L’Arbre de Vie et l’Arbre de la connaissance du bien et du mal
Aujourd’hui nous allons creuser un peu ces deux notions de l’arbre de la connaissance du bien et du mal et de l’arbre de vie, on va regarder ce que la Bible dit de ces deux arbres. Apocalypse 22:14 nous dit que ceux qui accomplissent les commandements de la Torah auront droit à l’Arbre de Vie, afin qu’ils puissent entrer dans les portes de la ville (la Jérusalem céleste).
Apocalypse 22:14
Heureux ceux qui observent ses commandements, afin d’avoir droit à l’Arbre de Vie, et d’entrer par les portes dans la ville !
Alors si vous prenez votre Bible à la maison et que vous allez lire ce verset que je viens de vous lire, il est fort probable que vous n’ayez pas la même version.
Vous aurez probablement un truc du style :
Apocalypse 22:14
Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d’avoir droit à l’arbre de vie.
Certaines traductions parlent de laver nos robes et d’autres disent qu’il faut obéir aux commandements. Il faut reconnaître que laver une robe et observer les commandements de la Torah, cela semble être deux choses assez différentes.
Et justement l’étude que vous regardez, cela concerne l’arbre de vie. La volonté de Yahweh, c’est qu’on mange du fruit de cet arbre pour vivre éternellement. Et je ne crois pas me tromper en disant que chaque croyant en Yeshoua et bien nous souhaitons tous vivre éternellement avec Yahweh/Yeshoua. En tout cas, c’est mon but dans l’existence et j’espère que c’est la même chose pour vous.
Si la vie éternelle avec Yahweh/Yeshoua est la finalité que recherche tous les croyants, il est donc crucial de savoir ce qu’il faut faire pour y arriver. Devons nous laver notre robe ou devons nous observer ces commandements ? Quelle est la bonne traduction ?
Quand nous allons sur un site qui compare toutes les différentes traductions de la Bible nous voyons que Apocalypse 22:14 varie d’un traducteur à l’autre.
Segond parle de laver sa robe, Lemaîtstre de Sacy dit de laver ces vêtements dans le sang de l’agneau, Martin, Ostervald disent d’observer les commandements. Perret-Gentil et Rilliet parlent de blanchir nos robes.
Bref, c’est compliqué de faire un choix. Mais j’avais déjà expliqué que cette différence provient du choix du manuscrit grec utilisé par les traducteurs. Dans la vidéo « quelle bible choisir » j’en avais déjà parlé. Vous êtes encore très nombreux à me poser cette question dans les commentaires, encore cette semaine on m’a demandé : Benjamin, quelle est la version de la bible que tu utilises ? Allez voir cette vidéo car je réponds à vos questions.
Dans cette vidéo justement j’explique que le texte majoritaire est celui qui dit qu’on doit observer les commandements, il est appelé majoritaire, car on a retrouvé beaucoup de copies de ce manuscrit. Ensuite il y a le texte minoritaire qui dit qu’on doit laver nos robes, et bien il est minoritaire car on a trouvé moins de copies.
On serait plus facilement tenté de suivre le texte en provenance des manuscrits majoritaires, car si un manuscrit a beaucoup de copies, on peut estimer qu’il sera sans doute plus fiable historiquement parlant. D’ailleurs quand des historiens cherchent à savoir si un texte est fiable, ils regardent justement le nombre d’exemplaires qu’on a retrouvés, qu’on parle de la bible ou d’un autre livre historique.
Maintenant si on considère les traductions française, vous vous demandez quelle est la traduction la plus répandue en francophonie, la réponse c’est la version Segond. On va dire que c’est la traduction majoritaire, donc 90% des bibles dans nos maisons sont des Segond.
Mais alors pourquoi cette traduction qui est majoritairement présente, à justement utilisé le manuscrit minoritaire ? Bon je ne sais pas si tout le monde a compris ce que je viens d’expliquer, mais en gros il est étonnant de voir que la version Segond est la plus répandue dans le monde francophone, alors que justement le traducteur a utilisé le manuscrit qui était le moins copié dans le monde grec. Pourquoi cette incohérence ?
Le problème c’est que la doctrine d’obéir aux commandements pour avoir la vie éternelle ne correspond pas à la compréhension protestante du salut. Donc la version qui parle des commandements, n’a probablement pas été appréciée par les traducteurs protestants comme Segond.
Rappelez-vous, il y a quelques jours j’ai fait l’enseignement sur Actes 15. Dans cette étude je montrais que ce chapitre des Actes met l’accent sur le salut par la grâce et pourtant l’apôtre Yaakov demandait aux non-juifs d’obéir à des commandements de l’ancien testament.
Un pasteur chrétien était très perplexe sur ce paradoxe. En effet, dans le christianisme on enseigne que le salut vient de la grâce uniquement et il est inutile d’obéir aux commandements, d’où l’incompréhension du pasteur.
Alors je comprends que quand Segond a vu le verset d’Apocalypse 22:14, il n’a probablement pas beaucoup apprécié ce qu’il a pu lire.
Apocalypse 22:14
Heureux ceux qui observent ses commandements, afin d’avoir droit à l’Arbre de Vie, et d’entrer par les portes dans la ville !
J’imagine bien Louis Segond se dire, mais comment ça, on est sauvé en obéissant aux commandements ? Louis était un pasteur protestant nourri à la doctrine de Luther qui enseignait le fameux Sola Gratia, qui dit que seule la grâce sauve.
Bon alors on a déjà fait plusieurs vidéos sur la doctrine de l’hyper grâce, donc je vais pas refaire la démonstration complète avec les enseignements des apôtres, mais nous avons vu dans cette étude qu’effectivement les apôtres de Yeshoua n’ont jamais enseigné qu’il fallait négliger l’observation des commandements, comme a pu le faire Martin Luther. L’observation des commandements n’a pas la fonction de nous sauver, mais cela démontre l’existence de notre foi et de notre amour pour Yahweh et également cela provoque notre sanctification sans pour autant nous donner accès au salut.
Ici, le sujet de notre étude c’est l’arbre de vie. Et pour comprendre nous allons voir dans quelles circonstances les Ecritures nous parle de cet arbre et pourquoi il est lié à l’obéissance aux commandements. Pour le savoir, observons l’Arbre de Vie du jardin d’Éden.
Bereshit (Genèse) 2:8
Puis Yahweh Elohim planta un jardin en Éden, du côté de l’orient, et il y mit l’homme qu’il avait formé.
Dans ce jardin, Yahweh Elohim fit pousser des arbres de toutes sortes, agréables à la vue et bons à manger. Autrement dit, Adam et Havvah (Eve) y trouveraient tout ce dont ils avaient besoin.
Bereshit (Genèse) 2:9
Yahweh Elohim fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger […]
De plus, Yahweh plaça deux arbres particuliers au milieu du jardin d’Éden. Ces deux arbres particuliers furent appelés l’Arbre de Vie et l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal.
Bereshit (Genèse) 2:9
Yahweh Elohim fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, et l’arbre de la vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal.
Yahweh dit à Adam qu’il pouvait manger librement de tous les arbres (y compris l’Arbre de Vie) mais qu’il ne pouvait pas manger de l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal, car le jour où il en mangerait, il mourrait certainement.
Bereshit (Genèse) 2:15-17
15 Yahweh Elohim prit l’homme, et le plaça dans le jardin d’Éden pour le cultiver et pour le garder.
16 Yahweh Elohim donna cet ordre à l’homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin;
17 mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras.
Alors parfois certains se demandent pourquoi Yahweh a mis un arbre mauvais dans son jardin, on pourrait se dire que c’est pas très gentil. Mais en réalité, cet arbre est tout à fait nécessaire pour que la relation d’amour entre l’homme et Yahweh soit une véritable relation.
En effet, nous savons que sans ce libre arbitre, cela ferait de l’homme un robot qui est obligé de choisir Yahweh. Évidemment un robot n’est pas capable d’amour. Donc pour savoir si l’homme l’aime vraiment, Yahweh doit nécessairement le mettre devant un choix et donc lui laisser le libre arbitre. Sans le libre arbitre, l’amour ne peut pas exister en nous.
Après que Yahweh ait donné ses instructions à l’humanité, l’adversaire tenta la femme en lui montrant que l’arbre était bon à manger, agréable à la vue et qu’il était désirable pour ouvrir l’intelligence. Ainsi, bien que Yahweh ait interdit l’arbre de la connaissance du bien et du mal, l’idée lui parut bonne, et elle en mangea.
Bereshit (Genèse) 3:6
La femme vit que l’arbre était bon à manger, qu’il était agréable à la vue, et qu’il était précieux pour ouvrir l’intelligence. Elle prit de son fruit, et en mangea […]
Plutôt que d’obéir au commandement de Yahweh, Havvah (Eve) a mangé de l’arbre de la connaissance du bien et du mal en décidant de faire ce qui lui semblait bon. C’est précisément ce que les Écritures nous ordonnent de ne pas faire, à maintes reprises.
Bamidbar (Nombres) 15:39-40
39 Quand vous aurez ces tsitsit (franges), vous les regarderez, et vous vous souviendrez de tous les commandements de Yahweh pour les mettre en pratique, et vous ne suivrez pas les désirs de vos cœurs et de vos yeux pour vous laisser entraîner à l’infidélité.
40 Vous vous souviendrez ainsi de mes commandements, vous les mettrez en pratique, et vous serez saints pour votre Elohim.
Plutôt que de faire ce qui nous semble bon ou juste, nous devons d’abord rechercher Yahweh notre Elohim et faire ce qui lui semble bon. Nous devons veiller à ne pas utiliser notre intellect limité pour déterminer ce qui nous semble « juste », ni à écouter notre cœur, car Yahweh nous dit que le cœur est désespérément mauvais et égoïste, et qu’il nous conduira systématiquement à faire les mauvais choix.
Yirmeyahu (Jérémie) 17:9
Le cœur de tous les hommes est corrompu, il est incurable ; qui pourra le connaître ?
Au lieu d’écouter et d’obéir aux commandements de Yahweh, la femme s’appuya sur sa propre intelligence et fit ce qui lui semblait bon, comme le fait continuellement Israël.
Proverbes 3:5-6
5 Confie-toi en Yahweh de tout ton cœur, et ne t’appuie pas sur ta sagesse;
6 Reconnais-le dans toutes tes voies, et il aplanira tes sentiers.
C’est le fait même d’utiliser son intellect humain pour décider de ce qui était « bien » et « mal » qui a conduit l’humanité à perdre la grâce. Autrement dit, c’est le fait de prendre des décisions sans l’avis de Yahweh qui était un péché.
Quand j’ai sorti la vidéo sur le verset mal compris de Shaoul “Tout ce qui n’est pas le produit d’une conviction est péché” cela a attiré beaucoup de spectateurs chrétiens. Dans cette étude je comparais le fruit défendu aux interdits alimentaires comme le porc. En effet, les écritures nous défendent à la fois de manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal et nous défendent de manger des aliments impurs comme le porc.
Dans les commentaires j’ai donc eu droit aux arguments habituels des chrétiens de l’hyper grâce, « tu ne comprends pas Benjamin, nous sommes dans la grâce nous pouvons manger ce qu’on veut etc. … «
Je vous invite à aller voir ces discussions, car c’est vraiment comme si je discutais avec Havvah dans le Gan Eden, ils ont cette volonté d’agir en suivant leur intelligence et non pas l’obéissance aux commandements que Yahweh leur a donné. Même quand je leur mettais le verset où un apôtre disait obéir à ces commandements, ils n’ont pas compris.
Actes 10:14
Mais Kepha (Pierre) dit: Non, Yahweh car je n’ai jamais rien mangé de souillé ni d’impur.
Même en voyant qu’un apôtre affirmait suivre les commandements alimentaires, ces personnes ont le cœur tellement tordu qu’ils m’ont dit que Pierre ne comprenait pas la grâce de pouvoir pêcher librement. On comprend mieux le verset de Yirmeyahu :
Yirmeyahu (Jérémie) 17:9
Le cœur de tous les hommes est corrompu, il est incurable ; qui pourra le connaître ?
Quand on parle à des chrétiens de l’hyper grâce, on a vraiment cette sensation d’un cœur incurable. Incurable, ça veut dire qu’il ne peut pas être guéri de sa corruption.
D’ailleurs, Yeshoua nous dira que seul l’Esprit Saint peut nous convaincre que nous avons péché.
Yohanan (Jean) 16:8
Et quand il sera venu (L’Esprit Saint), il convaincra le monde en ce qui concerne le péché […]
Je le répète souvent dans mes enseignements, mais on ne peut pas convaincre intellectuellement quelqu’un qui pèche, c’est l’Esprit de Yahweh qui peut convaincre quelqu’un qu’il a péché.
Mais ce qui m’a frappé, c’est que pour bon nombre de chrétiens, la grâce c’est de pouvoir pêcher librement et sans conséquence, alors que pour moi la grâce de Yahweh c’est qu’il m’a donné ce privilège d’entendre et d’obéir à ses commandements. David pensait de la même façon.
Psaumes 119:29
Éloigne de moi la voie du mensonge, et accorde-moi la grâce de suivre ta Torah !
La grâce, c’est de pouvoir suivre les commandements de la Torah. D’ailleurs, quand Adam et Havvah ont chuté, ils ont perdu la grâce et la faveur de Yahweh, car ils ont été mis à la porte du jardin d’Éden.
Pour moi commettre des péchés, ce n’est pas être libre, c’est au contraire être esclave. Mais avoir la bénédiction d’entendre ses commandements pour ne plus pécher, c’est ça la grâce, car peu de personnes ont conscience des instructions de Yahweh en matière de bien et de mal.
Pratiquer les commandements de Yahweh, finalement c’est le contraire de manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. C’est d’ailleurs notre tâche à nous les israélites nazaréens d’apprendre à vaincre le monde.
1 Yohanan (Jean) 5:3-4
3 Car l’amour d’Elohim consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles,
4 parce que tout ce qui est né d’Elohim triomphe du monde; et la victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi.
Mais alors il est clair que nous devons vaincre le monde, cependant qu’est-ce que symbolise le monde ? Yohanan (Jean) nous dit que tout ce qui est dans le monde représente la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie.
1 Yohanan (Jean) 2:16-17
16 car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde.
17 Et le monde passe, et sa convoitise aussi; mais celui qui fait la volonté d’Elohim demeure éternellement.
Si tout ce qui est dans le monde n’est que la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie, alors ce sont précisément ces choses que nous devons surmonter, avec l’aide de Yahweh.
Il existe des parallèles entre ce que Havvah désirait dans l’Arbre de la Connaissance et ce que Yohanan nous dit être dans le monde.
Bon à manger = convoitise de la chair
Agréable à la vue = convoitise des yeux
Désir de devenir intelligent = orgueil de la vie
Yohanan explique donc ce qu’a ressenti Havvah en voyant le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, elle a vu que ce fruit était bon à manger, Yohanan parle de la convoitise de la chair, puis Havvah a dit qu’il était agréable à la vue, Yohanan parle de la convoitise des yeux et finalement Havvah avait le désir de devenir intelligente et Yohanan parle de l’orgueil de la vie.
L’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal symbolise donc les plaisirs et les gratifications du monde matériel. Si les biens de ce monde sont désirables et si Yahweh désire nous les donner, il est important que nous les obtenions de la bonne manière.
Matityahu (Matthieu) 6:31-33
31 Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas: Que mangerons-nous ? Que boirons-nous ? De quoi serons-nous vêtus ?
32 Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin.
33 Cherchez premièrement le royaume et la justice d’Elohim ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus.
Yahweh désire nous donner tous ses biens, si nous le servons patiemment. L’Arbre de Vie se trouvait « au milieu » du jardin. Autrement dit, il était au centre.
Bereshit (Genèse) 2:9
Yahweh Elohim fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, et l’arbre de la vie au milieu du jardin […]
Si le jardin d’Éden représente notre vie ici-bas, l’arbre de vie représente la récompense éternelle que nous recevons lorsque nous lui obéissons. Ceci est au cœur du dessein et de la volonté de Yahweh pour nous, d’où sa place centrale dans le Gan Eden.
L’Arbre de la Connaissance représente notre inclination naturelle à prendre nos propres décisions, en fonction de ce que nous considérons comme « bien » ou « mal ».
Manger du fruit de l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal signifie qu’au lieu d’écouter et d’obéir à la voix de Yahweh et de garder ses commandements, nous choisissons de déterminer nous-mêmes ce qu’est le « bien » ou le « mal ».
Aussi naturel que cela puisse paraître, manger de l’Arbre de la Connaissance fait le jeu de Satan. C’est précisément pourquoi Satan a tenté la femme de manger de ce fruit.
En 1904, le père du satanisme moderne, un Anglais du nom d’Aleister Crowley, écrivit son « Livre de la Loi », qu’il prétendait lui avoir été dicté par Satan lui-même. La première règle de son Livre de la Loi était :
« Fais ce que tu veux » sera toute la Loi.
L’idée du satanisme finalement se résume dans le fait de faire ce que nous voulons. Satan veut que nous « mordions » dans ce choix du bien et du mal sans écouter la voix de Yahweh et sans garder ses commandements.
Durant la période de Mai 68, il y a eu un changement majeur dans la société française. Tous les interdits ont volé en éclats. Il y avait des slogans du style : “il est interdit d’interdire”. Ce slogan est typiquement satanique.
La plupart des interdits dans la société française provenaient de l’église et donc d’une certaine façon provenaient des écritures.
L’église en se basant sur la bible avait établi des normes, comme le mariage, les valeurs de la famille, le patriarcat, la sexualité dans le mariage etc. …
En 68, finalement c’est comme si les français avaient décidé de rejeter violemment ces ordonnances qui leur semblaient d’un autre âge.
Dans la vidéo “Pourquoi la France va mal” on avait vu que l’origine du déclin de la France n’était pas directement la conséquence de mai 68, mais les racines de ce changement c’est le concile vatican 2 qui s’est déroulé entre 1962 et 1965.
Finalement l’invention du concept des conciles, cela fait partie de manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Car durant les conciles, l’église a toujours cherché à redéfinir la foi originelle de Yeshoua pour la modifier.
Dans les évangiles, nous voyons que Yeshoua est venu rétablir la doctrine originelle de son Père que les responsables religieux avaient modifiée avec leur loi orale et les commandements d’homme.
Mais finalement l’église chrétienne a fait la même chose que les pharisiens en modifiant concile après concile la foi originelle de Yeshoua. L’église chrétienne a finalement décidé à la place de Yahweh ce qui était bien ou mal et n’a plus écouté son Esprit. Les chrétiens n’ont jamais suivi ce que l’Esprit avait décidé dans Actes 15, ils ont rejeté ces commandements, tout comme Havvah l’avait fait dans le Gan Eden.
Lorsque nous sommes sauvés par Yahweh, nous devons lui confier le contrôle de notre vie. Nous lui « donnons les commandes », pour ainsi dire.
Ou, comme le dit le proverbe anglais “If God is your co-pilot, switch seats.” qui veut dire « Si Elohim est ton copilote, change de place. »
Apprendre à entendre et à obéir à la voix de Yahweh n’est pas un moment unique après lequel nous entendrons et obéirons toujours parfaitement à sa voix.
Entendre et obéir à Yahweh, c’est plutôt un apprentissage continu, qui exige un effort, un engagement et un dévouement toujours croissant pour réussir les épreuves suivantes. Car Yahweh ne veut pas que nous ayons la voie facile, ni le confort chrétien, mais il nous donne l’occasion de grandir et de développer notre caractère par toutes sortes d’épreuves et de tests.
Même si les enjeux sont de plus en plus importants, Shaoul nous rappelle que Yahweh ne veut pas nous écraser, mais seulement nous mettre au défi. Il ne nous donnera jamais plus que ce que nous pouvons supporter. C’est pourquoi, parallèlement à l’épreuve ou à la tentation, Yahweh nous donnera aussi une solution, un moyen d’en sortir, cependant c’est à nous de trouver la solution en travaillant à comprendre sa volonté.
1 Corinthiens 10:12-13
12 Que celui donc qui croit être ferme, prenne bien garde à ne pas tomber.
13 Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été une tentation humaine ; mais Elohim est fidèle, qui ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, de sorte que vous la puissiez supporter.
Job est un personnage biblique qui a reçu probablement les épreuves les plus difficiles qui soient. Cependant, nous voyons que dans les tréfonds du cœur de Job, il y avait peut être encore cette pensé de choisir le bien et le mal. Un de ses amis lui avait d’ailleur reproché de croire que sa pensée était la bonne.
Job 11:4
Tu as dit à Elohim : Ma pensée est la vraie, et je suis irréprochable devant toi.
Job va parfois reprocher des choses à Yahweh.
Job 10:3
Est-ce un bonheur pour toi de me maltraiter, de rejeter l’ouvrage de tes mains, tandis que tu fais briller le conseil des méchants !
A travers son épreuve, on voit Job accuser Yahweh de se réjouir de l’épreuve qu’il lui avait donné et de favoriser les pêcheurs. Dans notre enseignement sur les anniversaires nous avions vu que Job pensait que ces enfants pêchaient en fêtant leur anniversaire.
Job 1:4-5
4 Ses fils allaient faire un festin chez chacun d’eux à tour de rôle, et ils invitaient leurs trois sœurs à manger et à boire avec eux.
5 Et, quand ils avaient achevé le tour des festins, Job les faisait venir pour les sanctifier ; et le lendemain, dès le matin, il offrait pour chacun d’eux un holocauste ; car Job se disait : Peut-être mes fils ont-ils péché et ont-ils renié Elohim dans leurs cœurs. C’est ainsi que Job agissait toujours.
Les érudits chrétiens sont également d’avis que les enfants de Job fêtaient leurs anniversaires. Le pasteur Frédéric Godet le confirme dans son commentaire.
Il faut penser plutôt à un tour de festins revenant une fois par an pour chacun des frères, peut-être à leurs jours de naissance. Les mots rendus par à tour de rôle pourraient aussi signifier à son anniversaire. Chacune de ces fêtes de famille durait sans doute plusieurs jours.
Dans les écritures Yahweh ne nous demande jamais de célébrer notre jour de naissance, c’est encore une démarche qui vient du monde et qui est profondément égoïste. Beaucoup de chrétiens pensent comme Job qu’un anniversaire n’est pas mauvais à leurs yeux.
C’est encore une fois choisir le bien ou le mal. Mais si Job a offert des sacrifices pour ses enfants, c’est qu’il savait dans son fort intérieur que ce n’était pas bon selon Yahweh.
Les chrétiens célèbrent aussi l’anniversaire du Messie, alors que Yeshoua n’a jamais demandé qu’on célèbre l’anniversaire de sa naissance. Et quand nous essayons de reprendre nos frères chrétiens de ne pas célébrer noël, ils nous répondent que selon eux ce n’est pas un péché, car ils ne cherchent qu’à faire une fête en l’honneur de leur créateur.
Noël est typiquement un des fruits de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. En effet, nous voyons dans les écritures que les hébreux ont aussi voulu célébrer une fête en l’honneur de Yahweh, mais que cela s’est très mal terminé pour eux.
Shemot (Exode) 32:5
Lorsqu’Aaron vit cela, il bâtit un autel devant lui, et il s’écria: Demain, il y aura fête en l’honneur de Yahweh !
Même si cette fête du veau d’or était en l’honneur de Yahweh, cela ne lui a pas plu et 3000 israélites ont trouvé la mort. La raison pour laquelle Havvah a échoué au test dans le Gan Eden, c’est qu’elle écoutait la voix de la tentation ; et puis peut-être sans réfléchir, elle a fait ce qui semblait bon à ses yeux.
Yeshoua est le Cep. En demeurant en lui, nous avons accès à l’Arbre de Vie et pouvons franchir les portes de la ville.
Apocalypse 22:14
Heureux ceux qui gardent ses commandements, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville !
Alors oui, j’ai choisi la version où il est question d’obéir aux commandements pour avoir accès à l’arbre de vie. Cela a plus de sens, compte tenu de cet enseignement et de tout ce qui s’est passé dans le Gan Eden et dans toute la bible en général. Mais alors que pensez du texte minoritaire avec la robe ?
Apocalypse 22:14 (version minoritaire)
Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d’avoir droit à l’arbre de vie.
Cette version est moins littérale, mais laver notre robe cela veut aussi dire d’obéir aux commandements d’une manière plus poétique. En effet, Yeshoua nous a lavé de nos péchés par sa mort. Cependant, une fois qu’on a la foi d’être sauvé, notre travail consiste à conserver nos vêtements pur et sans tache, donc de ne plus pécher et donc d’obéir aux commandements de la Torah.
1 Yohanan (Jean) 3:4
Quiconque pèche transgresse la Torah, et le péché est la transgression de la Torah.
Dans Zacharie c’est le processus par lequel est passé Yehoshoua, ses vêtements ont été lavés :
Zekaryah 3:3-7
3 Or Josué était couvert de vêtements sales, et il se tenait debout devant l’ange.
4 L’ange, prenant la parole, dit à ceux qui étaient devant lui: Otez-lui les vêtements sales ! Puis il dit à Josué : Vois, je t’enlève ton iniquité, et je te revêts d’habits de fête.
5 Je dis: Qu’on mette sur sa tête un turban pur ! Et ils mirent un turban pur sur sa tête, et ils lui mirent des vêtements. L’ange de Yahweh était là.
6 L’ange de Yahweh fit à Josué cette déclaration:
7 Ainsi parle Yahweh des armées: Si tu marches dans mes voies et si tu observes mes commandements, tu jugeras ma maison et tu garderas mes parvis, et je te donnerai libre accès parmi ceux qui sont ici.
Dans ce passage, on voit que pour conserver la grâce et ses vêtements propres, Yehoshoua devait garder les commandements de Yahweh, ce qui est logique, car c’est le péché qui salit nos vêtements spirituels.
Actes 15 est aussi un témoignage des apôtres qui dit que nous devons pratiquer les commandements malgré qu’on soit sauvé par grâce. La grâce et l’obéissance aux commandements ne sont pas opposés, ils doivent être associés pour une vie dans la grâce.
Psaumes 119:29
Éloigne de moi la voie du mensonge, et accorde-moi la grâce de suivre ta Torah !
Certains chrétiens rétorquent souvent qu’il faut être juif pour pouvoir obéir aux commandements. Actes 15 nous démontre le contraire. Et puis Havvah n’était pas juive, mais elle aurait quand même dû écouter le commandement de Yahweh et se détourner de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Cela montre que les commandements sont pour toute l’humanité, peu importe notre origine ethnique.
Pour conclure, nous avons vu que les deux arbres du gan Eden représentent deux chemins différents. L’arbre de la connaissance du bien et du mal représente le chemin qui mène à la mort. Les fruits de cet arbre sont multiples, on les voit à travers les conciles de l’Eglise, à travers des périodes comme mai 68, on retrouve ces mauvais fruits dans le monde d’une manière générale.
Par contre, l’arbre de vie n’est accessible qu’à travers l’obéissance aux commandements de Yahweh. On voit donc que ces deux arbres symbolisent deux façons de vivre, l’une mène à la vie et l’autre à la mort.
Havvah a décidé de suivre ce mauvais chemin et depuis ce moment de la chute de l’homme, Yahweh a prévu un chemin pour retourner au gan Eden. Ce chemin c’est Yeshoua Mashiah.
Yohanan (Jean) 14:6
Yeshoua lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.
Yeshoua nous demande d’obéir aux commandements, si nous voulons avoir une place dans son royaume et donc pour manger de l’arbre de vie.
Matityahu (Matthieu) 5:19
Celui donc qui supprimera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux.
Il faut non seulement observer les commandements de la Torah, mais les enseigner à nos enfants et autour de nous. Merci d’avoir suivi cet enseignement. Je me suis inspiré d’un enseignement de Nazarene Israel.