GT n°5 Comment Yahweh pourvoit à ses pauvres ?

Yahweh favorise le capitalisme parce qu’il favorise l’ingéniosité, l’autonomie et la réussite économique. Mais les sociétés capitalistes ont tendance à être dures envers les pauvres. Yahweh a donc mis en place des garanties pour s’assurer que les pauvres disposent toujours d’un filet de sécurité. De cette manière, la société peut bénéficier du capitalisme et les pauvres parmi nous peuvent encore survivre.

Yahweh a pourvu aux pauvres lorsqu’il a ordonné qu’une troisième dîme soit perçue « tous les trois ans ». Cette dîme est utilisée pour soutenir les pauvres, les veuves, les orphelins et les croyants convertis à l’intérieur de nos portes.

Devarim (Deutéronome) 14:28-29
28 Au bout de trois ans, tu sortiras toute la dîme de tes produits pendant la troisième année, et tu la déposeras dans tes portes.
29 Alors viendront le Lévite, qui n’a ni part ni héritage avec toi, l’étranger, l’orphelin et la veuve, qui seront dans tes portes, et ils mangeront et se rassasieront, afin que Yahweh, ton Elohim, te bénisse dans tous les travaux que tu entreprendras de tes mains.

Alors la dîme n’est pas le seul système que Yahweh a mis en place pour les pauvres. Il y a le grappillage par exemple : 

Vayikra (Lévitique) 23:22
Quand vous ferez la moisson dans votre pays, tu laisseras un coin de ton champ sans le moissonner, et tu ne ramasseras pas ce qui reste à glaner. Tu abandonneras cela au pauvre et à l’étranger. Je suis Yahweh, ton Elohim.

On rencontre ce principe dans le livre de Ruth qui grappillait dans les parcelles de Boaz, car elle était pauvre.

Yahweh permet aussi des facilités pour les pauvres quand ils apportent un sacrifice ou qu’ils veulent faire un vœu. La pauvreté n’est donc pas un frein pour obéir aux commandements.

Vayikra (Lévitique) 27:8
Si celui qui a fait le voeu est trop pauvre pour payer ton estimation, on le présentera au sacrificateur, qui le taxera, et le sacrificateur fera une estimation en rapport avec les ressources de cet homme.

Dans Lévitique 25 également il y a plusieurs commandements qui concerne les pauvres.

Vayikra (Lévitique) 25:35
Si ton frère devient pauvre, et que sa main fléchisse près de toi, tu le soutiendras ; tu feras de même pour celui qui est étranger et qui demeure dans le pays, afin qu’il vive avec toi.

Vous trouverez aussi d’autres commandements dans le Deutéronome : 

Devarim (Deutéronome) 24:15
Tu lui donneras le salaire de sa journée avant le coucher du soleil ; car il est pauvre, et il lui tarde de le recevoir. Sans cela, il crierait à Yahweh contre toi, et tu te chargerais d’un péché.

Cependant, dans cet enseignement nous allons surtout se focaliser sur la dîme.

Comme nous le montrerons dans d’autres enseignements, la « troisième année » au verset 28 fait en réalité référence aux troisième et sixième années de la Shemitah (cycle de repos de la terre).

Vayiqra (Lévitique) 25:20-22
20 Si vous dites : Que mangerons-nous la septième année, puisque nous ne sèmerons point et ne ferons point nos récoltes ?
21 je vous accorderai ma bénédiction la sixième année, et elle donnera des produits pour trois ans.
22 Vous sèmerez la huitième année, et vous mangerez de l’ancienne récolte ; jusqu’à la neuvième année, jusqu’à la nouvelle récolte, vous mangerez de l’ancienne.

[Parce que Yahweh promet de doubler la récolte en Israël la sixième année, cela signifie que la troisième dîme la sixième année sera le double de la troisième dîme la troisième année.] Parce que Yahweh a une place spéciale dans son cœur pour les pauvres, Yahweh appelle la troisième année « l’année de la dîme ». Yahweh demande également que nous prononcions un serment spécial cette année-là.

Devarim (Deutéronome) 26:12-15
12 Lorsque tu auras achevé de lever toute la dîme de tes produits, la troisième année, l’année de la dîme, tu la donneras au Lévite, à l’étranger, à l’orphelin et à la veuve ; et ils mangeront et se rassasieront, dans tes portes.
13 Tu diras devant Yahweh, ton Elohim : J’ai ôté de ma maison ce qui est consacré, et je l’ai donné au Lévite, à l’étranger, à l’orphelin et à la veuve, selon tous les ordres que tu m’as prescrits ; je n’ai transgressé ni oublié aucun de tes commandements.
14 Je n’ai rien mangé de ces choses pendant mon deuil, je n’en ai rien fait disparaître pour un usage impur, et je n’en ai rien donné à l’occasion d’un mort ; j’ai obéi à la voix de Yahweh, ton Elohim, j’ai agi selon tous les ordres que tu m’as prescrits.
15 Regarde de ta demeure sainte, des cieux, et bénis ton peuple d’Israël et le pays que tu nous as donné, comme tu l’avais juré à nos pères, ce pays où coulent le lait et le miel.

Le moment exact de la prochaine Année de la Dîme est sujet à débat, mais nous pensons que 2022 était une année de Shemitah ; donc la prochaine Année de la Dîme serait 2025, puis 2028 (puis 2032 et 2035). Quelle que soit l’année du cycle, Yahweh note qui paie la dîme.

Il existe un parallèle entre le décompte hebdomadaire jusqu’à sept pour le shabbat et le décompte annuel jusqu’à sept pour la libération de la Shemitah.

Les 5 premiers jours de la semaine, les hébreux récoltaient la manne, puis le 6ème jour ils récoltaient le double pour pouvoir se reposer le 7ème jour. Pour la Shemitah c’est pareil. On récolte notre terre, les 5 premières années et la 6ème Yahweh nous donne une récolte exceptionnelle. Puis la 7ème année la terre se repose et on ne doit rien cultiver.

Shabbat hebdomadaire Cycle de Shemitah
Jour 1 = manne Année 1 = culture
Jour 2 = manne Année 2 = culture
Jour 3 = manne Année 3 = culture
Jour 4 = manne Année 4 = culture
Jour 5 = manne Année 5 = culture
Jour 6 = préparer le double Année 6 = récolte exceptionnelle
Jour 7 = Repos du Shabbat  Année 7 = Shemitah (repos de la terre)

 

Je ne cesse de le répéter, mais la foi nazaréenne est liée à nos cultures. Un nazaréen qui n’a aucune connaissance des choses de la terre, qui n’a jamais fait pousser un radis ne pourra jamais comprendre profondément les écritures. Je le dis depuis que j’enseigne sur le calendrier de l’aviv qui dépend de l’observation de l’orge pour fixer le début de l’année.

Si les croyants avaient tous un potager, nous pourrions être en mesure de mieux comprendre le calendrier biblique et aussi de mieux comprendre l’année de Shemitah. Je vous conseille vraiment de vous investir dans l’agriculture si vous avez un peu d’espace, même un balcon permet déjà de faire quelques semis en pot.

Lorsque tout le monde donne fidèlement la dîme sur la terre d’Israël, il y a suffisamment pour subvenir aux besoins de tous les pauvres, veuves, orphelins. Cependant, dans la dispersion, tout le monde ne comprend pas la troisième dîme, les fonds sont donc souvent très limités. C’est peut-être la raison pour laquelle Shaoul a donné à Timothée des normes si élevées pour l’inscription des veuves à la troisième dîme.

TimaTheus Aleph (1 Timothée) 5:3-16
3 Honore les veuves qui sont véritablement veuves.
4 Si une veuve a des enfants ou des petits-enfants, qu’ils apprennent avant tout à exercer la piété envers leur propre famille, et à rendre à leurs parents ce qu’ils ont reçu d’eux ; car cela est agréable à Elohim.
5 Celle qui est véritablement veuve, et qui est demeurée dans l’isolement, met son espérance en Elohim et persévère nuit et jour dans les supplications et les prières.
6 Mais celle qui vit dans les plaisirs est morte, quoique vivante.
7 Déclare-leur ces choses, afin qu’elles soient irréprochables.
8 Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle.
9 Une veuve, pour être inscrite sur le registre, doit être âgée de soixante ans au moins, n’avoir eu qu’un mari,
10 qu’elle soit recommandable par de bonnes œuvres, ayant élevé des enfants, exercé l’hospitalité, lavé les pieds des saints, secouru les malheureux, pratiqué toute espèce de bonne œuvre.
11 Mais refuse les jeunes veuves ; car, lorsque la volupté les détache du Messie, elles veulent se marier,
12 et se rendent coupables en ce qu’elles violent leur premier engagement.
13 Avec cela, étant oisives, elles apprennent à aller de maison en maison ; et non seulement elles sont oisives, mais encore causeuses et intrigantes, disant ce qu’il ne faut pas dire.
14 Je veux donc que les jeunes se marient, qu’elles aient des enfants, qu’elles dirigent leur maison, qu’elles ne donnent à l’adversaire aucune occasion de médire ;
15 car déjà quelques-unes se sont détournées pour suivre Satan.
16 Si quelque fidèle, homme ou femme, a des veuves, qu’il les assiste, et que l’assemblée n’en soit point chargée, afin qu’elle puisse assister celles qui sont véritablement veuves.

Shaoul donne des critères pour l’attribution des aides. Un peu comme on le fait pour les aides sociales aujourd’hui, il faut en effet remplir des conditions précises pour bénéficier d’une aide, même au niveau de l’État. Cela peut paraître un peu dur, mais il faut protéger ceux qui sont réellement dans le besoin. Pour les autres, c’est à leur famille de leur venir en aide, pas à l’assemblée.

En terre d’Israël, sous un véritable gouvernement de la Torah, toutes les dîmes sont basées sur le revenu brut. Cependant, dans la dispersion, toutes les dîmes sont basées sur le revenu net, car dans certains pays, le taux d’imposition est si élevé qu’il n’est pas possible de donner la dîme sur le revenu brut. Si nous gagnons mille euros et que le gouvernement en prend cinq cents, nous devrions donner la dîme sur les cinq cents restants (par exemple, cinquante euros pour la première dîme, cinquante euros pour la deuxième dîme et cinquante euros pour la troisième dîme la troisième et la sixième année de la Shemitah). Si l’État accorde plus tard deux cents euros en avantages, nous devrions donner la dîme sur cette somme lorsqu’elle arrive (vingt euros pour la première dîme, vingt euros pour la deuxième dîme et vingt euros pour la troisième dîme dans les troisième et sixième années de l’année Shemitah). C’est une façon pour nous d’être un sacrifice vivant, aidant le royaume de Yeshoua à s’établir ici sur terre.

Lorsque nous vivons sur la terre d’Israël sous un véritable gouvernement de la Torah, la première et la troisième dîme sont versées à l’endroit que Yahweh choisit pour placer son nom. Cependant, lors de la dispersion, nous devons apporter notre dîme aux anciens de la congrégation. Ils envoient une dîme de la dîme au sacerdoce et utilisent le reste de la première dîme pour diriger la Grande mission d’évangélisation dans leur ville. Ils versent également la troisième dîme aux nécessiteux locaux. S’il n’y a pas de nécessiteux dans leur congrégation, la troisième dîme peut également être envoyée au sacerdoce, pour être distribuée aux nécessiteux dans d’autres parties du corps. 

Nous retrouvons ce cas de figure dans la lettre aux romains.

Romains 15:25-26
25 Présentement je vais à Jérusalem, pour le service des saints.
26 Car la Macédoine et l’Achaïe ont bien voulu s’imposer une contribution en faveur des pauvres parmi les saints de Jérusalem.

Les croyants de la Macédoine et de l’Achaïe ont envoyé de l’argent aux pauvres de Jérusalem. Il est possible qu’il n’y avait pas de pauvres dans leur congrégation et ils ont peut-être chargé Shaoul de distribuer une dîme aux pauvres de Jérusalem.

D’ailleurs dans nos sociétés européennes, c’est l’État qui prend soin des pauvres aujourd’hui. En France vous avez le RSA, l’ARS, l’APA, l’APL, il y a tellement d’aides sociales que cela ne nous permet plus d’aider les pauvres autour de nous.

La France verse aussi une aide pour les étrangers en situation irrégulière pour avoir accès aux soins, il y a beaucoup d’aides qui sont versées par l’Etat et aujourd’hui dans notre société, il n’y a plus vraiment de pauvre. Il existe des pauvres, mais cela ne correspond pas à la définition d’un pauvre dans les écritures, c’est-à-dire quelqu’un qui n’a strictement rien pour vivre. 

Mais alors pourquoi l’Etat a pris la place du peuple en matière d’aide sociale, alors que bibliquement c’est à chacun d’entre nous de verser la dîme ? Je pense que c’est pour que le peuple d’Elohim devienne plus égoïste et pour qu’on ne respecte plus ses commandements d’aider les pauvres. N’oublions pas que c’est Satan qui dirige le monde pour le moment. Nous avions vu dans d’autres enseignements que l’Etat se substitue peu à peu à l’homme, c’est-à-dire au chef de la famille biblique. L’Etat veut contrôler l’éducation de nos enfants par exemple.

Mais en plus de l’éducation, l’Etat veut aussi contrôler nos dîmes. Ici je parle surtout de la France. Quelque part cela arrange beaucoup de croyants de ne plus avoir à donner de l’argent aux personnes pauvres. Mais en réalité, cela endurcie notre cœur et les croyants deviennent de plus en plus égoïstes. 

D’ailleurs dans les églises chrétiennes, la plupart des œuvres caritatives sont souvent dirigées vers d’autres pays que la France, mais très rarement dirigées vers les pauvres autour de nous et c’est normal car il n’y a pas beaucoup de pauvreté au sens biblique du terme. Quand j’allais dans une église évangélique en Belgique, les gens donnaient de l’argent à l’association SEL, je me rappelle qu’un des membres de l’église allait souvent en mission dans des pays africains. Cette association aide les démunis en Turquie, en Syrie, à Madagascar, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au Togo. Le problème avec ce genre d’association c’est qu’on ne sait pas exactement comment notre argent est utilisé. 

Donc les croyants de la Macédoine et de l’Achaïe qui ont envoyé de l’argent aux pauvres de Jérusalem étaient peut-être comme les croyants en France, ils voulaient donner leur dîme aux croyants réellement pauvres d’un autre pays.

De cette façon, toutes les parties du corps veillent les unes sur les autres et prennent soin les unes des autres. C’est ce à quoi Shaoul fait référence dans Éphésiens 4, lorsqu’il dit que le corps tout entier doit être coordonné, afin que chaque partie du corps fasse sa part. C’est ainsi que le corps grandit dans l’amour, même au niveau international.

Ephesim (Ephésiens) 4:16
16 C’est de lui, et grâce à tous les liens de son assistance, que tout le corps, bien coordonné et formant un solide assemblage, tire son accroissement selon la force qui convient à chacune de ses parties, et s’édifie lui-même dans la charité.

Une autre raison qui fait que donner la dîme aux pauvres est parfois compliqué c’est qu’aujourd’hui il est difficile de savoir qui est vraiment pauvre.

On en discutait justement avec un frère il y a quelque temps. Dans les temps anciens, il n’y avait pas forcément de compte en banque comme aujourd’hui. A l’époque on savait qui était pauvre, car on voyait avec nos yeux les habits, les maisons et les champs des voisins, on savait qui était pauvre ou riche, cela sautait aux yeux et tout se savait très vite. Mais aujourd’hui c’est très différent, car on ne voit pas ce qu’il y a sur les comptes en banque. Il y a beaucoup de personnes aujourd’hui qui s’habillent bien, se parfument et pourtant leur compte en banque est à découvert le quinze du mois. Par opposition, il y a parfois des gens qui s’habillent comme des clochards, sentent mauvais et pourtant leur compte en banque regorge d’argent. Mon père était banquier toute sa vie et il s’occupait de personnes qui avaient parfois quelques millions. Il m’a raconté qu’une fois il avait un client millionnaire, mais celui-ci s’habillait vraiment comme un clochard. Bref, tout ça pour dire qu’on a aujourd’hui beaucoup de mal à identifier ceux dans le besoin. Je me rappelle aussi qu’une fois j’avais fait un songe sur un frère et dans ce songe je voyais que ce frère avait besoin d’argent et j’avais vu une certaine somme. Quand on en avait parlé avec lui, il avait effectivement besoin de cette somme précise. Donc certaines personnes dans le besoin ne demanderons jamais de l’aide, car ils veulent rester dans la dignité.

C’est un sentiment que je comprends, car je n’aime pas demander de l’aide, pas que je sois dans la pauvreté, mais quand j’ai besoin qu’on me rende un service, j’ai du mal à demander. Certaines personnes peuvent avoir cette mentalité.

Pourtant je sais que demander aux autres est une grande source de bénédiction pour celui qui donne comme pour celui qui reçoit. Cependant il faut aussi avoir du discernement lorsqu’on donne, car certains qui vous demandent sont parfois des escrocs ou des profiteurs, donc il ne faut pas donner à tout le monde sans discernement, je vous conseille de rester attentif à ce que vous dit l’Esprit Saint. Il y a parfois des situations où vos émotions vous poussent à donner de l’argent, mais si l’Esprit vous dit non, il faudra l’écouter. Car Yahweh connaît les cœurs et voit les arnaqueurs qui savent manipuler les émotions.

C’est pour cela que Shaoul explique en détail à Timothée comment reconnaître les véritables veuves, c’est-à-dire celles qui sont vraiment dans le besoin.

TimaTheus Aleph (1 Timothée) 5:3
3 Honore les veuves qui sont véritablement veuves.

Une question qu’on pourrait se poser maintenant c’est pourquoi Shaoul ne parle pas des hommes pauvres. Il est vrai qu’on insiste surtout sur la veuve et l’orphelin.

Yaakov (Jacques) 1:27
La religion pure et sans tache, devant Elohim notre Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions, et à se préserver des souillures du monde.

Pourquoi Yaakov ne parle pas des hommes pauvres ? Il faut comprendre que c’est l’homme qui est la couverture de sa femme et de ces enfants. Nous avions vu cela dans les enseignements sur « le mariage selon Yahweh ».

Quand un homme devient pauvre, c’est très souvent parce qu’il a transgressé les commandements et s’est éloigné de son Père céleste. Nous voyons cela dans la parabole du fils prodigue.

Lucas (Luc) 15:13
Peu de jours après, le plus jeune fils, rassemblant tout ce qu’il avait, partit pour un pays lointain, et là il dissipa sa fortune dans une vie de débauche.

Vivre dans la débauche cela veut dire qu’on fait beaucoup de péchés, on est dépensier, on aime boire de l’alcool en quantité, on se drogue, on fume des cigarettes, on a une vie amoureuse bancale et tumultueuse, on vole à droite à gauche etc. …

Dans Deutéronome chapitre 28, Yahweh fait une énumération de toutes les malédictions qui nous frappent quand nous lui désobéissons, c’est-à-dire lorsqu’on commet des péchés. La pauvreté fait évidemment partie de cette très longue liste de malédiction.

Devarim (Deutéronome) 28:47-48
47 Pour n’avoir pas, au milieu de l’abondance de toutes choses, servi Yahweh, ton Elohim, avec joie et de bon cœur,
48 tu serviras, au milieu de la faim, de la soif, de la nudité et de la disette de toutes choses.

Quand un homme devient pauvre, très souvent il sait s’en sortir tout seul, il n’a pas vraiment besoin de la communauté, il suffit pour lui d’arrêter de vivre dans le péché et souvent les choses reviennent petit à petit à la normale. Mais pour la femme et les enfants, ils subissent ces choses sans pour autant être responsable. En effet, Yahweh nous dit que les enfants n’ont pas à payer pour les péchés de leurs parents.

Yechezqe’l (Ezéchiel) 18:20
20 L’âme qui pèche, c’est celle qui mourra. Le fils ne portera pas l’iniquité de son père, et le père ne portera pas l’iniquité de son fils. La justice du juste sera sur lui, et la méchanceté du méchant sera sur lui.

Donc si un homme est dans de graves péchés, il faudra surtout l’aider dans le sens qu’il faut lui dire d’arrêter de pécher pour qu’il ne vive plus dans la pauvreté. Pour conclure, je crois qu’il faut donner mais avec du discernement, car donner de l’argent à quelqu’un dans de très graves péchés, cela ne l’aidera pas forcément sur le long terme. 

Un proverbe chinois dit « quand un homme a faim, il vaut mieux lui apprendre à pêcher que lui donner du poisson ».  La version biblique ça serait, si un homme a faim, apprends lui à ne plus commettre de péchés.

Le fils prodigue a réussi à sortir de la pauvreté en retournant chez son père et en demandant pardon. C’est ce qu’on appelle la techouva, c’est faire retour, c’est se repentir, c’est vivre selon la Torah de Yahweh, obéir à tous Ses commandements. D’ailleurs comme nous en avons déjà parlé il y a quelques instants, en France les pauvres sont assistés par l’Etat. Même les plus démunis qui sont coincés dans la drogue, l’Etat fait en sorte de les aider en proposant des salles de shoot notamment pour ceux qui consomment du crack. 

Donc les pauvres sont soutenus dans leurs péchés, car la pauvreté ne les atteint quasiment plus grâce à la grande multitude des aides de l’Etat. La pauvreté est parfois un signal envoyé par Yahweh pour alerter l’homme qu’il gère mal sa vie. Mais au lieu de recevoir ce message, les pauvres continuent à pécher et finissent souvent par mourir, notamment par overdose ou maladies, et donc ils meurent dans leurs péchés sans avoir eu le temps de se repentir. La conséquence de cela c’est que les gens n’ont plus besoin de se remettre en question et donc de se repentir, car même si leur péchés les enfoncent dans les difficultés, l’Etat français leur permet de vivre toute une vie de péché et de continuer à consommer comme si de rien n’était. Enfin là je m’éloigne un peu, car je n’ai pas envie de parler de la politique.

Revenons maintenant au sujet de la dîme. Quand nous vivons dans le pays, nous apportons notre première dîme au temple lors des fêtes de pèlerinage. Cependant, quand nous sommes dans la dispersion, nous apportons notre première dîme aux anciens de notre congrégation. Lors de la dispersion, nous pouvons apporter notre première dîme chaque semaine, chaque mois, chaque année ou chaque fois que Yahweh nous bénit.

Satan veut nous faire croire que le culte de Yeshoua devrait être gratuit et que nous ne devrions pas avoir à donner notre argent, ni au sacerdoce, ni aux pauvres. Notre cœur cherche toujours des excuses pour ne rien donner, mais uniquement recevoir. Moi moi moi, toujours moi.

Ma femme et moi nous avons aussi pu voir que certains croyants utilisent leur argent de façon étonnante. Nous avons vu des croyants acheter des chiens 1000 euros pièce. Il y a de très nombreuses personnes qui achètent des chiens de pure race et payent des fortunes en alimentation, en soin vétérinaire, mais paradoxalement ces personnes sont souvent dans le besoin et ne donnerons pas un seul centime pour la dîme. La gestion de nos fonds doit être raisonnée et raisonnable. Des priorités doivent être respectées, il n’y a aucun commandements qui nous demande d’acheter des animaux de compagnie hors de prix, je crois qu’il y a assez d’animaux abandonnés et souvent gratuits dans les refuges. Il est très difficile pour ma femme et moi de voir que certains animaux de compagnie sont parfois traités d’une meilleure façon que des êtres humains. D’ailleurs c’est en lien avec la parabole du fils prodigue, quand il est touché par la pauvreté, les cochons étaient mieux nourris que lui. Le message derrière cela c’est qu’une société qui s’occupe davantage des animaux que des hommes est une société malade ou la pauvreté va augmenter.

Luc 15:16
Il aurait bien voulu se rassasier des carouges que mangeaient les pourceaux, mais personne ne lui en donnait.

Cette nouvelle religion de l’antispécisme met l’animal au même niveau que l’être humain. Certaines personnes préféreront se saigner aux quatre veines pour avoir des animaux de compagnie, mais ne bougerons pas le petit doigt pour un être humain, c’est une mentalité très répandue en Europe.

Comme je le disais, les croyants trouvent toujours de bonnes excuses pour ne pas verser leurs dîmes, certaines personnes par exemple après avoir donné leur dîme à des escrocs ne voudront plus jamais donner leur dîme de toute leur vie. Que ce soit la dîme au sacerdoce, ou que ce soit la dîme aux pauvres, parfois le fait d’avoir été abusé dégoûte tellement certaines personnes qu’elles ne donneront plus jamais le moindre centime.

Toutefois il ne faut pas aller dans ces extrêmes, car si on ferme son cœur définitivement, alors on empêche Yahweh d’agir autour de nous et de construire le Royaume de son Fils. C’est comme une femme qui a été maltraitée par son mari, elle ne voudra plus jamais voir un homme dans sa vie. Mais ce n’est pas parce que certains mariages finissent mal, que l’institution du mariage est mauvaise pour autant. De la même manière, la dîme est le système choisi par Yahweh et nous devons le maintenir et l’honorer malgré toutes nos déceptions passées. Encore une fois, il faut donner avec discernement et en écoutant l’Esprit, mais il faut donner. La dîme donne à Yahweh l’occasion de voir qui est vraiment disposé à donner avec un cœur ardent afin d’édifier le Royaume de son Fils.

Ya’akov (Jacques) 2:14-17
14 Mes frères, que sert-il à quelqu’un de dire qu’il a la foi, s’il n’a pas les œuvres ? La foi peut-elle le sauver ?
15 Si un frère ou une sœur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour,
16 et que l’un d’entre vous leur dise : Allez en paix, chauffez-vous et vous rassasiez ! Et que vous ne leur donniez pas ce qui est nécessaire au corps, à quoi cela sert-il ?
17 Il en est ainsi de la foi : si elle n’a pas les œuvres, elle est morte en elle-même.

Pour tester si notre foi est vivante ou morte, Yahweh nous commande de prendre soin des pauvres, des veuves, des orphelins et même du sacerdoce en place parmi nous. Et c’est pourquoi Il nous dit de prendre soin d’eux non seulement en tant qu’individus, mais aussi en tant que partie du corps.

C’était un enseignement de Norman Willis appelé : “How Yahweh Provides for His Poor”.

 

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