Adultère et Matthieu 18

Nous allons parler du passage des évangiles où les scribes et les pharisiens ramènent une femme surprise en adultère à Yeshoua. C’est un passage très connu qui a fait couler beaucoup d’encre.

C’est souvent un passage utilisé par les chrétiens pour dire que Jésus a aboli la Torah de Moïse. Beaucoup de croyants ont cette image d’un Elohim méchant dans l’ancien testament et d’un Elohim gentil dans le testament renouvelé. Néanmoins il est tout à fait exact que dans la Torah la sanction en cas d’adultère c’est la mort.

Vayikra (Lévitique) 20:10
Si un homme commet un adultère avec une femme mariée, s’il commet un adultère avec la femme de son prochain, l’homme et la femme adultères seront punis de mort.

Pourtant dans le passage de Jean 8, Yeshoua ne va pas condamner la femme qui était adultère.

Yohanan (Jean) 8:10-11
10 […] Personne ne t’a-t-il condamnée ?
11 Elle répondit : Non, Adon. Et Yeshoua lui dit : Je ne te condamne pas non plus : va, et ne pèche plus.

Ce passage a évidemment soulevé beaucoup de questionnements. Pourquoi Yeshoua n’a pas condamné cette femme adultère ? Yeshoua en faisant cela nous envoie-t-il un message pour dire que la Torah de Moïse est abolie ?

Pourtant Yeshoua nous dit qu’il n’est pas venu pour abolir le moindre trait de lettre de la Torah (les lois de Moïse). Il dit plutôt que quiconque enseigne contre le moindre commandement sera le plus petit dans le royaume des cieux, et que ceux qui pratiquent et enseignent toute la Torah seront appelés grands dans le royaume des cieux.

Matityahu (Matthieu) 5:17-20
17 Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir.
18 Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé.
19 Celui donc qui supprimera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux.
20 Car, je vous le dis, si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux.

Pour beaucoup de chrétiens, le passage de la femme adultère est clairement une abolition de la loi de Moise. Par opposition, beaucoup de messianiques disent qu’en réalité Yeshoua aurait surement condamné cette femme, mais qu’à cause d’un vis de procédure cette femme a été libérée. En effet, la Torah stipule que c’est l’homme et la femme qui doivent être mis à mort. Hors dans ce passage l’homme étant absent, cela rendrait donc l’application de la peine impossible.

La Torah dit que lorsque nous entendons parler d’une conduite sexuelle immorale au sein du corps, nous devons nous adresser aux juges et aux responsables en place, afin qu’ils fassent une enquête. Même si cela n’est pas toujours possible quand nous sommes dans la dispersion, la peine pour l’immoralité sexuelle est toujours la mort. L’immoralité sexuelle est un concept qui englobe énormément de déviances sexuelles, en voici quelques exemples pour vous aidez à contextualiser ce que c’est.

Vayikra (Lévitique) 20:10-23
10 Si un homme commet un adultère avec une femme mariée, s’il commet un adultère avec la femme de son prochain, l’homme et la femme adultères seront punis de mort.
11 Si un homme couche avec la femme de son père, et découvre ainsi la nudité de son père, cet homme et cette femme seront punis de mort : leur sang retombera sur eux.
12 Si un homme couche avec sa belle-fille, ils seront tous deux punis de mort ; ils ont fait une confusion : leur sang retombera sur eux.
13 Si un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable ; ils seront punis de mort : leur sang retombera sur eux.
14 Si un homme prend pour femmes la fille et la mère, c’est un crime : on les brûlera au feu, lui et elles, afin que ce crime n’existe pas au milieu de vous.
15 Si un homme couche avec une bête, il sera puni de mort ; et vous tuerez la bête.
16 Si une femme s’approche d’une bête, pour se prostituer à elle, tu tueras la femme et la bête ; elles seront mises à mort : leur sang retombera sur elles.
17 Si un homme prend sa sœur, fille de son père ou fille de sa mère, s’il voit sa nudité et qu’elle voie la sienne, c’est une infamie ; ils seront retranchés sous les yeux des enfants de leur peuple : il a découvert la nudité de sa sœur, il portera la peine de son péché.
18 Si un homme couche avec une femme qui a son indisposition, et découvre sa nudité, s’il découvre son flux, et qu’elle découvre le flux de son sang, ils seront tous deux retranchés du milieu de leur peuple.
19 Tu ne découvriras point la nudité de la sœur de ta mère, ni de la sœur de ton père, car c’est découvrir sa proche parente : ils porteront la peine de leur péché.
20 Si un homme couche avec sa tante, il a découvert la nudité de son oncle ; ils porteront la peine de leur péché, ils mourront sans enfant.
21 Si un homme prend la femme de son frère, c’est une impureté ; il a découvert la nudité de son frère : ils seront sans enfant.
22 Vous observerez toutes mes lois et toutes mes ordonnances, et vous les mettrez en pratique, afin que le pays où je vous mène pour vous y établir ne vous vomisse point.
23 Vous ne suivrez point les usages des nations que je vais chasser devant vous ; car elles ont fait toutes ces choses, et je les ai en abomination.

Dans les versets 22 et 23 (ci-dessus), Yahweh nous dit qu’il a en abomination l’immoralité sexuelle. Il nous dit aussi de garder toutes ses lois et ses ordonnances (et de les mettre en pratique), afin que le pays d’Israël ne nous vomisse pas. 

Cela signifie-t-il que nous pouvons faire ces choses en toute impunité quand nous vivons en dehors de la terre d’Israël ? Si je vis en France par exemple, ai-je le droit de commettre toute sorte d’immoralité sexuelle ?

D’autant plus je tourne cette vidéo durant la période de la polémique sur la cérémonie des JO. Question immoralité sexuelle, les dirigeants français sont au top de leur forme.

Malgré tout cette question s’adresse plutôt aux croyants :
Devons nous respecter la Torah de Moïse, même si nous ne vivons pas sur la terre d’Israël ? Ou pouvons-nous participer à l’immoralité sexuelle proposée par nos dirigeants français et par la société en général depuis mai 1968 ?

Avant de répondre à cette question, examinons l’histoire d’Acan et de la bataille d’Aï. À l’époque de Josué, fils de Noun, un homme nommé Acan décida d’ignorer les commandements de Yahweh. Cependant, trente-six hommes du peuple tombèrent au combat, en guise de punition pour la nation tout entière.

Yehoshoua (Josué) 7:5
5 Les gens d’Aï leur tuèrent environ trente-six hommes ; ils les poursuivirent depuis la porte jusqu’à Schebarim, et les battirent à la descente. Le peuple fut consterné et perdit courage.

Après la défaite, Yehoshoua tomba sur sa face et demanda à Yahweh pourquoi ils avaient perdu la bataille. Yahweh lui répondit que le châtiment était dû au péché d’un seul homme.

Yehoshoua (Josué) 7:11-12
11 Israël a péché ! II a violé le pacte que je lui avais imposé ! Oui, on a pris de ce qui était anathème, on l’a volé, on l’a dissimulé, on l’a enfoui parmi ses bagages !
12 Aussi les enfants d’Israël ne peuvent-ils résister à leurs ennemis ; ils tourneront le dos devant leurs ennemis, car ils sont sous l’interdit ; je ne serai plus avec vous, si vous ne détruisez pas l’interdit du milieu de vous.

Plus loin dans ce passage nous découvrons qu’il n’y avait qu’une seule personne qui avait commis ce péché.

Yehoshoua (Josué) 7:20-21
20 Acan répondit à Josué, et dit : Il est vrai que j’ai péché contre Yahweh, l’Elohim d’Israël, et voici ce que j’ai fait.
21 J’ai vu dans le butin un beau manteau de Schinear, deux cent sicles d’argent, et un lingot d’or du poids de cinquante sicles ; je les ai convoités, et je les ai pris ; ils sont cachés dans la terre au milieu de ma tente, et l’argent est dessous.

Ensuite, la personne qui avait commis les crimes contre Yahweh a été éliminée du camp. Évidemment la colère de Yahweh à été apaisée.

Yehoshoua (Josué) 7:25-26
25 Josué dit : Pourquoi nous as-tu troublés ? Yahweh te troublera aujourd’hui. Et tout Israël le lapida. On les brûla au feu, on les lapida,
26 et l’on éleva sur Acan un grand monceau de pierres, qui subsiste encore aujourd’hui. Et Yahweh revint de l’ardeur de sa colère. C’est à cause de cet événement qu’on a donné jusqu’à ce jour à ce lieu le nom de vallée d’Acor.

L’histoire d’Acan nous montre qu’il existe un principe spirituel qui fait que même si une seule personne commet un péché, il y aura une punition collective pour la nation. Cela peut sembler injuste, mais en réalité, Yahweh nous demande d’être le gardien de notre frère, Yahweh nous demande d’être attentif et de surveiller les autres, on doit tous être des sentinelles spirituelles. Dans la vidéo Unité du Corps et Prophétie, on avait déjà parlé de la surveillance qu’exerce le corps humain sur lui-même.

En effet, dans le corps humain il y a des cellules sentinelles qui examinent chaque cellule en permanence, car les bonnes cellules ont des marqueurs HLA. De la même manière que notre corps charnel s’auto-surveillent, Yahweh veut aussi que nous éliminions le mal du milieu de nous, car sinon le pays nous vomira. Quand on y réfléchit, la surveillance interne du corps humain c’est comme une dictature où on est fliqué constamment. Malheureusement il n’existe pas de système plus performant pour avoir un corps sain, sans maladie et sans cancer. Même si beaucoup de gens pensent que le corps humain est comme une dictature, les gens sont bien content de ne pas être sans arrêt malade et ils sont bien content de n’avoir aucun cancer. Pour beaucoup de personnes le fait d’éliminer le mal du milieu de nous est un concept propre à l’ancien testament.

Devarim (Deutéronome) 22:22
Si l’on trouve un homme couché avec une femme mariée, ils mourront tous deux, l’homme qui a couché avec la femme, et la femme aussi. Tu ôteras ainsi le mal du milieu d’Israël.

En effet, cette phrase d’ôter le mal du milieu d’Israël se retrouve dans de très nombreux passages mais évidemment il n’apparaît jamais dans le testament renouvelé. Ah bon ? C’est vrai ça ?

1 Corinthiens 5:2
Et vous êtes enflés d’orgueil ! Et vous n’avez pas été plutôt dans l’affliction, afin que celui qui a commis cet acte fût ôté du milieu de vous !

Oups.

1 Corinthiens 5:13
Pour ceux du dehors, Elohim les juge. Ôtez le méchant du milieu de vous.

Re oups !

En revanche, de nombreux chrétiens croient que « ce n’est pas notre affaire » de savoir si quelqu’un commet ou non un péché sexuel. C’est sa vie, c’est son problème, il fait ce qu’il veut chez lui.

J’ai pu observer cette attitude également sur les réseaux sociaux concernant l’affaire de la cérémonie des JO. Beaucoup d’influenceurs religieux ont dit qu’ils se fichaient éperdument de ce que les personnes lgbtq+ faisaient chez elles ou dans leur vie privée du moment que ce n’était pas sur la scène publique. 

Mais en réalité, la moralité des individus d’un pays a de l’importance pour la bonne santé d’un pays. J’en avais déjà parlé dans la vidéo “Pourquoi la France va mal”.

N’hésitez pas à aller voir la vidéo si cela vous intéresse. Mais continuons maintenant avec Jean 8. Lisons cette fameuse histoire, qui semble montrer un Yeshoua tout à fait permissif par rapport à l’immoralité sexuelle.

Yohanan (Jean) 8:3-11
3 Alors les scribes et les pharisiens amenèrent une femme surprise en adultère ;
4 et, la plaçant au milieu du peuple, ils dirent à Yeshoua : Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère.
5 Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes : toi donc, que dis-tu ?
6 Ils disaient cela pour l’éprouver, afin de pouvoir l’accuser. Mais Yeshoua, s’étant baissé, écrivait avec le doigt sur la terre.
7 Comme ils continuaient à l’interroger, il se releva et leur dit : Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle.
8 Et s’étant de nouveau baissé, il écrivait sur la terre.
9 Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un, depuis les plus âgés jusqu’aux derniers ; et Yeshoua resta seul avec la femme qui était là au milieu.
10 Alors s’étant relevé, et ne voyant plus que la femme, Yeshoua lui dit : Femme, où sont ceux qui t’accusaient ? Personne ne t’a-t-il condamnée ?
11 Elle répondit : Non, Adon. Et Yeshoua lui dit : Je ne te condamne pas non plus : va, et ne pèche plus.

Avant d’aller plus loin, notons que l’histoire de la femme surprise en adultère n’apparaît dans aucun des quatre plus anciens manuscrits grecs de la bible, ni dans la Peshitta araméenne ou dans l’Ancienne syriaque. Elle contrevient clairement au principe selon lequel nous ne devons rien ajouter aux Écritures.

Proverbes 30:5-6
5 Toute parole d’Elohim est éprouvée. Il est un bouclier pour ceux qui cherchent en lui un refuge.
6 N’ajoute rien à ses paroles, De peur qu’il ne te reprenne et que tu ne sois trouvé menteur.

Alors certains d’entre vous pourrais penser que je mens en disant que l’histoire de la femme adultère est un passage ajouté. En réalité, même les érudits protestants savent que ce passage est un ajout. Je vais vous lire la bible annoté du pasteur prostestant Frédéric Godet. 

Voici d’abord, à cet égard, l’état des documents sur lesquels s’appuie la critique du texte.
1 Un grand nombre de manuscrits, Codex Sinaiticus, B, A, C, etc., du quatrième au neuvième siècle, omettent entièrement ce récit et plusieurs de ceux qui l’ont conservé le marquent de signes de doute.
2 Les versions anciennes, sauf quelques manuscrits de l’Itala ne le renferment pas davantage.
3 Les Pères de l’Église des trois premiers siècles et même Chrysostome, ne le mentionnent pas comme renfermé dans notre évangile. Origène, qui s’est occupé spécialement de l’état du texte, n’en parle pas.
4 Dans plusieurs documents, ce morceau se trouve placé à la fin de l’Évangile de Jean ; dans quelques autres à la suite de Luc 21.
5 Ces versets abondent en variantes diverses, ce qui est toujours un signe peu favorable à l’authenticité.
6 Le style de ce récit n’est pas celui de Jean ; il porte tous les caractères des narrations synoptiques.
Aussi la plupart des critiques et des exégètes se refusent-ils à considérer ce récit comme faisant partie de l’Évangile de Jean.
(Source : la bible annotée)

Donc voilà ces six arguments qui démontre que ce passage n’est pas authentique. Je m’excuse si par le passé j’ai pu enseigner en utilisant ce passage. En réalité, nous ne devrions pas l’utiliser, car il n’est pas fiable. Il devrait au contraire être retiré des Bibles modernes.

Le christianisme prétend que l’histoire de la femme surprise en adultère prouve que Yeshoua a enseigné une Torah nouvelle, une Torah différente ; mais lorsque nous comprenons que ce passage a été ajouté ultérieurement, nous pouvons voir que la Torah n’est pas abolie. Nous avions vu que le processus de Matthieu 18 est en réalité le même système de justice que celui présenté dans la Torah. Il a simplement été transféré à l’ordre de Melchisédek (qui n’a pas besoin d’un temple physique dans lequel opérer). Ainsi, les deux systèmes ne sont en réalité que deux facettes différentes du même système de justice que Yahweh veut que nous gardions. Ces deux systèmes s’appliquent lorsque nous vivons sur la terre et que nous avons un temple physique, tandis que le second peut toujours fonctionner même en son absence car il se concentre sur les principes plutôt que sur les détails. Cela veut dire que nous pouvons appliquer le processus de Matthieu 18, même dans nos assemblées et également lorsque nous vivons dans la dispersion. Dans le sacerdoce de Melchisédek, les peines capitales ne sont plus appliquées, mais elles sont remplacées par l’excommunication des assemblées. En effet, dans la dispersions nous ne pouvons pas appliquer les lois interdites au pays dans lequel nous vivons. (Romains 13:1-2)

Il est ironique que la doctrine chrétienne dominante nous dise de ne pas juger ceux qui sont à l’intérieur de l’assemblée, car l’apôtre Shaoul a dit exactement le contraire aux Corinthiens. Il a dit aux Corinthiens de ne pas simplement mettre le pécheur sexuel à l’extérieur de l’assemblée, il a également ajouté de « livrer un tel homme à Satan pour la destruction de la chair, afin que son esprit soit sauvé au jour de l’Adon Yeshoua ». Donc même s’il n’y a pas de lapidation physique, il s’agit quand même d’une lapidation d’ordre spirituel.

1 Corinthiens 5:1-5
1 On entend dire généralement qu’il y a parmi vous de l’impudicité, et une impudicité telle qu’elle ne se rencontre pas même chez les païens ; c’est au point que l’un de vous a la femme de son père.
2 Et vous êtes enflés d’orgueil ! Et vous n’avez pas été plutôt dans l’affliction, afin que celui qui a commis cet acte fût ôté du milieu de vous !
3 Pour moi, absent de corps, mais présent d’esprit, j’ai déjà jugé, comme si j’étais présent, celui qui a commis un tel acte.
4 Au nom de notre Adon Yeshoua HaMashiach, vous et mon esprit étant assemblés avec la puissance de notre Adon Yeshoua HaMashiach,
5 qu’un tel homme soit livré à Satan pour la destruction de la chair, afin que l’esprit soit sauvé au jour de notre Adon Yeshoua HaMashiach.

Les Corinthiens hésitaient peut-être à mettre les pêcheurs hors de l’assemblée, se glorifiant peut-être de leur amour, de leur patience et de leur tolérance. Cependant, Shaoul leur a rappelé que nous devons mettre les pêcheurs hors du camp. Premièrement, comme nous l’avons vu avec l’histoire d’Acan dans Josué, ne pas chasser le péché du camp peut avoir des conséquences très négatives sur la survie du groupe. Mais deuxièmement, Shaoul dit que ne pas chasser le péché de l’assemblée aura pour conséquence que nous devenons comme ceux avec qui nous sommes en communion. Shaoul nous dit en effet “qu’un peu de levain fait lever toute la pâte”.

1 Corinthiens 5:6
C’est bien à tort que vous vous glorifiez. Ne savez-vous pas qu’un peu de levain fait lever toute la pâte ?

Ou encore : 

1 Corinthiens 15:33
Ne vous y trompez pas : les mauvaises compagnies corrompent les bonnes morales.

Aujourd’hui le christianisme a cette même dérive que pouvaient avoir les Corinthiens, cette fantastique tolérance. En réalité, Yahweh ne nous demande pas de tolérer les pêcheurs, mais de les écarter des assemblées. Même au niveau politique et sociale, la France est extrêmement tolérante en ce qui concerne les délits dans la société. La justice en France est extrêmement laxiste et beaucoup de citoyens n’en peuvent plus de se faire agresser. Je ne sais pas d’où vient ce laxisme, mais il est possible que ce soit une cause spirituelle qui provient du comportement des chrétiens français trop tolérants envers le péché. Après tout, ne dit-on pas que la France est la fille aînée de l’Église ? Il est vrai qu’une partie du christianisme bénit les gens qui commettent de l’immoralité sexuelle. Comme le pape qui bénit désormais les couples homosexuels. Mais même sans aller jusque là, beaucoup de pasteurs sont divorcés ou remarié, alors qu’ils ne le devraient pas.

Ensuite, Shaoul nous dit que nous ne devons pas juger ceux qui sont en dehors de nos assemblées (car Elohim les juge), mais nous avons la responsabilité de juger ceux qui sont à l’intérieur. Tout comme avec l’histoire d’Acan dans Josué, nous avons la responsabilité de faire respecter la justice dans nos propres rangs ; et ce n’est pas parce que nous ne pouvons pas faire respecter la justice dans un autre peuple qu’Elohim nous déchargera de la responsabilité de faire respecter la justice dans le nôtre.

1 Corinthiens 5:9-13
9 Je vous ai écrit dans ma lettre de ne pas avoir des relations avec les impudiques, —
10 non pas d’une manière absolue avec les impudiques de ce monde, ou avec les cupides et les ravisseurs, ou avec les idolâtres ; autrement, il vous faudrait sortir du monde.
11 Maintenant, ce que je vous ai écrit, c’est de ne pas avoir des relations avec quelqu’un qui, se nommant frère, est impudique, ou cupide, ou idolâtre, ou outrageux, ou ivrogne, ou ravisseur, de ne pas même manger avec un tel homme.
12 Qu’ai-je, en effet, à juger ceux du dehors ? N’est-ce pas ceux du dedans que vous avez à juger ?
13 Pour ceux du dehors, Elohim les juge. Ôtez le méchant du milieu de vous.

Comme avec l’histoire d’Acan dans Josué, l’assemblée doit être gardée pure sinon le peuple tombera. C’est pourquoi nous devons éloigner de nous les personnes mauvaises.

Comme nous l’expliquons dans la vidéo sur la circoncision, les apôtres se rendirent compte qu’il ne fallait pas suivre le processus rabbinique de conversion des Gentils lorsqu’ils revenaient à la Torah.

Au contraire, les Éphraïmites qui revenaient devaient simplement s’abstenir de quatre choses que Yahweh considérait comme des « abominations ». S’ils acceptaient de s’abstenir de ces quatre actes abominables, les Éphraïmites qui revenaient pouvaient venir aux assemblées chaque semaine (où ils apprendraient le reste de la Torah lentement, au fil du temps). Les quatre abominations dont les nouveaux convertis devaient se garder, selon les apôtres, étaient l’idolâtrie, l’immoralité sexuelle, les viandes étouffées et le sang.

Actes 15:19-21
19 C’est pourquoi je suis d’avis qu’on ne crée pas des difficultés à ceux des païens qui se convertissent à Elohim,
20 mais qu’on leur écrive de s’abstenir des souillures des idoles, de l’impudicité, des animaux étouffés et du sang.
21 Car, depuis bien des générations, Moïse a dans chaque ville des gens qui le prêchent, puisqu’on le lit tous les jours de shabbat dans les synagogues.

Il y a beaucoup à dire sur les exigences de s’abstenir d’idolâtrie, de viande étouffée et du sang, mais il faudra attendre une autre fois. Nous nous concentrerons ici sur la définition de ce que les apôtres entendaient par « immoralité sexuelle ». Nous avons déjà lu que dans Lévitique 20, l’immoralité sexuelle n’est pas un seul commandement, mais cela regroupe des dizaines de comportements que Yahweh nous interdit dans la Torah, et ces définitions n’ont jamais changé. Cependant, Yeshoua Elohim nous donne également une définition, que nous devons examiner en détail.

Comme nous l’expliquons dans les vidéos «Le mariage selon Yahweh» partie 1,2 et 3, Yeshoua nous dit que si un homme divorce de sa femme pour une raison autre que l’immoralité sexuelle, il est coupable d’adultère (et donc, selon Actes 15, il ne peut pas entrer dans l’assemblée). Lisons attentivement le verset 9.

Matityahu (Matthieu) 19:3-9
3 Les pharisiens l’abordèrent, et dirent, pour l’éprouver : Est-il permis à un homme de répudier sa femme pour un motif quelconque ?
4 Il répondit : N’avez-vous pas lu que le créateur, au commencement, fit l’homme et la femme
5 et qu’il dit : C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair ?
6 Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce qu’Elohim a joint.
7 Pourquoi donc, lui dirent-ils, Moïse a-t-il prescrit de donner à la femme une lettre de divorce et de la répudier ?
8 Il leur répondit : C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; au commencement, il n’en était pas ainsi.
9 Mais je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour infidélité, et qui en épouse une autre, commet un adultère.

Le monde d’une femme est centré sur son mariage. La renvoyer illégalement peut détruire son monde et celui de ses enfants. D’après ce classement sur les événements les plus stressants dans la vie d’un être humain, le divorce atteint la deuxième position sur l’échelle de Holmes et Rahe.

Nous pouvons être traumatisés toute notre vie par un divorce, c’est pourquoi Elohim prend le mariage très au sérieux car son but est de subvenir aux besoins des enfants. Les enfants ne se portent généralement pas bien si les deux parents ne se consacrent pas au mariage. Il arrive souvent que des enfants sans deux parents tombent dans des cycles de violence pendant plusieurs générations, ce qui est la conséquence du péché générationnel (référence à Exode 20:5). Yahweh dit qu’il « hait » le divorce, car il « couvre son vêtement de violence ».

Malachie 2:13-16
13 Voici encore ce que vous faites : Vous couvrez de larmes l’autel de Yahweh, De pleurs et de gémissements, En sorte qu’il n’a plus égard aux offrandes Et qu’il ne peut rien agréer de vos mains.
14 Et vous dites : Pourquoi ?… Parce que Yahweh a été témoin entre toi et la femme de ta jeunesse, À laquelle tu es infidèle, Bien qu’elle soit ta compagne et la femme de ton alliance.
15 Nul n’a fait cela, avec un reste de bon sens. Un seul l’a fait, et pourquoi ? Parce qu’il cherchait la postérité qu’Elohim lui avait promise. Prenez donc garde en votre esprit, Et qu’aucun ne soit infidèle à la femme de sa jeunesse !
16 Car je hais le divorce, Dit Yahweh, l’Elohim d’Israël, Et celui qui couvre de violence son vêtement, Dit Yahweh des armées. Prenez donc garde en votre esprit, Et ne soyez pas infidèles !

Si nous ignorons les exigences de la morale sexuelle dans la Torah, nous ne parvenons pas à aimer Yahweh et Yeshoua, et nous ignorons également le fait que le divorce cause des dommages dans le monde réel. Si nous sommes prêts à faire du tort à une sœur et à ses enfants (que nous avons vus), comment pouvons-nous dire que nous aimons Elohim (que nous n’avons pas vu) ?

1 Jean 4:20-21
20 Si quelqu’un dit : J’aime Elohim, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur ; car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Elohim qu’il ne voit pas ?
21 Et nous avons de lui ce commandement : que celui qui aime Elohim aime aussi son frère.

Il y a cependant des moments où il faut divorcer. Lorsque Juda revint dans son pays à l’époque d’Esdras, il dut renvoyer ses femmes et ses enfants païens (idolâtres) parce que l’idolâtrie était interdite dans l’assemblée.

Esdras 10:2-4
2 Alors Schecania, fils de Jehiel, d’entre les fils d’Élam, prit la parole et dit à Esdras : Nous avons péché contre notre Elohim, en nous alliant à des femmes étrangères qui appartiennent aux peuples du pays. Mais Israël ne reste pas pour cela sans espérance.
3 Faisons maintenant une alliance avec notre Elohim pour le renvoi de toutes ces femmes et de leurs enfants, selon l’avis de mon adon et de ceux qui tremblent devant les commandements de notre Elohim. Et que l’on agisse d’après la loi.
4 Lève-toi, car cette affaire te regarde. Nous serons avec toi. Prends courage et agis.

Nous ne devons rien souiller de ce qui appartient à Yahweh : nous ne devons pas souiller nos assemblées, le camp, la terre ou nos mariages. Tout ce qui appartient à Yahweh doit lui être entièrement consacré, et toute idolâtrie, tout adultère et toute iniquité doivent rester (ou être mis) à l’écart.

Ce même principe s’applique également aux mariages dans la dispersion. Shaoul nous dit de ne pas nous mettre sous le même joug que les incroyants, car nos corps sont actuellement le temple de l’Elohim vivant. Par conséquent, s’unir à des incroyants souille Son temple (c’est-à-dire nos corps).

2 Corinthiens 6:14-18
14 Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? Ou qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ?
15 Quel accord y a-t-il entre le Messie et Bélial ? Ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle ?
16 Quel rapport y a-t-il entre le temple d’Elohim et les idoles ? Car nous sommes le temple de l’Elohim vivant, comme Elohim l’a dit : J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux ; je serai leur Elohim, et ils seront mon peuple.
17 C’est pourquoi, Sortez du milieu d’eux, Et séparez-vous, dit Yahweh ; Ne touchez pas à ce qui est impur, Et je vous accueillerai.
18 Je serai pour vous un père, Et vous serez pour moi des fils et des filles, Dit le Yahweh tout puissant.

Cependant, Shaoul nous dit aussi que nous ne devrions pas nous précipiter pour divorcer, car Yahweh pourrait encore nous utiliser pour amener notre conjoint (et/ou nos enfants) au salut. Shaoul nous dit que, selon lui, tant que notre conjoint est disposé à demeurer avec nous, nous devrions rester avec lui (et être un témoin pour lui).

1 Corinthiens 7:12-16
12 Aux autres, ce n’est pas Yahweh, c’est moi qui dis : Si un frère a une femme non-croyante, et qu’elle consente à habiter avec lui, qu’il ne la répudie point ;
13 et si une femme a un mari non-croyant, et qu’il consente à habiter avec elle, qu’elle ne répudie point son mari.
14 Car le mari non-croyant est sanctifié par la femme, et la femme non-croyante est sanctifiée par le frère ; autrement, vos enfants seraient impurs, tandis que maintenant ils sont saints.
15 Si le non-croyant se sépare, qu’il se sépare ; le frère ou la sœur ne sont pas liés dans ces cas-là. Elohim nous a appelés à vivre en paix.
16 Car que sais-tu, femme, si tu sauveras ton mari ? Ou que sais-tu, mari, si tu sauveras ta femme ?

Nous sommes tous appelés à faire avancer la Grande Mission par tous les moyens possibles. Tandis que nous organisons des collectes pour envoyer des apôtres, des missionnaires et des évangélistes dans d’autres endroits, ceux qui sont appelés à rester dans leur ville doivent faire tout ce qu’ils peuvent pour témoigner dans leur région. Si une partie de ce ministère concerne leur femme et leurs enfants, tant mieux, et que chacun reste dans l’appel auquel il a été appelé.

1 Corinthiens 7:20
20 Que chacun demeure dans l’état où il était lorsqu’il a été appelé.

Soyons clairs : il y a une différence entre un idolâtre et un frère ou une sœur qui n’est peut-être pas aussi pieux qu’il ou elle devrait l’être. À l’époque d’Esdras, les hommes renvoyaient toutes leurs femmes et leurs enfants païens qui adoraient d’autres elohim (et qui ne se convertissaient pas au culte de Yahweh). La raison pour laquelle Yeshoua n’a pas eu à mentionner ces choses dans Matthieu 19 est qu’il était entendu que l’idolâtrie et l’adultère n’étaient pas autorisés dans le pays.

Comment pouvons-nous alors appliquer ces informations ? Examinons quelques études de cas différentes, en commençant par le tristement célèbre exemple du roi David et d’Urie le Hittite.

2 Samuel 11:26-27
26 La femme d’Urie apprit que son mari était mort, et elle pleura son mari.
27 Quand le deuil fut passé, David l’envoya chercher et la recueillit dans sa maison. Elle devint sa femme, et lui enfanta un fils. Ce que David avait fait déplut à Yahweh.

Pour dissimuler le fait qu’il avait mis enceinte Bat Sheva (Bathshéba), David avait fait tuer son mari Urie le Hittite. Pourtant, même si Bat Sheva avait pleuré, David ne s’était pas encore repenti de ses péchés. Parce que Yahweh aimait David, IL devait amener David à la repentance, afin qu’il puisse continuer à faire partie de la nation d’Israël.

2 Samuel 12:7-12
7 Et Nathan dit à David : Tu es cet homme-là ! Ainsi parle Yahweh, l’Elohim d’Israël : Je t’ai oint pour roi sur Israël, et je t’ai délivré de la main de Saül ;
8 je t’ai mis en possession de la maison de ton maître, j’ai placé dans ton sein les femmes de ton maître, et je t’ai donné la maison d’Israël et de Juda. Et si cela eût été peu, j’y aurais encore ajouté.
9 Pourquoi donc as-tu méprisé la parole de Yahweh, en faisant ce qui est mal à ses yeux ? Tu as frappé de l’épée Urie, le Héthien ; tu as pris sa femme pour en faire ta femme, et lui, tu l’as tué par l’épée des fils d’Ammon.
10 Maintenant, l’épée ne s’éloignera jamais de ta maison, parce que tu m’as méprisé, et parce que tu as pris la femme d’Urie, le Héthien, pour en faire ta femme.
11 Ainsi parle Yahweh : Voici, je vais faire sortir de ta maison le malheur contre toi, et je vais prendre sous tes yeux tes propres femmes pour les donner à un autre, qui couchera avec elles à la vue de ce soleil.
12 Car tu as agi en secret ; et moi, je ferai cela en présence de tout Israël et à la face du soleil.

Le principe est simple : tous ceux qui pratiquent l’idolâtrie ou l’adultère, ou qui consomment de la viande étouffée ou du sang, ne peuvent pas entrer dans la congrégation ni dans le pays d’Israël. Au contraire, la nation doit être préservée des effets du péché. Parce que Yahweh aimait David, il était prêt à faire tout ce qu’il fallait pour l’aider à devenir pur. Shaoul a utilisé ce même principe lorsqu’il a dit que l’adultère de Corinthe devait être mis à l’écart de l’assemblée jusqu’à ce qu’il se repente. Tant que l’esprit de l’homme de Corinthe était finalement sauvé, peu importait ce qui arrivait à son corps.

1 Corinthiens 5:5
5 qu’un tel homme soit livré à Satan pour la destruction de la chair, afin que l’esprit soit sauvé au jour d’Adon Yeshoua.

Yeshoua parle de ce même principe, nous faisant savoir que le corps n’est qu’un récipient pour l’esprit ; et que peu importe que nous soyons riches ou pauvres, tant que nous faisons ce qu’il faut pour rester dans la faveur de Yahweh.

Matityahu (Matthieu) 16:26
26 Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? Ou, que donnerait un homme en échange de son âme ?

Prenons maintenant l’exemple hypothétique d’un homme qui dit croire en Yeshoua et observer la Torah. Sa femme n’a pas commis d’adultère, mais il divorce d’avec elle et épouse une autre femme. Bien que les tribunaux de nombreux pays reconnaissent le divorce comme étant légal, il n’est pas légal selon la Torah, et cet homme ne devrait pas être admis dans les assemblées, car il commet un adultère.

Matityahu (Matthieu) 19:9
9 Mais je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour infidélité, et qui en épouse une autre, commet un adultère.

Il existe bien plus de scénarios liés à l’adultère que ce que ce livre peut contenir, mais ce qui compte vraiment, c’est comment nous pouvons arranger les choses. Beaucoup d’entre nous ont un passé loin d’être idéal, et la principale question que nous devrions nous poser est : « Que devrions-nous faire maintenant ? »

La repentance est la principale chose que Yahweh veut voir avant de pardonner nos péchés, mais la repentance ce n’est pas simplement dire : « Je suis désolé. » La repentance signifie faire tout ce que nous pouvons pour restaurer pleinement nos relations avec Yahweh et Ses autres enfants.

Le mot shalom signifie « paix », mais il fait référence à une paix qui naît de l’absence de tout problème. Il fait référence à un véritable état de repos, où tous les problèmes entre frères et sœurs en Israël ont été complètement réglés. C’est à cela que Shaoul fait allusion dans Romains.

Romim (Romains) 12:18
18 S’il est possible, autant que cela dépend de vous, vivez en paix avec tous les hommes.

Combien d’entre nous tentent d’entrer dans le shabbat avec des divorces injustifiés ou des relations brisées qui ne sont pas entièrement restaurées ?

Yahweh est grand et fort. Si nous péchons contre Lui, on ne se moque pas de Lui. Il ramènera notre péché sur nous et nous le jettera au visage, nous obligeant à nous repentir ou à être retranchés de la nation. Combien d’entre nous ont été retranchés de la nation parce qu’ils n’ont pas réussi à remettre en ordre leurs relations passées, sans même s’en rendre compte ?

Devarim (Deutéronome) 7:9-11
9 Sache donc que c’est Yahweh, ton Elohim, qui est Elohim. Cet Elohim fidèle garde son alliance et sa miséricorde jusqu’à la millième génération envers ceux qui l’aiment et qui observent ses commandements.
10 Mais il use directement de représailles envers ceux qui le haïssent, et il les fait périr ; il ne diffère point envers celui qui le hait, il use directement de représailles.
11 Ainsi, observe les commandements, les lois et les ordonnances que je te prescris aujourd’hui, et mets-les en pratique.

Yahweh nous dit de prendre soin des veuves et des orphelins.

Yeshayahu (Ésaïe) 1:17
17 Apprenez à faire le bien, recherchez la justice, Protégez l’opprimé ; Faites droit à l’orphelin, Défendez la veuve.

Les femmes renvoyées sans motif valable sont en réalité des veuves, et leurs enfants sont orphelins de père. Puisque Yahweh nous dit de rechercher la justice, il est de notre devoir de réprimander leurs oppresseurs et de défendre les veuves et les orphelins. Mais comment pouvons-nous y parvenir si nous ne sommes pas organisés ?

La Torah nous ordonne de nommer des juges et des anciens dans toutes nos portes. C’est précisément pour que nous puissions chercher à établir la justice dans nos assemblées et exclure ceux qui refusent d’entretenir de bonnes relations.

Devarim (Deutéronome) 16:18
18 Tu établiras des juges et des magistrats dans toutes les villes que Yahweh, ton Elohim, te donne, selon tes tribus ; et ils jugeront le peuple avec justice.

En fin de compte, le royaume de Yahweh, c’est son peuple. Si nos relations avec les autres membres de son corps sont chaotiques ou rompues, alors le corps de Yeshoua est divisé à l’intérieur. Comment son corps peut-il vivre alors qu’il a tant de blessures au couteau ?

Shaoul nous supplie au nom de notre Maître Yeshoua Messie, qu’il n’y ait pas de divisions parmi nous, mais que nous soyons parfaitement unis dans le même esprit et dans le même avis.

1 Corinthiens 1:10
10 Je vous exhorte, frères, par le nom de notre Adon Yeshoua HaMashiah, à tenir tous un même langage, et à ne point avoir de divisions parmi vous, mais à être parfaitement unis dans un même esprit et dans un même avis.

Il y aura toujours de l’ivraie parmi le blé et des boucs parmi les brebis. C’est quelque chose de nécessaire et on ne peut rien y faire, car tout cela fait partie de la manière dont Yahweh purifie l’argent et l’or. Cependant, nous devons nous assurer que nous faisons partie de ceux qui essaient de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour vivre notre vie avec nos frères et sœurs de la bonne manière, en traitant les autres comme nous aimerions être traités.

Matityahu (Matthieu) 7:12
12 Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c’est la loi et les prophètes.

Les serviteurs de l’assemblée ont la responsabilité de prendre soin du troupeau dont ils ont la charge. Non seulement ils doivent s’assurer qu’ils n’admettent personne qui pratique l’une des quatre abominations énumérées dans Actes 15, mais ils doivent également s’assurer que tous ceux qui se joignent à leur assemblée comprennent que Yeshoua veut que nous construisions, maintenions et restaurions les relations brisées.

Que celui qui a des oreilles entende.

Cet enseignement est inspiré du cours de Norman Willis “Adultery and Matthew 18”