Le Mariage selon Yahweh
La bible c’est un livre qui nous raconte l’histoire du mariage de Yahweh. Si nous devions résumer les Ecritures, c’est l’histoire de la façon dont un Homme (Yahweh) a rencontré une femme (Israël), comment Il l’a prise à Lui, et comment elle s’est enfuie loin de Lui, et ne sera pas fidèle. A cause de cela, Il doit bloquer son chemin avec des épines, pour qu’elle fasse marche arrière, se repente, et revienne à Lui.
Howshea (Osée) 2:5-7
5 Leur mère s’est prostituée, celle qui les a conçus s’est déshonorée, car elle a dit : J’irai après mes amants, qui me donnent mon pain et mon eau, ma laine et mon lin, mon huile et ma boisson.
6 C’est pourquoi voici, je vais fermer son chemin avec des épines et y élever un mur, afin qu’elle ne trouve plus ses sentiers.
7 Elle poursuivra ses amants, et ne les atteindra pas ; elle les cherchera, et ne les trouvera pas. Puis elle dira : J’irai, et je retournerai vers mon premier mari, car alors j’étais plus heureuse que maintenant.
L’attitude de Yahweh dans le mariage est de ramener son épouse à lui, mais tout en la faisant se repentir, revenir à lui et l’aimer, afin qu’ensemble ils puissent vivre honorablement avec le meilleur des noms : celui de Yahweh. Et si vous êtes un mari, cela devrait également être votre attitude envers votre épouse.
Ce qui rend cette étude à la fois complexe et stimulante, c’est que Yahweh utilise des définitions du mariage et du divorce qui n’ont pas grand chose à voir avec celles que la plupart des pays utilisent aujourd’hui et que finalement nous utilisons à titre personnel. En plus de cela, tous les maris (ou femmes) n’ont pas le cœur doux de Yahweh. Au-delà de cela, nous qui sommes dans la dispersion, et les règles sont différentes que lorsque nous vivons sur la terre promise. Pourtant, parce qu’il s’agit d’une étude si importante qui touche presque tout le monde en Israël, nous devons comprendre comment Yahweh veut que nous traitions le mariage et le divorce.
Le divorce selon Yahweh
Dans cette étude, nous verrons que Yahweh définit le divorce très différemment de ce que nous faisons en Occident aujourd’hui. Par exemple, dans Jérémie 3:8, Yahweh dit qu’il a divorcé d’Éphraïm et l’a répudiée, mais au verset 14, il dit qu’il est toujours marié avec elle. Il est essentiel de réaliser que Yahweh ne croit pas que son divorce a mis fin à son mariage avec Éphraïm. Au contraire, il a donné le divorce à Éphraïm uniquement comme mesure disciplinaire temporaire destinée à la corriger. Remarquez que même s’Il avait divorcé d’Éphraïm, Il a continué à la chercher, à la ramener à Lui. C’est le cœur que chaque mari devrait avoir envers son épouse.
Yirmeyahu (Jérémie) 3:1-14
1 Il dit : Lorsqu’un homme répudie sa femme, Qu’elle le quitte et devient la femme d’un autre, Cet homme retourne-t-il encore vers elle ? Le pays même ne serait-il pas souillé ? Et toi, tu t’es prostituée à de nombreux amants, Et tu reviendrais à moi ! Dit Yahweh.
2 Lève tes yeux vers les hauteurs, et regarde ! Où ne t’es-tu pas prostituée ! Tu te tenais sur les chemins, comme l’Arabe dans le désert, Et tu as souillé le pays par tes prostitutions et par ta méchanceté.
3 Aussi les pluies ont-elles été retenues, Et la pluie du printemps a-t-elle manqué ; Mais tu as eu le front d’une femme prostituée, Tu n’as pas voulu avoir honte.
4 Maintenant, n’est-ce pas ? Tu cries vers moi : Mon père ! Tu as été l’ami de ma jeunesse !
5 Gardera-t-il à toujours sa colère ? La conservera-t-il à jamais ? Et voici, tu as dit, tu as fait des choses criminelles, tu les as consommées.
6 Yahweh me dit, au temps du roi Josias : As-tu vu ce qu’a fait l’infidèle Israël ? Elle est allée sur toute montagne élevée et sous tout arbre vert, et là elle s’est prostituée.
7 Je disais : Après avoir fait toutes ces choses, elle reviendra à moi. Mais elle n’est pas revenue. Et sa sœur, la perfide Juda, en a été témoin.
8 Quoique j’eusse répudié l’infidèle Israël à cause de tous ses adultères, et que je lui eusse donné sa lettre de divorce, j’ai vu que la perfide Juda, sa sœur, n’a point eu de crainte, et qu’elle est allée se prostituer pareillement.
9 Par sa criante impudicité Israël a souillé le pays, elle a commis un adultère avec la pierre et le bois.
10 Malgré tout cela, la perfide Juda, sa sœur, n’est pas revenue à moi de tout son cœur ; c’est avec fausseté qu’elle l’a fait, dit Yahweh.
11 Yahweh me dit : L’infidèle Israël paraît innocent en comparaison de la perfide Juda.
12 Va, crie ces paroles vers le septentrion, et dis : Reviens, infidèle Israël ! Dit Yahweh. Je ne jetterai pas sur vous un regard sévère ; Car je suis miséricordieux, dit Yahweh, Je ne garde pas ma colère à toujours.
13 Reconnais seulement ton iniquité, Reconnais que tu as été infidèle à Yahweh, ton Elohim, Que tu as dirigé çà et là tes pas vers les dieux étrangers, Sous tout arbre vert, Et que tu n’as pas écouté ma voix, dit Yahweh.
14 Revenez, enfants rebelles, dit Yahweh ; Car je suis votre maître. Je vous prendrai, un d’une ville, deux d’une famille, Et je vous ramènerai dans Sion.
La deuxième chose que nous devons réaliser est que puisque Yahweh ne contredirait pas sa propre Torah, sa demande de retour d’Éphraïm ne peut pas entrer en conflit avec sa décision sur le divorce dans Deutéronome 24. Cependant, il y a plusieurs choses que nous devons comprendre à propos de Deutéronome 24.
Les commandements de la Torah peuvent être décomposés en plusieurs classifications différentes. Yahweh nous donne ses lois, ses statuts, ses ordonnances et ses jugements. Un jugement, c’est quand quelque chose a horriblement mal tourné, et Yahweh essaie de nous montrer comment minimiser les dégâts. Autrement dit, c’est comme tirer le meilleur parti de ce qu’on pourrait appeler une situation où le train a déraillé. Comme nous le verrons, un homme n’est pas censé divorcer de sa femme. Il n’est autorisé à divorcer de sa femme que s’il est dur de cœur (ce qui ne devrait pas être le cas). De plus, sa femme n’est pas censée le quitter et épouser un autre homme. Cependant, même dans une situation de train qui a déraillé, il existe toujours un moyen pour limiter la casse.
Deutéronome 24 dit que si une femme est sexuellement impure (c’est-à-dire qu’elle commet un adultère physique), un homme peut divorcer (c’est-à-dire se séparer légalement de) de sa femme en lui écrivant un certificat de divorce, puis en l’envoyant hors de sa maison. En hébreu, cela s’appelle un sefer k’ritute , littéralement un livre de coupure (c’est-à-dire, la destruction de l’alliance du mariage). Cependant, cela ne veut pas dire qu’il devrait la renvoyer pour toujours. Le but est plutôt de la placer dans une impasse, afin qu’elle se repente et revienne à Lui. C’est ce dont il est question dans Osée 2:6 où Yahweh dit qu’il met des épines et un mur sur le chemin de son épouse. C’est pourquoi, même si l’alliance du mariage est détruite (ou coupée), elle continue d’être mariée à lui, du moins jusqu’à ce qu’elle épouse officiellement quelqu’un d’autre.
Devarim (Deutéronome) 24:1-4
1 Lorsqu’un homme aura pris et épousé une femme qui viendrait à ne pas trouver grâce à ses yeux, parce qu’il a découvert en elle quelque chose [propos de sexe], il écrira pour elle une lettre de divorce, et, après la lui avoir remise en main, il la renverra de sa maison.
2 Elle sortira de chez lui, s’en ira, et pourra devenir la femme d’un autre homme.
3 Si ce dernier homme la prend en aversion, écrit pour elle une lettre de divorce, et, après la lui avoir remise en main, la renvoie de sa maison ; ou bien, si ce dernier homme qui l’a prise pour femme vient à mourir,
4 alors le premier mari qui l’avait renvoyée ne pourra pas la reprendre pour femme après qu’elle a été souillée, car c’est une abomination devant Yahweh, et tu ne chargeras point de péché le pays que Yahweh, ton Elohim, te donne pour héritage.
Plus tard, nous verrons que les pharisiens (orthodoxes) ont complètement mal compris ce passage en disant qu’un homme peut divorcer de sa femme pour n’importe quelle raison et la renvoyer définitivement. Cependant, ce n’était pas la véritable intention de Yahweh, et cela ne correspond pas au modèle de Yahweh.
Ce que dit Deutéronome 24, c’est que si une femme est renvoyée et reçoit un certificat de divorce, et qu’elle fait la mauvaise chose et se remarie, alors sa nouvelle alliance de mariage annule définitivement son alliance d’origine, et à cause de cela, elle peut ne jamais retourner chez son mari d’origine. Il s’agit d’une distinction essentielle.
l’Adultère
Une troisième chose que nous devons réaliser est que Yahweh n’autorise le divorce que lorsqu’un problème d’impureté sexuelle est trouvé chez la femme (ce qui signifie qu’elle commet un adultère). Au verset 1, il se lit en hébreu ervat davar ( עֶרְוַת דָּבָר ), ce qui signifie « une question d’impureté (sexuelle) ». Si nous recherchons le mot ervat ( עֶרְוַת ) dans la concordance hébraïque de Strong, nous voyons qu’il fait référence à la découverte des organes génitaux externes.
Concordance Strong n°6172 `ervah (er-vaw’); viens de racine n°6168 arah; Cela signifie nudité, littéralement les organes génitaux externes ou au sens figuré (disgrâce, défaut)
Lorsque nous recherchons la référence n°6168, nous voyons qu’elle fait référence à une femme se mettant à nue (c’est-à-dire exposant ses organes génitaux). En d’autres termes, la femme découvre sa nudité avec quelqu’un d’autre que son mari.
OT:6168 `arah (aw-raw’); une racine primitive; être nu, dénudé, découvrir, abandonner, vider, raser, renverser, nu, mis à nu.
Un point important que nous devons comprendre est que même si Éphraïm était adultère, elle ne s’est jamais remariée. Par conséquent, elle peut retourner à Yahweh sans briser ni la lettre ni l’esprit de Deutéronome 24 (ci-dessus), car ce que Yahweh veut, c’est que sa femme revienne et soit fidèle.
Deux genres, Deux règles.
Une quatrième chose que nous devons réaliser est que parce que Yahweh a rendu les hommes et les femmes différents, Il a rendu les règles pour les hommes et les femmes différentes.
Dans les Écritures, une femme n’est pas autorisée à avoir plus d’un mari (du moins, pas plus d’un mari à la fois). En revanche, alors que les Écritures préconisent fortement la monogamie à vie, elles permettent aux hommes de prendre plus d’une femme. En fait, dans certaines situations, Yahweh ordonne même aux hommes de prendre une femme (par devoir), qu’il soit déjà marié ou non. Pour voir cela, considérez le commandement du yibbum ou le mariage du lévirat.
Devarim (Deutéronome) 25:5-6
5 Lorsque des frères demeureront ensemble, et que l’un d’eux mourra sans laisser de fils, la femme du défunt ne se mariera point au dehors avec un étranger, mais son beau-frère ira vers elle, la prendra pour femme, et l’épousera comme beau-frère.
6 Le premier-né qu’elle enfantera succédera au frère mort et portera son nom, afin que ce nom ne soit pas effacé d’Israël.
Si des frères habitent ensemble et que l’un des frères meurt, plutôt que de voir la femme de son frère se faire expulser, il est censé la prendre pour épouse et prendre soin d’elle. Cela n’a rien à voir avec la sexualité, et tout à voir avec le devoir.
Cependant, les rôles ne peuvent pas être inversés. Alors qu’un homme peut hypothétiquement avoir plus d’une femme, une femme ne peut pas avoir plus d’un mari (ou du moins, pas plus d’un mari à la fois). En fait, comme nous le verrons, en terre d’Israël sous un gouvernement de la Torah, elle ne peut pas du tout se remarier à moins qu’elle ne soit d’abord libérée par son ancien mari, ou sinon tout nouveau mariage qu’elle contracte est adultère (parce qu’elle est toujours mariée). Pour comprendre pourquoi il en est ainsi, parlons un peu de ce qu’est une alliance, et aussi du rôle de ce qu’on appelle une ketubah et de l’acte de divorce.
Alliances et Ketubot
Le mariage est une alliance. Une alliance est un type particulier de contrat dans lequel les deux parties doivent assumer leurs engagements pris lors de l’accord, que l’autre partie le fasse ou non. Une alliance est un accord à trois entre les deux parties et Elohim. Si l’une ou l’autre des parties rompt l’alliance, elle est digne de mort parce qu’elle a rompu sa promesse et ses engagements devant Yahweh.
Bien que les alliances soient extrêmement sérieuses, elles constituent également un type de contrat et peuvent être expliquées par le droit des contrats.
En droit des contrats, lorsque deux parties conviennent d’un accord, un contrat est formé. C’est ce qu’on appelle le consentement mutuel. Ensuite, en plus du consentement mutuel, il doit aussi y avoir ce qu’on appelle un échange de contrepartie d’une certaine sorte. Avec le consentement mutuel et l’échange de contrepartie, le contrat devient valide et juridiquement contraignant. Il est également considéré comme sage d’avoir un accord contractuel écrit pour servir de témoin. Cependant, le contrat est considéré comme un témoin de l’accord, et non l’accord lui-même.
Maintenant, appliquons ce principe au mariage par alliance. Lorsque deux croyants décident de se marier, l’accord de se marier sert de consentement mutuel. Quand ils ont des relations sexuelles, c’est l’échange de contrepartie. Avec ces deux choses seulement, ils sont légalement mariés, ce qui signifie qu’ils sont mariés devant Yahweh. (Pour clarifier, s’ils ont des relations sexuelles sans accepter de se marier, c’est de la fornication simple, et même si c’est un péché, cela ne les rend pas techniquement mariés.)
Vient ensuite la question du témoignage public. Alors que les transactions commerciales privées peuvent être gardées secrètes, Yahweh veut que les mariages de son peuple soient rendus publics, afin que tout le monde sache que son peuple est engagé et ne vit pas dans le péché, c’est-à-dire des relations sexuelles sans alliance. C’est aussi pourquoi Yahweh nous donne sa Torah. Non seulement la Torah sert d’instructions à quiconque veut être prise comme épouse de Yahweh, mais elle sert également de témoin public des fiançailles de Yahweh avec nous.
Les familles israélites devraient avoir un contrat de mariage écrit appelé ketubah . (Le pluriel de ketubah est ketubot.) La ketubah doit énoncer clairement tous les détails du mariage (les engagements que prennent les deux parties). Par exemple, même si la monogamie est l’idéal, et même si la loi dans la plupart des pays démocratiques interdit la polygynie (souvent appelée polygamie), la mariée doit s’assurer que la ketubah spécifie que le mariage sera monogame, si c’est quelque chose qu’elle veut. (Elle ne devrait pas le supposer.) La ketubah est traditionnellement réalisée de manière artistique, mais elle doit être affichée bien en vue dans votre maison, afin que tous les visiteurs puissent voir que vous êtes légalement marié.
Couverture du chef de famille et actes de divorce
Maintenant que nous avons parlé des alliances et des ketubot, nous devrions parler de la couverture, du chef de famille et des actes de divorce.
Dans les Écritures, les hommes couvrent, tandis que les femmes (et aussi les enfants) reçoivent la couverture. Lorsque les enfants naissent, ils viennent sous la couverture de leur père. C’est aussi pour cette raison qu’un prétendant doit demander la main de sa future épouse à son père, il demande la permission d’épouser sa fille. Techniquement, il demande au père de sa fiancée de lui transférer la couverture légale de sa fille. Ensuite, la couverture lui appartient.
Le fait que la direction légale de la fille passe de son père à son mari est également la raison pour laquelle une femme n’est pas censée se remarier sans acte de divorce. Une fois que le père transfère la direction de sa fille à son mari, sa direction reste avec lui du moins jusqu’à ce qu’il lui écrive un sefer k’ritute (livre de coupure, c’est-à-dire une lettre de divorce). Comme nous le verrons plus tard, Yeshoua dit qu’il nous autorise à le faire qu’en cas d’adultère. Nous verrons également que les seules exceptions à cette règle sont lorsque le mari se livre à des abus extrêmes (comme la violence physique). Mais s’il n’y a pas de violence, une femme n’est pas autorisée à se remarier à moins que son mari ne lui ait d’abord écrit un sefer k’ritute (pour adultère).
Nous voyons une violation majeure de ce principe dans l’histoire d’Hérodias, qui a divorcé de son mari Philippe afin d’épouser le roi Hérode. Le fameux historiographe Josèphe nous dit qu’elle a pris sur elle de « mépriser les lois nationales » en initiant elle-même le divorce.
Hérodias, au mépris des lois nationales, épousa, après s’être séparée de son mari encore vivant, Hérode.
[Josèphe, Antiquités Judaïques, Livre 18.5.4]
L’histoire complète est que le roi Hérode avait un demi-frère nommé Philippe, dont la femme s’appelait Hérodias. Hérode convoitait Hérodias, et il l’a persuadée de quitter Philippe et de l’épouser. Leur mariage était adultère depuis le début parce que Philippe ne l’avait pas libérée, et les femmes n’ont pas l’autorité dans les Écritures pour initier elles-mêmes le divorce. Le récit est épais, mais Josèphe parle de leur mariage dans Antiquités Judaïques.
Or, le tétrarque (Hérode le Grand) s’éprit de la femme de celui-ci (Philippe), Hérodias, qui était la fille d’Aristobule, un autre de ses frères, et la sœur d’Agrippa le Grand; et il eut l’audace de lui parler de l’épouser. Elle y consentit ; ils convinrent qu’elle cohabiterait avec lui dès son retour de Rome.
[Josèphe, Antiquités Judaïques, Livre 18:5:1]
C’est sans doute pourquoi Yohanan HaMatbil (Jean-Baptiste) a dit qu’il n’était pas permis à Hérode de l’avoir.
Mattityahu (Matthieu) 14:3-4
3 Car Hérode avait saisi Yochanan, l’avait lié, et l’avait mis en prison, à cause d’Hérodias, la femme de son frère Philippe.
4 Parce que Yochanan lui avait dit : « Il ne t’est pas permis de l’avoir.
Romains 7:2-3 parle de ce même principe. Shaoul nous dit qu’une femme est liée à son mari tant qu’il vit et qu’elle n’est libérée qu’à sa mort. Le verset 3 nous dit que si elle épouse un autre homme du vivant de son mari, elle sera appelée adultère.
Romim (Romains) 7:2-3
2 Ainsi, une femme mariée est liée par la loi à son mari tant qu’il est vivant ; mais si le mari meurt, elle est dégagée de la loi qui la liait à son mari.
3 Si donc, du vivant de son mari, elle devient la femme d’un autre homme, elle sera appelée adultère ; mais si le mari meurt, elle est affranchie de la loi, de sorte qu’elle n’est point adultère en devenant la femme d’un autre.
Shaoul résume ici la Torah. Dans Deutéronome 24, Yahweh nous dit qu’une femme dont le mari lui a donné une lettre de divorce peut hypothétiquement se remarier (mais il vaut mieux qu’elle ne le fasse pas). Cependant, si son mari ne lui remet pas d’acte de divorce, elle ne peut pas se remarier du tout. C’est aussi pourquoi il aurait été adultère pour Pharaon d’épouser la femme d’Avram Sarai (Sarah).
B’reisheet (Genèse) 12:17-19
17 Mais Yahweh frappa de grandes plaies Pharaon et sa maison, au sujet de Saraï, femme d’Abram.
18 Alors Pharaon appela Abram, et dit : Qu’est-ce que tu m’as fait ? Pourquoi ne m’as-tu pas déclaré que c’est ta femme ?
19 Pourquoi as-tu dit : C’est ma sœur ? Aussi l’ai-je prise pour ma femme. Maintenant, voici ta femme, prends-la, et va-t-en !
Lorsque le roi Saül essayait de tuer David, il a donné à tort et illégalement la femme de David : Mikhal à Palthi, le fils de Laïsch.
Shemuel Aleph (1 Samuel) 25:44
44 Et Saül avait donné sa fille Mikhal, femme de David, à Palthi de Gallim, fils de Laïsch.
Cependant, alors que Palthi et Mikhal avaient probablement des relations conjugales, leur mariage n’a jamais été valide. C’était en partie parce que Mikhal n’avait pas été adultère avant le remariage, mais principalement parce que Saül l’avait donnée à tort à Palthi. Lorsque Saül a transféré la direction de Mikhal à David, cela lui revenait désormais légalement. Et parce que David n’a jamais écrit à Mikhal un certificat de divorce, il a eu raison de demander le retour de sa femme un peu après.
Shemuel Bet (2 Samuel) 3:14-15
14 Et David envoya des messagers à Isch Boscheth, fils de Saül, pour lui dire : Donne-moi ma femme Mikhal, que j’ai fiancée pour cent prépuces de Philistins.
15 Isch Boscheth la fit prendre chez son mari Palthi, fils de Laïsch.
Yahweh considère le mariage comme une alliance tripartite à vie. À moins que son mari ne meure, Yahweh souhaite idéalement que les femmes se marient une fois et restent mariées à vie.
Le remariage
Pour les quelques personnes qui y sont appelées, l’idéal est le célibat. Cependant, pour la grande majorité des gens, l’idéal est la monogamie engagée à vie. Pourtant, parce que la plupart d’entre nous ont appris les mauvaises choses dès leur plus jeune âge, beaucoup d’entre nous ont des situations catastrophiques aujourd’hui. On fait quoi alors?
Shaoul nous dit qu’un homme qui se retrouve « détaché » de sa femme devrait idéalement ne pas se remarier, mais se recentrer complètement sur Yahweh. Cependant, Shaoul dit que s’il se remarie, il n’a pas péché – et qu’une vierge ou une veuve qui se marie n’a pas péché. C’est parce que le mariage est une institution noble si nous l’utilisons pour servir Yahweh dans l’Esprit.
Qorintim Aleph (1 Corinthiens) 7:27-31
27 Es-tu lié à une femme, ne cherche pas à rompre ce lien ; n’es-tu pas lié à une femme, ne cherche pas une femme.
28 Si tu t’es marié, tu n’as point péché ; et si la vierge s’est mariée, elle n’a point péché ; mais ces personnes auront des tribulations dans la chair, et je voudrais vous les épargner.
Shaoul nous dit aussi qu’à moins qu’elle ne se donne à Yahweh dans le célibat, les veuves en âge de procréer doivent se remarier et porter des enfants à Yahweh.
TimaTheus Aleph (1 Timothée) 5:14
14 Je veux donc que les jeunes se marient, qu’elles aient des enfants, qu’elles dirigent leur maison, qu’elles ne donnent à l’adversaire aucune occasion de médire ;
Cependant, en revanche, celles qui sont renvoyées pour immoralité sexuelle ne peuvent pas se remarier, à moins que leur mari ne lui écrive une lettre de divorce. Et même s’il lui écrit un certificat de divorce, elle est techniquement toujours mariée avec lui, et devrait se repentir et retourner vers lui.
Cependant, s’il lui écrit un certificat de divorce et qu’elle se remarie, son remariage rompt définitivement son mariage avec son premier mari. C’est alors qu’elle ne peut plus retourner vers lui (comme dans Deutéronome 24:1-4).
Le divorce sert à la repentance, pas la rupture
Sachant tout cela, comment pouvons-nous comprendre le dicton de Yeshoua selon lequel l’adultère est la seule cause de divorce, et que c’est un adultère pour un homme d’épouser une femme qui a été répudiée pour immoralité sexuelle ?
Mattityahu (Matthieu) 5:31-32
31 Il a été dit : Que celui qui répudie sa femme lui donne une lettre de divorce.
32 Mais moi, je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour cause d’infidélité, l’expose à devenir adultère, et que celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère.
Yahweh ne favorise pas le divorce. Il privilégie le mariage à vie. Cependant, Son cœur est aussi pour la droiture et la justice, et donc il doit y avoir des règles et des codes d’honneur.
Dans les Écritures, parce que les femmes ont besoin d’une couverture, elles n’ont pas de statut juridique fort. Il est donc impératif que les hommes établissent un fort climat de soins pour les filles de chaque homme. Le principe tacite est que chaque homme n’est pas seulement le gardien de son frère, mais aussi le gardien de la fille de son frère. Chaque fille d’Israélites devrait être prise en charge et aimée. Ce code d’honneur parmi les frères n’est jamais prononcé, mais il est assumé dans les Écritures. Malgré tout, cela exige aussi de la discipline et de l’honneur de la part des femmes.
Si une femme commet l’adultère dans le dos de son mari et que son mari l’apprenne, alors il peut lui écrire un certificat de divorce. Cela signifie effectivement qu’elle ne le respecte pas et qu’il ne peut donc plus assumer la responsabilité de ses actes. Le but de ce divorce est généralement de mettre une telle femme adultère dans une situation très difficile socialement et légalement, afin qu’elle se repente et obéisse à ses vœux et obligations envers son mari. Cependant, si un autre homme arrive et l’épouse, il la sort de cette situation difficile de discipline, de sorte qu’elle n’a pas besoin de se repentir. C’est pourquoi un homme qui épouse une femme légalement divorcée est coupable d’adultère : il aide et encourage son adultère et ne favorise pas la repentance.
De même, si un homme répudie sa femme illégalement (c’est-à-dire pour une cause autre que l’immoralité sexuelle) et qu’elle épouse quelqu’un d’autre, techniquement, elle a commis l’adultère, en ce sens qu’elle a rompu leur alliance conjugale. Cependant, la faute revient au mari, car c’est lui qui l’a mise dans cette situation.
Le divorce selon Beit Shammaï et Beit Hillel
Yeshoua a vécu à l’époque du Second Temple, dans ce qu’on appelle l’ère tannaïtique. L’ère tannaïtique a duré de 10 CE à 220 CE. Pendant ce temps, il y avait une division de la direction en deux camps. L’un s’appelait Beit Hillel (la maison de Hillel) et l’autre s’appelait Beit Shammaï (la maison de Shammaï).
Beit Shammaï a enseigné que le mariage est sacré et que le divorce n’est justifié que lorsqu’il y a une violation très grave de l’alliance conjugale (comme l’adultère ou la violence). En revanche, Beit Hillel a enseigné qu’un homme peut divorcer de sa femme pour n’importe quelle raison, y compris gâcher sa nourriture, critiquer sa mère ou lui déplaire de quelque manière que ce soit. Rabbi Akiva est même allé jusqu’à dire qu’un homme pouvait divorcer de sa femme même s’il trouvait quelqu’un d’autre plus attirant.
Mishna. BETH SHAMMAI DIT : UN HOMME NE DEVRAIT PAS DIVORCER SA FEMME À MOINS QU’IL NE L’AIT TROUVÉE COUPABLE D’UNE CONDUITE INCONVIENTE, COMME IL LE DIT, PARCE QU’IL A TROUVÉ UNE CHOSE INCONVIENTE [1] EN ELLE. BETH HILLEL, CEPENDANT, DIT [QU’IL PEUT LA FAIRE DIVORCER] MÊME SI ELLE A SIMPLEMENT GÂTÉ SA NOURRITURE, CAR IL A TROUVÉ EN ELLE QUELQUE CHOSE INCONVIENT. R. AKIBA DIT, [IL PEUT LA FAIRE DIVORCER] MÊME S’IL TROUVE UNE AUTRE FEMME PLUS BELLE QU’ELLE EST, COMME IL LE DIT, IL VIENT DE PASSER, SI ELLE NE TROUVE AUCUNE FAVEUR À SES YEUX.
[Talmud de Babylone, Traité Gittin 90a, Soncino]
Le judaïsme orthodoxe a finalement adopté le point de vue de Beit Hillel, selon lequel un homme peut divorcer de sa femme pour n’importe quelle raison. Cette éthique a également fini par trouver son chemin dans le monde chrétien et est très courant aujourd’hui.
Beit Hillel contre Beit Yeshoua
Nous avons vu plus haut que le roi Hérode a incité Hérodias à quitter son mari Philippe. Dans Matthieu 19 (ci-dessous), les pharisiens sont venus à Yeshoua et l’ont testé, lui demandant s’il était correct de répudier sa femme « pour n’importe quelle raison ». Il semble probable qu’ils voulaient voir s’ils pouvaient amener Yeshoua à condamner le mariage du roi Hérode, afin que le roi Hérode l’emprisonne ou le tue avec Yochanan HaMatbil, alias Jean-Baptiste.
Mattityahu (Matthieu) 19:3-9
3 Les pharisiens l’abordèrent, et dirent, pour l’éprouver : Est-il permis à un homme de répudier sa femme pour un motif quelconque ?
4 Il répondit : N’avez-vous pas lu que le créateur, au commencement, fit l’homme et la femme
5 et qu’il dit : C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair ?
6 Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que Elohim a joint.
7 Pourquoi donc, lui dirent-ils, Mosheh a-t-il prescrit de donner à la femme une lettre de divorce et de la répudier ?
8 Il leur répondit : C’est à cause de la dureté de votre cœur que Mosheh vous a permis de répudier vos femmes ; au commencement, il n’en était pas ainsi.
9 Mais je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour infidélité, et qui en épouse une autre, commet un adultère.
[Note : Pour être clair, ce n’est pas que Yeshoua « a pris le parti » de Beit Shammaï en matière de divorce et d’adultère. Au contraire, Beit Shammaï était d’accord avec les Écritures dans ce cas particulier.]
L’amour de Yahweh reflété dans le ministère d’Osée
Yahweh a dit à Howshea (Osée) de prendre une prostituée pour femme (symbole d’Ephraïm), afin que Son peuple puisse voir le genre d’amour et de dévouement qu’Il a envers nous, même si nous Lui sommes infidèles.
Howshea (Osée) 1:2
2 Lorsque Yahweh commença à parler par Osée, Yahweh dit à Osée : Va, prends-toi une femme prostituée et des enfants de prostitution, car le pays a commis une grande prostitution en s’éloignant de Yahweh.
Même lorsque la femme d’Osée, Gomer, s’est vendue comme esclave sexuelle, Osée l’a cherchée et a payé le prix pour la racheter. Tout cela était pour montrer le genre d’amour loyal et de fidélité que Yahweh et Yeshoua ont envers nous. C’est l’esprit que tous les maris israélites devraient avoir.
Howshea (Osée) 3:1-5
1 Yahweh me dit : Va encore, et aime une femme aimée d’un amant, et adultère ; aime-la comme Yahweh aime les enfants d’Israël, qui se tournent vers d’autres dieux et qui aiment les gâteaux de raisins.
2 Je l’achetai pour quinze sicles d’argent, un homer d’orge et un léthec d’orge.
3 Et je lui dis : Reste longtemps pour moi, ne te livre pas à la prostitution, ne sois à aucun homme, et je serai de même envers toi.
4 Car les enfants d’Israël resteront longtemps sans roi, sans chef, sans sacrifice, sans statue, sans éphod, et sans théraphim.
5 Après cela, les enfants d’Israël reviendront ; ils chercheront Yahweh, leur Elohim, et David, leur roi ; et ils tressailliront à la vue de Yahweh et de sa bonté, dans la suite des temps.
Plus tard, nous verrons que bien que Yahweh ait donné à Éphraïm un certificat de divorce, Son cœur ne devait pas en finir avec Éphraïm. Au contraire, son cœur était de la mettre dans une impasse afin qu’elle se repente et revienne à lui. L’exemple de Yahweh est qu’un homme doit poursuivre sa femme et essayer de la reconquérir, même si elle continue à transgresser. Nous ne devons pas « défendre nos droits », lui donner un certificat de divorce et en finir. Au contraire, nous sommes censés accepter humblement la situation que Yahweh nous donne et prier pour nos femmes en tout temps. C’est un principe scripturaire, ou ce qu’on appelle dans les Ecritures, un précepte.
Les jugements et la loi de la première mention
En plus des préceptes de Yahweh, la Torah nous donne aussi Ses lois, Ses statuts, Ses ordonnances, Ses décrets et Ses jugements. Alors que les lois, les statuts, les ordonnances et les décrets de Yahweh sont pour des situations normales, Ses jugements nous disent quoi faire quand les choses ont horriblement mal tourné. Autrement dit, lorsque nous ne pouvons pas appliquer les statuts, ordonnances, lois et décrets de base comme ils étaient destinés, la solution est qu’un juge (et dans ce cas, Yahweh) intervienne et prenne une décision spéciale sur la manière de rendre le meilleur d’une mauvaise situation. C’est le cas dans Deutéronome 24. La femme a été répudiée pour une affaire d’impureté sexuelle. Le mari l’a répudiée, mais au lieu de se repentir et de revenir vers lui, elle s’est remariée.
Beit Hillel prend le jugement de Yahweh et suppose à tort qu’il fournit une base pour renvoyer les femmes pour quelque raison que ce soit. Ce qu’ils doivent réaliser, c’est que Yahweh et Yeshoua aiment la compassion, la miséricorde et la bonté.
Howshea (Osée) 6:6
6 « Car je désire la miséricorde et non les sacrifices, Et la connaissance d’Elohim plus que les holocaustes. »Mattityahu (Matthieu) 9:13
13 Mais allez et apprenez ce que cela signifie: Je désire la miséricorde et non le sacrifice. Car je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs, à la repentance.
Pour appliquer correctement Deutéronome 24, un juge doit d’abord se rendre compte que le cœur de Yahweh n’est pas de lapider qui que ce soit ou de briser des familles. Son cœur est d’abord et avant tout d’établir et de fortifier des familles en Lui et en Son Fils. Deuxièmement, un juge doit comprendre que Deutéronome 24 est donné comme une alternative plus compatissante à la mort par lapidation, comme la peine est donnée dans Lévitique 20:10.
Vayiqra (Lévitique) 20:10
10 Si un homme commet un adultère avec une femme mariée, s’il commet un adultère avec la femme de son prochain, l’homme et la femme adultères seront punis de mort.
Parce que nous péchons tous, nous avons tous besoin de la miséricorde de Yahweh. C’est pourquoi Yahweh nous a donné Deutéronome 24, c’est pour que nous ayons un moyen de corriger une femme adultère sans avoir recours à la lapidation. C’est pourquoi le père de substitution de Yeshoua, Yosef (Joseph), est qualifié de juste lorsqu’il a décidé de répudier Miriam en secret (plutôt que de la lapider) après avoir appris qu’elle était déjà enceinte.
Mattityahu (Matthieu) 1:19
19 Alors Yosef, son mari, étant un homme juste, et ne voulant pas en faire un exemple public, voulut la répudier en secret.
Dans ce cas, Yosef aurait pu légalement éloigner Miriam pour toujours, car ils n’avaient pas encore consommé le mariage, et donc le mariage n’était pas encore juridiquement contraignant. Il aurait été légal pour Yosef de se retirer de l’accord au motif que les choses n’étaient pas ce qu’elles semblaient, sauf qu’Elohim est intervenu.
Mattityahu (Matthieu) 1:20-21
20 Comme il y pensait, voici, un messager de Yahweh lui apparut en songe, et dit : Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Myriam, ta femme, car l’enfant qu’elle a conçu vient du Saint-Esprit ;
21 elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Yeshoua ; c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés.
Le divorce n’a jamais été destiné à être permanent
Après la Réforme protestante, la société occidentale a largement oublié que le mariage est une institution à part. Il a oublié que lorsqu’un homme prend une femme, il s’engage avec Elohim à l’aimer et à prendre soin d’elle sous sa direction, tout comme son père aurait pris soin d’elle. C’est aussi la même chose quand Yahweh-Yeshoua nous aime.
Éphésim (Éphésiens) 5:25-33
25 Maris, aimez vos femmes, comme le Messie a aimé l’Assemblée, et s’est livré lui-même pour elle,
26 afin de la sanctifier par la parole, après l’avoir purifiée par l’immersion d’eau,
27 afin de faire paraître devant lui cette Assemblée glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible.
28 C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même.
29 Car jamais personne n’a haï sa propre chair ; mais il la nourrit et en prend soin, comme le Messie le fait pour l’Assemblée,
30 parce que nous sommes membres de son corps.
31 C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair.
32 Ce mystère est grand ; je dis cela par rapport au Messie et à l’Assemblée.
33 Du reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari.
L’idée fausse occidentale selon laquelle le divorce devrait être facile et permanent contredit l’exemple de Yahweh. Cela ignore également la loi de la première mention , qui nous dit que la première fois que quelque chose apparaît dans les Écritures, cela établit la norme par laquelle tous les autres cas sont mesurés : et la première fois que l’homme et la femme ont été réunis, une union d’une seule chair était créé.
B’reisheet (Genèse) 2:24
24 C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair.
L’idée d’une seule chair est qu’un mariage forme une seule entité vivante qui ne devrait jamais être séparée, car les deux parties seraient soit gravement endommagées ou alors mortes.
Le précepte de la Torah sur l’honneur entre frères
La Torah implique la responsabilité et l’honneur parmi les frères. Cela signifie que si les hommes n’appliquent pas la justice corporative, ils ne respectent pas Sa Torah.
Parce que Yahweh donne le pouvoir et l’autorité aux hommes, Il les tient aussi responsables. Ils doivent utiliser leur pouvoir et leur autorité pour s’assurer que Sa Torah est mise en œuvre au sein de la nation, afin que la justice prévale. Plus précisément, ils doivent veiller à ce que la fille de chaque homme soit traitée équitablement, de la même manière qu’ils aimeraient que leurs propres filles soient traitées. En fait, si un homme traite injustement la fille d’un autre homme, il doit être condamné à une amende et puni (c’est-à-dire battu).
Devarim (Deutéronome) 22: 13-19
13 Si un homme, qui a pris une femme et est allé vers elle, éprouve ensuite de l’aversion pour sa personne,
14 s’il lui impute des choses criminelles et porte atteinte à sa réputation, en disant : J’ai pris cette femme, je me suis approché d’elle, et je ne l’ai pas trouvée vierge, —
15 alors le père et la mère de la jeune femme prendront les signes de sa virginité et les produiront devant les anciens de la ville, à la porte.
16 Le père de la jeune femme dira aux anciens : J’ai donné ma fille pour femme à cet homme, et il l’a prise en aversion ;
17 il lui impute des choses criminelles, en disant : Je n’ai pas trouvé ta fille vierge. Or voici les signes de virginité de ma fille. Et ils déploieront son vêtement devant les anciens de la ville.
18 Les anciens de la ville saisiront alors cet homme et le châtieront [battront] ;
19 et, parce qu’il a porté atteinte à la réputation d’une vierge d’Israël, ils le condamneront à une amende de cent sicles d’argent, qu’ils donneront au père de la jeune femme. Elle restera sa femme, et il ne pourra pas divorcer d’elle, tant qu’il vivra.
Dans ce passage, un homme israélite hypothétique prend une femme israélite hypothétique comme épouse, et essaie plus tard de sortir du mariage en disant qu’elle n’était pas vierge (quand elle l’était). En termes techniques, il essaie de prétendre que l’alliance est nulle et non avenue parce que les termes et conditions du contrat n’ont pas été respectés (c’est-à-dire qu’elle n’était pas vierge). Cela montre un manque de respect pour Yahweh et sa Torah. En terre d’Israël sous un gouvernement de la Torah, la solution est que les hommes de la ville sortent l’homme et le punissent (ce qui est une manière polie de dire qu’ils devraient le battre jusqu’à ce qu’il se repente du fond du cœur).
Si la femme n’avait vraiment pas été vierge, si le cœur de l’homme était dur, il aurait pu soit la lapider, soit (de préférence) la répudier. Cependant, puisqu’il a été prouvé qu’elle était vierge lors de sa nuit de noces, les frères ont la responsabilité de s’assurer que l’agresseur respecte sa part de l’accord (et l’aime comme il s’aime lui-même), ou alors qu’ils l’emmènent hors du camp et le lapide à mort. Ce sont les deux seules options, si le péché doit être gardé en dehors du camp.
La responsabilité des communautés fait partie de la Torah
Le concept occidental de la vie privée est différent de celui que l’on trouve dans les Écritures. Dans les Écritures, tout le monde n’a pas besoin de tout savoir sur les autres, mais il y a des péchés qui affectent la communauté dans son ensemble, et ceux-ci sont littéralement l’affaire de tous, car tout le monde est concerné. Un peu de levain fait lever toute la pâte, et ainsi les péchés doivent être signalés. Les pécheurs n’ont que deux options : soir se repentir, soit être mis hors du camp.
Galatim (Galates) 5:9
9 Un peu de levain fait lever toute la pâte.
La responsabilité des communautés fait partie de la Torah. Quand un homme pèche, Yahweh tient toute notre nation pour responsable, et nous pouvons tous être punis. Prenons par exemple le cas d’Acan, le fils de Carmi.
Yehoshoua (Josué) 7:1-5
1 Les enfants d’Israël commirent une infidélité au sujet des choses dévouées par interdit. Acan, fils de Carmi, fils de Zabdi, fils de Zérach, de la tribu de Juda, prit des choses dévouées. Et la colère de Yahweh s’enflamma contre les enfants d’Israël.
2 Josué envoya de Jéricho des hommes vers Aï, qui est près de Beth Aven, à l’orient de Béthel. Il leur dit : Montez, et explorez le pays. Et ces hommes montèrent, et explorèrent Aï.
3 Ils revinrent auprès de Josué, et lui dirent : Il est inutile de faire marcher tout le peuple ; deux ou trois mille hommes suffiront pour battre Aï; ne donne pas cette fatigue à tout le peuple, car ils sont en petit nombre.
4 Trois mille hommes environ se mirent en marche, mais ils prirent la fuite devant les gens d’Aï.
5 Les gens d’Aï leur tuèrent environ trente-six hommes ; ils les poursuivirent depuis la porte jusqu’à Schebarim, et les battirent à la descente. Le peuple fut consterné et perdit courage.
Le but d’être conscient du comportement des autres n’est pas d’être malveillant ou de faire des commérages, mais plutôt de s’assurer que le péché est mis hors du camp. D’une manière ou d’une autre, le pécheur doit se repentir ou être renvoyé. C’est aussi pourquoi Shaoul a nommé ceux qui faisaient mal.
TimaTheus Bet (2 Timothée) 4:14-16
14 Alexandre le forgeron m’a fait beaucoup de mal. Que Yahweh lui rende selon ses oeuvres.
15 Vous aussi, prenez garde à lui, car il a beaucoup résisté à nos paroles.
16 Lors de ma première défense, personne ne m’a soutenu, mais tous m’ont abandonné. Qu’il ne leur soit pas reproché.
Pas de jougs inégaux à l’intérieur du pays
Éphraïm est maintenant dans la dispersion à cause des péchés de nos ancêtres. Pour cette raison, nous ne pouvons pas accomplir la Torah dans tous les aspects liés à la terre d’Israël. Cependant, lorsque nous rentrerons chez nous dans le pays et que nous établirons un gouvernement de la Torah, nous aurons à nouveau la Torah de Yahweh comme loi suprême du pays (y compris les tribunaux, les écoles et les médias). Ensuite, nous pourrons à nouveau imposer la pureté à l’intérieur du camp.
Lorsque nous habitons le pays, nous ne devons conclure aucune alliance avec ceux qui ne croient pas correctement, de peur que la colère de Yahweh ne s’éveille contre nous et qu’il ne nous détruise subitement. Cela signifie que nous ne pouvons pas être mariés à un non-croyant lorsque nous habitons dans son pays.
Devarim (Deutéronome) 7: 1-4
1 Lorsque Yahweh ton Elohim, t’aura fait entrer dans le pays dont tu vas prendre possession, et qu’il chassera devant toi beaucoup de nations, les Héthiens, les Guirgasiens, les Amoréens, les Cananéens, les Phéréziens, les Héviens et les Jébusiens, sept nations plus nombreuses et plus puissantes que toi ;
2 lorsque Yahweh ton Elohim, te les aura livrées et que tu les auras battues, tu les dévoueras par interdit, tu ne traiteras point d’alliance avec elles, et tu ne leur feras point grâce.
3 Tu ne contracteras point de mariage avec ces peuples, tu ne donneras point tes filles à leurs fils, et tu ne prendras point leurs filles pour tes fils ;
4 car ils détournaient de moi tes fils, qui serviraient d’autres dieux, et la colère de Yahweh s’enflammerait contre vous : il te détruirait promptement.
C’est aussi pourquoi, lorsque Juda est revenu de Babylone, Ezra a dit au peuple de renvoyer toutes les femmes ou les enfants qui adoraient des dieux étrangers (et ne se convertiraient pas).
Ezra 10:2-3
2 Alors Schecania, fils de Jehiel, d’entre les fils d’Elam, prit la parole et dit à Ezra: Nous avons péché contre notre Elohim, en nous alliant à des femmes étrangères qui appartiennent aux peuples du pays. Mais Israël ne reste pas pour cela sans espérance.
3 Faisons maintenant une alliance avec notre Elohim pour le renvoi de toutes ces femmes et de leurs enfants, selon l’avis de mon maitre et de ceux qui tremblent devant les commandements de notre Elohim. Et que l’on agisse d’après la loi.
Et d’autant plus que nous cherchons à retourner en terre promise, nous ne devons pas nous marier intentionnellement avec des incroyants, car ce serait devenir inégalement attelés, et les attelages inégaux sont interdits.
Qorintim Bet (2 Corinthiens) 6:14-17
14 Ne vous mettez pas avec les non-croyants sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? Ou qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ?
15 Quel accord y a-t-il entre Mashiah et Bélial ? Ou quelle part a le croyant avec le non-croyant ?
16 Quel rapport y a-t-il entre le temple d’Elohim et les idoles ? Car nous sommes le temple de l’Elohim vivant, comme Elohim l’a dit : J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux ; je serai leur Elohim, et ils seront mon peuple.
17 C’est pourquoi, Sortez du milieu d’eux, Et séparez-vous, dit Yahweh ;
Des attelages inégaux dans la dispersion
Malheureusement, dans la dispersion, des attelages inégaux se produisent tout le temps. Il arrive aussi souvent que deux incroyants se marient et que l’un d’eux soit sauvé plus tard. On fait quoi alors? Le conseil de Shaoul est que lorsque nous sommes dans la dispersion, nous ne devons pas les divorcer, mais que nous devons rester dans l’appel auquel nous sommes appelés. Si un conjoint incroyant choisit de partir, il ou elle peut partir. Nous n’avons pas besoin d’attendre son retour, mais nous pouvons nous remarier (parce que nous ne devons pas être attelés de manière inégale en premier lieu). Cependant, à moins que nous ne nous déplacions vers la terre d’Israël (après Armageddon), nous ne devrions pas être de ceux qui partiront. Au contraire, nous devrions chercher à témoigner à notre conjoint, à l’aider à être sauvé. C’est la chose la plus aimante que nous puissions faire.
Qorintim Aleph (1 Corinthiens) 7:10-16
10 À ceux qui sont mariés, j’ordonne, non pas moi, mais Yahweh, que la femme ne se sépare point de son mari
11 (si elle est séparée, qu’elle demeure sans se marier ou qu’elle se réconcilie avec son mari), et que le mari ne répudie point sa femme.
12 Aux autres, ce n’est pas Yahweh, c’est moi qui dis : Si un frère a une femme non-croyante, et qu’elle consente à habiter avec lui, qu’il ne la répudie point ;
13 et si une femme a un mari non-croyant, et qu’il consente à habiter avec elle, qu’elle ne répudie point son mari.
14 Car le mari non-croyant est sanctifié par la femme, et la femme non-croyante est sanctifiée par le frère ; autrement, vos enfants seraient impurs, tandis que maintenant ils sont saints.
15 Si le non-croyant se sépare, qu’il se sépare ; le frère ou la sœur ne sont pas liés dans ces cas-là. Elohim nous a appelés à vivre en paix.
16 Car que sais-tu, femme, si tu sauveras ton mari ? Ou que sais-tu, mari, si tu sauveras ta femme ?
La raison pour laquelle les règles de la dispersion sont différentes des règles de la terre sainte est que l’exigence de garder la terre exempte de souillure n’entre pas en jeu. Par conséquent, au moins pendant que nous sommes dans la dispersion, la chose la plus aimante que nous puissions faire est de rester comme nous sommes et d’essayer d’être témoin de l’amour de Yeshoua.
Qorintim Aleph (1er Corinthiens) 7:26-28
26 Voici donc ce que j’estime bon, à cause des temps difficiles qui s’approchent : il est bon à un homme d’être ainsi.
27 Es-tu lié à une femme, ne cherche pas à rompre ce lien ; n’es-tu pas lié à une femme, ne cherche pas une femme.
28 Si tu t’es marié, tu n’as point péché ; et si la vierge s’est mariée, elle n’a point péché ; mais ces personnes auront des tribulations dans la chair, et je voudrais vous les épargner.
Exceptions à la règle
Les Écritures ne le disent pas, mais il y a des cas dans lesquels il existe une raison impérieuse de permettre à la femme de se séparer légalement ou de divorcer de son mari. Considérez par exemple que lorsqu’il y a de graves abus physiques d’un esclave, la Torah ordonne que l’esclave soit libéré.
Shemote (Exode) 21:26-27
26 Si un homme frappe l’œil de son esclave, homme ou femme, et qu’il lui fasse perdre l’œil, il le mettra en liberté, pour prix de son œil.
27 Et s’il fait tomber une dent à son esclave, homme ou femme, il le mettra en liberté, pour prix de sa dent.
Puisqu’une femme a un statut juridique beaucoup plus élevé que celui d’un esclave, si un domestique ou une servante doit être libéré en cas de violence physique grave, alors à combien plus forte raison une femme devrait-elle être libérée d’une relation de violence physique ?
Nous avons également déjà vu comment Lévitique 20:10 commande la peine de mort par lapidation, et comment Yahweh nous donne la possibilité de divorcer comme alternative plus compatissante à la lapidation. Il est évidemment illégal d’appliquer Lévitique 20:10 dans la plupart des pays, mais si Deutéronome 24 autorise le mari à divorcer de son épouse en cas d’impureté sexuelle, il va donc de soi que la femme devrait pouvoir se séparer de son mari en cas d’adultère et d’impureté sexuelle.
Idéalement, une femme peut aussi faire comme Osée, pardonner l’adultère ou la violence physique de son mari, tout en essayant de le reconquérir. Puisque c’est ce que Yahweh a commandé par l’intermédiaire d’Osée, il est logique que ce soit aussi l’exemple idéal à suivre pour les femmes.
La raison pour laquelle les Écritures ne nous disent pas comment les femmes sont censées se séparer de leurs hommes est sans aucun doute que cela ne devrait jamais être nécessaire. Yahweh voulait que les hommes d’Israël aiment leurs femmes, de sorte qu’il n’y aurait jamais de raison pour qu’elle ait besoin de se séparer ou de demander le divorce. Comme nous l’avons dit précédemment, les hommes sont censés créer un environnement dans lequel les filles de chaque pères sont protégées et soignées.
Ce que tout cela nous montre, c’est que si la séparation légale et le divorce peuvent être autorisés dans certaines situations, en général, Yahweh n’aime pas le divorce. Pour cette raison, s’il est possible de concilier un mariage, il faut le faire. Le divorce doit être considéré comme un dernier recours absolu. (C’est aussi ainsi que Yahweh a traité Éphraïm.)
Les bonnes décisions : les concubines et les esclaves
Nous savons que Yahweh n’aime généralement pas l’esclavage chez les Hébreux.
Yeshayahu (Esaïe) 58:6
6 Voici le jeûne auquel je prends plaisir : Détache les chaînes de la méchanceté, Dénoue les liens de la servitude, Renvoie libres les opprimés, Et que l’on rompe toute espèce de joug ;
Cependant, nous savons aussi qu’Israël prendra à nouveau des esclaves (non hébreux) dans le futur.
Yeshayahu (Esaïe) 14:2
2 Les peuples les prendront, et les ramèneront à leur demeure, Et la maison d’Israël les possédera dans le pays de Yahweh, Comme serviteurs et comme servantes ; Ils retiendront captifs ceux qui les avaient faits captifs, Et ils domineront sur leurs oppresseurs.
Pourquoi Israël prendra-t-il des esclaves dans le futur ? Il se peut qu’après Armageddon, certaines personnes continuent d’être une menace, et il sera plus compatissant de les prendre en captivité que de les mettre à mort. De plus, s’ils sont faits prisonniers, cela nous donne l’occasion de témoigner, puis de les laisser partir en liberté une fois qu’ils se seront convertis. (Les aider à se convertir est certainement plus compatissant que de devoir les tuer pour des raisons de sécurité.)
Pour comprendre pourquoi les règles de Yahweh sont ce qu’elles sont, nous devons d’abord comprendre le statut juridique des esclaves et des concubines. Un esclave est quelqu’un qui ne possède pas son propre corps. Pour cette raison, il n’a pas de droits légaux normaux, ni sur lui-même, ni sur sa progéniture. En revanche, une concubine est un type d’épouse avec moins de droits qu’une épouse légale à part entière. En raison du mariage, elle a plus de droits légaux qu’une esclave ordinaire, mais pas autant qu’une épouse à part entière.
Si un homme avait déjà une femme lorsqu’il est devenu esclave, alors sa femme était censée sortir avec lui à la fin de son mandat, car son alliance avec elle existait avant son entrée en esclavage. Cependant, si son maître lui a donné une femme après qu’il soit devenu esclave, alors elle et ses enfants ne devaient pas sortir avec lui à la fin de son service. D’une part, le mariage peut ne pas avoir été conclu sur la base du libre arbitre (ce qui est une condition nécessaire à l’alliance). D’autre part, en tant qu’esclave, il n’avait pas de pleins droits légaux sur lui-même, et donc il n’était pas en mesure de s’engager dans une alliance.
Shemote (Exode) 21:1-6
1 Voici les lois que tu leur présenteras.
2 Si tu achètes un esclave hébreu, il servira six années ; mais la septième, il sortira libre, sans rien payer.
3 S’il est entré seul, il sortira seul ; s’il avait une femme, sa femme sortira avec lui.
4 Si c’est son maître qui lui a donné une femme, et qu’il en ait eu des fils ou des filles, la femme et ses enfants seront à son maître, et il sortira seul.
5 Si l’esclave dit : J’aime mon maître, ma femme et mes enfants, je ne veux pas sortir libre, —
6 alors son maître le conduira devant Elohim, et le fera approcher de la porte ou du poteau, et son maître lui percera l’oreille avec un poinçon, et l’esclave sera pour toujours à son service.
Si l’homme aimait sa femme et ses enfants, il avait la possibilité de devenir l’esclave de son maître pour toujours. En dehors de cela, il a dû laisser sa femme et ses enfants derrière lui, car en tant qu’esclave, il n’avait aucun droit légal sur son propre corps ni sur sa progéniture.
Les femmes esclaves (servantes) étaient traitées différemment. Elles n’avaient pas le droit de sortir au bout de six ans, contrairement aux esclaves masculins. C’est probablement parce que son père avait transféré sa couverture à son maître. La signification exacte de ce passage est contestée, mais il semble probable que la fille en question ait été vendue au concubinage (c’est-à-dire qu’elle est devenue une épouse qui était aussi une esclave, ce qui signifie qu’elle n’avait pas tous les droits légaux sur son propre corps).
Shemote (Exode) 21:7-11
7 Si un homme vend sa fille pour être esclave, elle ne sortira point comme sortent les esclaves.
8 Si elle déplaît à son maître, qui s’était proposé de la prendre pour femme, il facilitera son rachat ; mais il n’aura pas le pouvoir de la vendre à des étrangers, après lui avoir été infidèle.
9 S’il la destine à son fils, il agira envers elle selon le droit des filles.
10 S’il prend une autre femme, il ne retranchera rien pour la première à la nourriture, au vêtement, et au droit conjugal.
11 Et s’il ne fait pas pour elle ces trois choses, elle pourra sortir sans rien payer, sans donner de l’argent.
Historiquement, un homme pauvre pouvait vendre sa fille comme concubine à un homme riche. Parce qu’elle était techniquement une esclave, elle n’avait pas tous les droits légaux en tant qu’épouse en vertu de la Torah. Pour cette raison, son propriétaire pouvait même la fiancer légalement à son fils. Cependant, elle devait être traitée comme une épouse. Si elle n’était pas traitée comme une épouse devrait être traitée, alors elle pourrait partir librement, sans avoir à rendre la dot. (Et si les concubines devaient être libérées si elles n’étaient pas traitées comme des épouses devraient être traitées, alors combien plus les épouses légales à part entière devraient-elles bénéficier de cette protection ?)
Agar est un exemple de concubine. Elle n’avait pas une protection juridique complète en vertu de l’alliance et pouvait être renvoyée pour des causes autres que l’immoralité sexuelle.
B’reisheet (Genèse) 21:9-12
9 Sara vit rire le fils qu’Agar, l’Égyptienne, avait enfanté à Abraham ;
10 et elle dit à Abraham : Chasse cette servante et son fils, car le fils de cette servante n’héritera pas avec mon fils, avec Isaac.
11 Cette parole déplut fort aux yeux d’Abraham, à cause de son fils.
12 Mais Elohim dit à Abraham : Que cela ne déplaise pas à tes yeux, à cause de l’enfant et de ta servante. Accorde à Sara tout ce qu’elle te demandera ; car c’est d’Isaac que sortira une postérité qui te sera propre.
Pourtant, même si une concubine pouvait être renvoyée pour des causes autres que l’immoralité sexuelle, cela devait toujours être une cause juste. Ce fut le cas d’Ismaël et d’Agar. Si Yitzhak mourait, Ismaël hériterait de tout. Ismaël se moquait d’Yitzhak, il ne l’aimait pas et ne le respectait pas. De toute évidence, Ismaël avait tout à gagner en tuant Yitzhak (et on verra que cette préfiguration était prophétique).
Où sommes-nous actuellement?
Il est choquant de réaliser combien de croyants de Yeshoua pensent que nous sommes autorisés à divorcer de nos femmes « pour n’importe quelle raison ».
Mattityahu (Matthieu) 19:3
3 Les pharisiens aussi vinrent à lui, l’éprouvent et lui disent : Est-il permis à un homme de répudier sa femme pour n’importe quelle raison ?
Yahweh nous dit qu’il hait le divorce. Il couvre son autel de pleurs parce qu’il fait tant de victimes. Comment quelqu’un avec Son Esprit ne peut-il pas intuitivement reconnaître ce fait ?
Malachi 2:13-16
13 Voici encore ce que vous faites : Vous couvrez de larmes l’autel de Yahweh, De pleurs et de gémissements, En sorte qu’il n’a plus égard aux offrandes Et qu’il ne peut rien agréer de vos mains.
14 Et vous dites : Pourquoi ?… Parce que Yahweh a été témoin entre toi et la femme de ta jeunesse, À laquelle tu es infidèle, Bien qu’elle soit ta compagne et la femme de ton alliance.
15 Nul n’a fait cela, avec un reste de bon sens. Un seul l’a fait, et pourquoi ? Parce qu’il cherchait la postérité que Elohim lui avait promise. Prenez donc garde en votre esprit, Et qu’aucun ne soit infidèle à la femme de sa jeunesse !
16 Car je hais la répudiation, Dit Yahweh, l’Elohim d’Israël, Et celui qui couvre de violence son vêtement, Dit Yahweh des armées. Prenez donc garde en votre esprit, Et ne soyez pas infidèles !
Yahweh n’est pas dans l’affaire du divorce. Il a patiemment supporté Éphraïm pendant plus de deux mille ans, essayant de la reconquérir à Lui. Pourtant, beaucoup d’Éphraïm pratiquent maintenant le même type de divorce facile que Yeshoua refusait au premier siècle.
L’attitude de Yahweh dans le mariage est que nous prendrons le même genre de patience avec nos épouses qu’Il prend avec nous, afin que nous puissions établir le royaume de Son Fils dans la justice et la droiture.
Cet article est l’adaptation francophone de « Yahweh’s Heart in Marriage » une étude réalisé par Norman Willis.