Pourquoi une inspiration hébraïque ou araméenne ?
Dans cette étude nous allons parler de l’inspiration hébraïque ou araméenne des écritures. Beaucoup de croyants aujourd’hui restent persuadés que les apôtres ou les disciples ont écrit les évangiles ou les épîtres en grec. Mais nous allons voir par une série d’arguments solides que cette hypothèse n’est pas correcte. Les manuscrits grecs ne sont pas les originaux, mais des traductions à partir des écrits hébreux ou araméens.
Premièrement nous savons que Yeshoua et ses disciples parlaient araméen et hébreu. Dans d’autres études, nous montrons comment la foi que Yeshoua est venu enseigner était destinée à rassembler les tribus perdues d’Israël, notamment dans l’enseignement sur les deux maisons que je vous conseille vivement si vous ne l’avez pas encore étudié.
Cependant, même si la foi en Yeshoua était destinée aux douze tribus dans la dispersion et donc à destination de nombreux croyants qui parlaient le grec, la foi en Yeshoua avait une saveur résolument hébraïque, car le style de culte avait été confié à la maison de Juda pour qu’il le maintienne. En effet, la maison d’Ephraïm étant toujours en exil, ils n’ont pas pu garder le culte d’Elohim, cette tâche incombait à la maison de Juda.
Romains 9:3-4
3 Car je voudrais moi-même être anathème et séparé de Mashiah pour mes frères, mes parents selon la chair,
4 qui sont Israélites, à qui appartiennent l’adoption, et la gloire, et les alliances, et la loi, et le culte.
Donc même si la foi en Yeshoua était à la fois pour la maison de Juda et pour la maison d’Ephraïm, à la base les disciples et Yeshoua étaient tous des gens de la maison de Juda. Nous le savons parce que Yeshoua était juif et qu’il avait pour habitude d’aller à la synagogue le jour du shabbat.
Luc 4:16
16 Il se rendit à Nazareth, où il avait été élevé, et, selon sa coutume, il entra dans la synagogue le jour du shabbat. Il se leva pour faire la lecture.
C’était aussi la coutume de Shaoul qui était de la tribu de Benjamin et finalement, c’était la coutume de tous les apôtres.
Actes 17:1-2
1 Shaoul et Silas passèrent par Amphipolis et Apollonie, et ils arrivèrent à Thessalonique, où les Juifs avaient une synagogue.
2 Shaoul y entra, selon sa coutume. Pendant trois shabbats, il discuta avec eux, d’après les écritures.
Shaoul nous demande de l’imiter comme il imitait lui aussi Yeshoua, c’est pourquoi nous les Nazaréens nous imitons à la fois notre Maître Yeshoua, mais également ses apôtres.
1 Corinthiens 11:1
Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Mashiah.
Contrairement à l’Église chrétienne (qui enseigne dans la langue commune du peuple), la langue principale de la synagogue a toujours été l’hébreu, tandis que l’araméen est considéré comme une langue secondaire importante. En fait, le Père de l’Église Épiphane de Salamine nous dit que même au IVe siècle, les Nazaréens étaient « très instruits dans la langue hébraïque ».
« Les Nazaréens ne diffèrent d’eux (c’est-à-dire des Juifs orthodoxes) en rien d’essentiel, puisqu’ils pratiquent les coutumes et les doctrines prescrites par la Loi juive ; sauf qu’ils croient au Christ. Ils croient à la résurrection des morts et à la création de l’univers par Dieu. Ils prêchent que Dieu est Un et que Jésus-Christ est Son Fils. Ils sont très instruits dans la langue hébraïque. Ils lisent la Loi (c’est-à-dire la Loi de Moïse)… C’est pourquoi ils diffèrent… des vrais chrétiens parce qu’ils accomplissent jusqu’à présent des rites juifs tels que la circoncision, le sabbat et d’autres. » [Épiphane, « Contre les hérésies », Panarion 29, 7, pp. 41, 402]
Il faut aussi noter qu’Épiphane nous dit que les Nazaréens « ne différaient en rien d’essentiel » des Juifs orthodoxes et qu’ils « lisaient la Loi ». C’est un euphémisme pour parler du service traditionnel de la Torah juive. Dans l’ensemble, cela signifie que même au quatrième siècle, les Nazaréens marchaient encore comme Yeshoua marchait, adorant dans les synagogues en hébreu et en araméen.
1 Yohanan (Jean) 2:6
6 Celui qui dit qu’il demeure en lui doit aussi marcher comme il a marché lui-même.
Pourquoi ce n’est pas une inspiration grecque ?
En Europe occidentale, l’Église catholique utilisait traditionnellement la Vulgate latine. Puis, lorsque Constantinople tomba aux mains de l’Empire Ottoman islamique en 1543, les érudits bibliques orientaux s’enfuirent en Occident, emportant avec eux le Textus Receptus grec, ou le soi-disant Texte reçu, qu’ils prétendaient être l’original. Cette affirmation était largement acceptée à l’époque, et ce malentendu l’est encore aujourd’hui.
Cependant, pour de nombreuses raisons que nous expliquerons ici, il semble clair que l’Alliance renouvelée a été inspirée soit en hébreu, soit en araméen, et a rapidement été traduite avec éloquence en grec.
Nous savons que les synagogues de la dispersion (en dehors du pays d’Israël) lisaient parfois les Écritures en grec, car les rabbins orthodoxes avaient fait traduire le Tanakh (Ancienne Alliance) en grec entre les années -300 et -200.
Cette traduction officielle est appelée la Septante. Pourtant, comme les juifs pieux chérissent la langue hébraïque, la Septante n’a été ni lue ni acceptée par tous les juifs – et c’est la même chose aujourd’hui. En dehors du pays d’Israël, certaines synagogues accomplissent le service de la Torah dans leur langue maternelle, tandis que d’autres synagogues (plus pieuses) accomplissent le service de la Torah en hébreu. Alors que les épîtres grecques pouvaient être lues dans les synagogues moins pieuses, elles n’auraient pas été lues dans les synagogues très pieuses à moins qu’elles n’aient été écrites en hébreu ou en araméen – et nous savons que le but était d’atteindre les juifs les plus pieux, car la Bonne Nouvelle a été donnée aux juifs (pieux) d’abord, puis aussi aux grecs (c’est-à-dire aux juifs hellénistiques).
Romains 1:16
16 Car je n’ai point honte de la bonne nouvelle du Messie : c’est une puissance d’Elohim pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec.
Témoignage des Pères de l’Église
Considérons maintenant que plusieurs Pères de l’Église, dont Épiphane, Papias, Irénée, Origène, Jérôme et Eusèbe, nous disent que l’apôtre Matityahu (Matthieu) a d’abord écrit son épître en hébreu, puis qu’elle a été traduite dans d’autres langues. Par exemple, Eusèbe déclare :
Matthieu composa les paroles en dialecte hébreu, et chacun traduisit selon ses moyens.
[Papias, 150-170 CE, cité par Eusèbe, Eccl. Hist. 3:39]
Nous avons ensuite Irénée qui nous dit :
Matthieu a également publié un évangile écrit parmi les Hébreux dans leur propre dialecte.
[Irénée, 170 CE, Contre les hérésies 3:1]
Enfin Origène déclare cela :
Le premier [Évangile] est écrit selon Matthieu, le même qui fut autrefois collecteur d’impôts, mais qui devint ensuite un émissaire de Yeshoua le Messie, qui l’ayant publié pour les croyants juifs, l’écrivit en hébreu.
[Origène vers 210 de notre ère, cité par Eusèbe, Eccl. Hist. 6:25]
Avant que les Grecs et les Romains ne conquièrent la terre d’Israël, elle fut conquise par les Assyriens (autrement dit les Araméens). À cette époque, l’araméen devint la langue commune du pays. C’est pourquoi Yeshoua et les disciples auraient parlé l’araméen dans la région de Galilée. Cependant, la langue du temple et de la synagogue était toujours l’hébreu, et donc l’hébreu était toujours parlé à Jérusalem (car il était encore plus respecté que l’araméen). Il convient de noter, alors, que les pères de l’Église Eusèbe, Jérôme et Clément d’Alexandrie nous disent tous que Shaoul a écrit son épître aux Hébreux en hébreu. Par exemple :
Il affirme que l’épître aux Hébreux a été écrite par Paul, aux Hébreux, en langue hébraïque ; mais qu’elle a été soigneusement traduite par Luc et publiée parmi les Grecs.
[Clément d’Alexandrie, Hypotyposes, cité par Eusèbe dans Eccl. Hist. 6:14:2]
Le père de l’église Jérôme écrivit ceci :
Étant Hébreu, il [Shaoul] écrivait en hébreu, c’est-à-dire dans sa propre langue, et avec une grande aisance ; tandis que les choses qui étaient écrites avec éloquence en hébreu étaient traduites avec plus d’éloquence en grec.
[Jérôme, 382 CE, « Vies d’hommes illustres », Livre V]
Shaoul parlait sans aucun doute grec car il avait grandi à Tarse en Cilicie (dans l’actuelle Turquie), où le grec était la langue commune.
Actes 21:39
39 Je suis Juif, reprit Shaoul, de Tarse en Cilicie, citoyen d’une ville qui n’est pas sans importance.
Mais comme Shaoul était un pharisien parmi les pharisiens, il aurait préféré l’hébreu à toute autre langue et aurait écrit ses lettres en hébreu, afin qu’elles soient bien reçues dans les synagogues les plus pieuses.
Ce que je vous démontre ici va surement vous paraître être une évidence, mais il faut que vous compreniez qu’aujourd’hui encore beaucoup de chrétiens contredisent le fait que les écritures étaient à l’origine écrites en hébreu ou en araméen. La plupart des chrétiens disent que les écrits originaux étaient en grec, car cela viendrait contredire leur théorie de l’inspiration plénière des écritures. On avait vu dans l’étude “A propos de l’inspiration et des Écritures” que cette doctrine de l’inspiration plénière reposait sur les manuscrits originaux.
Pour les chrétiens, ces manuscrits originaux sont en grec et cela doit en rester ainsi, car leur doctrine repose sur cela. Donc si nous démontrons que les manuscrits originaux étaient en hébreu, alors beaucoup de choses s’effondreront pour eux. Dans mes vidéos je parle très souvent de mauvaises traductions en français qui trahissent le sens des écritures et qui font que certaines personnes inventent des doctrines à partir de ces versets mal traduits.
Dire que les écritures ont été écrites initialement en hébreu viendrait aussi contredire certaines doctrines du christianisme. Les chrétiens ont donc tout intérêt à cacher le fait que les écrits de l’alliance renouvelée étaient en hébreu ou en araméen.
Un auteur français du nom de Claude Tresmontant a travaillé pour démontrer que les manuscrits grec ne sont que des traductions de l’hébreu et pas les originaux. Vous pouvez lire « le Christ Hébreu » qui explique sa démonstration. Tresmontant nous explique que parfois les mots ne sont pas traduits, mais décalqué à partir de l’hébreu.
Rappelons ici que le mot français évangile est simplement le décalque du mot grec euaggelion (yoo-ang-ghel’-ee-on) qui est la traduction de I’hébreu besôrah, qui signifie l’annonce, et fort souvent, mais non toujours une heureuse annonce. Le mot hébreu besôrah provient du verbe hébreu basar, forme intensive bissar, qui signifie : annoncer une nouvelle, et souvent une heureuse nouvelle. Encore un mot qui n’est pas traduit, mais décalqué. (Tresmontant « Le Christ Hébreu »)
Je suis d’accord avec lui, le mot évangile n’est pas traduit, mais c’est un décalque. Il faudrait dire la bonne nouvelle au lieu de parler d’évangile. D’ailleurs nous pouvons retrouver ce mot basar dans le Tanakh dans de nombreux versets. Fait intéressant, ce mot basar est souvent connecté au mot salut, qui s’écrit comme le nom de notre Messie Yeshoua. C’est comme si Yeshoua était connecté avec la bonne nouvelle, la Besôrah.
1 Chroniques 16:23
Chantez à Yahweh, vous tous habitants de la terre ! Annoncez (baserou) de jour en jour son salut (yeshou’atho).Psaumes 96:2
Chantez à Yahweh, bénissez son nom, Annoncez (baserou) de jour en jour son salut (yeshou’atho)!Esaïe 52:7
Qu’ils sont beaux sur les montagnes, Les pieds de celui qui apporte de bonnes nouvelles, qui publie la paix ! De celui qui apporte de bonnes nouvelles (mevasér tov), qui publie le salut (yeshou’ah) ! De celui qui dit à Sion : ton Elohim règne !
C’est le rapprochement que fait d’ailleurs l’apôtre Shaoul dans Romains 10
Romains 10:15-16
15 Et comment y aura-t-il des prédicateurs, s’ils ne sont pas envoyés ? Selon qu’il est écrit : Qu’ils sont beaux Les pieds de ceux qui annoncent la paix, De ceux qui annoncent de bonnes nouvelles !
16 Mais tous n’ont pas obéi à la bonne nouvelle. Aussi Ésaïe dit-il : Yahweh, Qui a cru à notre prédication ?
Dans ce passage de Romains 10, Shaoul fait le rapprochement entre la bonne nouvelle d’Esaïe 52:7 et la bonne nouvelle du salut en Yeshoua. C’est-à-dire que le mot basar est beaucoup plus riche que simplement dire l’évangile. Voici ce que signifie « basar”.
porter des nouvelles, publier, prêcher, annoncer réjouir par de bonnes nouvelles annoncer (le salut) comme une bonne nouvelle, prêcher recevoir de bonnes nouvelles.
Je vous conseille ce livre de Tresmontant, même si évidemment il faut se méfier des doctrines qu’il pourrait nous enseigner, car cela reste un philosophe, donc tout ce qu’il enseigne n’est pas forcément la vérité. Mais ce qui est intéressant dans son travail c’est comment il démontre les racines hébraïques des manuscrits originaux. Voici un autre extrait de son livre pour vous donnez envie :
Nous allons voir tout au long de ce travail que c’est là un phénomène constant. Dans le passage de l’hébreu au grec, puis du grec au latin, puis du latin au français, les expressions sont déformées, défigurées, et rendues finalement inintelligibles. L’information originelle n’est pas communiquée. Elle est soit gravement faussée, soit purement et simplement arrêtée dans le passage du grec ou du latin en français, à cause de la funeste manie des traducteurs en langue française qui consiste à décalquer les mots grecs ou les mots latins au lieu de les traduire. (Tresmontant « Le Christ Hébreu »)
Lui aussi confirme que l’information originelle est parfois faussée par les traductions successives. Il est donc important d’étudie les écritures dans leur forme hébraïque quand c’est possible et de garder une certaine distance avec les traductions, qu’elles soient grecs, latines ou françaises.
Les jeux de mots
Un des éléments pour comprendre que les évangiles ont été à l’origine rédigés en hébreu, ce sont les jeux de mots. J’avais déjà parlé de ce jeu de mot dans l’enseignement : Jésus n’était pas chrétien.
Matityahu a tenté de faire un jeu de mot, mais une fois que son évangile a été traduit en grec, ce jeu de mot passe complètement inaperçu.
Matityahu (Matthieu) 2:23
23 Et vint demeurer dans une ville appelée Nazareth, afin que cette prédiction des prophètes fût accomplie : Il sera appelé Nazaréen.
Parfois, les gens recherchent s’il existe vraiment un verset dans les prophètes du Tanakh qui parlerait d’un nazaréen. Mais ils ne trouvent pas car la référence est cachée dans l’hébreu et est donc indétectable en grec.
La référence est celle d’Esaïe 11:1, où il a été dit qu’une verge pousserait de la tige d’Isaï, le père de David, et qu’un surgeon (Yeshoua) sortirait de ses racines. Effectivement, c’est ce qui s’est produit, car Isaï est le père de David et en effet Yeshoua est sorti de la descendance de David. Le mot hébreu pour « surgeon » est Netzer ( נצר ). Alors pour ceux qui ne connaissent pas ce mot, surgeon est un rejet de souche, donc une branche qui repousse sur une souche d’un arbre coupé. C’est en quelque sorte une renaissance de l’arbre qui a été abattu.
Esaïe 11:1
1 Mais il sortira une verge du tronc d’Isaï, et un surgeon (Netzer) naîtra de ses racines.
Si on regarde Matthieu en hébreu et si on regarde Esaïe en hébreu, en omettant les voyelles, nous pouvons voir que Nazaréen ( נצריא ) et Netzer ( נצר ) ont la même racine ( נצר ), il était donc correct pour Matityahu de dire que Yeshoua serait appelé Nazaréen. C’est une sorte de jeu de mot ou de double sens, car Yeshoua a grandi à Nazareth (Natseret) mais il est aussi appelé le netzer par le prophète Esaïe.
C’est le genre de jeu de mot que l’on retrouve fréquemment dans les écritures, mais dont on passe totalement à côté si nous partons du manuscrit grec. Cela montre que Matityahu a initialement écrit son évangile en hébreu, car sinon il n’aurait pas pris le temps de faire ce jeu de mot avec netzer.
Si Yeshoua est originaire de Nazareth, mais qu’il est surtout le Nazaréen prophétisé par Esaïe, il est logique que les traducteurs français hésitent entre l’appellation Jésus le Nazaréen, ou Jésus de Nazareth. Louis Segond traduit Jésus de Nazareth et c’est traduit ainsi dans la majorité des traductions. Certaines traductions cependant traduisent par Jésus le Nazaréen, ce qui montre que le traducteur avait compris que Yeshoua était plus qu’un simple habitant de Nazareth, mais que c’est davantage une signification prophétique de ce qu’il est.
Mais alors quelle traduction devons-nous croire : Yeshoua de Nazareth ou Yeshoua le Nazaréen ? Ce mot nazaréen n’est pas uniquement utilisé pour parler de Yeshoua, mais aussi des ses disciples, comme l’apôtre Shaoul.
Ma’asei (Actes) 24:5
5 Nous avons trouvé cet homme, qui est une peste, qui excite des divisions parmi tous les Juifs du monde, qui est chef de la secte des Nazaréens.
Quand Shaoul est qualifié de nazaréen, nous savons que cela ne veut pas dire qu’il était un habitant de Nazareth, car Shaoul n’a pas grandi à Nazareth. Il est né à Tarse.
Ma’asei (Actes) 22:3
3 Je suis Juif, né à Tarse en Cilicie ; mais j’ai été élevé dans cette ville-ci.
Donc le Nazaréen ne signifie pas vraiment qu’on vient de Nazareth, mais plutôt qu’on est un disciple de Yeshoua. Dans la pensée hébraïque et araméenne, si Yeshoua était appelé Nazaréen, alors Ses disciples seraient aussi des Nazaréens. C’est pourquoi, dans Actes 24:5, les pharisiens ont accusé l’apôtre Shaoul (Paul) non pas d’être chrétien, mais d’être un meneur de la secte des Nazaréens. Et nous avons vu que Frédéric Godet dans son commentaire de Matthieu 2:23 confirme cette affirmation.
Jésus fut en effet appelé avec mépris Nazaréen (Jean 19:19) c’est ainsi que le désignent encore aujourd’hui les Juifs, ses adversaires. Ce nom passa même du Maître aux disciples. (source : levangile.com/bible annotée)
Donc voilà sur le sujet des jeux de mot, qui montre une inspiration hébraïque des évangiles et notamment celui de Matityahu. D’ailleurs nous avons vu que cela est confirmé par le témoignage de nombreux Pères de l’Eglise.
Flavius Josèphe
Josèphe parlait grec parce qu’il avait été élevé dans l’aristocratie. Il était beaucoup plus instruit que la plupart des Juifs et, même s’il a écrit la plupart de ses œuvres en grec, il était l’un des rares Juifs à savoir lire ou écrire le grec. Même après avoir pris la peine de l’apprendre, il nous dit qu’il était incapable de le parler couramment. Il dit aussi que les Hébreux n’aimaient pas apprendre les langues étrangères.
Car ceux de ma nation reconnaissent volontiers que je les surpasse de loin dans les connaissances appartenant aux Juifs ; j’ai aussi pris beaucoup de peine pour acquérir la connaissance des Grecs et comprendre les éléments de la langue grecque, bien que je me sois si longtemps habitué à parler notre propre langue que je ne puisse prononcer le grec avec suffisamment d’exactitude ; car notre propre nation n’encourage pas ceux qui apprennent les langues de plusieurs nations…
[Flavius Josèphe, Antiquités juives, livre 20, chapitre 12, paragraphe 2]
Si même le savant Josèphe avait du mal à prononcer le grec avec suffisamment d’exactitude (bien qu’il ait pris « beaucoup de peine » pour l’apprendre), alors pourquoi les pêcheurs sans instruction qui devinrent plus tard les apôtres l’auraient-ils appris ? Et pourquoi auraient-ils écrit leurs épîtres en grec, alors que les Hébreux dédaignaient les langues des autres nations ? N’est-il pas plus logique de supposer que, parce qu’ils espéraient que d’autres juifs pieux liraient leurs lettres dans les synagogues, ils écrivirent leurs lettres dans les langues de la synagogue, à savoir l’hébreu ou l’araméen ?
Les Manuscrits de la Mer Morte
Les manuscrits de la mer Morte datent eux aussi du premier siècle environ et ont été rédigés en hébreu et en araméen. Seuls quelques-uns d’entre eux sont rédigés en grec, ce qui (en plus des lettres de Josèphe) nous indique que le grec n’était pas une langue courante parmi les juifs de cette époque.
À propos des originaux hébreux ou araméens perdus
Nous connaissons trois manuscrits hébreux de Matthieu (le Shem Tov, le DuTillet et le Munster). Cependant, le consensus des érudits c’est qu’aucun de ces ouvrages ne constitue les textes inspirés originaux, du moins en partie parce qu’ils contiennent tous certains hellénismes (ou influences de la langue grecque).
Les Nazaréens ne reconnaissent pas la version Shem Tov, car du point de vue de l’auteur, Yeshoua n’est pas le Messie. Bien que les démons appellent Yeshoua le Messie, que Yeshoua lui-même prétende être le Messie, et que Kepha affirme que Yeshoua est le Messie, l’auteur de la Shem Tov n’identifie jamais Yeshoua comme tel. Il y a quatre passages dans la version grecque de Matthieu où l’auteur stipule explicitement que Yeshoua est le Messie, mais la Shem Tov élimine chacun de ces passages. C’est pourquoi nous n’utilisons pas cette version qui semble corrompue par l’auteur.
Par contre le Vatican a déjà numérisé certaines de ses archives et ils ont déjà partagé plusieurs manuscrits qu’ils ont scanné. L’un de ces manuscrits a été appelé le “Vat. ebr. 100.” pour Vaticano Ebraico 100. Ce manuscrit contient seulement les quatre évangiles.
Certains affirment que ce manuscrit unique est un faux créé par la Bibliothèque du Vatican pour tromper le monde. Pour le moment c’est encore trop tôt pour savoir si nous devrions utiliser ce manuscrit, mais les études sur ce sujet ne nous laissent pas indifférent.
C’est la famille Van Rensburg qui vit en Australie qui a travaillé à la traduction en anglais et ils ont fait des recherches pour savoir si ce manuscrit était bien un original hébreu et pas une traduction du grec vers l’hébreu. Mais d’après leur travaux, ce manuscrit serait bien un original en hébreu.
Évidemment cela ne signifie pas que ce manuscrit a été écrit directement par Matityahu, Marc, Luc ou Yohanan, mais un manuscrit hébreu sera sans doute plus précis qu’un manuscrit grec. Même si ces travaux semblent prometteurs, nous appelons quand même à la prudence concernant ces derniers manuscrits hébreux.
Si vous voulez en savoir plus sur les manuscrits hébreux récemment mis à jour, n’hésitez pas à aller voir les vidéos de la chaîne Hebrew Gospels.
À propos de la Peshitta araméenne
Il existe également deux versions de l’Alliance renouvelée (Nouveau Testament) écrites en araméen syriaque. Ces versions sont appelées la Peshitta orientale et la Peshitta occidentale. L’Église de l’Orient prétend que la Peshitta orientale est le manuscrit original inspiré. Un original araméen pourrait être vivement souhaité, car Yeshoua et la plupart des apôtres ont été élevés dans la région de Galilée, où l’araméen galiléen était parlé quotidiennement. C’est pourquoi l’accent de Kepha l’a trahi à Jérusalem (car l’hébreu était parlé à Jérusalem).
Marc 14:70
Peu après, ceux qui étaient présents dirent encore à Kepha : Certainement tu es de ces gens-là, car tu es Galiléen.
Dans ce verset nous voyons que Kepha avait été démasqué et qu’on savait qu’il était galiléen, et l’évangile de Matityahu nous révèle comment les servantes avaient démasqué l’origine de Kepha.
Matityahu (Matthieu) 26:73
Peu après, ceux qui étaient là, s’étant approchés, dirent à Kepha : Certainement tu es aussi de ces gens-là, car ton langage [Galiléen] te fait reconnaître.
Cependant, bien que les originaux araméens ne posent aucun problème théologique, la Peshitta dont nous disposons aujourd’hui pose quelques problèmes pratiques. Tout d’abord, elle est rédigée dans le mauvais dialecte. Yeshoua et ses disciples parlaient l’araméen galiléen du premier siècle de notre ère, tandis que la Peshitta orientale est écrite en araméen syriaque, qui n’a commencé à être utilisé qu’à partir du quatrième siècle environ.
Certains théorisent que la Peshitta descend des manuscrits originaux et qu’elle a ensuite été transcrite de l’araméen galiléen en araméen syriaque. En effet, la Peshitta contient des structures poétiques sémitiques qui seraient difficiles (mais pas impossibles) à reproduire si elle était traduite à partir du grec. Cependant, cela représenterait un défi au moins pour l’évangile de Matthieu et la lettre aux Hébreux, qui ont tous deux été écrits en hébreu.
Un autre problème majeur est que la Peshitta ne contenait pas à l’origine les livres de l’Apocalypse, Jude, 2 Pierre et 2 et 3 Jean. Bien que ces derniers aient été ajoutés ultérieurement à partir des traductions, d’autres problèmes subsistent, notamment l’existence de nombreux hellénismes. Par exemple, l’apôtre Shaoul n’est pas Shaoul, mais le prénom grec Paulos (פולוס). Il est appelé Paulos même lorsqu’il monte à Jérusalem (où il aurait dû être appelé Shaoul).
Actes 21:18 Peshitta
18 Le lendemain, Paulos entra avec nous vers Yaquwb, et tous les anciens étaient présents.
18 ܘܰܠܝܰܘܡܳܐ ܐ݈ܚܪܺܢܳܐ ܥܰܠܢ ܥܰܡ ܦ݁ܰܘܠܳܘܣ ܠܘܳܬ݂ ܝܰܥܩܽܘܒ݂ ܟ݁ܰܕ݂ ܐܺܝܬ݂ ܗ݈ܘܳܐ ܠܘܳܬ݂ܶܗ ܟ݁ܽܠܗܽܘܢ ܩܰܫܺܝܫܶܐ
On voit que la Peshitta écrit correctement le prénom de Yaakov en disant Yaquw, mais par contre elle devrait dire Shaoul pour l’apôtre Paul, mais elle garde un hellénisme en disant Paulos. Cet hellénisme nous pousse à croire que la peshitta serait une traduction en provenance du grec, et ne serait donc pas l’original.
Prenons un autre exemple : le mot araméen pour pain est laHma (לחמא). Il s’agit d’un proche parent du mot hébreu pour pain, qui est leHem (לחם). La Peshitta montre que Yeshoua a rompu le laHma (לחמא) pendant la Dernière Cène.
Luc 22:19 Peshitta
Ensuite il prit du pain (laHma) ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant : Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi.
ܘܰܢܣܰܒ݂ ܠܰܚܡܳܐ ܘܰܐܘܕ݁ܺܝ ܘܰܩܨܳܐ ܘܝܰܗ݈ܒ݂ ܠܗܽܘܢ ܘܶܐܡܰܪ ܗܳܢܰܘ ܦ݁ܰܓ݂ܪܝ ܕ݁ܥܰܠ ܐܰܦ݁ܰܝܟ݁ܽܘܢ ܡܶܬ݂ܺܝܗܶܒ݂ ܗܳܕ݂ܶܐ ܗܘܰܝܬ݁ܽܘܢ ܥܳܒ݂ܕ݁ܺܝܢ ܠܕ݂ܽܘܟ݂ܪܳܢܝ
De manière surprenante, dans Actes 2:42, la Peshitta montre que les disciples rompaient l’EwkarisTiya ou l’eucharistie qui est une invention catholique.
Actes 2:42 – ܘܰܐܡܺܝܢܺܝܢ ܗ݈ܘܰܘ ܒ݁ܝܽܘܠܦ݁ܳܢܳܐ ܕ݁ܰܫܠܺܝܚܶܐ ܘܡܶܫܬ݁ܰܘܬ݁ܦ݂ܺܝܢ ܗ݈ܘܰܘ ܒ݁ܰܨܠܽܘܬ݂ܳܐ ܘܒ݂ܰܩܨܳܝܳܐ ܕ݁ܶܐܘܟ݂ܰܪܺܣܛܺܝܰܐ
Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction de l’eucharistie (EwkarisTiya), et dans les prières.
Comme les apôtres continuaient à pratiquer le même culte que Yeshoua, ils n’auraient pas utilisé le terme EwkarisTiya. Le fait que la Peshitta utilise ce terme signifie qu’elle a été modifiée pour utiliser ce terme après que la fausse doctrine de l’eucharistie ait été inventée.
Pour rappel l’eucharistie, c’est ce qu’on appelle le Saint Sacrement, qui consiste en l’adoration de l’hostie qui représente le corps du Christ.
@fr.pauladrien L’Adoration du saint sacrement #chretien #priere #jesus #bible #culture #pourtoi #tiktokchretien ♬ son original – Frère Paul-Adrien
Voilà ce qu’est l’eucharistie, ça n’a rien à voir avec ce que les apôtres ont fait lors du repas de la cène. Beaucoup de chrétien ont besoin de rituels ou d’images pour adorer Yahweh. Dans l’eucharistie, ils adorent l’hostie, ils adorent les deux anges, ils adorent également le linceul, puis ils adorent aussi l’ostensoir en forme de soleil. On voit évidemment le lien avec l’adoration du soleil que pratiquaient les romains, ce qui a fortement influencé l’Eglise catholique. Nous voyons encore une différence entre l’assemblée d’Israël et l’Eglise catholique romaine.
Psaume 115:4-9
4 Leurs idoles sont de l’argent et de l’or, elles sont l’ouvrage de la main des hommes.
5 Elles ont une bouche et ne parlent point, elles ont des yeux et ne voient point,
6 Elles ont des oreilles et n’entendent point, elles ont un nez et ne sentent point,
7 Elles ont des mains et ne touchent point, des pieds et ne marchent point, elles ne produisent aucun son dans leur gosier.
8 Ils leur ressemblent, ceux qui les fabriquent, tous ceux qui se confient en elles.
9 Israël, confie-toi en Yahweh ! il est ton secours et ton bouclier.
Au contraire, Yeshoua voulait qu’on adore non avec des objets d’argent et d’or, ou que l’on adore un morceau d’hostie, mais il veut que l’on adore en esprit.
Yohanan (Jean) 4:24
Elohim est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité.
Ce verset sur l’eucharistie nous démontre que la Peshitta n’est pas un écrit original, car elle est déjà affectée par les dérives du christianisme. Une autre alternative probable est que la Peshitta soit une rétro-traduction de haute qualité du grec vers l’araméen.
Un verset dans Marc chapitre 15 soutient l’idée que la Peshitta était une traduction à rebours du grec vers l’araméen. En effet, la Peshitta cite Yeshoua (qui parlait araméen) et traduit son araméen en araméen. Oui vous avez bien compris, il y a un truc qui cloche.
Marc 15:34 Peshitta
34 Et à la neuvième heure, Yeshoua s’écria d’une voix forte: Iyl, Iyl, lmana sabachthani ? ce qui signifie Alahy, Alahy, lmana sabachthani ?ܘܒ݂ܰܬ݂ܫܰܥ ܫܳܥܺܝܢ ܩܥܳܐ ܝܶܫܽܘܥ ܒ݁ܩܳܠܳܐ ܪܳܡܳܐ ܘܶܐܡܰܪ ܐܺܝܠ ܐܺܝܠ ܠܡܳܢܳܐ ܫܒ݂ܰܩܬ݁ܳܢܝ ܕ݁ܺܐܝܬ݂ܶܝܗ ܐܰܠܳܗܝ ܐܰܠܳܗܝ ܠܡܳܢܳܐ ܫܒ݂ܰܩܬ݁ܳܢܝ
Cependant, cela n’a aucun sens de faire la traduction, on voit que l’expression lmana sabachthani est répétée deux fois. C’est comme si je disais en français : Yeshoua s’écria d’une voix forte « Elohim Elohim pourquoi m’a tu abandonné » ? ce qui signifie, Elohim, Elohim pourquoi m’a tu abandonné ? Cela n’a vraiment aucun sens.
Si Marc avait hypothétiquement écrit la déclaration en araméen de Yeshoua dans un rouleau araméen qui aurait été plus tard incorporé directement dans la Peshitta, il n’aurait pas prononcé les mots « ce qui signifie ». Au contraire, il aurait simplement enregistré ce que Yeshoua a dit (sans commentaires ou traductions supplémentaires).
La seule façon dont ces mots ont pu se retrouver là, c’est dans le cas d’une rétrotraduction (probablement en provenance du grec).
Que pouvons-nous dire à ce stade de notre étude pour conclure ? Les Pères de l’Église attestent clairement que les manuscrits originaux de Matthieu et de la lettre aux Hébreux ont été écrits en hébreu, et que les autres ont été inspirés à l’origine en hébreu, puis traduits avec éloquence en grec. Sur la base de ces éléments, la Peshitta est soit issue des documents originaux avec plusieurs hellénismes évidents, soit il s’agit d’une traduction rétrograde de très haute qualité. Les deux cas sont possibles. Nous en saurons peut-être davantage à mesure que le Vatican continue de numériser ses archives.
Restaurer une langue pure
Parfois, les gens demandent à Norman Willis pourquoi il n’a pas écrit la plupart de ses études en hébreu. Sa réponse est que la restauration des tribus perdues d’Israël est un processus. Notre objectif principal est toujours de continuer à apporter la vraie Bonne Nouvelle aux nations, afin de restaurer le Tabernacle de David qui est tombé (voir Amos 9:11 et Actes 15:16).
Aujourd’hui la restauration redémarre petit à petit. Nous essayons de nous rassembler à travers le monde. Pour le moment la langue commune reste l’anglais, car quand je discute avec mes frères de Nazarene Israël, cela se fait en anglais. D’ailleurs, la grande majorité des études que je vous partage, je dois évidemment les traduire et les adapter à un public francophone.
Par exemple, si les américains enseignent concernant des erreurs de traduction dans leur Bible King James, les erreurs dans les traductions françaises sont évidemment différentes, même s’il y a parfois des similitudes.
Mon travail n’est donc pas un simple travail de traduction, mais je suis également inspiré pour vous expliquer la Bonne Nouvelle de Yeshoua en utilisant des éléments que je vais trouver dans la culture francophone. Quand Norman Willis enseigne, il utilise évidemment des anecdotes ou des exemples qui sont propres à sa culture américaine, et donc je ne peux évidemment pas traduire ces choses là en français, car sinon vous n’y comprendriez rien.
C’est pourquoi l’Esprit de Yahweh nous aide dans chacune de nos langues à parler et à apporter la Bonne Nouvelle en utilisant des exemples, des expressions ou des raisonnements que les francophones peuvent comprendre et cela dans le but de toucher le plus de personnes possible.
Cependant, malgré ce travail de traduction, nous les Nazaréens, qu’on soit américain ou français nous nous référons toujours aux textes originaux pour restaurer la doctrine originale. Nous avons toujours travaillé avec le grec pour l’alliance renouvelée, mais si des manuscrits hébreux sont retrouvés et qu’ils sont déclarés fiables, alors nous aurons peut-être encore plus de précisions sur le message de Yeshoua et de ses apôtres. Norman Willis et moi-même allons donc suivre avec intérêt les travaux de la famille Van Rensburg.
Après l’Armageddon, Yahweh nous ramènera à la maison, chez nous en Israël, et Il restaurera probablement une langue pure et commune pour nous et nos enfants.
Sophonie 3:9
9 Alors je changerai les lèvres des peuples en des lèvres pures, afin qu’ils invoquent tous le nom de Yahweh, pour qu’ils le servent d’un commun accord.
Il est bon de se préparer à la restauration, et il est bon d’apprendre les langues utilisées par notre Exemple Yeshoua, à condition que nous nous souvenions que notre objectif principal à l’heure actuelle c’est de porter la Bonne Nouvelle vers les nations, pour restaurer le Tabernacle de David.
Donc attention aux chrétiens qui prétendent que les apôtres ont écrit initialement en grec, nous avons vu que cela est faux. Cela ne signifie pas que les apôtres ne voulaient pas traduire leur écrits, car ils voulaient évidemment que la Bonne Nouvelle soit partagée dans toutes les langues. Le problème est que cette croyance d’une inspiration grec éteint la mentalité hébraïque des apôtres et de Yeshoua, et par là même amène les chrétiens à croire qu’il doivent se détacher des racines hébraïques et évidemment se détacher des commandements de la Torah.
Voilà je vais m’arrêter là. Pour réalisé cette vidéo, je me suis inspiré de l’étude de Nazarene Israel “Pourquoi une inspiration hébraïque ou araméenne ?”