Images Interdites
Dans cet enseignement nous allons parler des images interdites. On pourrait croire que cela s’adresse surtout aux croyants catholiques qui aiment beaucoup les statues. Mais en réalité, cet enseignement de Norman Willis s’adresse vraiment à tous les croyants en Yeshoua.
Lorsque Yahweh a créé l’homme, il l’a créé à son image ; mâle et femelle, Il les créa. On retrouve ce fameux passage dans la genèse.
Genèse 1:26-27
26 Puis Elohim dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.
27 Elohim créa l’homme à son image, il le créa à l’image d’Elohim ; il les créa mâle et femelle.
En hébreu, l’expression « à notre image » c’est betsaleménou ( בְּצַלְמֵנוּ ). La racine de ce mot est tsalem ( צלמ ), qui signifie (essentiellement) « ombre ».
AT:6754 tselem (tseh’-lem); d’une vieille racine signifiant ombrer; un fantôme, c’est-à-dire (au sens figuré) une illusion, une ressemblance ; par conséquent, une figure représentative, en particulier une idole.
L’homme et la femme quand ils font des enfants, ce sont évidemment des enfants à l’image de Yahweh ou alors on pourrait dire comme l’ombre de Yahweh. Malgré tout, les Écritures nous interdisent de faire des images qui représentent Yahweh, mais les enfants évidemment ne sont pas ce genre d’«images» que les Écritures nous interdisent de faire.
Alors de quelles images s’agit-ils ? Dans le cours Apocalypse et fin des temps , nous verrons comment Jérémie nous dit que juste avant la moisson, Yahweh détruira soudainement le pays où son peuple Éphraïm et Juda auront vécu.
Yirmeyahu (Jérémie) 50:1-5
1 La parole que Yahweh prononça contre Babylone, contre le pays des Caldéens, par Jérémie, le prophète.
2 Annoncez-le chez les nations, et publiez-le ; élevez l’étendard ! Publiez-le, ne cachez rien ; dites : Babylone est prise ; Bel est confondu ; Mérodac est brisé ; ses idoles sont confondues, et ses faux dieux brisés !
3 Car une nation monte contre elle du nord ; elle mettra son pays en désolation, et il n’y aura personne qui y demeure. Tant les hommes que les bêtes ont fui ; ils sont partis.
4 En ces jours et en ce temps-là, dit Yahweh, les enfants d’Israël et les enfants de Juda reviendront ensemble ; ils marcheront en pleurant, et chercheront Yahweh, leur Elohim.
5 Ils s’informeront du chemin de Zion ; ils tourneront vers elle leurs regards : Venez, attachez-vous à Yahweh, par une alliance éternelle qui ne s’oublie point !
Il faut bien comprendre que cette prophétie va arriver, ce n’est pas encore le cas.
Au verset 38, Yahweh nous dit que la raison pour laquelle le pays est détruit est que « c’est le pays des images sculptées, et ils sont fous avec leurs idoles ». Pourtant Yahweh dit qu’il libérera Son peuple de cette grande oppression spirituelle.
Yirmeyahu (Jérémie) 50:33-38
33 Ainsi a dit Yahweh des armées : Les enfants d’Israël et les enfants de Juda sont ensemble opprimés. Tous ceux qui les ont emmenés les retiennent, et refusent de les laisser aller.
34 Leur Rédempteur est puissant ; son nom est Yahweh des armées. Il défendra certainement leur cause, afin de donner le repos au pays et de mettre dans le trouble les habitants de Babylone.
35 L’épée est contre les Caldéens, dit Yahweh, contre les habitants de Babylone, contre ses chefs et contre ses sages !
36 L’épée est contre ses imposteurs ; qu’ils soient reconnus insensés ! L’épée est contre ses vaillants hommes ; qu’ils soient éperdus !
37 L’épée contre ses chevaux, et contre ses chars, et contre les gens de toute espèce qui sont au milieu d’elle ; qu’ils deviennent comme des femmes ! L’épée contre ses trésors ; qu’ils soient pillés !
38 La sécheresse contre ses eaux ; qu’elles tarissent ! Car c’est le pays des images taillées ; ils sont fous de leurs idoles monstrueuses.
Plus loin au verset 42, Yahweh nous dit que ce pays (où son peuple Éphraïm et Juda ont vécu) est un pays de peuples mélangés. Il l’appelle » la fille de Babylone « .
Yirmeyahu (Jérémie) 50:41-42
41 Voici, un peuple vient du nord, une grande nation et des rois nombreux se réveillent du fond de la terre.
42 Ils prennent l’arc et le javelot ; ils sont cruels et n’ont point de compassion ; leur voix gronde comme la mer ; ils sont montés sur des chevaux, rangés comme un seul homme pour le combat, contre toi, fille de Babylone !
Dans le cours Apocalypse et fin des temps , nous verrons que le pays qui correspond le mieux à l’ensemble des prophéties qui concerne la fille de Babylone c’est l’Amérique, une terre de peuples mélangés et où il y a de nombreuses images taillées et ce peuple est fou de ces idoles. Cependant, la plupart des Ephraïmites et des Juifs américains ne se prosternent pas devant les statues de Bouddha ou n’ont pas de totems dans leur jardin.
Mais alors de quel genre d’idoles et d’images s’agit-il ? Est-il possible que la plupart des Ephraïmites et des Juifs ne reconnaissent pas ces idoles et ces images pour ce qu’elles sont ?
Yirmeyahu (Jérémie) 10:1-5
1 Écoutez la parole que Yahweh a prononcée pour vous, maison d’Israël.
2 Ainsi a dit Yahweh : N’apprenez pas les façons de faire des nations ; et ne craignez pas les signes des cieux, parce que les nations les craignent.
3 Car les statuts des peuples ne sont que vanité. On coupe le bois dans la forêt ; la main de l’ouvrier le travaille à la hache ;
4 On l’embellit avec de l’argent et de l’or ; on le fixe avec des clous et des marteaux, pour qu’il ne vacille point.
5 Ils sont semblables, ces dieux, à une colonne faite au tour, et ils ne parlent pas. Il faut qu’on les porte, parce qu’ils ne peuvent marcher. Ne les craignez pas ; car ils ne font point de mal ; comme aussi faire du bien n’est pas en leur puissance.
Yahweh dit à Éphraïm de ne pas apprendre « la voie des Gentils » en coupant un arbre de la forêt, en le décorant d’argent et d’or, puis en se prosternant devant lui ; pourtant, de nombreux commentateurs s’accordent à dire que c’est essentiellement ce que le chrétien moyen fait avec son sapin de Noël. Ni Noël ni les arbres de Noël ne sont commandés nulle part dans les Écritures, mais la plupart des chrétiens décorent leurs arbres avec des guirlandes d’argent ou d’or ; pourtant, si l’on regarde attentivement, ils se prosternent également devant l’arbre lorsqu’ils vont chercher leurs cadeaux (au passage l’arbre est un symbole de Nimrod).
La plupart des chrétiens nieront avec véhémence qu’ils adorent un arbre, le déni est souvent notre première réaction, il est important de dépasser cette étape là.
Mais laissez-moi vous rappeler ce que Yahweh nous dit. Nous humains, nous ne voyons pas les choses avec les mêmes yeux que lui.
Yeshayahu (Esaïe) 55:8-9
8 Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit Yahweh.
9 Car autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies et mes pensées au-dessus de vos pensées.
Donc si Jérémie nous dit que les sapins de Noël sont des idoles, et si le peuple de Yahweh « se prosterne » devant les sapins de Noël sans s’en rendre compte, alors y a-t-il encore d’autres idoles que Son peuple sert, sans vraiment s’en rendre compte ?
Yahweh nous dit que l’une des raisons pour lesquelles il nous a créés c’était de lui donner gloire, afin que nous le glorifions.
Yeshayahu (Esaïe) 43:7
7 Tous ceux qui invoquent Mon nom, Je les ai créés pour Ma gloire, Je les ai formés et Je les ai faits.
De plus, il est considéré comme une grande sagesse de « compter nos jours ».
Tehilim (Psaumes) 90:10-12
10 Les jours de nos années reviennent à soixante-dix ans et pour les plus vigoureux, à quatre-vingts ans ; et le plus beau de ces jours n’est que peine et tourment ; car il s’en va bientôt, et nous nous envolons.
11 Qui connaît la force de ton courroux et ton indignation, selon la crainte qui t’est due ?
12 Enseigne-nous à compter nos jours, tellement que nous puissions avoir un cœur sage.
Quand nous comptons nos jours, cela nous permet de voir combien peu de temps nous avons vraiment pour glorifier Yahweh avant que le jugement n’arrive sur nous. Nous avons si peu de temps à passer avec lui. Par conséquent, Yahweh est-il vraiment satisfait lorsque nous passons notre temps libre à prêter attention à des choses qui ne sont pas vraiment de Lui et qui ne lui apportent aucune gloire, à lui et à son Fils ?
Il existe de nombreux mots différents pour les idoles et les images en hébreu, mais la seule chose qu’ils ont tous en commun c’est qu’ils décrivent quelque chose qui n’est pas du Père ; pourtant, cela fait néanmoins appel à la convoitise de nos yeux, à la convoitise de notre chair ou à l’orgueil de la vie. C’est ce que nous dit Yochanan.
Yochanan Aleph (Jean 1) 2:16
16 Car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde.
Si nous n’appartenons plus au monde, nous ne devrions plus courir après les choses du monde. Mais si le salut ne change pas notre comportement, alors comment savons-nous si nous sommes mis à part du monde?
Comme nous en parlerons dans d’autres enseignements, plutôt que de marcher dans les voies du monde, Yahweh s’attend à ce que nous nous tournions et que nous commencions à chercher sa face, à entendre et à obéir à sa voix, et à garder nos yeux sur son Fils. En effet, Matthieu nous dit que tant que Kepha (Pierre) gardait les yeux sur Yeshoua, il était même capable de marcher sur l’eau.
MattithYahu (Matthieu) 14:28-31
28 Et Kepha (Pierre), répondant, lui dit : Adon ! si c’est toi, ordonne que j’aille vers toi sur les eaux.
29 Yeshoua lui dit : Viens. Et Kepha (Pierre), étant descendu de la barque, marcha sur les eaux pour aller à Yeshoua.
30 Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur ; et comme il commençait à enfoncer, il s’écria, et dit : Adon ! Sauve-moi.
31 Et aussitôt Yeshoua étendit la main, et le prit, lui disant : Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ?
Cette histoire avec Kepha n’est pas seulement littérale, mais elle a aussi des aspects spirituels. Nous même, nous devons également garder nos yeux sur Elohim.
Si nous regardons les Dix Paroles, nous pouvons voir que la première des Dix Paroles est de reconnaître qui est Yahweh ; et ensuite de L’aimer de tout notre cœur, et de n’avoir aucun autre elohim que Lui.
Exode 20:1-3
1 Alors Elohim prononça toutes ces paroles, en disant :
2 Je suis Yahweh ton Elohim, qui t’ai retiré du pays d’Égypte, de la maison de servitude.
3 Tu n’auras point d’autres elohim devant ma face.
La deuxième des dix Paroles (qui n’est en fait que le prolongement de la même idée) contient un langage très important qui est souvent négligé, ou peut-être mal compris. Dans la Deuxième Parole, Yahweh nous dit de ne faire aucune image taillée, ou aucune ressemblance de quoi que ce soit qui existe pour notre usage personnel.
Exode 20:4-6
4 Tu ne feras pour toi ni sculpture ni toute image de ce qui est dans les ciels en haut, sur la terre en bas, et dans les eaux sous terre.
Qu’est-ce que Yahweh veut dire ici ? Il dit qu’on ne devrait pas faire une image sculptée, ou toute chose qui ressemble à quoi que ce soit qui existe ‘pour nous-mêmes’ ( לֹא תַעֲשֶׂה לְךָ ) lo tha’asèh-lekha ?
Réfléchissons un instant. Nous voyons malgré tout que dans la Torah, Yahweh a dit à Israël de fabriquer des clochettes, des grenades, une menorah, des chérubins, etc., que nous devons placer dans le tabernacle (et plus tard dans le temple).
Shemote (Exode) 25:18
18 Tu feras deux chérubins d’or, tu les feras d’or battu, aux deux extrémités du propitiatoire ;
Cependant, il faut se rappeler que ces chérubins ne pouvaient pas être aperçus par le peuple, c’est-à-dire depuis l’extérieur.
Un autre exemple. Mosheh (Moïse) a mis un serpent de bronze sur une perche, afin que quiconque qui était mordu par un serpent puisse le regarder et vivre.
Bemidbar (Nombres) 21:8-9
8 Yahweh dit à Mosheh : Fais-toi un serpent brûlant, et place-le sur une perche ; quiconque aura été mordu, et le regardera, conservera la vie.
9 Mosheh fit un serpent d’airain, et le plaça sur une perche ; et quiconque avait été mordu par un serpent, et regardait le serpent d’airain, conservait la vie.
Cependant, la raison pour laquelle Mosheh a fait ce serpent de bronze était simplement que Yahweh le lui avait demandé.
Yahweh ordonnera à Israël de fabriquer encore d’autres images et objets pour être utilisés dans sa maison ; cependant, ces choses ne devaient jamais être utilisées ailleurs, et elles ne devaient être utilisées à aucune autre fin, jamais et en aucun cas.
On le voit avec l’exemple de l’huile d’onction par exemple. Yahuweh nous ordonne de la faire, mais nous interdit son usage pour nous même.
Shemote (Exode) 30:31-33
31 Et tu parleras aux enfants d’Israël, en disant : Ceci me sera une huile d’onction sacrée dans toutes vos générations.
32 On ne la versera point sur la chair de l’homme, et vous n’en ferez point d’autre de même composition ; elle est sainte, elle vous sera sainte.
33 Celui qui fera une composition semblable, et qui en mettra sur un étranger, sera retranché d’entre ses peuples.
De nombreux croyants pensent que puisque Yahweh nous a fait fabriquer certaines images et certains objets pour sa maison (comme les chérubins, la menorah, etc.), nous devrions également pouvoir fabriquer ces choses pour nous-mêmes. Mais pourtant c’est exactement ce que la Torah interdit : la fabrication de toute image ou ressemblance de quoi que ce soit dans le ciel, sur terre ou dans l’eau pour nous-mêmes.
Je répète encore le verset :
Shemote (Exode) 20:4
4 Tu ne feras pour toi ni sculpture ni toute image de ce qui est dans les ciels en haut, sur la terre en bas, et dans les eaux sous terre.
Yahweh nous dit que Ephraïm est une maison rebelle, et les Ephraïmites en général ont du mal à comprendre pourquoi ils ne peuvent pas faire tout ce qu’ils veulent.
C’est important de bien comprendre ce concept. Elohim nous teste. Très souvent Yahweh ordonne à Son peuple de faire certaines choses précisément dans le but de les tester, afin qu’Il puisse savoir s’ils suivront leurs désirs charnels, ou s’ils Lui obéiront à la place.
Devarim (Deutéronome) 8:2
2 Et souviens-toi de tout le chemin par lequel Yahweh ton Elohim t’a fait marcher, pendant ces quarante ans, dans le désert, afin de t’humilier et de t’éprouver, pour connaître ce qui était dans ton cœur, et savoir si tu garderais ses commandements, ou non.
Les Écritures ne parlent jamais en bien d’image d’adoration qui n’est pas demandée par Elohim : les images d’adoration non commandées sont toujours mauvaises. En fait, les images non commandées ont tellement bouleversé Yahweh qu’Il nous dit que ceux qui se fabriquent ces images le haïssent. Vous vous rendez compte ? Haïr est un mot puissant.
Shemote (Exode) 20:5-6
5 Tu ne te prosterneras pas devant eux et tu ne les serviras pas. Car moi, Yahweh ton Elohim, je suis un Elohim jaloux, punissant l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent,
6 mais qui fais miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements.
Au verset 5, Yahweh nous dit que nous ne devons pas servir d’images. Que veut-il dire par là? Il nous donne un avertissement similaire dans Deutéronome 4:15-18, où Il nous rappelle également qu’Il n’est pas visible, mais invisible.
Devarim (Deutéronome) 4:15-18
15 Puisque vous n’avez vu aucune figure le jour où Yahweh vous parla du milieu du feu, à Horeb, veillez attentivement sur vos âmes,
16 de peur que vous ne vous corrompiez et que vous ne vous fassiez une image taillée, une représentation de quelque idole, la figure d’un homme ou d’une femme,
17 la figure d’un animal qui soit sur la terre, la figure d’un oiseau qui vole dans les cieux,
18 la figure d’une bête qui rampe sur le sol, la figure d’un poisson qui vive dans les eaux au-dessous de la terre.
La plupart des gens voient cela comme une simple interdiction de se prosterner devant des statues comme celle de Bouddha, ou peut-être devant les totems ; pourtant, comme nous le verrons plus tard, ce commandement est en réalité bien plus que cela.
Dans le verset suivant, Yahweh nous dit que nous nous sentirons sûrement poussés à faire ces choses mais nous devons prendre garde de ne pas servir le soleil, la lune, les étoiles ou quoi que ce soit dans les cieux.
Devarim (Deutéronome) 4:19
19 De peur aussi qu’élevant tes yeux vers les cieux, et voyant le soleil, la lune et les étoiles, toute l’armée des cieux, tu ne sois poussé à te prosterner devant eux, et que tu ne serves ces choses que Yahweh ton Elohim a données en partage à tous les peuples sous tous les cieux.
L’hébreu de l’expression “et servir” est וַעֲבַדְתָּם (ve-ah-vad-a-tam), dont la racine est עבד (oved), qui signifie travailler pour ou servir (dans n’importe quel sens).
AT:5647 `abad (aw-bad’); une racine primitive; travailler (dans tous les sens); par implication, servir, cultiver, (causativement) asservir, etc. :
Le mot עבד (oved) fait référence à tout type d’attention portée. Tandis que Yahweh est bouleversé lorsque Son peuple se prosterne devant des idoles et des figurines sculptées, cela Le bouleverse également lorsque Son peuple adore d’autres types d’images.
Cela est vrai même si ces images sont destinées à nous faire penser à Lui, ou Son Fils, ou même aux saints, car c’est prêter attention à autre chose qu’à l’Elohim qui est invisible. Yahweh cherche quant à lui à communiquer avec nous continuellement.
Pourquoi, alors, Son peuple devrait-il prêter attention à des symboles qui sont censés le représenter, mais qui ne sont pourtant pas lui. D’autant plus qu’il leur a spécifiquement interdit de le faire ? Pourquoi son peuple agit-t-il de cette façon ?
Essayez un instant d’imaginer un mari essayant patiemment d’attirer l’attention de sa fiancée au fil des années, son mari l’appelle mais pourtant elle ne L’entend pas, parce qu’elle regarde avec adoration une photo de Lui.
Yahweh nous dit qu’il est jaloux de nos attentions.
Devarim (Deutéronome) 4: 23-24
23 Gardez-vous d’oublier l’alliance de Yahweh votre Elohim, qu’il a traitée avec vous, et de vous faire quelque image taillée, quelque ressemblance d’aucune chose que Yahweh ton Elohim t’ait défendue ;
24 Car Yahweh ton Elohim est un feu consumant ; c’est un Elohim jaloux.
C’est un principe très simple; Yahweh veut que nous lui accordions notre attention à tout moment. Il nous dit encore et toujours dans les Écritures que ce qu’il veut, il veut que nous écoutions le son de sa voix et que nous lui obéissions.
Shemote (Exode) 19:5
5 Maintenant donc, si vous obéissez à ma voix et si vous gardez mon alliance, vous serez aussi, d’entre tous les peuples, mon plus précieux joyau, car toute la terre est à moi.
Comme un mari protecteur du Moyen-Orient, Yahweh est jaloux de l’attention de son épouse. Il s’énerve si elle accorde trop d’attention à autre chose que Lui, même si ces choses sont censées nous faire penser à Lui. Au lieu de cela, Il veut que nous nous concentrions sur Lui et Lui seul. Il veut que nous écoutions activement sa voix.
À quel genre de choses prêtons-nous attention, plutôt que d’écouter Sa voix ? Des dernière baskettes nike, la dernière tesla ou la dernière BMW, des maisons plus grandes, plus d’argent, des vidéos érotiques, les matchs de football, les dernières vidéo tiktok, instagram, Netflix – est-ce que l’une de ces choses fait honnêtement avancer la Bonne Nouvelle de Yeshoua ? Ou est-ce que l’une de ces choses glorifie Son Fils auprès de ceux qui n’ont pas encore le salut ?
En général, Yahweh veut que son peuple réussisse matériellement ; pourtant, à aucun moment, il ne veut que la poursuite du succès matériel fasse de l’ombre à notre objectif principal, c’est à dire annoncer la Bonne Nouvelle de son fils.
Comme nous le verrons dans d’autres études le mot hébreu ( עברי ) signifie « celui qui traverse » ; et le terme fait allusion à quelqu’un qui est passé d’une obsession des choses du monde à une obsession des choses du royaume de Yahweh, et donc aux choses que Elohim apprécie (charité, amour, pardon, gentillesse, etc.) .
Le défi lancé à tout Hébreu est d’apprendre à ne pas rechercher la beauté, la gloire personnelle ou la promesse d’un plaisir physique ; mais chercher d’abord le royaume d’Elohim et sa justice, afin que toutes ses nombreuses bénédictions puissent ensuite nous être données d’une manière sainte.
Mattithyahu (Matthieu) 6:31-33
31 Ne soyez donc point en souci, disant : Que mangerons-nous ? que boirons-nous ? ou de quoi serons-nous vêtus
32 Car ce sont les païens qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses-là.
33 Mais cherchez premièrement le royaume d’Elohim et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus.
Il peut être difficile de se focaliser sur un Elohim qui ne peut pas être vu. Cependant, les objets d’adoration visibles court-circuitent notre concentration sur l’Esprit invisible. Même si notre but en regardant les icônes visibles est de nous faire penser à Lui, en réalité cela provoque en nous une restriction sur le matériel plutôt que sur l’Esprit.
C’est d’ailleurs pour cela qu’en général on ferme les yeux pour prier, pour se déconnecter du visuel.
Lorsque notre ancêtre le roi Jéroboam a voulu se séparer avec le roi juif Roboam, il a établi des veaux d’or à Dan et Beit El (Bethel), puis a dit à nos ancêtres d’adorer ces objets visibles. Yahweh considérait cela comme un péché très grave.
Melachim Aleph (1 Rois) 12:28-30
28 Et le roi, ayant pris conseil, fit deux veaux d’or et dit au peuple : C’est trop pour vous de monter à Jérusalem. Voici tes elohim, ô Israël, qui t’ont fait monter hors du pays d’Égypte !
29 Et il en mit un à Béthel, et plaça l’autre à Dan.
30 Et ce fut une occasion de péché ; car le peuple alla même, devant l’un des veaux, jusqu’à Dan.
Même si nous avons l’intention d’adorer Yahweh en érigeant une idole, Yahweh ne considère pas cela comme une adoration. De la même façon, même si nous croyons que regarder un symbole religieux nous rappelle Yahweh, ce n’est vraiment pas le cas, car Yahweh est invisible et les objets visibles ne sont pas Lui. Dans cette optique, notez que, même si Aharon (Aaron) a proclamé une fête en l’honneur de Yahweh lorsqu’il a façonné le veau d’or, cela a tellement bouleversé Yahweh qu’il était prêt à détruire toute notre nation.
Shemote (Exode) 32:4-8
4 Qui les prit de leur main, les travailla au ciseau, et en fit un veau de fonte. Alors ils dirent : Voici tes elohim, ô Israël, qui t’ont fait monter du pays d’Égypte.
5 Aaron, voyant cela, bâtit un autel devant lui. Puis, Aaron cria et dit : Demain il y aura fête en l’honneur de Yahweh !
6 Ils se levèrent donc de bon matin, le lendemain, et ils offrirent des holocaustes, et ils présentèrent des sacrifices de prospérité, et le peuple s’assit pour manger et boire ; puis ils se levèrent pour se divertir.
7 Alors Yahweh dit à Moïse : Va, descends, car ton peuple, que tu as fait monter du pays d’Égypte, s’est corrompu ;
8 Ils se sont bientôt détournés de la voie que je leur avais prescrite ; ils se sont fait un veau de fonte, se sont prosternés devant lui, lui ont sacrifié, et ont dit : Voici tes elohim, ô Israël, qui t’ont fait monter du pays d’Égypte.
Yahweh était présent dans le camp avec nos ancêtres tout le temps, mais nos ancêtres ressentaient toujours le besoin de façonner quelque chose de visible pour adorer. Cependant, même si le verset 5 nous dit qu’Aharon a proclamé cette nouvelle fête en l’honneur de Yahweh, le verset 8 nous dit que Yahweh n’a pas senti qu’ils l’adoraient, par contre le veau d’or oui.
C’est un concept simple, mais nous, les humains, semblons avoir beaucoup de mal à l’accepter ; l’Elohim invisible veut que nous l’adorions, lui et lui seul. Pourtant, notre chair aspire à quelque chose de visible sur lequel se concentrer (ou quelque chose de physique pour nous rappeler Yahweh), nous cherchons toutes sortes d’excuses pour fabriquer des choses que nos yeux peuvent voir. Dans Ézéchiel, Yahweh nous dit que cela le chasse littéralement de son sanctuaire.
Yehezqel (Ézéchiel) 8:6-10
6 Alors il me dit : Fils de l’homme, vois-tu ce que font ces gens, les grandes abominations que commet ici la maison d’Israël, pour m’éloigner de mon sanctuaire ? Mais tu verras encore de plus grandes abominations.
7 Il me conduisit donc à l’entrée du parvis ; je regardai, et voici, il y avait une ouverture dans le mur.
8 Et il dit : Fils de l’homme, pénètre dans la muraille ; et quand j’eus pénétré dans la muraille, voici, il y avait là une porte.
9 Puis il me dit : Entre, et vois les abominations impies qu’ils commettent ici.
10 J’entrai donc, je regardai, et voici toute sorte de figures de reptiles et d’animaux immondes ; et toutes les idoles de la maison d’Israël étaient peintes tout alentour sur la muraille.
Au verset 10, Ézéchiel a vu toutes sortes de créatures rampantes, des bêtes abominables et des idoles représentées tout autour sur les murs où les Éphraïmites adoraient. A quoi ce passage peut-il nous faire penser ?
La plupart des églises chrétiennes ont des images visibles sur leurs murs. Par exemple, les églises orthodoxes grecques ont généralement diverses icônes et peintures affichées sur leurs murs, qui servent à distraire les gens de se concentrer sur l’Elohim invisible.
Et en plus des images, des icônes et des peintures, la plupart des églises catholiques ont des statues de divers saints (ainsi que des animaux, des gargouilles et même des démons). Yahweh ne dit pas que ces choses sont bonnes ; en réalité, Il nous dit que la raison pour laquelle les anciens de la maison d’Israël affichent toutes ces images impures c’est parce qu’ils disent dans leur cœur : “Yahweh ne nous voit pas.”
Yehezqel (Ézéchiel) 8:11-14
11 Et soixante-dix hommes d’entre les anciens de la maison d’Israël, au milieu desquels se trouvait Joazania, fils de Shaphan, se tenaient debout devant elles, chacun l’encensoir à la main, d’où s’élevait un épais nuage d’encens.
12 Et il me dit : As-tu vu, fils de l’homme, ce que font les anciens de la maison d’Israël, dans les ténèbres, chacun dans son cabinet d’images ? Car ils disent : Yahweh ne nous voit point ; Yahweh a abandonné le pays.
Ensuite, Ezéchiel voit des «femmes» de la maison d’Éphraïm à la porte nord de la maison de Yahweh, pleurant Tammuz.
13 Et il me dit : Tu verras encore de plus grandes abominations, qu’ils commettent.
14 Il me conduisit donc à l’entrée de la porte de la maison de Yahweh, qui est du côté du Nord, et voici, des femmes assises pleuraient Thammuz.
Dans la prophétie, une femme symbolise normalement une assemblée religieuse. Dans le cas présent, les femmes qui pleurent Tammuz sont symboliques des églises chrétiennes. La raison pour laquelle Yahweh dit qu’ils pleurent Tammuz est que Tammuz était un dieu solaire babylonien, dont le signe (ou l’icône religieuse) était la croix.
Si Yahweh avait voulu qu’on adore la croix, il nous aurait sûrement demandé de le faire ; pourtant il nous dit exactement le contraire. Nous ne devons pas fabriquer d’images ou d’icônes religieuses pour notre usage personnel. Une des raisons à cela est que les démons ne peuvent pas entrer lorsque notre attention reste sur Yahweh ; pourtant, lorsque nous détournons notre attention de Yahweh (ou de Son Fils), les démons peuvent facilement entrer.
Les apôtres ne nous ont jamais dit d’utiliser une croix comme symbole ; et la croix n’a été utilisée dans les catacombes de Rome qu’à partir du IVe siècle. Ce symbole de croix apparaît à peu près au moment où Constantin est devenu empereur et a fusionné le culte romain du soleil de l’époque avec la foi chrétienne déjà transformée. Et même les catholiques n’ont pas osé représenté Yeshoua suspendu à la croix immédiatement, il a fallu attendre le 6ème siècle de notre ère pour qu’ils commencent à le faire.
Mais pourquoi voudrait-on adorer une croix ?
Si le Messie a été mis à mort sur le symbole du dieu solaire Tammuz, alors pourquoi voudrions-nous adorer l’instrument de sa torture ? Prenons l’exemple d’un accident de voiture. Si quelqu’un est tué dans un accident de voiture, est-ce nous nous faisons une petite représentation de cette voiture, est-ce que nous devons adorez la voiture ?
Si un homme utilisait un marteau pour matraquer un autre homme à mort, devrions-nous ériger un marteau en objet d’adoration ? Devrions-nous porter un petit marteau autour du cou avec un collier ?
La croix, telle que nous la concevons aujourd’hui, est calquée sur le tau babylonien, qui est le symbole de Tammuz.
En revanche, le mot dans l’Écriture est le grec stauros, qui signifie une perche verticale ou un pieu.
NT : 4716 stauros (stow-ros’) ; à partir de la racine de NT : 2476 ; un pieu ou un poteau (tel qu’il est dressé), c’est-à-dire (en particulier) un poteau ou une croix (comme instrument de la peine capitale); au sens figuré, l’exposition à la mort, c’est-à-dire l’abnégation ; par implication, l’expiation du [Messie] :
KJV – croix.
En regardant la référence à NT : 2476, nous voyons que cela ne signifie pas ‘une croix’, mais ‘se tenir’ (verticalement).
NT:2476 histemi (his’-tay-mee); une forme prolongée du verbe primaire ‘stao’ (se tenir) à certains temps; se tenir debout (transitivement ou intransitivement), utilisé dans diverses applications (au propre ou au figuré)
La forme exacte de la croix sur laquelle notre Messie est mort est vivement contestée. Alors que certains insistent sur le fait qu’il s’agissait d’un pieu vertical, d’autres disent que c’était une croix, et d’autres encore disent que c’était un arbre. Cependant, même s’il s’agissait d’une croix, il y avait de nombreuses formes différentes de croix au premier siècle; et tous ne ressemblent pas au tau babylonien. Pourtant, la question demeure, même si Yeshoua a été mis à mort sur une forme tau, pourquoi voudrions-nous adorer l’instrument de torture qui a été utilisé pour mettre à mort notre Messie ? Si quelqu’un est abattu avec une arme à feu, chantons-nous des chansons sur l’arme à feu ?
Et pourquoi devrions-nous afficher le symbole du tau babylonien, alors que le tau a toujours été le symbole du dieu solaire Tammuz, sur lequel pleurent les femmes de la maison d’Israël ?
Comme nous l’expliquerons dans le cours Nazarene Israël , au premier siècle, le culte babylonien s’était déjà largement répandu, et la croix était un symbole largement utilisé. Il était plus facile pour les païens d’accepter la foi en Yeshoua s’ils étaient autorisés à conserver leurs anciens symboles païens. Ainsi, lorsque Constantin créa l’Église universelle (catholique) de Rome, il permit aux païens convertis de conserver tous leurs anciens symboles. Cette tradition nous a été transmise encore aujourd’hui, quelque mille sept cents ans plus tard, même si Yahweh interdit expressément l’utilisation de telles images dans le culte.
Au verset 16, Yahweh nous dit que dans le parvis intérieur, la maison d’Israël faisait face à l’orient et adorait le soleil.
Yehezqel (Ézéchiel) 8:15-16
15 Et il me dit : As-tu vu, fils de l’homme ? Mais tu verras encore de plus grandes abominations que celles-là.
16 Et il me fit entrer dans le parvis intérieur de la maison de Yahweh ; et voici, à l’entrée du temple de Yahweh, entre le portique et l’autel, environ vingt-cinq hommes, qui tournaient le dos au temple de Yahweh et la face vers l’Orient ; ils se prosternaient devant le soleil, vers l’Orient.
Clément d’Alexandrie (150-210 EC) enregistre la pratique chrétienne primitive de prier face à l’est au lever du soleil, tout comme Origène (185-254 EC). C’était en 258 EC lorsque Cyprien (évêque de Carthage) a exhorté les chrétiens à prier vers l’Est au lever du soleil, quelle que soit la direction dans laquelle se trouvait Jérusalem (où se trouvait le temple).
Mais pourquoi tout cela serait-il un gros problème? Comme nous le verrons dans le cours Le calendrier de la Torah , Yahweh considère que nous obéissons à la personne dont nous observons le calendrier. Si nous gardons le calendrier de Yahweh, Yahweh considère que nous lui obéissons. Si nous gardons le calendrier rabbinique, Yahweh considère que nous obéissons aux rabbins. Si nous gardons un calendrier centré sur le soleil, Yahweh considère que nous adorons le soleil (et pas Lui).
Cela se résume à une simple question d’obéissance. Obéissons-nous à Yahweh et faisons-nous ce qu’il demande ? Par exemple, quand nous allons au travail, nous faisons ce que notre patron terrestre demande, car nous devons rester fidèles au contrat de travail si nous voulons recevoir notre salaire. Par comparaison, si nous nous soucions aussi de notre salut éternel, faisons-nous également ce que Yahweh demande ? Et si ce n’est pas le cas, comment pouvons-nous honnêtement dire que nous craignons et aimons notre Créateur ?
Mais la maison d’Éphraïm n’est pas la seule à profaner les lieux de culte de Yahweh avec des images et des symboles impurs.
Comme je vous l’ai dit en introduction, cet enseignement concerne tous les croyants.
Parlons maintenant des partisans du Magen David, vous connaissez cette fameuse étoile que beaucoup utilisent un peu partout.
Les partisans du soi-disant Magen David soutiennent que cette image religieuse est composée de deux anciens dalets paléo-hébreux (qui ressemblent à des triangles) superposés l’un sur l’autre.
Comme cette étoile est ancienne, les rabbins disent que c’est une image parfaitement valable pour être utilisée à l’époque actuelle, même si le deuxième commandement nous interdit expressément de faire des images religieuses pour nous-mêmes.
Le problème avec cet argument est que même si le Magen David est une image ancienne, une image n’est pas par définition « propre », simplement parce qu’elle est ancienne. Si le fait qu’une image ait été utilisée dans l’Antiquité est suffisant pour la rendre propre, alors il faudrait également accepter l’utilisation des veaux d’or de Jéroboam comme une image valide, puisqu’ils étaient également utilisés dans les temps anciens.
Melachim Aleph (1Rois) 12:28
28 Et le roi, ayant pris conseil, fit deux veaux d’or et dit au peuple : C’est trop pour vous de monter à Jérusalem. Voici tes elohim, ô Israël, qui t’ont fait monter hors du pays d’Égypte !
Si on suit le principe des poids et mesures égaux (Deut. 25:15), nous devrions admettre que le veau d’or est aussi une image propre, puisque cette image a précédé l’époque du roi David d’au moins cinq cents ans.
Shemote (Exodus) 32:5
5 Aaron, voyant cela, bâtit un autel devant lui. Puis, Aaron cria et dit : Demain il y aura fête en l’honneur de Yahweh !
Les rabbins prétendent parfois que si l’on coupe une grenade en deux, la coupe ressemble à un hexagramme. C’est vrai qu’on observe une sorte de forme à six branches.
Les rabbins nous disent également que la grenade moyenne aurait 613 graines ; et que puisqu’il y a 613 commandements dans la Torah cela prouve que le Magen David n’est pas un symbole païen.
Cependant, comme nous l’avons vu dans d’autres endroits, les rabbins et autres chefs religieux peuvent parfois essayer d’utiliser des arguments intelligents pour ajouter ou retirer des Écritures ; et pourtant Deutéronome 12:32, Matthieu 5:17-19 et le livre de l’Apocalypse nous disent tous de faire attention à ne pas ajouter ou retrancher de l’Écriture, de peur que nous soyons gravement réprimandés. Gardons donc à l’esprit que la simple ancienneté d’une pratique païenne ne la rend pas légitime. La vérité est que le Magen David est essentiellement un hexagramme ;
Juste avant d’être lapidé à mort pour sa foi en Yeshoua, l’apôtre Etienne a accusé les pharisiens de prendre l’étoile de leur elohim Remphan.
Ma’asim (Actes) 7:43
43 Vous avez porté le tabernacle de Moloch, et l’étoile de votre dieu Remphan, des figures que vous avez faites pour les adorer ; c’est pourquoi je vous transporterai au-delà de Babylone.
Lorsque nous recherchons le mot Remphan, nous obtenons :
NT:4481 Raiphan ou Rhemphan ; par translittération incorrecte pour un mot d’origine hébraïque [AT:3594] ; Remphan (c’est-à-dire Kijun), une idole égyptienne.
Lorsque nous recherchons la référence à AT:3594, nous obtenons :
AT:3594 Kiyuwn (kee-yoon’); de AT:3559 ; proprement, une statue, c’est-à-dire une idole ; mais utilisé (par euphémisme) pour une divinité païenne (correspondant peut-être à Priape ou Baal-peor)
À la page 475, le lexique hébreu Brown-Driver-Briggs identifie cette étoile de David comme étant Saturne. Deutéronome 4:19 nous interdit d’adorer les étoiles.
Devarim (Deutéronome) 4:19
19 De peur aussi qu’élevant tes yeux vers les cieux, et voyant le soleil, la lune et les étoiles, toute l’armée des cieux, tu ne sois poussé à te prosterner devant eux, et que tu ne serves ces choses que Yahweh ton Elohim a données en partage à tous les peuples sous tous les cieux.
De nombreux croyants ne voient aucun mal dans le fait d’afficher un hexagramme, mais rappelons-nous que Yahweh a fait le commandement de ne pas adorer les images visibles dans la deuxième de ses dix paroles. L’Écriture ne nous dit jamais d’afficher l’hexagramme, et l’hexagramme était largement utilisé au moment de la lapidation d’Etienne. Puisqu’il n’y a aucune autre étoile qui a été historiquement utilisée par les Juifs comme symbole religieux, le Magen David est le seul candidat probable pour l’étoile de Remphan que l’Esprit a écartée spécifiquement à travers son serviteur Etienne.
Peu importe ce que disent les Écritures, certains défendront l’utilisation du soi-disant Magen David. Cependant, si le Magen David n’était pas l’étoile de Remphan (Kiyyun/Saturne), on pourrait se demander de quoi parlait notre précurseur Etienne, à quoi faisait-il référence ? Quel autre symbole y avait-il au premier siècle qui remplisse ces conditions :
- Largement utilisé par les rabbins;
- Représente Satan lui-même ; et
- N’est commandé nulle part dans les Ecritures ?
Après l’hexagramme de Saturne (Satan), la prochaine image interdite la plus largement utilisée est le soi-disant « poisson menorah ». L’argument pour le poisson menorah est le même que l’argument « ancienneté » de l’hexagramme de Saturne ; et il a les mêmes défauts de base.
L’argument de base pour le poisson menorah est qu’à un moment donné après la résurrection de Yeshoua (que ce soit au deuxième siècle ou au premier), les chrétiens ont commencé à utiliser un symbole avec une menorah, un hexagramme et un poisson comme symbole de leur foi en Yeshoua. Certains prétendent même que ce « poisson » date de 70 EC.
Le problème avec cet argument est simplement que peu importe l’ancienneté de ce symbole, il viole le deuxième commandement contre la fabrication d’images religieuses pour nous-mêmes.
Comme indiqué précédemment, la menorah ne devait jamais être visible à l’extérieur du tabernacle (Exode 25), la soi-disant étoile de David est vraiment l’étoile de Satan, et le poisson a toujours été une icône religieuse pour Dagon, le poisson-dieu. des Philistins.
AT:1712 Dagown (daw-gohn’); de AT:1709 ; le poisson-Elohim; Dagon, une divinité philistine.
L’affirmation selon laquelle le poisson menorah sert d’image religieuse légitime a plusieurs défauts de base :
- Il nous demande d’utiliser quelque chose de visible
- Il nous demande de vénérer deux images païennes connues (le symbole de Dagon et l’étoile de Saturne/Satan).
- Ce n’est commandé nulle part dans les Écritures;
Peu importe l’ancienneté de cette image religieuse, elle n’en est pas moins une image que les hommes se sont faite « pour leur usage personnel ».
Même si Kepha (Pierre), Ya’akov (Jacques), Yochanan (Jean) et Shaoul (Paul) se seraient tous réunis et auraient dit : « Vous savez quoi ? Faisons-nous une image taillée, pour identifier notre foi », nous aurions encore tort de l’utiliser, car ce n’est pas une image commandée par Yahweh, mais une image que les hommes se sont faite. C’est précisément ce que la Torah interdit.
Comment pouvons-nous prétendre adorer un Elohim invisible alors que nous ressentons le besoin de Le représenter ainsi que Son Fils par des symboles visibles ? Et comment pouvons-nous prétendre lui obéir, quand nous enfreignons le deuxième commandement ?
Beaucoup de gens croient que les images religieuses telles que les croix, les hexagrammes et les poissons menorah sont de bons outils de témoignage, car quand les gens les remarquent ils demandent pourquoi nous les portons.
Bien que cela puisse être vrai, on peut se demander dans quelle mesure nous témoignons positivement en portant les bijoux de Satan.
Jérémie nous dit que le cœur est extrêmement trompeur et cherche désespérément à faire sa propre volonté.
Yirmeyahu (Jérémie) 17:9
9 Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin ; qui le connaîtra ?
En disant : « Qui le connaîtra ? Jérémie nous dit que très peu d’entre nous savent à quel point notre cœur est trompeur.
Comme notre cœur nous ment, nous avons du mal à comprendre pourquoi un Elohim invisible ne voudrait pas que nous fassions des représentations visibles de Lui, ou de Son Fils. Au lieu de nous soumettre à sa parole, et de nous rendre compte que seul Yahweh est vrai, et que tout homme est un menteur, nous essayons de déformer ses paroles afin de leur faire dire ce que nous croyons comprendre ; et puis nous mettons de côté tout ce qui ne va pas dans notre sens.
Elohim nous met dans ce monde pour voir qui disciplinera sa chair pour suivre sa parole et faire les choses qui sont droites à ses yeux, même quand c’est douloureux. Yahweh recherche ce genre de personne pour être l’épouse de Son Fils. Il veut une épouse soumise. Et pas une épouse qui regarde des symboles, des images quand bien même ces symboles nous rappellent Elohim.
Mais pourquoi son peuple veut-il porter des images interdites, telles que des hexagrammes, des poissons Dagon et la croix de Tammuz, alors que Yahweh nous dit clairement ce qu’on doit porter sur nous ?
Bemidbar (Nombres) 15:37-41
37 Yahweh parla aussi à Mosheh, en disant :
38 Parle aux enfants d’Israël, et dis-leur qu’ils se fassent, d’âge en âge, une frange aux pans de leurs vêtements, et qu’ils mettent sur cette frange de leurs pans un cordon bleu.
39 Ce sera votre frange ; et, en la voyant, vous vous souviendrez de tous les commandements de Yahweh, et vous les ferez, et vous ne suivrez point les désirs de votre cœur et de vos yeux, que vous suivez pour tomber dans l’infidélité ;
40 Afin que vous vous souveniez de tous mes commandements, et que vous les pratiquiez, et que vous soyez saints à votre Elohim.
41 Je suis Yahweh votre Elohim, qui vous ai fait sortir du pays d’Égypte pour être votre Elohim. Je suis Yahweh votre Elohim.
Beaucoup de croyants disent qu’ils portent ces images païennes interdites pour pouvoir amorcer des conversations avec les non-croyants, mais est-ce vraiment un argument valable ? Les franges (tsitsit) ne servent-elles pas au même but ? et en plus sans nous faire transgresser la Torah ?
Notre peuple choisit actuellement de polluer le culte avec des images non demandées par Yahweh. Malgré tout, la parole nous dit qu’un jour, après que nous serons tous rassemblés sur la terre d’Israël, nous ne chercherons plus les symboles païens interdits. A ce moment-là nous chercherons à entendre et obéir à sa voix, c’est ce que prophétise Esaïe.
Yeshayahu (Ésaïe) 30:19-22
19 Car tu ne pleureras plus, peuple de Zion, qui habites dans Jérusalem. Il te fera grâce, quand tu crieras ; dès qu’il t’entendra, il t’exaucera.
20 Yahweh vous donnera le pain d’angoisse et l’eau d’affliction ; mais ceux qui t’enseignent ne disparaîtront plus, et tes yeux verront ceux qui t’enseignent.
21 Et quand vous irez à droite, ou quand vous irez à gauche, vos oreilles entendront derrière vous la voix qui dira : C’est ici le chemin, marchez-y !
22 Vous tiendrez pour souillées vos images recouvertes d’argent et vos statues revêtues d’or. Tu les jetteras loin, comme une chose impure : Hors d’ici ! leur diras-tu.
Vous savez, c’est quelque chose que j’ai personnellement fait dernièrement. J’ai jeté beaucoup d’images que j’avais à la maison grâce à cet enseignement. Je remercie Yahweh d’avoir pu m’éclairer là dessus. Comme vous le savez j’ai fait quantité de vidéos sur youtube et toutes ces vidéos commençaient avec le poisson-menorah. C’est même moi qui a fait ces symboles. Enfin ce que je veux dire, c’est qu’on est tous concernés par cette dérive de ne pas respecter la deuxième parole.
J’espère que mon modeste témoignage pourra vous aider à laisser derrière vous tous ces symboles et images interdites comme nous le demande notre Roi Yeshoua.
Gloire lui soit rendu pour l’éternité.