|

Immersion uniquement dans le nom de Yeshoua


Dans la grande mission d’évangélisation que Yeshoua nous a confiée, il nous a dit d’aller dans toutes les nations, d’immerger les disciples et de leur apprendre à obéir à tout ce qu’Il nous a commandé. Dans la plupart des missions d’évangélisation, on nous dit que nous devons immerger ses disciples « au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit ». Dans la plupart des traductions nous lisons quelque chose comme ceci :

Mattityahu (Matthieu) 28:18-20
18 Et [Yeshoua] vint et leur parla, disant : « Tout pouvoir m’a été donné dans les cieux et sur la terre.
19 Allez donc, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant [c’est-à-dire les immergeant] au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit,
20 leur apprenant à observer
tout ce que je vous ai prescrit ; et voici, je suis toujours avec vous, même jusqu’à la fin des temps. Amen.

Dans cet article, nous allons expliquer pourquoi nous croyons que la référence au « Père, au Fils et au Saint-Esprit » est probablement un ajout ultérieur au texte, pour s’adapter à l’ancien concept païen du dieu trois en un connu sous le nom de Trinité. Nous expliquerons également pourquoi nous croyons que nous devrions immerger les disciples de Yeshoua dans le seul nom de Yeshoua.

Avant de commencer, il est important de préciser que ce n’est pas une mince affaire que de dire qu’il faut s’écarter du texte biblique actuel, et nous ne le faisons pas à la légère. Néanmoins il s’agit d’un problème si grave, il est donc nécessaire d’en parler, mais revoyons d’abord l’histoire, afin que nous puissions comprendre la nécessité du changement.

Lorsque les Grecs ont envahi la terre d’Israël vers 333 avant notre ère, le grec est devenu la lingua franca (ou langue du commerce) dans toute la terre d’Israël. Puis, lorsque les Romains ont pris le contrôle du pays, le latin a remplacé le grec comme lingua franca, mais les deux étaient largement parlés. C’était peut-être comme en Europe d’aujourd’hui, où les gens instruits et la classe marchande peuvent parler d’autres langues en plus de leurs langues maternelles. Pourtant, nous savons que l’hébreu était toujours la langue maternelle des Hébreux (y compris les juifs religieux), car l’inscription sur la croix (ou le poteau) de Yeshoua était écrite en grec, en latin et en hébreu comme nous le précise l’évangile de Luc.

Luqa (Luc) 23:38
38 Et il y avait cette inscription au-dessus de sa tête, en grec, en latin et en hébreu : CELUI-CI EST LE ROI DES JUIFS. 

En tant que prêtre, Josèphe a déclaré qu’il parlait l’hébreu, mais qu’il n’avait jamais bien appris le grec, car les Juifs n’aiment pas vraiment apprendre les langues des autres nations.

J’ai aussi pris beaucoup de peine pour obtenir l’instruction des Grecs et comprendre les éléments de la langue grecque, bien que je me sois habitué depuis si longtemps à parler notre propre langue, que je ne peux pas prononcer le grec avec une exactitude suffisante : en effet notre nation n’encourage pas ceux qui apprennent les langues de plusieurs nations.
(Josèphe, Antiquités, 20:11:2)

Et si Josèphe a préféré l’hébreu parce qu’il était juif, alors il est logique que les disciples de Yeshoua l’aient également préféré. C’est peut-être la raison pour laquelle les premiers pères de l’Église nous disent qu’au moins le livre de Matthieu a été écrit en hébreu. 

Quelques exemples historiques l’attestent :

Matthieu a composé les mots dans le dialecte hébreu, et chacun a traduit comme il le pouvait.
(Papias [vers 150-170 CE] cité par Eusèbe de Césarée dans Histoire Ecclésiatique , 3:39)

Origène nous dit que Matthieu a écrit en hébreu parce qu’il l’a écrit pour les croyants juifs (c’est-à-dire les nazaréens).

Le premier [Évangile] est écrit selon Matthieu, le même qui était autrefois un percepteur d’impôts, mais ensuite un émissaire de Yeshoua le Messie, qui l’ayant publié pour les croyants juifs, l’a écrit en hébreu.
(Origène, vers 210 EC, cité par Eusèbe de Césarée dans Histoire Ecclésiatique, 6:25)

Jérôme a dit qu’il avait emprunté une copie de l’Évangile hébreu de Matthieu aux nazaréens dans la ville syrienne de Borée (Bérée), mais qu’on ne savait pas qui l’avait traduit en grec.

Matthieu, qui est aussi appelé Lévi, et d’un collecteur d’impôts avant de devenir apôtre.  Il fut le premier en Judée qui mit par écrit l’Évangile de notre Messie en langue et lettres hébraïques, au profit de ceux de la circoncision (juifs convertis) qui avaient cru. On ne connaît pas au juste celui qui l’a traduit en grec. On en a conservé jusqu’à nos jours, dans la bibliothèque de Césarée, un exemplaire hébreu que Pamphile le martyr avait écrit avec le plus grand soin. J’ai également été autorisé par les nazaréens qui utilisent ce volume dans la ville syrienne de Borée à le copier. En quoi il faut remarquer que, partout où l’évangéliste… fait usage des témoignages de l’Ancienne Écriture, il ne suit pas l’autorité des soixante-dix traducteurs [la Septante grecque], mais celle de l’hébreu.
(Jérôme, vers 382 CE, Vies d’hommes illustres, 3)

Cependant, si l’évangile de Matthieu a été écrit à l’origine en hébreu puis traduit en grec parce qu’il était destiné à un public juif, il est logique que les autres apôtres juifs (Jacques, Pierre, Jean, etc.) aient d’abord écrit leurs épîtres en hébreu ou en araméen, parce que c’étaient leurs langues de tous les jours. Dans ce contexte, notez comment Clément d’Alexandrie nous dit que Shaoul (Paul) a écrit son épître aux Hébreux en hébreu, et qu’elle a été soigneusement traduite par Luc, et publiée parmi les Grecs.

Dans l’ouvrage intitulé Hypotyposes, pour résumer brièvement la question, il [Clément d’Alexandrie] nous a donné des comptes rendus abrégés de toutes les Écritures canoniques,… l’épître aux Hébreux, selon lui, a été écrite par Paul, aux Hébreux, en langue hébraïque ; mais qu’il a été soigneusement traduit par Luc, et publié parmi les Grecs.
(Clément d’Alexandrie, Hypotyposes, mentionné par Eusèbe dans histoire ecclésiastique, 6:14:2)

Eusèbe nous dit également que Shaoul a écrit son épître aux Hébreux en hébreu, et qu’elle a ensuite été traduite.

Car comme Paul s’était adressé aux Hébreux dans la langue de son pays ; certains disent que l’évangéliste Luc, d’autres que Clément, ont traduit l’épître.
(Eusèbe, vers 315 CE, Histoire ecclésiastique, 3:38:2-3)

Jérôme dit à peu près la même chose, avec des mots différents.

Lui (Paul) étant un hébreu, écrivait en hébreu, c’est-à-dire dans sa propre langue et le plus couramment, tandis que les choses qui étaient écrites avec éloquence en hébreu étaient plus éloquemment transformées en grec.
(Jérôme, vers 382 CE, Vies d’hommes illustres, livre 5)

Il y a encore beaucoup d’autres citations, et nous pourrions en dire beaucoup plus, mais il est logique que les lettres des apôtres juifs aient été conservées en hébreu pour être utilisées par les nazaréens, puisqu’Épiphane nous dit que les nazaréens du quatrième siècle étaient « très savants » en langue hébraïque ».

Les nazaréens ne diffèrent en rien d’essentiel d’eux [c’est-à-dire des Juifs orthodoxes], puisqu’ils pratiquent les coutumes et les doctrines prescrites par la loi juive ; sauf qu’ils croient en Christ. Ils croient en la résurrection des morts et que l’univers a été créé par Dieu. Ils prêchent que Dieu est Un et que Jésus-Christ est Son Fils. Ils sont très savants dans la langue hébraïque. Ils ont lu la Loi (c’est-à-dire la Loi de Moïse)…. Par conséquent, ils diffèrent… des vrais chrétiens parce qu’ils accomplissent jusqu’à présent [des] rites juifs comme la circoncision, le sabbat et autres.
[Épiphane, « Contre les hérésies », Panarion 29, 7, pp. 41, 402]

De plus, les érudits ont depuis longtemps noté que l’Alliance renouvelée a un bon sens grammatical en hébreu, mais un sens grammatical très pauvre en grec. Néanmoins, l’histoire est écrite par les vainqueurs, et après que Rome ait chassé les nazaréens dans la clandestinité, ils ont commencé à enseigner les Écritures en latin. Le latin a été accepté comme « la langue des Écritures » en Occident jusqu’à ce que les musulmans aient conquis Constantinople en 1453, provoquant la fuite des prêtres orthodoxes orientaux vers l’Europe occidentale. Les prêtres orthodoxes orientaux ont apporté leurs textes grecs avec eux, y compris leur soi-disant Textus Receptus, c’est -à -dire le « Texte reçu ». Ainsi, l’Occident en est venu à croire que les traductions grecques étaient les véritables originaux. Cette idée a été largement contestée uniquement à partir du XXe siècle, lorsque les critiques textuelles ont commencé à souligner que de nombreux passages avaient plus de sens si l’on partait du principe qu’ils avaient été écrits en hébreu puis traduits en grec.

Il existe également une version de l’Alliance renouvelée en syriaque araméen appelée la Peshitta (qui signifie « version simple » ou « commune » ). Certains pensent que la Peshitta provient des originaux manquants du premier siècle. Bien que cette idée soit très excitante, il existe de nombreuses raisons pour lesquelles cela est encore douteux. D’une part, l’araméen syriaque de la Peshitta n’est pas le même que l’araméen galiléen parlé par Yeshoua et ses apôtres. Il existe également de nombreux hellénismes ou mots grecs utilisés dans le texte. Certains pensent qu’il s’agit d’une traduction de qualité supérieure du grec vers l’araméen syriaque, tandis que d’autres pensent qu’elle descend des manuscrits originaux, mais qu’elle a ensuite été largement modifiée pour s’accorder avec le grec. Quoi qu’il en soit, la Peshitta ne représente pas une version originale du premier siècle.

Malgré tout ce que nous venons de dire, en général, nous croyons que les Écritures que nous avons aujourd’hui sont fiables. Nous le croyons car tous ces textes, orientaux comme occidentaux, s’accordent généralement sur la plupart des points. Cependant, il existe des points spécifiques sur lesquels ces textes ne sont pas en accord les uns avec les autres. Tout un domaine d’étude appelé critique textuelle traite de ces questions. Pourtant, bien que la critique textuelle soit fascinante, nous n’y consacrons normalement pas beaucoup de temps car notre temps ici sur cette terre est très limité, et Yeshoua nous a dit d’utiliser notre temps ici sur terre pour élever un royaume mondial unifié pour Lui. Nous devons rester concentrés sur cette tâche, ou nous ne réussirons pas à construire le royaume de Yeshoua. Cependant, dans ce cas, nous devons faire une exception et passer un peu de temps à étudier Matthieu 28:19 qui dit d’immerger au nom du Père du fils et du Saint Esprit.

Dans la critique textuelle, on tient pour acquis que les scribes ont modifié les textes. Cela explique pourquoi il existe tant de manuscrits différents. Le but présumé de la critique textuelle est de découvrir ce que les manuscrits originaux ont voulu dire. Les experts en critique textuelle (ceux qui sont honnêtes intellectuellement), travaillent de la façon suivante : ils comparent les manuscrits les uns avec les autres. Si quelque chose existe dans un texte plus ancien, mais pas dans un texte plus récent, c’est la preuve que quelque chose a été enlevé. Inversement, si quelque chose existe dans un texte plus récent mais pas dans un texte plus ancien, cela signifie que quelque chose a été ajouté. Ajouter et enlever est une violation directe et flagrante de l’Écriture, qui nous dit de ne pas ajouter ou enlever de l’Écriture, de peur de subir une malédiction. Voici un exemple tiré du livre de l’Apocalypse.

Hitgalout (Apocalypse) 22:18-19
18 Car j’atteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre : si quelqu’un ajoute à ces choses, Elohim lui ajoutera les plaies qui sont écrites dans ce livre ;
19 et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Elohim retranchera sa part du livre de vie, de la ville mise à part, et des choses qui sont écrites dans ce livre.

Il existe d’autres interdictions d’ajouter ou de retirer, mais malgré ces interdictions, il existe un exemple célèbre d’ajout dans 1 Jean 5: 7-8, connu sous le nom de virgule johannique. Ce passage n’apparaît dans aucun des manuscrits grecs ou latins les plus anciens, et le verset 7 n’existe pas dans la Peshitta orientale.

Yochanan Aleph (1 Jean) 5:7-8 (LSG)
7 Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, Le Père, le Parole, et le Saint-Esprit ; et ces trois sont une même chose.
8 Et il y en a trois qui rendent témoignage sur la terre : l’Esprit, l’eau et le sang ; et ces trois s’accordent comme un seul.

La critique textuelle protestante nous dit qu’il s’agissait à l’origine d’une glose (une note) écrite dans les marges d’un manuscrit latin (c’est-à-dire catholique) du IVe siècle. C’est-à-dire qu’il était griffonné dans les marges, puis lorsque le manuscrit a été copié plus tard, quelqu’un a transformé le griffonnage dans les marges en deux versets distincts qui ont ensuite été incorporés dans le texte. Ces vers supplémentaires se sont lentement glissés dans d’autres manuscrits latins au Moyen Âge. Ils ont ensuite été ajoutés à la tradition manuscrite grecque au XVe siècle. Nous avons donc d’abord des versets ajoutés d’abord aux Écritures catholiques latines, puis aux Écritures grecques (qui sont utilisées à la fois par les catholiques orientaux et les protestants).Cela peut sembler extrêmement choquant que les érudits protestants qui sont conscients que ces versets sont des ajouts, continuent de publier cet ajout dans les Bibles protestantes sans aucune note explicative indiquant qu’ils n’existent pas dans les manuscrits latins ou grecs les plus anciens, et que le verset 7 n’existe pas dans la Peshitta !

Demandons-nous, pourquoi des versets ont-ils été ajoutés au Canon protestant alors que les érudits protestants savaient que ces versets n’existent pas dans les plus anciens textes connus ? Et pourquoi n’y a-t-il pas de notes explicatives dans la plupart des versions ? Une réponse est que Satan est un maître dans la contrefaçon et qu’il aime générer des erreurs. Comme tous les faussaires, il veut que ses mensonges ressemblent le plus possible à la vérité. Ainsi, alors que les Écritures parlent d’un Père, d’un Fils et de l’Esprit, Satan nous donne comme sa contrefaçon l’ancien trio égyptien « trois en un » d’Isis, Horus et Set, qui est adoré par les initiales IHS dans l’Église catholique romaine.

Bien qu’une discussion complète de la Trinité sorte du cadre de cet article, ce que nous devons voir ici, c’est en quoi elle diffère des Écritures. La Trinité énonce l’idée de « trois dieux en un », qui sont séparés mais égaux (et pourtant paradoxalement tous encore un). En revanche, les Écritures enseignent qu’Elohim peut se manifester de plusieurs manières. Les écritures ne limitent jamais le nombre de façons dont Elohim peut se manifester à trois. De plus, le Tanach (Ancien Testament) ne mentionne jamais l’idée de « trois dieux en un », comme le fait la Trinité. (Pour plus de détails, voir « Yeshoua : Manifestation de Yahweh ».)

Comme nous l’avons déjà dit dans d’autres études, la Torah a été donnée à Israël comme un contrat de mariage. Que nous soyons pris ou non comme l’épouse de Yeshoua dépend de la façon dont nous obéissons à la Torah à travers le don de l’Esprit de Yeshoua. Cependant, cela nécessite de maintenir la relation spirituelle 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 avec Yeshoua. Pour plaire à Yeshoua, nous devons demeurer en Lui continuellement, tandis que Yeshoua Lui-même demeure simultanément en nous et en Son Père. C’est l’essence de la relation pour notre salut.

Yochanan (Jean) 17:20-23
20 Ce n’est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole,
21 afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé.
22 Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un comme nous sommes un, —
23 moi en eux, et toi en moi, — afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé et que tu les as aimés comme tu m’as aimé.

La relation que l’Église catholique enseigne est très différente de cela. C’est parce que les catholiques adorent secrètement Isis, Horus et Set, même s’ils n’en sont pas conscients. Cela viole le Premier Commandement, de ne pas avoir d’autres elohim (faux dieux) devant Lui.

Shemote (Exode) 20:2-3
2 Je suis Yahweh, ton Elohim, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude.
3 « Tu n’auras pas d’autres elohim (dieux) devant moi. »

Dans d’autres études nous verrons que l’Empire Babylonien est effectivement une extension de l’Empire égyptien, et qu’il sert les mêmes faux dieux, juste avec des noms différents. Cette séquence d’empires a opprimé Israël pendant des millénaires et nous opprimera à nouveau dans la tribulation à venir.
Nous savons que la fin des temps est une répétition de la sortie d’Egypte, sauf que les noms changent, il faudra sortir de Babylone, mais que les faux dieux restent les mêmes entités démoniaques, seuls leurs noms changent. 

  1. Egypte (Ezéchiel 29:1-30:26)
  2. Assyrie et Ninive (Nahum 3:1-19)
  3. Babylone (Apocalypse 18:2, Jérémie 50-51)
  4. Médée-Perse (Daniel 8:20-22, 10:13, 11:2)
  5. Grèce (Daniel 11:4)
  6. Rome (existait lorsque l’Apocalypse a été écrite)
  7. Califat islamique ottoman (1299-1922)
  8. Un ordre mondial babylonien basé au Moyen-Orient, avec une religion unie et un califat islamique renouvelé.

Rome est la sixième itération de ce système de bête égyptien-babylonien-romain. La raison pour laquelle Rome honore Isis, Horus et Seth est précisément parce qu’elle fait partie de la bête égypto-babylonienne-romaine. A la lumière de ces informations, considérons maintenant le fait que Matthieu 28:19 est le seul endroit dans les Écritures où Yeshoua dit d’immerger Ses disciples dans trois noms. Voici à nouveau ce passage modifié.

Mattityahu (Matthieu) 28:18-20 
18 Et [Yeshoua] vint et leur parla, disant : « Tout pouvoir m’a été donné dans les cieux et sur la terre.
19 Allez donc et faites de toutes les nations des disciples, les immergeant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit,
20 leur apprenant à observer tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis toujours avec vous, même jusqu’à la fin des temps. Amen.

Alors que l’Église catholique prétend que Matthieu 28:19 et 1Jean 5 :7-8 donnent deux témoins pour la fausse doctrine de la Trinité, si nous réalisons que 1Jean 5 :7-8 est un ajout ultérieur au texte (et qu’il ne devrait pas être là ), alors l’argument de la trinité ne semble être soutenu que par Matthieu 28:19, ce qui en fait un seul témoin de l’idée d’un « dieu trois en un ». 

Le problème avec cela est que partout ailleurs dans les Écritures, on nous dit d’immerger les disciples de Yeshoua en Son nom (et rien de plus). Ce n’est pas une liste exhaustive, mais pour quelques exemples, dans Actes 2:38, Kepha (Pierre) dit simplement aux gens d’être immergés dans le nom de Yeshoua.

Ma’asei (Actes) 2:38
38 Alors Kepha leur dit: Repentez-vous, et que chacun de vous soit immergé au nom de Yeshoua le Messie pour la rémission des péchés; et vous recevrez le don de la Rouach HaQodesh [Saint-Esprit].

Actes 8:12 ne mentionne que l’immersion au nom de Yeshoua.

Ma’asei (Actes) 8:12
12 Mais lorsqu’ils crurent Philippe alors qu’il prêchait les choses concernant le royaume d’Elohim et du nom de Yeshoua le Messie, hommes et femmes furent immergés.

À Corinthe, lorsqu’il y avait une question de doctrine, on disait seulement aux croyants d’être immergés dans le nom de Yeshoua.

Ma’asei (Actes) 19:3-5
3 Et il leur dit : Dans quoi donc avez-vous été immergé ? Alors ils ont dit: « Dans l’immersion de Yochanan [Jean]. »
4 Alors Shaoul dit: « Yochanan, a baptisé du baptême de repentance, disant au peuple qu’il devait croire en Celui qui viendrait après lui, c’est-à-dire au Messie Yeshoua. »
5 Lorsqu’ils entendirent cela, ils furent immergé dans le nom d’Adon Yeshoua.

Pouvons-nous voir comment, au verset 5, l’immersion dans le nom d’Adon-Yeshoua (c’est-à-dire, « Le Seigneur Jésus ») fait allusion à la même relation intérieure dont Yeshoua a parlé dans Jean 17:20-23 ?

Dans Actes 22:16, on nous dit d’être immergés dans le nom d’Adonaï (c’est à dire Yahweh), mais nous savons par nos autres études que le nom de Yeshoua contient le nom de Yahweh, et c’est donc une référence à Yahweh-Yeshoua (souvent mal traduit comme « le Seigneur Jésus » ).

Ma’asei (Actes) 22:16
16 Et maintenant pourquoi attendez-vous ? Lève-toi et plonge-toi, et lave tes péchés, en invoquant le nom d’Adonaï.

Un autre exemple similaire existe dans Actes 10:47-48, où les disciples sont plongés dans le nom d’Adonaï (qui fait référence à Yeshoua).

Ma’asei (Actes) 10:47-48
47 Quelqu’un peut-il interdire l’eau, afin que ceux-ci ne soient pas immergés, ceux qui ont reçu l’Esprit mis à part, tout comme nous? »
48 Et il ordonna qu’ils soient immergés au nom d’Adonaï. Puis ils lui ont demandé de rester quelques jours.

Dans Romains 6:3, Shaoul nous dit seulement d’être immergé dans le Messie Yeshoua. Il ne mentionne ni le Père ni l’Esprit.

Romim (Romains) 6:3
3 Ou ne savez-vous pas que nous tous qui avons été immergé dans le Messie Yeshoua ont été plongés dans sa mort?

Galates 3:26-27 ne parle que d’être immergé dans le Messie (Yeshoua), et fait à nouveau allusion à la relation intérieure mentionnée par Yeshoua dans Jean 17:20-23.

Galatim (Galates) 3:26-27
26 Car vous êtes tous fils d’Elohim par la foi en le Messie Yeshoua.
27 Car vous tous qui avez été immergés dans le Messie, vous avez revêtu le Messie.

Alors, que devons-nous faire de ces informations ? L’Ecriture dit que toute affaire est établie par deux ou trois témoins, et qu’un seul témoin ne suffit pas.

Devarim (Deutéronome) 19:15
15 Un seul témoin ne suffira pas contre un homme pour constater un crime ou un péché, quel qu’il soit ; un fait ne pourra s’établir que sur la déposition de deux ou de trois témoins.

Matthieu 28:19 est un seul témoin pour être immergé dans trois noms. En revanche, nous avons de nombreux témoins qui nous recommande d’être immergés dans le seul nom de Yeshoua, et le Premier Commandement interdit d’adorer d’autres elohim.

Considérons aussi les œuvres du Père Eusèbe de l’Église. Eusèbe était un érudit catholique romain et est appelé le père de l’histoire de l’Église. Il était évêque de Césarée en 314 EC et était présent au Concile de Nicée lorsque la nature de la « Divinité » était en train d’être débattue et que la doctrine catholique était en cours d’établissement. Avant le Concile de Nicée, Eusèbe cite Matthieu 28:19 environ 17 fois dans ses écrits, et il ne cite jamais la formule trinitaire. Il cite toujours Matthieu 28:19 comme suit : « Allez et faites de toutes les nations des disciples en mon nom. Par exemple:

« D’un seul mot et d’une seule voix, il dit à ses disciples : « Allez, faites de toutes les nations des disciples en mon nom, leur enseignant à observer tout ce que je vous ai commandé… » (Démonstration évangélique par Eusèbe, livre III,
chapitre 6, 132 (a), page 152.)

Pour être complet, nous devons également mentionner qu’il existe des manuscrits hébreux de Matthieu, dont le Shem Tov hébreu. Bien que ces manuscrits hébreux de Matthieu contiennent également des hellénismes (et ne sont pas considérés comme les manuscrits originaux), nous devons noter que le manuscrit de Shem Tov ne contient pas la formule trinitaire. Au contraire, les versets 19-20 disent simplement :

Mattityahu (Matthieu) 28:19-20
19 « Allez
20 et (apprenez)-leur à mettre en pratique tout ce que je vous ai commandé pour toujours. »

Conclusion:

C’est une chose sérieuse de suggérer que nous nous éloignons des traductions modernes de la parole, mais puisque nous n’avons qu’un seul témoin pour la formule trinitaire, alors qu’il y a un grand nombre de témoins appelant à l’immersion dans le seul nom de Yeshoua, nous concluons que nous devrions être immergé dans le seul nom de Yeshoua.

Une étude complète sur l’immersion sort du cadre de cet article, mais si vous avez été immergé dans les noms « du Père, du Fils et de l’Esprit », je vous recommande une nouvelle immersion dans le seul nom de Yeshoua. Nous vous recommandons également, pendant l’immersion, de demander à Yahweh d’enlever tous les démons et esprits impurs, tels que ceux de la Trinité, Isis, Horus et Set (et tous les autres démons impurs).

Questions fréquemment posées:

Dans la pensée chrétienne, l’immersion est un événement unique. Cela reflète la réalité que nous n’avons besoin de nous immerger qu’une seule fois dans le corps de Yeshoua (en supposant que nous sommes immergés dans le nom de Yeshoua, et pas d’autres noms). Pourtant, dans la pensée hébraïque, l’immersion est un événement régulier. Elle a lieu après la repentance, ou avant qu’une onction ne soit donnée. Idéalement, nous voulons utiliser de l’eau vive, ce qui fait probablement référence à une eau suffisamment propre pour maintenir la vie. Il n’a pas nécessairement besoin que ce soit de l’eau en mouvement (rivière), car historiquement, une source lente ou une autre piscine (ou même une baignoire) pouvait être utilisée. Si aucune source d’eau naturelle n’est disponible (comme une source, une rivière ou un lac), certaines personnes pensent qu’une baignoire ou une piscine peut également servir, à condition de pouvoir s’immerger complètement dans l’eau (l’eau doit recouvrir complètement l’ensemble du corps), cela symbolise l’enterrement du vieil homme du péché.

Traditionnellement, les Hébreux se lavent le corps et les vêtements pour se préparer au shabbat et aux fêtes. Chaque fois que nous voulons nous approcher d’Elohim ou nous rassembler avec Son peuple, il convient de se laver et de mettre des vêtements propres. Pourtant, il y a quelque chose de spécial dans l’immersion en Yeshoua, car elle symbolise un type particulier de repentance, de mort et de renaissance.

Yochanan (Jean) 3:5
5 Yeshoua répondit: « En vérité, je vous le dis, si quelqu’un ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume d’Elohim. »

L’immersion n’est qu’un rituel, mais il y a du pouvoir dans les rituels. Yeshoua a été immergé par Yo’hanan HaMatbil (Jean le Baptiste) avant de commencer son ministère, parce qu’il convenait d’accomplir toute justice.

Mattityahu (Matthieu) 3:13-15
13 Alors Yeshoua vint de Galilée à Yochanan au Jourdain pour être immergé par lui.
14 Et Yochanan essaya de l’en empêcher, en disant : J’ai besoin d’être immergé par toi, et tu viens à moi ?
15 Mais Yeshoua répondit et lui dit : « Laisse faire maintenant, car c’est ainsi qu’il nous convient d’accomplir toute justice. Et Yochanan ne lui résista plus.

Après que nous soyons sortis de l’eau, nous devons nous rappeler de demander l’Esprit de Yeshoua, et nous devons continuer à prier jusqu’à ce qu’Il l’envoie, car l’immersion sans recevoir le don de l’Esprit symbolise le fait d’être enterré dans la mort, et nous devons recevoir la nouvelle vie dans l’Esprit. Une chose que nous devons savoir sur le don de l’Esprit est que nous devons l’inviter continuellement, sinon il ne restera pas. Si nous invitons d’abord l’Esprit, mais que nous arrêtons ensuite de l’inviter, l’Esprit sentira qu’il n’est plus le bienvenu, et il s’en ira jusqu’à ce que nous l’accueillions à nouveau. C’est ce que signifie ne pas « éteindre » l’Esprit.

Thessaloniquim Aleph (1 Thessaloniciens) 5:19
19 N’éteignez pas l’Esprit.

Ceux qui reçoivent le don de l’Esprit et donnent ensuite le contrôle de leur vie à l’Esprit le sauront quand ils le recevront, car cela apportera un sentiment de paix indéniable. Après avoir été remplis de Son Esprit, ils deviendront très désireux d’aider à construire le corps de Yeshoua globalement et localement. C’est parce que l’Esprit de Yeshoua construit Son corps, et donc quiconque est poussé par l’Esprit de Yeshoua sera désireux de construire Son corps.

Parfois, les gens se lavent physiquement dans l’eau, mais ils ne donnent pas leur vie pour aider à construire le corps global de Yeshoua. Cela revendique le nom de Yeshoua, mais à moins qu’il n’y ait un changement fondamental dans nos vies et notre comportement, ce n’est qu’une immersion dans le nom, et cela ne sert à rien. Il doit y avoir un changement radical de cœur en faveur du service de Yeshoua, sinon la relation intérieure n’est pas commencée, et aucune relation bidirectionnelle vivifiante avec le corps ne peut être établie.

Une discussion complète sur l’immersion devra attendre une autre fois, mais nous pouvons savoir quand nous sommes remplis de l’Esprit de Yeshoua, car nous voulons trouver l’endroit dans le corps où nous apportons notre meilleure contribution. Pour cette raison, quand nous nous immergeons techniquement, il peut être utile d’avoir un diacre ou un ancien pour nous guider dans le processus et servir de témoin. S’il n’y a pas d’ancien ou de diacre nazaréen qualifié dans votre région, vous pouvez appeler le ciel et la terre comme témoins de votre immersion et cela peut fonctionner, tant que vous entrez ensuite dans une bonne relation avec le corps, ce qui établit une connexion vitale. Sans cette connexion bidirectionnelle (symbiose) qui donne la vie, nous n’aidons pas à construire le corps mondial de Yeshoua.

Nous espérons que cet article aidera à expliquer pourquoi nous croyons que nous devrions être immergés uniquement dans le nom de Yeshoua, et que faire si nous avons été immergés dans les noms trinitaires. Nous espérons également qu’il fournira des informations utiles à ceux qui souhaitent recevoir l’Esprit de Yeshoua, et pourquoi l’Esprit de Yeshoua les conduira à vouloir aider à construire le corps du Messie à l’échelle locale et même mondiale.

Ceci est la version francophone de l’enseignement de Norman Willis : « Immersion in Yeshua’s Name Only »

 

Publications similaires