A propos du parler en langues

Pour commencer cet enseignement sur le parler en langues, nous devons d’abord parler de prophétie. Comme nous le montrerons, l’essence de la prophétie est d’entendre la voix de Yahweh, puis de communiquer ce que l’on a entendu en parlant, en chantant ou en écrivant, afin que les autres puissent le comprendre et être édifié.

Au contraire, « le parler en langues », c’est entendre la voix de Yahweh, mais la parler d’une manière qui n’est pas comprise, du moins pas sans interprète. Néanmoins, pour parler dans une langue authentique, encore faut-il entendre Yahweh, puis essayer de communiquer ce que l’on a entendu : et c’est une très bonne chose, car comme nous le verrons, les langues sont souvent un premier pas vers la prophétie.

Avant de commencer, nous devons souligner qu’il existe deux types différents de prophéties :

  1. Prédire (prédiction/annoncer l’avenir); 
  2. Dire (C’est à dire parler selon l’Esprit, révéler une vérité mais sans rien prédire).

Un exemple de prophétie qui ne prédit rien sur l’avenir est dans 2 Samuel 12 lorsque le prophète Nathan révèle à David son péché avec Bethsabée en lui racontant une histoire d’injustice entre un homme riche et un homme pauvre.

2 Samuel 12:5-7
5 La colère de David s’enflamma violemment contre cet homme, et il dit à Nathan : Yahweh est vivant ! L’homme qui a fait cela mérite la mort.
6 Et il rendra quatre brebis, pour avoir commis cette action et pour avoir été sans pitié.
7 Et Nathan dit à David : Tu es cet homme-là ! 

Dans ce type de prophétie sans prédiction, on écoute pour entendre ce que Yahweh dit; puis dans un second temps, on communique ce qu’on a entendu (généralement en parlant, en chantant ou en écrivant). Cela fait partie de la définition de la prophétie.

En revanche, le deuxième type de prophétie où l’on prédit l’avenir est un peu différent. En effet, le prophète Nathan a ensuite prédit les châtiments qui arriveraient à David et à sa maison, mais le fait de dire à David son péché n’était pas une prédiction, mais une simple annonce. C’est-à-dire que Nathan a délivré un message de Yahweh à la fois prédictif du futur, mais également simplement en révélant le péché de David.

2 Samuel 12:10-11
10 Maintenant, l’épée ne s’éloignera jamais de ta maison, parce que tu m’as méprisé, et parce que tu as pris la femme d’Urie, le Héthien, pour en faire ta femme.
11 Ainsi parle Yahweh : Voici, je vais faire sortir de ta maison le malheur contre toi, et je vais prendre sous tes yeux tes propres femmes pour les donner à un autre, qui couchera avec elles à la vue de ce soleil.

Bien que prédire l’avenir peut séduire beaucoup de croyants, nous ne devons pas perdre de vue le fait que chaque fois que quelqu’un entend l’Esprit, puis parle (ou écrit ou chante) selon ce qu’il a entendu, il prophétise. 

Quand on prophétise, on entend les choses qui viennent de Yahweh, puis on dit ces choses clairement. Cependant, quand le flux de parole est entravé, on parle avec des lèvres balbutiantes, et souvent dans un langage pas très clair ; et le résultat c’est que l’on « parle en langue ».

Yeshayahu (Esaïe) 28:11-12
11 Aussi c’est par des lèvres qui balbutient et par une langue étrangère qu’il parlera à ce peuple.12 Il leur avait dit : C’est ici le repos, que vous donniez du repos à celui qui est accablé, c’est ici le soulagement. Mais ils n’ont pas voulu écouter.

Comme nous l’enseigne l’apôtre Shaoul, il vaut mieux prophétiser que parler en langues, car si la prophétie peut être comprise, les langues ne peuvent pas être comprises (à moins que l’on ait le don d’interprétation, ou à moins qu’un interprète soit présent). Et pourtant c’est une très bonne chose de parler en langue, non seulement parce que c’est la preuve qu’on entend Sa voix, mais aussi parce que cela peut être une étape vers l’apprentissage de la prophétie.

Mais si le parler en langues peut nous conduire à prophétiser, alors que nous dit l’Écriture à ce sujet ?

L’alliance renouvelée parle de ‘langues’ cinq fois. Dans l’ordre chronologique, ces références sont :

  1. Marc 16:17 ;

  2. Actes 2:1-13 ;

  3. Actes 10:44-48 ;

  4. Actes 19:5-7 ; 

  5. 1 Corinthiens 12-14

Cependant, il y a un problème, en ce que la première référence (Marc 16:17) contredit la dernière (1 Corinthiens 12-14). 

Ce n’est pas rien de suggérer qu’un passage donné de l’Écriture est illégitime et doit être retiré du Canon. Ce type d’analyse doit être manipulé avec une extrême prudence. Cependant, s’il y a des passages de l’Écriture qui ne sont vraiment pas censés s’y trouver, alors nous devons les connaître, afin de ne pas pratiquer de faux cultes basés sur de fausses doctrines.

Pour le passage de Marc 16 verset 9 à 20, il est clair que c’est un passage ajouté au Canon après la rédaction de l’évangile de Marc. Nous en avons déjà parlé dans quelques vidéos, mais surtout la vidéo qui s’intitule « Marc 16 et la division du corps ».

Selon le commentaire textuel de Metzger sur l’Alliance renouvelée, la première référence de l’Alliance renouvelée au parler en langues (Marc 16:9-20) est absente des plus anciens manuscrits connus, y compris les deux plus anciens manuscrits grecs connus, l’ancien codex Vaticanus, le codex Sinaiticus. Les versets 9 à 20 sont également absents du codex Sinaïtique syriaque (araméen) et  d’une centaine de manuscrits arméniens, ainsi que des deux plus anciens manuscrits grégoriens (entre 897 et 913 de notre ère). Dans le codex Vaticanus ou le Sinaiticus, les verset de Marc 16 s’arrêtent au verset 8, il n’y a tout simplement pas les versets 9 à 20.

Alors si les manuscrits de la Bible les plus anciens n’ont pas ces versets contradictoires sur les dons spirituels, ne devrait-on pas s’interroger sur leur utilisation dans la grande majorité des bibles actuelles ? C’est probablement de là que vient la dérive pentecôtiste du parler en langue obligatoire. N’hésitez pas à aller voir la vidéo qui parle du parler en langue obligatoire, elle s’intitule “les dérives du pentecôtisme”.

De plus, Origène et Clément d’Alexandrie nous disent que le Livre de Marc s’est terminé au verset 16:8 (Metzger). Au-delà de cela, les Pères de l’Église Jérôme et Eusèbe ont attesté que les versets 9 à 20 étaient absents de presque tous les manuscrits grecs connus d’eux. Ensuite, nous pourrions également ajouter que Marc 16:17 contredit la dernière référence (1 Corinthiens 12-14).

Si tous les manuscrits connus les plus anciens ont Marc 16 se terminant par le verset 8, alors tout ce qui suit Marc 16:8 doit être un ajout ultérieur au Texte. Cela signifierait que Marc 16:17 n’était pas inclus à l’origine dans le Livre de Marc (mais qu’il a été ajouté plus tard). Cela signifierait que nous ne devrions jamais utiliser Marc 16:17 comme base pour toute sorte de doctrine.

Quel genre de doctrine parle-on ici ? Si nous le lisons attentivement, nous pouvons voir que le langage de Marc 16:17 suggère que tous ceux qui suivent Yeshoua doivent parler dans de « nouvelles langues ». C’est-à-dire que si quelqu’un ne parle pas dans de «nouvelles langues», alors cette personne ne suit pas Yeshoua (et n’est donc pas sauvée).

Marqaus (Marc) 16:15-18 (attention: versets ajoutés)
15 Et il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez l’évangile à toute créature.
16 Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; mais celui qui ne croira point sera condamné.
17 Et voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : Ils chasseront les démons en mon nom ; ils parleront de nouvelles langues ;
18 Ils saisiront les serpents ; quand ils auront bu quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et ils seront guéris.

Le langage spécifique de Marc 16:17 fait du parler en langues et du maniement des serpents des «critères obligatoires» pour être sauvé; et il y a certaines dénominations au sein du christianisme qui envisagent ces choses comme cela. Certaines de ces dénominations sont même connues pour amener des serpents venimeux dans leurs lieux de culte (dans lesquels les animaux impurs ne sont pas censés entrer), et obliger leurs membres à les manipuler (et à parler en langues), afin de prouver leur foi. Mais est-ce vraiment la volonté d’Elohim pour nous, que nous apportions des serpents mortels dans nos lieux de culte ? 

Bien qu’aujourd’hui en France cette pratique avec les serpents n’est pas répandue, cette doctrine du parler en langue obligatoire est néanmoins encore très active dans certains milieux du christianisme.

Il y a aussi un autre problème avec Marc 16:18, car ce verset dit que ceux qui croiront en Yeshoua pourront boire quelque breuvage mortel et ne mourront pas. Beaucoup de personnes lors de la crise de covid ont accepté la vaccination en s’appuyant sur ce verset. En effet, même en sachant que le vaccin était très mauvais, voire mortel dans certains cas, ils se sont dit que comme ils croyaient en Yeshoua, alors on pouvait leur injecter n’importe quoi dans les veines et il ne leur arriverait rien.

Il y a un encore d’autres nombreux problèmes avec Marc 16:17, mais celui qui nous préoccupe le plus ici est qu’il est en conflit avec 1 Corinthiens 12:8-11. En effet, la lettre aux Corinthiens nous dit que les croyants ne parleront pas tous en langues, mais que le même Esprit offrira des dons différents à chacun de nous. Cela contredit clairement Marc 16:17, ainsi que la doctrine du parler en langue obligatoire.

Qorintim Aleph (1 Corinthiens) 12:8-11
8 Car la parole de sagesse est donnée à l’un par l’Esprit ; la parole de science est donnée à l’autre par ce même Esprit ;
9 Un autre reçoit la foi par ce même Esprit ; un autre reçoit du même Esprit le don de guérir ;
10 Un autre, les opérations des miracles ; un autre, la prophétie ; un autre, le discernement des esprits ; un autre, la diversité des langues ; et un autre, le don d’interpréter les langues.
11 Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît.

Seize versets plus loin, Shaoul nous dit à peu près la même chose.

Qorintim Aleph (1 Corinthiens) 12:27-30
27 Or, vous êtes le corps du Messie, et vous êtes ses membres, chacun en particulier.
28 Et Elohim a établi dans l’Église, premièrement les apôtres, secondement les prophètes, en troisième lieu les docteurs, ensuite ceux qui opèrent des miracles, puis ceux qui ont les dons de guérir, de secourir, de gouverner, de parler diverses langues.
29 Tous sont-ils apôtres ? Tous sont-ils prophètes ? Tous sont-ils docteurs ? Tous opèrent-ils des miracles ?
30 Tous ont-ils le don de guérir ? Tous parlent-ils des langues ? Tous interprètent-ils ?

Si l’Esprit donne des dons différents à chacun de nous, alors comment pourrait-il y avoir une exigence pour tous de parler en langues ? Et, si nous essayons de parler en langues alors que nous n’avons pas réellement reçu ce don, alors est-ce que nous n’essayons-nous pas d’exercer des dons que Yahweh ne nous a pas vraiment donnés ? Et qu’est-ce que tenter d’exercer un don que Yahweh ne nous a pas réellement donné, si ce n’est d’exercer un faux culte ?

Beaucoup de croyants ont déjà ressenti que quelque chose n’allait pas avec ces fameuses  « sessions de parler en langues obligatoires ». C’est vraiment dommage, car les langues légitimes sont un don légitime, et elles ont pour nous une valeur cachée en tant qu’étape dans la restauration de notre nation. Et je connais tellement de croyants qui ont une sainte horreur du parler en langues, car ils ont été traumatisés par les séances de parler en langue obligatoire, mais également traumatisé par les assemblées où les langues sont parlées sans aucune interprétation et sans aucun ordre. Mais cela est vraiment dommage encore une fois, car les langues sont un don très important.

Afin de comprendre ce qu’est vraiment le don légitime du parler en langues, examinons les autres références au parler en langues dans l’Alliance renouvelée, et voyons si nous pouvons repérer des modèles utiles.

De nombreux croyants connaissent le miracle du parler en langues qui s’est produit dans Actes 2.

Ma’asim (Actes) 2:1-13
1 Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils étaient tous d’un accord dans un même lieu.
2 Alors il vint tout à coup du ciel un bruit comme celui d’un vent qui souffle avec impétuosité ; et il remplit toute la maison où ils étaient.
3 Et il leur apparut des langues séparées, comme de feu, et qui se posèrent sur chacun d’eux.
4 Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils commencèrent à parler des langues étrangères, selon que l’Esprit les faisait parler.
5 Or, il y avait en séjour à Jérusalem des Juifs, hommes pieux, de toutes les nations qui sont sous le ciel.
6 Et ce bruit ayant eu lieu, il s’assembla une multitude, qui fut confondue de ce que chacun les entendait parler dans sa propre langue.
7 Et ils en étaient tous hors d’eux-mêmes et dans l’admiration, se disant les uns aux autres : Ces gens-là qui parlent, ne sont-ils pas tous Galiléens ?
8 Comment donc les entendons-nous chacun dans la propre langue du pays où nous sommes nés ?
9 Parthes, Mèdes, Élamites, et ceux qui habitent la Mésopotamie, la Judée, la Cappadoce, le Pont et l’Asie,
10 La Phrygie, la Pamphylie, l’Égypte, les quartiers de la Lybie qui est près de Cyrène, et les étrangers romains,
11 Juifs et Prosélytes, Crétois et Arabes, nous les entendons parler en nos langues des merveilles d’Elohim.
12 Ils étaient donc tous étonnés, et ne savaient que penser, se disant l’un à l’autre : Que veut dire ceci ?
13 Et d’autres se moquant, disaient : C’est qu’ils sont pleins de vin nouveau.

La raison pour laquelle les croyants aguerris parlaient en langues dans Actes 2 était que c’était la première fois que l’Esprit était répandu en masse. Comme nous le verrons, lorsque quelqu’un est d’abord rempli de l’Esprit, le résultat naturel est de parler en langues. La prophétie est aussi un résultat naturel d’être rempli de Son Esprit, mais il faut une connexion beaucoup plus profonde pour prophétiser que pour parler en langue, et tous les croyants n’ont pas cette profonde connexion lorsqu’ils reçoivent Son Esprit pour la première fois.

Parce que les croyants ne parlaient qu’en langues (plutôt que de prophétiser), Yahweh a donné des langues qui correspondaient à la langue maternelle des pèlerins, afin qu’ils puissent chacun entendre la Bonne Nouvelle dans sa propre langue (et ainsi, croire). Il se peut que le parler en langue d’actes 2 soit en quelque sorte un clin d’œil à l’événement qui s’est déroulé à Babel où les langues sont devenues confuses et ont provoqué la dispersion des nations. 

Etant donné que les dix tribus perdues se sont incorporées aux nations et ne parlaient plus la langue hébraïque, Yahweh a fait une sorte de Babel inversée pour rappeler Ses brebis perdues dans les nations. Évidemment cela n’annule pas l’événement de Babel, mais cela s’annule uniquement pour les brebis qui sont rappelées vers leur berger Yeshoua. Aujourd’hui, le parler en langue est moins répandu, car il existe des disciples de Yeshoua qui parlent toutes les langues, et il existe des Bibles traduites dans quasiment chaque langue de la terre. Je pense que parler en langue est encore très utile pour certains peuples qui parlent des dialectes rares comme certaines tribus isolées de la civilisation. 

Après l’événement d’Acte 2, le don des langues a ensuite été donné à Corneille (et à ceux qui l’accompagnaient) dans Actes chapitre dix. 

Ma’asim (Actes) 10:44-48
44 Comme Kepha (Pierre) prononçait encore ces mots, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient la parole.
45 Tous les fidèles circoncis qui étaient venus avec Kepha furent étonnés de ce que le don du Saint-Esprit était aussi répandu sur les païens.
46 Car ils les entendaient parler en langues et glorifier Elohim.
47 Alors Kepha dit : Peut-on refuser l’eau du baptême à ceux qui ont reçu le Saint-Esprit aussi bien que nous ?
48 Et il ordonna qu’ils fussent baptisés au nom de Yeshoua Mashiah. Sur quoi ils le prièrent de rester quelques jours auprès d’eux.

Dans Actes 2, les anciens croyants parlaient en langues lorsqu’ils étaient remplis de l’Esprit. Cependant, dans Actes 10, ce sont les nouveaux croyants qui parlaient en langues. Puisque ces nouveaux croyants n’ont pas prophétisé et qu’il n’y avait pas d’interprète présent, aucun message édifiant n’a été transmis. Cependant, le fait que les nouveaux croyants parlaient en langues servait tout de même de signe qu’ils venaient d’être appelés au salut (ce qui étonnait aussi les croyants pharisiens, verset 45).

Mais pourquoi le fait de parler une langue inconnue devrait-il servir de signe pour montrer que cette personne vient d’être appelée au salut ? Comme nous le verrons dans la section suivante, le parler en langues est une indication que l’on entend la voix de l’Esprit, et que l’on essaie de parler selon la voix de l’Esprit. C’est une étape très positive, puisque la première étape dans la prophétie est d’entendre la voix de Yahweh, et ensuite d’essayer de parler selon ce que l’on entend.

Dans le chapitre dix-neuf des Actes, l’apôtre Shaoul a imposé les mains à ceux qui venaient juste d’être baptisés. Cependant, cette fois, ceux qui ont été nouvellement converti n’ont pas seulement parlé en langues, mais (au moins certains d’entre eux) ont également prophétisé.

Ma’asim (Actes) 19:5-7
5 Lorsqu’ils entendirent cela, ils furent plongés dans le nom du Maître Yeshoua.
6 Et quand Shaoul leur eut imposé les mains, l’Esprit Saint vint sur eux, et ils parlaient en langues et prophétisaient.
7 Or les hommes étaient environ douze en tout.

Puis, dans 1 Corinthiens 12 à 14, l’apôtre Shaoul parle des dons spirituels pendant trois chapitres entiers. Puisque les Écritures ne gaspillent pas d’espace (et puisque les gens écrivaient avec des plumes), nous devrions réaliser que tout ce que Shaoul expose pendant trois chapitres entiers doit être très important.

Shaoul commence par nous dire qu’il ne veut pas que nous soyons ignorants des dons spirituels :

Qorintim Aleph (1 Corinthiens) 12:1
1 Pour ce qui concerne les dons spirituels, je ne veux pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance.

Shaoul nous dit alors clairement que tout le monde ne recevra pas les mêmes dons spirituels ; mais qu’il y aura des diversités de dons spirituels, même si c’est le même Esprit qui donne tous ces dons divergents.

Qorintim Aleph (1 Corinthiens) 12:4
4 Il y a diversité de dons, mais le même Esprit.

Comme nous l’avons mentionné précédemment, une des raisons pour lesquelles Marc 16:17 ne peut pas être inspiré est qu’il contredit les écrits de Shaoul ici. Marc 16:17 exige que tous ceux qui auront cru parlent en langues comme signe obligatoire de leur salut. Cela contredit le verset 4, qui nous dit que l’Esprit donne à chacun de nous des dons différents (même si c’est le même Esprit qui agit en chacun de nous et à travers nous).

Qorintim Aleph (1 Corinthiens) 12:8-11
8 car à l’un est donnée la parole de sagesse par l’Esprit, à l’autre la parole de connaissance par le même Esprit,
9 à l’autre la foi par le même Esprit, à l’autre les dons de guérisons par le même Esprit,
10 à un autre l’accomplissement de miracles, à un autre la prophétie, à un autre le discernement des esprits, à un autre différentes sortes de langues, à un autre l’interprétation des langues.
11 Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun en particulier comme Il veut.

Bien que certaines personnes parlent en langues lorsqu’elles ont cru en Yeshoua pour la première fois (et même après), Shaoul est tout à fait clair sur le fait que nous ne recevrons pas tous les mêmes dons spirituels. Nous sommes tous encore membres de Son Corps, même si nous ne parlons pas en langues.

Qorintim Aleph (1 Corinthiens) 12:27-30
27 Maintenant vous êtes le corps du Messie, et ses membres individuellement.
28 Et Elohim les a nommés dans l’assemblée : premièrement des apôtres, secondement des prophètes, troisièmement des docteurs, ensuite ceux qui ont le don des miracles, puis ceux qui ont les dons de guérir, de secourir, de gouverner, de parler diverses langues.
29 Sont-ils tous apôtres ? Sont tous prophètes ? Sont tous enseignants ? Sont tous des faiseurs de miracles ?
30 Tous ont-ils des dons de guérisons ? Est-ce que tous parlent en langues ? Est-ce que tous interprètent ?

La réponse aux nombreuses questions de Shaoul dans les versets 29 et 30 est « Non ». Tout le monde n’est pas apôtre. Tout le monde n’est pas prophète. Tout le monde ne reçoit pas le don des langues, et tout le monde ne reçoit pas le don d’interprétation. Certaines personnes reçoivent ces cadeaux, mais d’autres non. Aucun de ces groupes n’est supérieur à un autre.

Puis, comme s’il disait quelque chose d’énigmatique, Shaoul nous dit de désirer sincèrement les meilleurs dons. Par là, il nous dit que certains dons sont « meilleurs » (ou plus désirables) que d’autres.

Qorintim Aleph (1 Corinthiens) 12:31
31 Mais désirez ardemment les meilleurs dons. Et pourtant je [vais] vous montrer une voie plus excellente.

Ensuite, dans 1 Corinthiens 13, Shaoul nous dit que l’amour (Segond : charité) est le plus grand de tous les dons spirituels. Puisque Elohim est amour (1 Jean 4: 8,16), Shaoul nous dit essentiellement que sans amour, aucun des autres dons spirituels ne signifie quoi que ce soit.

Qorintim Aleph (1 Corinthiens) 13:1
1 Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit.

Shaoul nous dit alors que l’amour (charité) est supérieur à la prophétie, aux langues et à tous les autres dons spirituels. C’est une chose importante à réaliser, car sans amour, rien de ce que nous faisons n’a de valeur durable.

Qorintim Aleph (1 Corinthiens) 13:8-10
8 L’amour ne finira jamais. Mais s’il y a des prophéties, elles échoueront ; s’il y a des langues, elles cesseront; s’il y a connaissance, elle disparaîtra.
9 Car nous connaissons en partie, et nous prophétisons en partie.
10 Mais quand ce qui est parfait sera venu, alors ce qui est partiel sera aboli.

Certains pensent que ce passage signifie qu’après avoir commencé à aimer, nous cesserons de parler en langues (et cesserons également de prophétiser). Cependant, cela ne peut pas être ce que veut dire Shaoul, parce que les apôtres ont tous aimé, et pourtant ils ont aussi parlé en langues et prophétisé.

Ensuite, au chapitre quatorze, Shaoul nous dit qu’en plus de l’amour, nous devons rechercher le reste des dons spirituels. Cependant, le don spirituel que nous devrions rechercher le plus (en plus de l’amour) est le don de prophétie. C’est parce que personne n’est édifié quand nous parlons dans une langue inintelligible (à moins que quelqu’un interprète), par contre quand nous prophétisons, les autres peuvent être édifiés.

Qorintim Aleph (1 Corinthiens) 14:1- 5
1 Poursuivez l’amour ; et désirez des dons spirituels, mais surtout que vous puissiez prophétiser ;
2 Car celui qui parle en langue ne parle pas à des hommes, mais à Elohim, car personne ne le comprend ; mais en esprit il ne dit [que] des mystères.
3 Mais celui qui prophétise parle d’édification, d’exhortation et de consolation aux hommes.
4 Celui qui parle en langue s’édifie lui-même, mais celui qui prophétise édifie l’assemblée.
5 Je voudrais que vous parliez tous en langues, mais plus encore que vous prophétisiez ; car celui qui prophétise est plus grand que celui qui parle en langues, à moins qu’il n’interprète; que l’assemblée puisse recevoir l’édification.

Je me rappelle une fois, Yanzhong et moi nous faisions partie d’un groupe sur zoom. Nous nous réunissions le shabbat et les jours de fête. Et ce jour-là c’était un dimanche de Shavouot (Pentecôte). Nous avions donc fait une réunion avec notre smartphone, et plusieurs personnes avaient parlé en langue pour cette occasion, comme pour commémorer l’événement d’Actes 2. Ils parlaient tous en même temps, donc ça donnait un brouhaha, une sorte de cacophonie. De plus, aucune interprétation n’avait été donnée. Certaines personnes du groupe nous ont écrit en privé pour expliquer que ce moment les avait mis mal à l’aise et qu’il se sentaient obligés de parler en langue plutôt que de laisser l’Esprit se manifester. Personnellement, Yanzhong et moi n’avions pas été édifiés d’une quelconque façon, car aucune interprétation n’avait été donnée. De plus, l’enseignement des anciens de ce groupe prônait l’obligation de parler en langue, ce qui nous avait mis dans l’embarras. Mais ces personnes s’appuyaient sur Marc 16 verset 17 pour enseigner qu’il fallait mettre un joug sur les croyants pour qu’il recherche absolument le parler en langue. Un peu plus tard, nous avons décidé de quitter ce groupe, car nous n’étions pas en accord avec leur doctrine.

Quand on parle en langues, on est personnellement édifié à cause de ce qu’on entend dans l’Esprit. Cependant, un prophète est capable de l’articuler (et de le formuler en langage humain), d’autres peuvent aussi être édifiés.

Le parler en langues est donc à la prophétie ce que le babillage d’un bébé est à la parole d’un adulte. Bien qu’il soit bon qu’un bébé essaie de parler, si le bébé doit finalement devenir un adulte mature et pleinement fonctionnel, sa parole doit également mûrir. De la même manière, celui qui parle en langue doit travailler à développer sa capacité à articuler ce qu’il entend dans l’Esprit, afin qu’il puisse parler en langage humain, et ainsi faire bénéficier et édifier les autres dans l’assemblée.

Qorintim Aleph (1 Corinthiens) 14:6-9
6 Mais maintenant, frères, si je viens à vous en parlant en langues, que vous servirai-je, si je ne vous parle ni par révélation, ni par connaissance, ni par prophétie, ni par enseignement ?
7 Même les choses sans vie, qu’il s’agisse de flûte ou de harpe, quand elles font un son, à moins qu’elles ne fassent une distinction dans les sons, comment saura-t-on ce qui est flûté ou joué ?
8 Car si la trompette rend un son confus, qui se préparera au combat ?
9 De même vous aussi, si vous ne prononcez pas par la langue des paroles faciles à comprendre, comment saura-t-on ce qui est dit ? Car vous parlerez en l’air.

Lors de la réunion de Shavouot où l’on avait entendu toutes ces personnes parler en langue sans ordre, nous avions eu cette même impression dont parle Shaoul, que ces personnes parlaient en l’air. On aurait dit des flûtes ou des harpes qui faisaient des sons quelconques. Nous n’avions reconnu aucune mélodie connue qui aurait pu nous édifier. 

Lorsque nous entendons la voix de Yahweh dans l’Esprit, nous pouvons édifier les autres en parlant selon la révélation, la connaissance, la prophétie et/ou l’enseignement. Cependant, afin d’édifier quelqu’un d’autre par l’un de ces moyens, notre discours devant les autres doit d’abord être clair et intelligible. C’est comme si je me mettais à enseigner en ne prenant aucun soin à la présentation. Ça n’édifierait personne. Il faut essayer de rendre la chose claire et intelligible.

Puisque tout l’intérêt de parler dans une assemblée c’est d’édifier l’assemblée, si notre discours n’édifie pas l’assemblée, nous devrions simplement nous taire. C’est aussi pourquoi celui qui parle en langues doit se taire à moins qu’un interprète ne soit présent : si sa langue inconnue n’édifie personne d’autre, alors elle ne fait aucun bien réel.

Qorintim Aleph (1 Corinthiens) 14:10-14
10 Il y a, peut-être, tant de sortes de langues dans le monde, et aucune d’elles n’est sans signification.
11 C’est pourquoi, si je ne connais pas le sens de la langue, je serai étranger à celui qui parle, et celui qui parle sera étranger à moi.
12 De même vous, puisque vous avez du zèle pour les dons spirituels, que ce soit pour l’édification de l’assemblée que vous cherchiez à exceller.
13 Que celui qui parle en langue prie donc afin qu’il puisse aussi interpréter.
14 Car si je prie en langue, mon esprit prie, mais mon intelligence est stérile.

Au verset 13, Shaoul nous dit que celui qui parle dans une langue inconnue doit également prier pour qu’il puisse l’interpréter, afin que son discours puisse être compris.

En d’autres termes, celui qui parle dans une langue inconnue doit prier pour pouvoir prophétiser devant l’assemblée, afin que son discours puisse aussi édifier les autres (et pas seulement lui-même).

Qorintim Aleph (1 Corinthiens) 14:15-17
15 Quelle est donc la conclusion ? Je prierai avec l’esprit, et je prierai aussi avec l’intelligence. Je chanterai avec l’esprit, et je chanterai aussi avec l’intelligence.
16 Sinon, si vous bénissez par l’esprit, comment celui qui occupe la place du ignorant dira-t-il « Amein » à votre action de grâces, puisqu’il ne comprend pas ce que vous dites ?
17 Car tu rends bien grâces, mais l’autre n’est pas édifié.

Ceux qui parlent en langues (avec des lèvres balbutiantes) devraient continuer à prophétiser. Ils devraient rester brisés et mettre de côté leurs propres pensées, afin de pouvoir entendre (et donc parler) plus clairement la Voix Douce de Yahweh.

Shaoul nous dit qu’il a remercié Elohim pour la capacité de parler en langues ; et pourtant il préférerait dire cinq mots de prophétie (qui pourraient être compris) que dix mille mots dans une langue inconnue.

Qorintim Aleph (1 Corinthiens) 14:18-19
18 Je remercie mon Elohim de parler en langues plus que vous tous;
19 mais dans l’assemblée, j’aime mieux dire cinq paroles avec mon intelligence, afin d’enseigner aussi les autres, que dix mille paroles en une langue.

Ce n’est qu’en parlant avec sa compréhension que Shaoul pouvait édifier le Corps. 

Néanmoins, Shaoul nous dit qu’il est bon que ceux qui parlent en langues parlent avec elles, car elles servent de signe aux non-croyants que celui qui parle est sauvé.

Qorintim Aleph (1 Corinthiens) 14:20-22
20 Frères, ne soyez pas des enfants dans l’intelligence ; cependant, dans la méchanceté soyez des bébés, mais dans la compréhension soyez mûrs.
21 Dans la Torah, il est écrit :« Avec des hommes d’autres langues et d’autres lèvres, je parlerai à ce peuple ; et pourtant, pour autant, ils ne m’entendront pas, dit Yahweh.
22 C’est pourquoi les langues sont un signe, non pour les croyants, mais pour les non-croyants ; car la prophétie n’est pas pour les incroyants, mais pour ceux qui croient.

Ce passage ici est difficile à comprendre, et nous devons travailler pour saisir ce que Shaoul dit. Shaoul nous dit que la prophétie est destinée à ceux qui croient, tandis que les langues sont destinées à être un signe pour ceux qui ne croient pas. Cependant, Shaoul ne peut pas signifier que les langues ne sont jamais utilisées pour montrer ceux qui croient que quelqu’un vient d’être appelé au salut, car c’est clairement ainsi qu’il a été utilisé dans Actes chapitre dix, où on nous dit que ceux qui ont été nouvellement converti parlaient en langues.

Ma’asim (Acts) 10:44-48
44 Tandis que Kepha [Pierre] prononçait encore ces paroles, l’Esprit mis à part tomba sur tous ceux qui entendirent la parole.
45 Et ceux de la circoncision qui crurent [c’est-à-dire les pharisiens croyants] furent étonnés, tous ceux qui étaient venus avec Kepha, parce que le don de l’Esprit mis à part avait été répandu aussi sur les Gentils [les Ephraïmites].
46 Car ils les entendirent parler en langues et magnifier Elohim.

Alors Képha répondit :

47  » Quelqu’un peut-il interdire l’eau, afin que ceux-ci ne soient pas immergés, ceux qui ont reçu l’Esprit mis à part, tout comme nous ? « 
48 Et il ordonna qu’ils soient immergés au nom de Yahweh. Puis ils lui ont demandé de rester quelques jours.

Ce que Shaoul veut dire, c’est qu’il est bon pour un croyant de parler en langues en public, car il est difficile même pour les non-croyants d’ignorer le fait que l’on parle dans une langue inconnue. Quand un non-croyant voit un croyant parler en langues, cela peut lui donner un témoignage que quelque chose d’Elohim est en train de se produire.

Cependant, Shaoul nous dit aussi qu’il n’est pas bon que l’assemblée parle toutes en langues si un incroyant entre dans l’assemblée, parce que l’incroyant dirait probablement que tout le monde était fou.

Qorintim Aleph (1 Corinthiens) 14:23-25
23 Si donc toute l’assemblée se réunit en un même lieu, et que tous parlent en langues, et qu’il en vienne des ignorants ou des incrédules, ne dira-t-on pas que vous êtes hors de votre esprit?
24 Mais si tous prophétisent, et qu’un incroyant ou un ignorant entre, il est convaincu par tous, il est convaincu par tous.
25 Et ainsi sont révélés les secrets de son cœur ; et ainsi, tombant sur son visage, il adorera Elohim et rapportera qu’Elohim est vraiment parmi vous.

Alors que la prédiction est parfois difficile à comprendre même pour les croyants, même les non-croyants peuvent comprendre la simple proclamation prophétique (sans prédiction), si celui qui annonce les choses de l’Esprit le fait intelligiblement. Si le prophète utilise des paroles de révélation, alors les secrets du cœur du non-croyant peuvent être révélés, et le non-croyant peut être frappé dans son cœur, puis se prosterner et adorer Elohim.

Pourtant, prophétiser est supérieur aux langues, même en public. Si le non-croyant peut être frappé dans son cœur si un prophète lui apporte les choses de l’Esprit dans une assemblée, alors ce même non-croyant peut aussi être frappé dans son cœur dans un lieu public.

En nous souvenant que le parler en langue est à la prophétie ce que le babillage d’un bébé est à la parole d’un adulte, nous pouvons également faire quelques analogies intéressantes avec la famille humaine. Dans les familles humaines, les parents ne s’attendent pas à ce que leurs bébés utilisent le langage des adultes immédiatement. Mais ils sont ravis si leur enfant émet le moindre son, même si cela ressemble à un babillage de bébé (c’est-à-dire le parler en langues). Cependant, à mesure que l’enfant grandit, le parent s’attend à ce que la parole de son enfant grandisse et mûrisse, tout comme on devrait s’attendre à ce que quelqu’un qui parle en langues prophétise. Et lorsque des invités viennent à la maison, les parents peuvent comprendre ce que dit leur bébé, mais les invités peuvent ne pas comprendre, à moins que les parents interprètent pour eux.

Certaines confessions chrétiennes, cependant, encouragent la famille spirituelle à continuer à parler bébé, pour célébrer le fait que leurs bébés parlent en babillage. Pourtant, comment cela se passerait-il si toute la congrégation se mettait à quatre pattes et commençait à ramper sur le sol, pour célébrer le fait que leurs bébés rampent ? Et si tout le monde marchait à quatre pattes ? Cela ne mettrait-il pas leurs invités mal à l’aise ?

De même, nous sommes les enfants de notre Père, et alors qu’il est ravi quand nous babillons pour apprendre à parler selon Sa voix, sera-t-il heureux si nous continuons à babiller comme des enfants ? Ou ne sera-t-il pas beaucoup plus heureux si nous continuons à progresser vers la maturité de la parole (c’est-à-dire la prophétie) ? Et n’est-ce pas aussi le sens voulu par Shaoul dans 1 Corinthiens 13 ?

Qorintim Aleph (1 Corinthiens) 13:11
11 Quand j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je comprenais comme un enfant, je pensais comme un enfant; mais quand je suis devenu un homme, j’ai mis de côté les choses puériles.

Alors que nous devrions toujours être heureux lorsque quelqu’un parle pour la première fois en langues, nous devrions également l’encourager à poursuivre son progrès spirituel, afin qu’il puisse apprendre à prophétiser (afin d’édifier les autres). Cependant, Shaoul nous dit que nous ne devrions jamais interdire à quiconque de parler dans une langue lorsqu’un interprète est présent (car cela équivaudrait à interdire la prophétie). Cependant, lorsque les gens parlent en langues, ils doivent le faire de manière ordonnée et intelligible :

Qorintim Aleph (1 Corinthiens) 14:26-28
26 Qu’est-ce donc, frères ? Lorsque vous vous réunissez, chacun de vous a-t-il un psaume, a-t-il un enseignement, a-t-il une langue, a-t-il une révélation, a-t-il une interprétation ? que toutes choses se fassent pour l’édification.
27 Si quelqu’un parle en langues, qu’il y en ait deux ou au plus trois, chacun à son tour, et qu’un interprète.
28 Mais s’il n’y a pas d’interprète, qu’il se taise dans l’assemblée, et qu’il parle à lui-même et à Elohim.

Gardons à l’esprit, cependant, que tout le monde n’est pas capable d’interpréter les langues, et Shaoul nous dit que si personne n’est présent pour interpréter, il serait préférable pour l’assemblée que ceux qui ont une langue prient en silence.

Pourtant, même lorsqu’un interprète est présent, tout doit toujours être fait de manière ordonnée. Israël est l’Armée de l’Elohim Vivant ; et dans une armée, tout doit toujours se faire décemment et avec ordre. 

Qorintim Aleph (1Corinthiens) 14:29-31
29 Pour ce qui est des prophètes, que deux ou trois parlent, et que les autres jugent ;
30 et si un autre qui est assis a une révélation, que le premier se taise.
31 Car vous pouvez tous prophétiser successivement, afin que tous soient instruits et que tous soient exhortés.

Puisque l’ordre est important, il est bon que même ceux qui prophétisent se relaient. De plus, si quelqu’un prophétise et qu’un autre reçoit une parole rapide de révélation, alors tous ceux qui sont présents devraient honorer le mouvement de l’Esprit en se taisant, laissant à celui qui a reçu la révélation suffisamment de temps pour dire ce que l’Esprit vient de révéler à lui. 

Qorintim Aleph (1 Corinthiens) 14:32
32 Et les esprits des prophètes sont soumis aux prophètes.

Les esprits des prophètes sont soumis aux prophètes, ce qui signifie que les prophètes doivent se contrôler. Ils n’ont pas besoin de « dire quoi que ce soit » ou d’être désordonnés de quelque manière que ce soit, mais ils doivent apprendre à contrôler leur esprit.

Qorintim Aleph (1 Corinthiens) 14:33
33 Car Elohim n’est pas l’auteur de la confusion, mais de la paix, comme dans toutes les assemblées des saints.

Ceci est la traduction de l’enseignement de Norman Willis : “About Speaking in Tongues”.

 

 

 

 

 

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