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Les viandes sacrifiées aux idoles


Beaucoup de personnes aujourd’hui se demandent quelles sont les viandes sacrifiées aux idoles dont on parle dans le nouveau testament. Certains estiment que la viande halal représente une viande sacrifiée aux idoles. Nous allons décortiquer tout cela à la lumière de la parole.

Il est vrai que le livre de l’Apocalypse parle des viandes sacrifiées aux idoles, et comme c’est une prophétie pour le futur, beaucoup de personnes se demandent à quoi elles correspondent aujourd’hui, car ces viandes doivent nécessairement être autour de nous au moment où je vous parle. 

Il y a une première allusion concernant l’église de Pergame.

Apocalypse 2:14
Mais j’ai quelque chose contre toi, c’est que tu as là des gens attachés à la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre une pierre d’achoppement devant les fils d’Israël, pour qu’ils mangeassent des viandes sacrifiées aux idoles et qu’ils se livrassent à l’impudicité.

Quand nous allons voir ce qui s’est passé avec l’histoire de Balaam, voici ce que la Torah nous explique : 

Bamidbar (Nombres) 25:1-3
1 Israël demeurait à Sittim ; et le peuple commença à se livrer à la débauche avec les filles de Moab.
2 Elles invitèrent le peuple aux sacrifices de leurs dieux ; et le peuple mangea, et se prosterna devant leurs dieux.
3 Israël s’attacha à Baal Peor, et la colère de Yahweh s’enflamma contre Israël.

Bamidbar (Nombres) 31:16
16 Voici, ce sont elles qui, sur la parole de Balaam, ont entraîné les enfants d’Israël à l’infidélité envers Yahweh, dans l’affaire de Peor ; et alors éclata la plaie dans l’assemblée de Yahweh.

Nous voyons dans ces passages que la Torah n’insiste pas vraiment sur la viande en tant que tel, mais le problème était plutôt l’infidélité spirituelle et physique. En effet, Il y a à la fois la débauche avec des filles et il y a également l’adultère spirituel avec Baal, car Israël est allé manger les sacrifices d’autres dieux et ils se sont prosternés. Ce qui est reproché à Israël c’est d’avoir participé à un culte pour un autre dieu. 

Le fait de manger un aliment ne constitue pas un péché, c’est le contexte dans lequel on mange cet aliment qui est important.

Il semblerait que ce soucis avec la viande halal soit un problème Christiano-chrétien. Car les juifs quant à eux ne considèrent pas la viande halal comme sacrifiée à une idole, ils peuvent en effet manger des produits qui ont les deux logo halal et casher, du moment que c’est casher, ils en mangent. En réalité s’ils ne mangent pas de 100% halal, c’est simplement parce que l’abattage rituel musulman est moins strict que celui du casher.

J’ai trouvé un rabbi qui disait ceci :

« En fait, pour un juif, la présence d’un logo Halal est sans incidence. Ce n’est ni un signe de Cacheroute, ni un signe de non-Cacheroute. C’est parfaitement neutre. »

Si les juifs ne mangent pas de viande halal, ce n’est pas parce qu’elle est sacrifiée à une idole, mais parce que les règles de la cacherout ne sont pas toutes respectées lors de l’abattage halal. Les juifs par exemple doivent faire saler la viande pour la commercialiser sous le logo casher, chose que les musulmans ne font pas.

En fait, ce problème du halal considéré comme une viande sacrifiée aux idoles, est plutôt un problème christiano-centré. Dans la Torah l’interdiction est surtout de ne pas faire de culte à un autre dieu, c’est l’idolâtrie le péché, mais pas de manger un morceau de viande.

Toutefois, dans le nouveau testament les viandes sacrifiées aux idoles étaient un gros sujet pour les apôtres. En témoignent les passages d’Actes 15 et d’Actes 21.

Actes 21:25
À l’égard des païens qui ont cru , nous avons décidé et nous leur avons écrit qu’ils eussent à s’abstenir des viandes sacrifiées aux idoles.

Et puis l’apôtre Shaoul va dédier le chapitre 8 de sa lettre aux Corinthiens pour parler de ce sujet.

1 Corinthiens 8.4
Pour ce qui est donc de manger des viandes sacrifiées aux idoles, nous savons qu’il n’y a point d’idole dans le monde, et qu’il n’y a qu’un seul Elohim.

La question qu’on peut se poser aujourd’hui c’est pourquoi les viandes sacrifiées aux idoles sont devenues si importantes dans le christianisme, alors que dans la Torah et pour la communauté juive le vrai problème est plutôt le contexte de l’adultère spirituel.

Si nous voulons comprendre, il faut dans un premier temps regarder la définition du mot grec à l’origine de l’expression  “viande sacrifiée aux idoles.” 

C’est le numéro Strong 1494, allons donc voir la définition de ce mot “eidolothulon.”

C’est en fait deux mots attachés, composés de « eidolon » qui veut dire idole et d’un dérivé présumé de « thuo » qui veut dire sacrifice.

Voyons donc la définition de ce mot composé eidolothulon.

« sacrifié aux idoles, la chair laissée par les sacrifices païens, mangée en festin ou revendue (par les pauvres et misérables) sur les marchés. »

Quand il y a un sacrifice à un dieu étranger, une partie de l’animal est offerte à l’idole et puis une autre partie est consommée par les hommes lors du culte à l’idole. C’est pour cela que la définition de Strong parle de la chair laissée par les sacrifices. La chair laissée c’est la partie non consommée par l’idole.

Mais dans le cas de la viande halal, il n’y a pas de chair qui est offerte à une idole, car l’animal est tué et tout son corps va servir à la consommation humaine. 

Il est important de comprendre ce qu’est un repas sacrificiel, c’est un repas où est partagé l’animal, nous savons que les repas dans la Bible sont des moments d’alliance et de communion très importants. Pour être en communion avec un dieu étranger, il faut qu’il partage notre repas, donc nécessairement il va falloir lui offrir à manger. Shaoul en parle un peu dans sa lettre aux Corinthiens.

1 Corinthiens 10:19-21
19 Que dis-je donc ? Que la viande sacrifiée aux idoles est quelque chose, ou qu’une idole est quelque chose ? Nullement.
20 Je dis que ce qu’on sacrifie, on le sacrifie à des démons, et non à Elohim ; or, je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons.
21 Vous ne pouvez boire la coupe d’Adonaï, et la coupe des démons ; vous ne pouvez participer à la table du d’Adonaï, et à la table des démons.

Dans ce passage de Shaoul, nous voyons que pour partager le repas à la table des démons, nous devons manger et les démons doivent manger leur part également. D’ailleurs Shaoul ne parle plus de manger de la viande, mais il parle de boire quelque chose, nous verrons dans un instant que c’est pertinent.

Dans le cas de la viande halal, aucune partie de l’animal n’est donnée à une idole, il est donc impossible que nous participions à une communion avec une idole en mangeant ce type de viande. Car pour qu’il y ait communion, il faut nécessairement partager un repas.

Après je peux comprendre que beaucoup de croyants ne veulent pas dépenser leur argent dans une boucherie halal ou même dans une boucherie casher, car il est vrai que ces activités commerciales financent la religion musulmane et une boucherie casher quant à elle financera les synagogues et la religion juive. 

Je peux parfaitement comprendre qu’on ne souhaite pas financer une religion qui n’est pas la nôtre. Mais bon, si nous achetons notre viande dans un supermarché, nous finançons tout de même Babylone, la grande prostituée. Donc quoi que nous fassions, on ne financera jamais notre propre religion. Évidemment le mieux serait de pouvoir faire de l’élevage soit même dans son jardin, ou de pouvoir acheter directement à la ferme, mais comme ces pratiques sont souvent illégales dans de nombreux pays, quoi qu’on fasse ce n’est jamais parfait.

Il faut aussi considérer l’aspect financier de la viande. Aujourd’hui cela coûte très cher de manger de la viande et quand on est pauvre, on va forcément vouloir acheter la viande la moins chère du marché. Dans ma région, si je compare le prix au kilo des côtelettes d’agneau par exemple, les prix varient énormément d’une boutique à l’autre.

Evidemment la viande casher reste la plus onéreuse avec des prix exorbitants entre 35 et 43 euros le kilo suivant les différents fournisseurs.

Ensuite voyons la viande de supermarché. Par exemple à Cora on trouve des côtelettes pour 27 euros le kilo. Ça reste cher, mais c’est plus abordable.

Et le halal me direz vous ? Dans la boucherie près de chez moi, c’est 17 euros le kilo. Alors il faut comprendre que pour quelqu’un de très pauvre, le choix est vite fait. Certains diront peut-être : et bien les pauvres n’ont qu’à devenir végans. Je crois au contraire que les pauvres devraient pouvoir avoir accès à de la viande à un prix accessible. Quand nous faisons les fêtes de Yahweh comme Pessah, il est bon de consommer un peu d’agneau pour se rappeler la sortie d’Egypte comme nous le demande Yahweh dans ses commandements. Manger de l’agneau permet aussi de se rappeler le sacrifice de Yeshoua, l’agneau divin, qui nous a sauvés de l’Egypte spirituelle, donc nos péchés.

Mais alors pourquoi il n’y a que les chrétiens qui considèrent la viande halal comme sacrifiée aux idoles, alors que les juifs ne la considèrent pas comme telle. Une des réponses, c’est que le christianisme ne connaît rien au système sacrificiel biblique. Le système sacrificiel est beaucoup décrit dans la Torah et donc les juifs savent bien ce qu’est un animal qu’on offre à Yahweh et forcément ils comprennent bien mieux ce qu’est une viande sacrifiée aux idoles. 

Le christianisme a dit que Jésus remplace tous les sacrifices et donc les chrétiens ont jeté le sujet des sacrifices à la poubelle et forcément ils ne l’étudient pas ou alors ils n’ont que quelques a priori souvent faux sur le sujet. La vérité est plus subtile que cela. D’ailleurs nous voyons Shaoul offrir des sacrifices dans Actes 21 bien après le sacrifice de Yeshoua. Ne pas étudier le système sacrificiel à cause du sacrifice de Yeshoua est une grave erreur.

Effectivement il y a bien des sacrifices pour le péché dans la Torah et c’est vrai que Yeshoua a été offert en sacrifice pour nos péchés. Mais le système sacrificiel de la Torah n’est pas destiné qu’à la purification des péchés, il y a en effet plusieurs autres raisons pour offrir des sacrifices. Il y a des sacrifices d’action de grâce par exemple, ceci est expliqué dans Lévitique 3. Donc c’est normal que les chrétiens considèrent le halal comme interdit, car ils ne connaissent pas les sacrifices qu’on offrait à Yahweh et donc ils ne connaissent pas non plus la procédure d’offrir de la viande à une idole pour les païens.

Maintenant une question importante et légitime demeure en suspens. Si la viande halal n’est pas concernée par les passages d’Apocalypse, alors à quoi correspondent les viandes sacrifiées aux idoles ? Comme nous l’avons vu avec l’histoire de Balaam, cela concerne l’idolâtrie. 

Alors il y a une première réponse. Il existe encore aujourd’hui des peuples qui offrent une partie de l’animal en offrande, comme en Chine, on offre la tête de l’animal. 

Nous avons expliqué que pour considérer une viande sacrifiée aux idoles il faut qu’il y ait une partie de l’animal qui soit offerte. Nous avons vu avec les images que c’est bien le cas dans de nombreux pays asiatiques.

En Asie, il y a beaucoup de chrétiens et donc ces passages de l’Apocalypse leur parlent peut-être beaucoup plus qu’à nous. Quand les européens lisent l’Apocalypse, ils pensent peut-être que cela ne s’adresse qu’à eux, mais je vous rappelle qu’il y a plus de 70 millions de chrétien rien qu’en Chine. Selon les sources de ma femme qui est chinoise, ce serait en réalité 140 millions en 2020. Il y en a 84 millions aux Philippines, 23 millions en Indonésie. Ces millions de chrétiens asiatiques doivent doucement rigoler quand on leur parle de la viande halal, alors que pour eux la viande sacrifiée aux idoles est quelque chose de très réelle dans les temples idolâtres. Beaucoup de croyants asiatiques doivent chuter dans ces péchés liés aux choses offertes aux idoles et les passages d’Actes 15  et d’Apocalypse sont sûrement très importants pour leur sanctification.

Bon ça c’est une première réponse. Nous savons malgré tout, que l’Apocalypse doit être interprétée d’une certaine façon, car le langage est plutôt allusif et prophétique. On ne doit donc pas forcément interpréter littéralement certains passages, même si dans le cas des chrétiens asiatiques cela a tout son sens d’un point de vue purement littéral.

Relisons le passage d’Apocalypse.

Apocalypse 2:14
Mais j’ai quelque chose contre toi, c’est que tu as là des gens attachés à la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre une pierre d’achoppement devant les fils d’Israël, pour qu’ils mangeassent des viandes sacrifiées aux idoles et qu’ils se livrassent à l’impudicité.

Si nous voulons comprendre, il faut regarder le manuscrit grec où il est question de ces fameuses viandes sacrifiées aux idoles. Si on regarde dans le manuscrit grec, il n’est pas directement écrit le mot viande. Il est écrit le verbe manger, ça s’est correct,  φάγω “phago” et plus loin le mot εἰδωλόθυτος “eidolothuton” qui peut être traduit par de la viande ou simplement une chose offert en sacrifice.

« Viandes sacrifiées aux idoles, offert en sacrifice. »

Il est intéressant de remarquer que plusieurs traducteurs ne parlent pas de viandes sacrifiées aux idoles, mais de choses sacrifiées aux idoles. Cela peut paraître un détail, mais en réalité c’est important.

Version De Sacy Apocalypse 2:14
Mais j’ai quelque chose à vous reprocher : c’est que vous avez parmi vous des hommes qui tiennent la doctrine de Balaam, lequel enseignait à Balac à mettre comme des pierres d’achoppement devant les enfants d’Israël, pour leur faire manger de ce qui avait été offert aux idoles, et les faire tomber dans la fornication.

Il y a encore d’autres versions qui ne parlent pas de viande, comme Ostervald, la version Lausanne, la Darby ou la Martin. Alors vous allez me dire, Oui Benjamin tu pinailles, une offrande c’est toujours de la viande.

En réalité ce que je veux vous faire comprendre c’est que ce n’est pas la viande qui est importante ici, c’est plutôt l’action d’offrir quelque chose à un autre dieu.

C’est pour cela que la Torah ne parle même pas de viande, mais elle parle surtout d’idolâtrie, de culte envers un autre dieu. D’ailleurs la Torah confirme aussi que ce n’est pas toujours de la viande qu’on offrait à Yahweh, en effet dans le système sacrificiel de la Torah, on pouvait offrir d’autres aliments comme du pain ou du vin.

Vayikra (Lévitique) 23:13
13 vous y joindrez une offrande de deux dixièmes de fleur de farine pétrie à l’huile, comme offrande consumée par le feu, d’une agréable odeur à Yahweh ; et vous ferez une libation d’un quart de hin de vin.

Mais alors pourquoi je vous montre que ce n’est pas nécessairement de la viande ? Et bien vous n’êtes pas sans savoir que dans d’autres cultures, les offrandes sont très variables d’une idole à l’autre. Parfois c’est de l’encens, parfois ce sont des billets, parfois ce sont des fleurs, des bougies qu’on allume. 

Vous allez me dire oui, mais Benjamin, l’Apocalypse parle de choses qui se mangent.  En Asie j’ai trouvé pas mal d’images d’offrande qui se mangent. Vous avez les fruits qui sont très communs là-bas, il y a souvent des bâtons d’encens dessus.

Sur cette autre image, cette femme sert un peu de thé à l’idole. Cette image est intéressante, car elle montre ce qu’est une communion, c’est véritablement un repas qui est pris entre nous et l’idole, c’est important de bien comprendre qu’il y a un partage entre cette femme et les choses invisibles avec lesquelles elle communie.

Les traducteurs comme Darby, Ostervald, Martin, qui eux ne parlent pas de viande ont raison de traduire des choses offertes aux idoles. Ces traductions sont plus correctes, car l’important ce n’est pas la viande en elle-même, mais plutôt l’action d’offrir quelque chose qui se mange.

Il existe une grande multitude de traditions pour honorer les idoles. Nous autres européens, nous pouvons parfois considérer les peuples asiatiques comme de vulgaires idolâtre, car ils offrent des aliments. En réalité nous autres chrétiens ne valons pas mieux que ces peuples car nous faisons exactement la même chose en décorant l’arbre de pâques avec des œufs en chocolat qui sont des offrandes pour les déesses de la fertilité. 

Quand nous regardons la source, la fondation de l’arbre avec les œufs, nous voyons que la source la plus ancienne est l’idole Astarte. Cette idole a changé de nom au travers des siècles, s’appelant tantôt Vénus ou Eostre (Eastra). La déesse Eostre a donné ensuite le nom de Easter, qui veut dire pâques en anglais.

Les traditions de peindre des œufs remonte à Babylone avec les chaldéens.

Pour noël c’est la même histoire car nous mettons parfois de la nourriture dans le sapin sous forme de bonbons. Il y a aussi la tradition américaine d’offrir un petit repas pour le père noël, souvent les enfants vont se mettre à genoux et placer une assiette pleine de cookies et un grand verre de lait. Puis l’enfant adressera des prières à ce père noël qui évidemment ne viendra pas, exactement comme l’idole Baal dont le prophète Elie disait qu’il était parti en voyage. 

1 Rois 18:27
À midi, Élie se moqua d’eux, et dit : Criez à haute voix, puisqu’il est dieu ; il pense à quelque chose, ou il est occupé, ou il est en voyage ; peut-être qu’il dort, et il se réveillera.

Cette offrande au père noël et toutes ces traditions culinaires, tout cela n’est qu’un simulacre d’offrande à des idoles et même si ce sont des simulacres, cela irrite Yahweh qui est un Elohim jaloux. Toutes ces activités de repas de noël reposent sur d’anciens cultes païens pour honorer divers dieux. Rappelons que la fête de noël est fondée sur l’adoration du soleil invaincu, ou du dieu saturne, c’est une réalité que beaucoup de chrétiens font mine d’ignorer. 

Le christianisme va peut être se focaliser sur la viande halal pour occulter et pour éviter de parler de toutes ces autres formes d’offrandes, alors qu’en réalité l’idolâtrie va prendre d’autres aspects, et notamment avec les traditions de la pâques païenne, de noël, du nouvel an etc …  

En réalité, l’impudicité spirituelle exposée dans l’Apocalypse est bien présente dans beaucoup d’églises européennes aujourd’hui.

Il s’agit bien en réalité d’adultère spirituel, les sapins de noël n’ont rien à faire dans les églises.

Les écritures contiennent déjà suffisamment de fêtes ordonnées par Yahweh, mais son peuple se fiche éperdument de ces fêtes de Lévitique 23 et cherchera plutôt des excuses pour faire entrer d’autres célébrations non bibliques. 

La fête de pâques c’est tout à fait cela. Pâque pour les chrétiens ce n’est plus exode 12, avec l’agneau rôti et les herbes amères, aujourd’hui pâque pour eux c’est les œufs en chocolat, les lapins, tout cela est fondé sur l’adoration des déesses de la fertilité.

Mais rappelons que faire la pâque c’est faire un repas avec de l’agneau rôti, des herbes amères et des pains sans levain. C’est un repas qu’on mange à la hâte, souvent debout et on est habillé comme pour partir d’Egypte. Cette fête biblique est bien sûr la meilleure occasion pour commémorer le sacrifice de l’agneau divin pour le pardon de nos péchés qui est Yeshoua.

Dans la langue française, il y a la pâque et la pâques. La pâque sans s, c’est pessah, la véritable pâque biblique que je viens de vous montrez en photo. Et la pâques avec un s, c’est la pâques païenne. En français la nuance est malheureusement très discrète, mais en anglais c’est plus évident, car cela se dit Easter, du nom de la déesse Eostre à qui on offre des œufs. La pâque biblique quant à elle s’appelle Passover.

Une des choses que nous devons comprendre c’est que le mot « culte » est lié au mot « culture ». Nous devons réaliser qu’apprendre la culture des autres peuples n’est pas toujours une bonne chose. On pourrait croire que les fêtes de la culture française comme Pâques ou Noël ne sont pas dangereuses, après tout ceci n’est que de la culture. Mais qui dit culture, dit culte. Et qui dit culte dit aussi autres dieux et donc idolâtrie. Donc il ne faut pas croire que la culture qui nous entoure est neutre, il ne faut pas croire que la culture d’un pays soit sans effet sur notre relation avec Yahweh, bien au contraire, la culture nous éloigne de lui.

Comme nous l’avons vu, l’Apocalypse ne parle pas forcément de viande, mais plutôt des choses offertes qui se mangent, du moins dans une demi douzaine de traductions. Il y a en effet beaucoup de choses qu’on mange lors de ces fêtes païennes, la galette des rois pour l’épiphanie, les œufs en chocolat pour la pâques chrétienne, la bûche pour la fête de noël, les crêpes pour la chandeleur. Il est étonnant de voir qu’il faut systématiquement manger quelque chose pour participer à la culture d’un pays. Les différents éléments de la culture française ne se retrouvent pas dans la Bible. Noel n’existe pas, le nouvel an dans la Bible c’est au mois de l’aviv qui correspond à Mars/Avril et cela ne tombe certainement pas le 1er Janvier, la pâques avec les œufs en chocolat c’est pas dans la bible, l’épiphanie avec la galette des rois, pas dans la bible, on pourrait continuer encore longtemps.

Est-ce qu’il y a des idoles dans l’église aujourd’hui ? Et bien je crois qu’il suffit d’ouvrir les yeux, les églises en sont remplies. Et si les églises catholiques sont remplies de statues, à qui donc est-ce qu’on offre une bougie ? Si Myriam la mère de Yeshoua est morte, alors à qui rend-on une prière et pourquoi allume t-on une bougie, n’est-ce pas une idole, n’est pas un culte rendu aux morts ? Pourquoi les catholiques doivent manger une hostie, ce moment qu’on appelle communion ? Communion avec qui ? N’est pas un culte d’idole également ?

Alors oui, l’Apocalypse parle de ces choses, beaucoup croiront qu’il s’agit de la viande halal et puis les autres comprendront qu’il s’agit d’adultère spirituel à plus grande échelle. Les chrétiens ne sont pas satisfaits des fêtes bibliques que Yahweh leur a donné dans Lévitique 23, ils ont dû faire entrer leur culture occidentale dans les églises, comme noël, ou la pâques chocolaté.

Pour conclure, je dirais que la viande halal est une sorte d’écran de fumée pour nous empêcher de voir la vérité bien dissimulée. L’adultère spirituelle est entré depuis bien longtemps dans les églises avec toutes sortes de fêtes païennes où l’on doit systématiquement manger quelque chose. 

Il est grand temps que toute cette hypocrisie prenne fin et il est temps également que le peuple de Yahweh arrête tous ces adultères spirituels. Les adultères explicites doivent bien sûr cesser notamment en Asie, mais les adultères dissimulés doivent aussi sortir des églises en occident.

Voilà j’espère que cet enseignement vous aura éclairé sur ce que sont réellement les choses sacrifiées aux idoles et ce qu’est réellement l’adultère spirituel. 

 

 

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