et nous ne marchons plus selon la convoitise de nos yeux, les convoitises de notre chair et notre propre orgueil. Nous ne marchons plus selon nos propres désirs, c’est pourquoi nous sommes inscrits dans le Livre de Vie.

Donc, évidemment vous pouvez souhaiter à quelqu’un « Chatimah tovah  » si vous le souhaitez, mais assurez-vous qu’il comprend ce que vous lui souhaitez. Quand on vous souhaite « Chatimah tovah », vous pouvez répondre « Chatimah tovah » et ensuite vous pouvez chercher une occasion d’expliquer que selon votre compréhension, vous obtenez un « Chatimah tovah » parce que vous répondez à l’appel de Yahweh parce que vous acceptez Yeshoua comme Messie et sauveur.

Alors vraiment, si je souhaite à quelqu’un « Chatimah tovah” je lui souhaite d’accepter Yeshoua. Mourir à sa chair et ensuite marcher selon Son Esprit, c’est ce que je leur souhaite. 

L’enseignement sur les deux maisons d’Israël nous révèle que les dix tribus perdues sont les chrétiens modernes. Ce fut une grande révélation pour moi, mais Frère Juda sait aussi qui est Éphraïm, mais il refuse de nous reconnaître parce que nous refusons de lâcher Yeshoua le Messie d’Israël. Alors ils ne veulent pas nous reconnaître comme leurs frères, même s’ils savent qui nous sommes. Mais leur but ultime est de nous séparer de Yeshoua Mashiah. Donc Ratimah Tovah à tous nos frères juifs, mais dans le sens qu’ils se tournent vers Yeshoua pour être scellés dans le livre de Vie.

Nous parlons souvent de la façon dont les trois fêtes de pèlerinage sont symboliques des trois phases de la cérémonie de l’ancien mariage hébreu.

Mais dans le mariage ancien-hébreu, il y avait trois phases principales. Vous pourriez le diviser en deux phases, mais il y a deux événements proches l’un de l’autre, comme les fêtes du premier mois. Dans les fêtes du premier mois, il y a deux phases qui vont ensemble. Premièrement, il y a la rencontre, qui en hébreu s’appelle shiddukhin. Un bon exemple de shidduch, c‘est quand Avraham a envoyé son serviteur Eliezer prendre une épouse pour son fils Yitzhak (Isaac). Il a donc trouvé Rivka ou (Rebecca) puis ils ont partagé un repas d’alliance, ou un repas de fête, ensemble. Et donc, en comparaison, nous avons fait un sacrifice de la Pâque en Égypte, puis nous avons également eu la Dernière Cène. Ces événements étaient des types de shiddukhin, et ils avaient tous les deux des repas de fête. Vous avez eu le repas de la Pâque, et vous avez aussi eu le repas de la Dernière Cène avec Yeshoua et ces apôtres. Il s’agit en réalité de la sélection de la mariée. Et juste pour le mentionner encore une fois, Yeshoua a pris Ses disciples à Lui, pas seulement tous les croyants. Si nous voulons faire partie de son épouse, nous devons être comme l’un de ses disciples. 

Mais nous considérons aussi la Pentecôte (cad shavouot) comme une extension de la fête du premier mois, car c’est fondamentalement 50 jours après l’Offrande de la Gerbe Agitée, il y a donc une connexion très forte.

Donc, après la première rencontre, il y a une annonce publique de cette rencontre, une annonce officielle du mariage. C’est ce qu’on appelle l’erusin. Maintenant, dans les termes juridiques d’aujourd’hui, un mariage devient formel soit à la consommation, soit il devient formel lorsque vous déposez les papiers auprès de la mairie. Il n’en est pas ainsi dans les Écritures. Dans les Écritures, lorsque vous donnez votre parole, votre parole est censée être valable. On insiste beaucoup sur le fait qu’un homme est aussi bon que sa parole dans les Écritures. Ainsi, lorsqu’ils ont annoncé le mariage pour le cas de Rébecca et de Isaac,  c’est à ce moment-là que le mariage est devenu légal.

Maintenant, il peut y avoir un document écrit ou un témoin public. Il n’y avait pas vraiment de témoignage public à l’époque d’Eliezer car tout s’est passé très vite. Mais que se soit le don de la Torah au Mont Sinaï ou l’effusion de l’Esprit dans Actes 2 ces deux moments sont deux types d’erusin. Il s’agissait de deux types de cérémonies de fiançailles formelles. Ainsi, la Torah a été donnée effectivement comme une ketubah, c’est-à -dire un contrat de mariage. Et puis le témoignage de l’Esprit tombant dans Actes 2 à Shavouot est aussi lié au don de la Torah, car l’Esprit nous aide à obéir au contrat de mariage, donc à la Torah, la Ketubah de Yahweh pour son épouse.

Ezéchiel 37:27
27 Je mettrai mon esprit en vous, et je ferai en sorte que vous suiviez mes ordonnances, et que vous observiez et pratiquiez mes lois.

Par contre il n’y a pas encore eu la consommation du mariage, et comme nous l’avons dit dans notre présentation sur Yom Terouah, la mariée travaillera sur sa robe de mariée, et l’époux reviendra et préparera une chambre dans la maison du père où lui et sa mariée vivront. C’est pourquoi Yeshoua dit : « Je vais vous préparer une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi ”. 

Yohanan (Jean) 14:3
3 Et, lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi.

Yeshoua va donc préparer une place pour son épouse. Ensuite, quand le Père voit que tout est fait et que tout est prêt (traditionnellement à la fin de la saison des récoltes, mais pas nécessairement) le Père dit à Son Fils (le Marié) que tout est prêt et maintenant tu peux aller chercher ton épouse.

Savez vous ce qu’est un héraut ? C’est une personne chargée d’annoncer la venue de quelqu’un ou de quelque chose.

Alors le marié envoie son héraut devant lui pour annoncer son arrivée avec des coups de shofar. Et c’était pour alerter la mariée et ses demoiselles d’honneur que le marié arrivait. Traditionnellement, cela aurait lieu le jour de Yom Terouah. Et puis, comme nous le savons d’après l’histoire, les demoiselles d’honneur allumaient alors leurs lampes et sortaient pour rencontrer le marié quand il venait, traditionnellement à Yom Kippour. C’est alors que nous nous attendons à ce que Yeshoua revienne, à Yom Kippour, le Jour des Expiations. C’est alors qu’Il prend l’épouse à Lui et la délivre de cette terre. Et puis ils retournent tous à la maison du père du marié, où se déroule la consommation des noces. Il est d’ailleurs possible que Yeshoua parle du repas des noces lorsqu’il dit qu’il ne boira plus du fruit de la vigne.

Mattityahu (Matthieu) 26:29
29 Je vous le dis, je ne boirai plus désormais de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour où j’en boirai du nouveau avec vous dans le royaume de mon Père.

Il y a ensuite une fête de mariage d’une semaine, qui est symbolisée par la fête de Souccot.

On dit souvent que lorsqu’un juif lit l’Alliance renouvelée, c’est comme s’il lisait un livre totalement différent que lorsqu’un chrétien le lit. Parce qu’un chrétien lit l’Alliance renouvelée avec des yeux de gentils, et il ne comprend pas le symbolisme. Il ne comprend pas la signification et la riche symbolique de toutes ces choses. Mais quand quelqu’un de juif lit l’Alliance renouvelée, il comprend les traditions de toutes ces choses.

L’Alliance renouvelée n’a pas été écrite dans le vide. Elle a été écrite par des juifs pieux, principalement pour d’autres juifs pieux et aussi pour les gentils. Nous devons donc le lire efficacement avec des lunettes hébraïques, pourrait-on dire. Regardons Matthieu chapitre 25 et la parabole des dix vierges.

Mattityahu (Matthieu) 25:1-2
1 Alors le royaume des cieux sera semblable à dix vierges qui, ayant pris leurs lampes, allèrent à la rencontre de l’époux.
2 Cinq d’entre elles étaient folles, et cinq sages.

Beaucoup de gens aiment spéculer que les dix vierges sont une référence aux dix tribus perdues d’Israël et cela est fort possible. Nous en reparlerons lorsque nous parlerons des Deux Maisons.

Mattityahu (Matthieu) 25:3-5
3 Les folles, en prenant leurs lampes, ne prirent point d’huile avec elles ;

l’huile étant aussi le symbole de l’Esprit. En d’autres termes, elles n’avaient pas assez de son esprit.

4 mais les sages prirent, avec leurs lampes, de l’huile dans des vases.

Ainsi, les sages avaient beaucoup de son Esprit, elles avaient autant d’huile (ou autant d’Esprit) qu’elles pouvaient apporter.

5 Comme l’époux tardait, toutes s’assoupirent et s’endormirent.

Encore une fois, le retour de l’époux a traditionnellement lieu vers minuit le jour de Yom Kippour, soit 9 jours après Yom Terouah, lorsque le héraut pousse des cris (shofar).

Mattityahu (Matthieu) 25:6-7
6 Au milieu de la nuit (minuit), on cria : Voici l’époux, allez à sa rencontre !
7 Alors toutes ces vierges se réveillèrent, et préparèrent leurs lampes.

Il est parfois dit que comme nous devons nous affliger à Yom Kippour, beaucoup disent que ce n’est pas une fête. Mais en réalité c’est bien une fête. Nous sommes censés célébrer le jour de Yom Kippour, car c’est la venue de l’époux, la venue de Yeshoua. Même si c’est un jour de jeûne, même si c’est un jour d’affliction, c’est quand même une fête. Parce que nous Lui montrons que nous Le valorisons, beaucoup plus que les choses de ce monde. C’est pourquoi nous ne travaillons pas ce jour-là, parce que nous voulons être là prêts et l’attendre quand Il viendra. Nous nous abstenons même de manger, pour lui montrer qu’on veut se dégager des choses charnelles, car nous ne voulons pas rater sa venue.

Mattityahu (Matthieu) 9:14-15
14 Alors les disciples de Yohanan vinrent auprès de Yeshoua, et dirent : Pourquoi nous et les pharisiens jeûnons-nous, tandis que tes disciples ne jeûnent point ?
15 Et Yeshoua leur dit : Les amis de l’époux peuvent-ils être dans le deuil pendant que l’époux est avec eux ? Mais des jours viendront où l’époux leur sera ôté, et alors ils jeûneront.

Dans ce passage de Matthieu 9, nous voyons que le jeûne est associé à l’absence de l’Époux. Les pharisiens et les disciples de Yohanan avaient raison de jeûner, car ils attendait la présence de l’époux. Et d’ailleurs ils n’avaient pas compris que Yeshoua était l’époux. Effectivement si on réfléchit, les apôtres qui étaient avec Yeshoua n’ont pas eu besoin de faire le jeûne de Yom Kippour. En effet l’affliction c’est pour l’absence de l’époux, et donc jeûner en la présence de Yeshoua aurait été un non sens.

Finalement ces trois fêtes du septième mois vont vraiment ensemble. Yom Terouah c’est l’annonce de la venue de l’époux. Yom Kippour c’est notre attente dans l’affliction pour lui montrer notre impatience et souccot c’est le repas des noces, Yeshoua nous emmène vivre à la maison de son père, et il y aura la consommation du mariage et ensuite le festin des noces d’une semaine.

Dans les temps anciens, on insistait beaucoup sur le fait que la mariée soit vierge. Et c’est de là que vient l’enseignement dans Deutéronome chapitre 22, verset 17, où il est dit aux parents de la mariée de garder les draps de la nuit de noces, comme preuve de la virginité de leur fille. Les draps seraient remis aux vierges qui sont les demoiselles de la mariée, puis les demoiselles de la mariée ramèneraient les draps aux parents de la mariée et ils les garderaient en lieu sûr. À cette époque, dans la Torah, il était très important d’être vierge au moment du mariage. Et cela est toujours très important aujourd’hui, même si c’est devenu rare. C’est pourquoi il est si important que nous élevions nos enfants dans les voies de Yahweh.

Outre le fait d’être vierge physiquement, il y a aussi le concept d’être vierge d’un point de vue spirituel. C’est peut-être encore plus important que la virginité physique, même si les deux sont très importantes évidemment. 

Maintenant, c’est la partie suivante qui est très importante.

Mattityahu (Matthieu) 25:10-13
10 Pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva ; celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée.
11 Ensuite, les autres vierges vinrent aussi, disant : « Adon ! Adon ! Ouvrez-nous !
12 Mais il répondit : Je vous le dis en vérité, je ne vous connais pas.
13 Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure [où le Fils de L’homme viendra].

Dans l’apocalypse nous retrouvons les sept trompettes qui annoncent le retour de l’époux, puis nous avons les sept coupes du jugement, et puis vient Armageddon. L’Armageddon est la fête des noces. Eh bien frères et sœurs, devinez quoi. Nous entrons dans les temps de la fin. Yahweh révèle des choses à son peuple.

Si vous attendez que la trompette retentisse avant d’aller chercher votre huile, il sera trop tard. Nous avons du temps maintenant. Il est temps pour nous d’être sérieux, Il est temps pour nous d’obtenir autant de Son Esprit que nous pouvons en obtenir, Il est temps de recueillir cette huile comme les vierges sages. Ainsi, le jour où viendra l’annonce et où sonneront les shofars, nous aurons cette huile à emporter avec nous pour descendre à la rencontre de l’Époux quand Il viendra.

Pour terminer, nous avons vu dans cet enseignement l’importance d’humilier nos âmes en attente du retour de Yeshoua. C’est quelque chose que nous devons faire à Yom Kippour, mais également dans notre vie de tous les jours. Nous devons réduire notre attachement aux choses matérielles et augmenter notre attachement aux choses célestes du Royaume de Yeshoua.

Romains 14:17
Car le royaume d’Elohim, ce n’est pas le manger et le boire, mais la justice, la paix et la joie, par le Saint-Esprit.

Enseignement traduit et adapté de l’article de Norman Willis : “Yom Kippur-The Day of Atonements” 

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