Imaginez-vous en un prince
Imaginez que vous et votre famille soyez bien tranquillement en train de prendre un repas chez vous. Et puis arrive un inconnu qui entre chez vous, s’assoit à votre table et commence à manger votre repas.
Quand vous lui demandez ce qu’il fait ici, il vous répond qu’il est en train de “bâtir votre royaume”. Comme vous êtes quelqu’un de très bien, miséricordieux et charitable, alors vous le laissez rester, juste pour l’instant. Pourtant, jour après jour, cette personne s’assoit à votre table, pose toutes sortes de questions et mange vos plats. Il ne vous aide jamais à payer les courses, ne nettoie jamais derrière lui et ne vous propose jamais d’aider à la maison. Il prend sans cesse ce qui lui est offert, pose beaucoup de questions et donne son avis. Chaque jour, lorsque vous lui demandez poliment quand il va commencer à vous aider en retour, soit il vous regarde avec curiosité, soit il s’énerve et hurle. Combien de temps faudra-t-il avant que vous appeliez la police et que cet homme soit expulsé de force de chez vous ?
Prenons un deuxième scénario. Un homme entre dans le palais du roi David, s’assoit à sa table et commence à se nourrir. Jour après jour, il ne fait que manger. Il donne toutes sortes de conseils non sollicités sans vraiment comprendre le fonctionnement de la cour du roi David, mais il ne fait jamais rien qui puisse réellement aider le roi David à étendre son empire. Lorsque le roi David lui demande comment il compte l’aider à étendre son empire, cette personne lui lance un regard hostile. A votre avis, combien de temps le roi David laissera-t-il cet homme vivre ?
Imaginez maintenant un troisième scénario. Un homme entre dans la salle du trône de Yahweh au ciel, s’assoit à sa table et commence à manger. Cet homme n’a jamais rien fait de concret pour contribuer à l’édification de l’empire de Yeshoua sur terre, et pourtant il estime avoir le droit de manger à la table de Yahweh. Lorsqu’on lui demande pourquoi, il répond qu’il a été « nourri » durant le shabbat chaque semaine lorsqu’il vivait sur terre, il veut donc garder son ancien comportement là-bas dans le monde céleste.
La table de Yahweh est très longue, mais le nombre de places est limité. Pour que cet homme puisse s’asseoir, il faut qu’un patriarche, un roi juste d’Israël, un prophète de Yahweh ou un apôtre de Yeshoua se lève pour laisser sa place à cet homme. Si vous étiez Yahweh, que feriez-vous ? Feriez-vous sortir de table l’un des patriarches ou l’un des apôtres de votre Fils, pour que cet homme puisse s’asseoir ? Ou ne préféreriez-vous pas le voir pieds et poings liés et jeté dans les ténèbres du dehors ? Nous avons vu trois cas de figure, mais alors comment auriez vous réagi si c’était votre propre maison ? Que faire avec de telles personnes ?
Dans Matthieu 22, Yeshoua nous dit comment cela se passerait dans son royaume :
Matityahu (Matthieu) 22:11-14
11 Le roi entra pour voir ceux qui étaient à table, et il aperçut là un homme qui n’avait pas revêtu un habit de noces.
12 Il lui dit : Mon ami, comment es-tu entré ici sans avoir un habit de noces ? Cet homme eut la bouche fermée.
13 Alors le roi dit aux serviteurs : Liez-lui les pieds et les mains, et jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents.
14 Car il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus.
On voit dans ce passage que Yahweh nous appelle tous dans son royaume et plusieurs rentrerons dans son royaume, mais une fois qu’on y rentre, Yahweh examine nos habits pour voir si nous sommes correctement habillés pour rester aux noces.
Mais alors qu’est-ce que symbolise ces habits de noces ? Nous voulons tous vraiment savoir ce que ces habits symbolisent car nous voulons évidemment tous rentrer dans le royaume des cieux, mais surtout nous voulons y rester pour l’éternité. Mais alors comment obtenir ses habits spécifiques qui sont si importants pour Yahweh ? La réponse se trouve dans deux versets de l’Apocalypse.
Apocalypse 22:14 (Segond)
Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville !
Alors vous allez me dire, oh Benjamin, il faut juste avoir une robe bien nettoyée ? Et bien oui, mais pas que. En réalité, ce verset est connu pour être traduit de deux manières différentes. Dans la traduction Ostervald, Martin, Lausanne et Oltramare c’est traduit comme ceci :
Apocalypse 22:14 (Ostervald)
Heureux ceux qui observent ses commandements, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville !
Certaines traductions traduisent par « heureux ceux qui lavent leurs robes » et d’autres traductions disent « heureux ceux qui observent ses commandements ».
Mais alors quelle est la bonne traduction ? Je pense que les deux traductions sont complémentaires. Nous voyons que ces fameux habits de noce doivent d’une part être propres, c’est-à-dire lavé par le sang de Yeshoua, mais d’autre part ces habits représentent l’observation de ses commandements, c’est-à-dire la Torah. Cela signifie que nous sommes sauvés par le sang de Yeshoua, mais que nous devons travailler à notre salut en gardant notre robe propre en gardant la Torah et donc les commandements de Yahweh.
Dans la vidéo sur « Quelle Bible choisir? » nous avions déjà parlé de ce passage d’Apocalypse, qui montre qu’il existe plusieurs manuscrits, le majoritaire et le minoritaire.
Donc pour résumer, si nous voulons rester dans le royaume de Yeshoua, nous devons observer ses commandements et croire en son sacrifice pour notre salut.
Évidemment, ceux qui ont la version Segond ne comprendront pas forcément ce que veut dire une robe bien propre. C’est un peu dommage, car ils ne seront pas conscients que cela signifie l’observation des commandements. En soit la version Segond n’est pas fausse, mais elle reste au niveau de la parabole, alors que les autres versions comme la Martin ou la Ostervald donnent une information plus littérale.
Ceux qui ont la version Segond pourront tout de même tomber sur un autre verset de l’Apocalypse qui leur ouvrira peut-être les yeux sur les habits que nous devons revêtir pour être l’épouse.
Apocalypse 19:7-8
7 Réjouissons-nous, et soyons dans l’allégresse, et rendons-Lui gloire, car les noces de l’Agneau sont venues, et Son épouse s’est préparée.
8 Et il lui a été donné de se revêtir d’un lin éclatant et pur; car le lin, ce sont les actions justes des saints.
Dans ce passage on voit que l’habit des noces, c’est les actions justes des saints. Mais si nous regardons ce que sont ces actions justes, nous tombons sur le mot dikaioma : Ce mot signifie les commandements de la loi divine.
Dikaioma est aussi utilisé dans le passage qui parle des parents de Jean-Baptiste, Yohanan Hamatbil.
Luc 1:6
Tous deux étaient justes devant Elohim, observant d’une manière irréprochable tous les commandements et toutes les ordonnances (dikaioma) de Yahweh.
Shaoul utilise aussi ce terme dans l’épître aux romains.
Romains 2:26
Si donc l’incirconcis [le non-israélite] observe les ordonnances (dikaioma) de la Torah, son incirconcision ne sera-t-elle pas tenue pour circoncision ?
Shaoul nous informe ici que même les étrangers peuvent obéir à la Torah, et que c’est cela qui fera d’eux des israélites. Ici, Shaoul ne parle pas de la circoncision en temps que commandement de la Torah, mais il parle de la circoncision en temps qu’appartenance ethnique. En effet, on peut être circoncis dans la chair, mais désobéir aux commandements de la Torah, comme le font les juifs rabbiniques aujourd’hui, car ils obéissent à leurs lois humaines, le talmud, et pas aux commandements de Yahweh.
Il y a également beaucoup de personnes juives aujourd’hui et donc circoncise le 8ème jour par tradition, mais qui sont dans des péchés abominables. Ces gens là évidemment n’auront pas leur place dans le royaume des cieux, même s’ils ont été circoncis charnellement, cela ne suffit pas, il faut les deux circoncisions. Celle du cœur et celle de la chair. Ezéchiel nous confirme l’importance des deux circoncisions :
Ezéchiel 44:9
Ainsi parle Adonaï, Yahweh : Aucun étranger, incirconcis de cœur et incirconcis de chair, n’entrera dans mon sanctuaire, aucun des étrangers qui seront au milieu des enfants d’Israël.
Shaoul voulait donc dire que la circoncision ethnique ne garantit pas qu’on fasse partie de l’épouse ou qu’on fasse partie d’Israël dans le royaume de Yeshoua. Il faut donc les deux circoncisions. D’ailleurs Pessah arrive bientôt et c’est une des questions qui revient très souvent :
Est-ce que je peux faire Pessah sans être circoncis ? La réponse est donnée par Yahweh :
Shemot (Exode) 12:48
Si un étranger en séjour chez toi veut faire la Pâque de Yahweh, tout mâle de sa maison devra être circoncis ; alors il s’approchera pour la faire, et il sera comme l’indigène ; mais aucun incirconcis n’en mangera.
Désolé pour ce petit aparté, mais pour en revenir à ces fameux habits de noces, c’est véritablement les commandements de la Torah. Donc si vous voulez rester dans le royaume de Yeshoua, vous savez ce qu’il vous reste à faire. Parlons à présent de notre récompense dans les cieux.
Une récompense basée sur quoi ?
Très peu de croyants vivent honnêtement comme les apôtres, abandonnant tout pour faire la volonté de Yeshoua. Pourtant, la plupart croient qu’ils recevront les mêmes récompenses que les apôtres, simplement parce qu’ils ont mangé pleins de connaissances gratuitement durant le shabbat.
Mais est-ce vraiment logique ?
Ceux qui lisent les bonnes œuvres des autres reçoivent-ils généralement les mêmes récompenses que ceux qui les accomplissent réellement ? Si nous voulons être récompensés, ne devrions nous pas aider les ouvriers dans leur travail ? Est-ce que Yahweh distribue des récompenses simplement pour avoir mangé durant le shabbat ?
Récompense basée sur les œuvres
Très peu de croyants consacrent leur vie entière à l’avancement de Son empire ici-bas. Très peu de croyants font preuve du même dévouement au devoir que le roi David, Jérémie, Ézéchiel et les apôtres, et pourtant ces mêmes personnes semblent croire qu’elles feront partie de son épouse.
Qu’y a-t-il de mal dans cette image ? Pourquoi les attentes de la plupart des croyants quant à leur récompense sont-elles si éloignées de leur contribution réelle à l’édification de Son royaume ? Comment peuvent-ils, sans travailler ni aider ceux qui accomplissent l’œuvre, espérer une récompense simplement pour avoir été nourris ?
Hitgalut (Apocalypse) 20:12-13
12 Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône. Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans ces livres.
13 La mer rendit les morts qui étaient en elle, la mort et le séjour des morts rendirent les morts qui étaient en eux ; et chacun fut jugé selon ses œuvres.
Ce passage nous dit que le jugement de Yahweh qui nous attend tous, se fera sur base de nos œuvres. Notre récompense dans les cieux est donc en relation avec ce que nous aurons réalisé sur cette terre. C’est aussi ce que confirme Yeshoua dans la parabole des mines ou celle des talents. La récompense est proportionnelle à nos œuvres durant notre vie terrestre.
Luc 19:16-19
16 Le premier vint, et dit : Adon, ta mine a rapporté dix mines.
17 Il lui dit : C’est bien, bon serviteur ; parce que tu as été fidèle en peu de chose, reçois le gouvernement de dix villes.
18 Le second vint, et dit : Adon, ta mine a produit cinq mines.
19 Il lui dit : Toi aussi, sois établi sur cinq villes.
Mais alors pourquoi existe-t-il de si grands écarts entre la perception et la réalité chez certaines personnes ? Pourquoi son peuple semble-t-il croire qu’il peut vivre sa vie dans le monde et pourtant être considéré comme l’ayant soutenu pour construire Son royaume ?
Comment se fait-il que tant de gens dans Éphraïm ne veulent pas aider Son sacerdoce à rassembler le bois d’Éphraïm, et qu’ils s’attendent pourtant à recevoir la même récompense éternelle que s’ils avaient consacré toute leur vie à étendre et à faire progresser Son royaume ?
Un nouveau regard sur la mariée
On a toujours enseigné à la plupart des chrétiens que pour faire partie de son épouse, il leur suffisait de « croire » en Yeshoua (au sens intellectuel du terme). On avait déjà parlé de ce sujet dans la vidéo “Croire en Jésus ou Croire en Jésus”.
Dans cette étude, nous avions montré que le mot « croire » dans la pensée gréco-romaine n’est pas la même que dans la pensée hébraïque des apôtres. Croire pour un hébreu implique une action, alors que pour les chrétiens, croire n’est qu’une démarche intellectuelle sans actions nécessaires.
Combien de fois avons-nous entendu les prédicateurs dire : « Invoquez simplement le nom de Jésus et vous serez sauvés ! » Mais est-ce vraiment ce que les Écritures nous enseignent ? Ou n’y a-t-il pas quelque chose de plus ?
Étrangement, à en juger par leur comportement, la plupart des messianiques (et même certains nazaréens) semblent croire qu’il leur suffit d’accepter Yeshoua comme Messie, puis d’observer le shabbat et les fêtes. Ils semblent croire qu’en choisissant les commandements qu’ils souhaitent observer (c’est-à-dire ceux qui leur sont faciles), ils deviennent automatiquement membres de son épouse.
Les Écritures n’enseignent pas cela. Les Écritures enseignent à maintes reprises qu’il existe différents niveaux de récompense pour différents sacrifices et services. Comme nous le montrerons dans de futures vidéos, ceux qui ne contribuent pas activement à l’expansion de Son empire n’entreront même pas dans le royaume. Alors pourquoi deviendraient-ils l’épouse ?
Et pourquoi ceux qui ne font pas de leur mieux croient-ils qu’ils mangeront à la table du Roi ou entreront dans sa chambre nuptiale ? Même s’ils peuvent accéder au royaume, pourquoi feraient-ils partie de son épouse ?
Réfléchissez-y : dans tout royaume, il existe de nombreux métiers différents. On trouve cuisiniers, commis, chauffeurs, fermiers, médecins, avocats, ministres, fonctionnaires, courtisanes et même le bouffon de la cour. Si toutes ces professions sont nobles, ont-elles un rapport avec l’épouse du Roi ?
Ou alors le statut de l’épouse de Yeshoua n’est-elle pas réservée uniquement à ceux et celles qui se seront battu pour lui ?
Courir notre meilleure course
En effet, l’apôtre Shaoul nous enseigne que nous ne devons pas nous reposer sur nos lauriers et croire que notre entrée dans son royaume est assurée. Shaoul dit que nous devons travailler à notre salut.
Philippiens 2:12
Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent ;
Shaoul dit que nous devons tout donner pour son royaume en tout temps, comme si nous courrions une course.
1 Corinthiens 9:24
24 Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade courent tous, mais qu’un seul remporte le prix ? Courez de manière à le remporter.
D’autre part, même si un grand nombre de personne pourront entrer dans son royaume, pour être pris pour le mariage, il faut tout donner à son service (et sans égoïsme). Il faut s’efforcer sincèrement de faire tout son possible pour le servir, lui et son peuple.
De son point de vue
La plupart d’entre nous connaissons le concept d’économie de marché. Pour réussir dans une économie de marché, il faut fournir le « meilleur » produit. D’une manière ou d’une autre, il faut offrir la meilleure qualité, le meilleur prix, le meilleur service, ou, être « le meilleur » dans un domaine, pour pouvoir faire des affaires.
En est-il autrement avec Yeshoua ? En tant que Roi des rois, ne recherche-t-il pas lui aussi le « meilleur » ? Pourquoi le Roi des rois épouserait-il autre chose que la « crème de la crème » ? Mettez-vous un instant à la place de Yeshoua et voyez quel genre d’épouse vous choisiriez. Puis demandez-vous : « Quel genre d’épouse suis-je vraiment pour Lui ? »
Imaginez-vous en un prince
Imaginez un instant que vous êtes un prince. Votre père, le roi, vous accordera bientôt l’autorité absolue sur le royaume.
Lorsque vous prendrez les rênes de votre royaume, vous devrez attribuer des postes à votre cour. De nombreux candidats sont présents, mais par prudence, vous ne devriez sélectionner que ceux qui ont démontré leur dévouement au service de votre père. De plus, votre père vous invite à vous marier, et bientôt vous devrez choisir au moins une épouse. En tant que monarque absolu, vous pouvez prendre autant d’épouses que vous le souhaitez. Votre décision est absolue et définitive.
Dans votre futur royaume, de nombreuses jeunes filles rêvent de devenir votre épouse, mais vous savez que vous devez choisir avec sagesse. La question est donc, jeune prince, laquelle (ou lesquelles) choisirez-vous ?
Nous allons passer en revue plusieurs épouses différentes. Peut-être vous allez vous reconnaître dans l’une d’elle.
La première jeune fille
Elle fait la révérence et rougit en vous disant qu’elle vous aime. Elle pense à vous avec amour toute la journée et dépense tout son argent et son temps à faire de son mieux pour asseoir votre règne. Chaque jour, elle lit les transcriptions de vos discours, essayant de mémoriser vos paroles afin de pouvoir les transmettre aux autres. Elle a tout donné à votre service et cherche constamment à convaincre les autres de vous chérir autant qu’elle. De toute évidence, cette jeune fille vous aime.
La deuxième jeune fille
Elle vous dit aussi qu’elle vous aime. Elle vous rend hommage, mais vous offre aussi des cadeaux supplémentaires et s’efforce d’aider ceux qui travaillent pour vous autant qu’elle le peut. Elle dit à tous ses amis combien elle vous aime et compose même des chansons sur vous pendant son temps libre (et les enseigne à d’autres).
La troisième jeune fille vous dit qu’elle vous aime, mais vous voyez qu’elle n’est pas vraiment ravie de vous rendre hommage. Bien qu’elle adorerait être votre épouse, vous ne pouvez vous défaire du sentiment qu’elle ne souhaite pas faire plus que nécessaire pour contribuer à la construction de votre royaume. Elle mange volontiers à votre table, mais si elle chante les chansons des autres, elle ne le fait pas avec cœur.
La quatrième jeune fille proteste bruyamment qu’elle vous aime, mais elle ne paie jamais son tribut et n’aide jamais vos serviteurs dans leur travail. Elle se repose les jours que vous avez consacrés et chante des cantiques pour vous ce jour-là, si quelqu’un d’autre dirige. Elle aime manger à la table du shabbat, mais lorsqu’on lui demande pourquoi elle ne paie pas le tribut nécessaire, elle répond avec véhémence qu’elle n’a pas besoin de ça pour démontrer son amour.
La cinquième demoiselle a consacré le reste de sa vie à parler de toi. Elle a voyagé dans des pays lointains, a traversé bien des épreuves et a raconté à beaucoup quel prince merveilleux vous êtes et quel grand roi vous serez bientôt. Elle a même passé du temps en prison pour avoir tenté de convaincre les citoyens d’autres nations de vous prêter allégeance (plutôt qu’à leur roi ou à leur drapeau actuel). Cette demoiselle a donné sa vie pour vous et a même subi de sanglantes tortures dans des contrées lointaines pour votre bien.
La sixième jeune fille paie volontiers son tribut et aide vos ministres et fonctionnaires dans leur travail. Elle vous envoie aussi des cadeaux de temps en temps et a engagé un avocat pour faire sortir la cinquième jeune fille de prison.
La septième jeune fille ne rend pas d’hommage régulier, mais vous envoie de temps à autre de petits cadeaux. Elle chante dans une chorale locale et aime rencontrer et partager la communion avec ceux qui mangent des aliments purs le jour du shabbat. Elle aime passer du temps avec ceux qui vous aime, mais elle ne s’intéresse pas vraiment à vous plaire, elle cherche surtout à passer du bon temps avec ceux qui vous aiment sincèrement.
Outre ces sept jeunes filles, des milliers d’autres femmes rêveraient de devenir votre reine. Certaines vous rendent hommage, d’autres non. Certaines observent vos commandements, d’autres non. Bien que vous aimiez profondément chacune de vos prétendantes et que vous donniez volontiers votre vie pour elles, vous ne pouvez pas prendre toutes ces jeunes filles pour reine. Vous n’avez pas besoin de nombreuses épouses, seulement de femmes pures.
Alors, jeune prince, la question est la suivante : laquelle de ces jeunes filles prendras-tu pour épouse ? Souviens-toi que tu dois choisir avec sagesse, car ton père interdit le divorce. Si tu épouses la mauvaise femme, elle sera à toi pour toujours (alors choisis avec sagesse).
Le choix de Yeshoua
En tant que roi fraîchement couronné, vous aurez bien d’autres tâches à accomplir dans votre royaume, outre le choix de votre ou vos épouses. Laquelle de ces jeunes filles assignerez-vous aux travaux des champs, à la boulangerie ou aux écuries ? Laquelle de ces jeunes filles assignerez-vous à ces tâches secondaires ? Et laquelle de ces jeunes femmes choisirez-vous pour reine ?
Chers frères et sœurs, n’est-ce pas précisément le genre de décision que Yeshoua devra prendre avec chacun de nous au Jour du Jugement ? Alors, demandez-vous : quel genre de jeune fille êtes-vous (réellement) ? Faites-vous tout ce que vous pouvez pour aider votre Prince à bâtir son empire ? Quel que soit votre rang actuel, faites-vous tout ce que vous pouvez pour aider votre Prince à devenir Roi d’un empire considérablement étendu ? Ou restez-vous simplement assise à sa table, vous nourrissant de connaissances bibliques en attendant les noces de l’agneau ?
Sur la Terre comme au Ciel
Ce que Yeshoua recherche chez Son épouse est probablement la même chose que vous ou moi recherchons chez une épouse terrestre. Nous recherchons quelqu’un qui nous aime tellement qu’il est constamment à la recherche de moyens plaisants et agréables pour nous aider à bâtir notre maison.
Alors, en ce jour de shabbat, posez-vous à nouveau la question : « Est-ce que je fais vraiment tout ce que je peux pour aider Yeshoua à bâtir Sa maison ? Ou est-ce que je me contente de m’asseoir à sa table et de me nourrir ? »
C’est votre salut éternel qui est en jeu ici. Alors, si vous chérissez vraiment l’idée d’être prise en mariage pour toujours, pourquoi ne pas faciliter Sa décision ? Pourquoi ne pas commencer à améliorer notre comportement pour lui plaire davantage ?
C’était une étude de Nazarene Israel appelée « Imagine Yourself a prince ».