Changement de calendrier

Les disciples de Yeshoua et les chrétiens sont deux peuples très différents, car ils ne font pas les mêmes fêtes et n’ont pas le même calendrier. En effet, durant les 2000 ans du christianisme, il y a eu un changement de calendrier. Nous allons voir dans cette vidéo comment s’est réalisé ce glissement de calendrier. 

Pour comprendre comment nous devons faire les fêtes en 2024, nous devons regarder la racine du christianisme, c’est-à-dire comment les apôtres les faisaient au premier siècle.

Notre Messie Yeshoua (« Jésus ») nous a dit de ne pas penser qu’il était venu pour détruire la Torah (les lois de Moïse) ou les prophètes.

Matityahu (Matthieu) 5:17
17 Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir.

Nous savons également que même après la résurrection de Yeshoua, les disciples ont continué à respecter le calendrier original de la Torah, afin d’être au bon endroit au bon moment. Respecter le bon calendrier permettait à Yahweh de déverser ses bénédictions sur ses disciples. Par exemple, les apôtres devaient encore respecter la fête de Shavouot après la résurrection de Yeshoua, afin de recevoir le don de l’Esprit.

Actes 2:1-2
1 Le jour de Shavouot (Pentecôte), ils étaient tous ensemble dans le même lieu.
2 Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis.

Même après la fête de Shavouot où l’esprit saint a été répandu sur les disciples, Shaoul a continué à observer les fêtes de Lévitique 23.

Actes 18:21
Mais il n’y consentit point, et il prit congé d’eux, en disant : Il faut absolument que je célèbre la fête prochaine à Jérusalem. Je reviendrai vers vous, si Elohim le veut. Et il partit d’Éphèse.

Tout comme Yahweh a déversé des bénédictions sur ceux qui observaient Ses fêtes dans le passé, Il déversera ses bénédictions sur ceux qui observeront Ses fêtes encore aujourd’hui. Si nous voulons être là lorsque ces bénédictions seront déversées, il va de soi que nous devons respecter le calendrier qu’Il ​​nous ordonne.

Calendrier de la Torah vs calendrier gréco-romain

Respecter le calendrier de la Torah peut paraître un peu plus difficile et déroutant, du moins au début. Dans le calendrier chrétien ou gréco-romain on change de jour à minuit. Dans le calendrier de la Torah par contre, le jour suivant commence le soir. Par exemple, Genèse nous dit que « le soir et le matin furent le sixième jour ».

Bereshit (Genèse) 1:31
31 Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le sixième jour.

Lévitique 23 nous confirme que le jour hébreu dure du soir à l’autre soir (c’est-à-dire d’un coucher de soleil au suivant), plutôt que de minuit à minuit.

Vayiqra (Lévitique) 23:32
32 Dès le soir du neuvième jour jusqu’au soir suivant, vous célébrerez votre shabbat.

Le « shabbat » dont il est question dans ce verset est le Jour des Expiations, mais comme tous les jours hébreux, le shabbat hebdomadaire dure également d’un soir à l’autre. Luc 4:16 nous dit que Yeshoua (« Jésus ») a également observé ce shabbat, qui dure d’un coucher de soleil à l’autre.

Luc 4:16
16 Il se rendit à Nazareth, où il avait été élevé, et, selon sa coutume, il entra dans la synagogue le jour du shabbat.

De nombreuses églises chrétiennes enseignent que le jour de culte a été changé. Elles enseignent que nous devons stopper le shabbat qui commence le vendredi soir jusqu’au samedi soir pour passer à un nouveau jour de culte le dimanche qui dure de minuit à minuit. 

Les chrétiens nous disent qu’à partir du moment où Yeshoua est ressuscité, le shabbat a été remplacé par le dimanche. Malheureusement pour eux, nous ne voyons pas un tel changement pour les apôtres. Paul par exemple a continué à aller dans les synagogues le jour du shabbat longtemps après la résurrection de Yeshoua.

Actes 13:14
14 De Perge ils poursuivirent leur route, et arrivèrent à Antioche de Pisidie. Étant entrés dans la synagogue le jour du shabbat, ils s’assirent.

On voit donc que les apôtres ont continué à imiter Yeshoua et donc observé le shabbat. Shaoul nous dira justement de faire cela.

1 Corinthiens 11:1
Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même du Messie.

Mais alors qui devons nous suivre aujourd’hui ? Les chrétiens par exemple ne suivent ni Yeshoua, ni Shaoul, devons-nous vraiment les imiter ?

Pratiques du premier siècle versus système ecclésiastique

Certaines églises traditionnelles nous disent que depuis que Yeshoua a accompli parfaitement la Torah, les jours de culte et de repos ont été changés du shabbat au profit du dimanche. Ces églises traditionnelles disent également que les fêtes de la Torah ont été remplacées par Noël et par une nouvelle fête de Pâques avec des œufs et des lapins en chocolat. 

Cependant, cette doctrine est curieuse, étant donné que les mots dimanche ou Noël n’apparaissent jamais dans les Écritures.

Certains érudits utilisent Actes 20:7 comme « preuve » que les disciples se sont réunis le dimanche ; et cela peut sembler logique à première vue.

Actes 20:7
7 Le premier jour de la semaine, les disciples se réunirent pour rompre le pain. Shaoul, qui devait partir le lendemain, leur parla et continua son discours jusqu’au milieu de la nuit.

Fort heureusement pour nous, de nombreux spécialistes contestent la traduction du « premier jour de la semaine ». Le grec dit « mia ton Sabbaton » (μιᾷ τῶν σαββάτων), ce qui, selon de nombreux spécialistes, se traduit plus correctement par « un des shabbats ».

Les traducteurs semblent donc passer du calendrier de la Torah, au calendrier moderne qui est romains.

Dérive calendaire de la Torah

Mais si les premiers disciples n’ont pas appris à observer le dimanche ou Noël, comment ces choses ont-elles pu arriver jusqu’à nous ? Comment le calendrier original de la Torah a-t-il pu évoluer jusqu’à ce qu’il soit là où il en est aujourd’hui, avec tant de chrétiens observant des jours de culte et de repos qui ne sont prescrits nulle part dans la parole de Yahweh ? La première référence connue au culte du dimanche provient de l’apologiste chrétien Justin Martyr, vers 150 de notre ère.

Et le jour appelé dimanche, tous ceux qui vivent dans les villes ou dans les campagnes se rassemblent en un seul lieu…
[Justin Martyr, Première Apologie, Chapitre 67 – Culte hebdomadaire des chrétiens, vers 150 CE, Biblesoft]

Les Écritures comptent les jours de la semaine (premier, deuxième, troisième, quatrième, cinquième, sixième et septième), puis appellent le septième jour « le Shabbat » (qui veut dire le repos). La Bible n’appelle jamais aucun jour « samedi » ou « dimanche ». 

Mais revenons en au père de l’Église anténicéenne, Justin Martyr qui nous dit que la raison pour laquelle son assemblée célébrait son culte le dimanche (selon le calendrier romain) était que c’était le jour où Elohim (Dieu) créa le monde, et que c’était le jour où Yeshoua apparut pour la première fois à ses disciples.

Or, le dimanche est le jour où nous tenons tous notre assemblée commune, car c’est le premier jour où Dieu, ayant opéré un changement dans les ténèbres et la matière, a créé le monde, et où Jésus-Christ notre Sauveur est ressuscité des morts le même jour. Car il a été crucifié la veille de Saturne (samedi) ; et le lendemain de Saturne, qui est le jour du soleil, étant apparu à ses apôtres et à ses disciples, il leur a enseigné ces choses, que nous vous avons soumises également à votre considération.
[Justin Martyr, Première Apologie, Chapitre 67 – Culte hebdomadaire des chrétiens, vers 150 CE, Biblesoft]

Avec tout le respect qu’on peut accorder à Justin Martyr, il faut néanmoins relever son l’erreur de penser que Yeshoua a inauguré le système du calendrier romain. 

Notez également que même si les raisons invoquées par Justin Martyr pour célébrer le culte le dimanche peuvent sembler bonnes, nous avons déjà vu que ni le Messie ni ses apôtres n’avaient l’habitude de se réunir le dimanche, même si les traducteurs modernes veulent nous le faire croire. En réalité les disciples se réunissaient le shabbat, mais leur réunion pouvait parfois se prolonger tard dans la nuit et donc ils dépassaient parfois jusqu’au premier jour de la semaine. Ils n’étaient pas légalistes au point de se séparer dès que le soleil se couchait le samedi soir.

Dans d’autres études, nous avons montré que Yahweh a permis que la foi nazaréenne originelle soit éclipsée par le culte du dimanche pendant un certain temps, afin que la croyance en Yeshoua puisse se propager dans le monde entier beaucoup plus rapidement. Voir par exemple l’enseignement sur les pierres de gué.

En dégradant temporairement la foi originale et en la rattachant au calendrier romain, Yahweh a pu aider la foi à se propager non seulement dans tout l’Empire romain, mais aussi dans d’autres pays où le culte du soleil et des idoles étaient courants.

En raison du calendrier et des habitudes romaines d’introduire des idoles et des dieux étrangers dans leur panthéon, il fut beaucoup plus facile au christianisme romain de se diffuser que la foi nazaréenne originelle. Au fil du temps, le nombre de convertis au christianisme fut bien plus élevé que celui des convertis nazaréens.

Au début du 4e siècle, Constantin devint empereur de Rome et promulgua le célèbre édit de Milan, qui proclamait officiellement un certain degré de tolérance religieuse au sein de l’Empire romain. Cependant, l’Empire romain n’était pas exempt de tensions religieuses. Trois cents ans après Yeshoua, le Père de l’Église Épiphane affirmait que même si les Nazaréens observaient toujours le shabbat originel du septième jour, ceux qu’il qualifiait de « vrais chrétiens » ne célébraient leur culte que le dimanche, selon le calendrier romain.

« Les Nazaréens ne diffèrent d’eux (c’est-à-dire des pharisiens/juifs orthodoxes) en rien, car ils pratiquent les coutumes et les doctrines prescrites par la loi juive ; sauf qu’ils croient au Christ.
Ils croient à la résurrection des morts et à la création de l’univers par Dieu. Ils prêchent que Dieu est Un et que Jésus-Christ est Son Fils.

« Ils sont très instruits dans la langue hébraïque. Ils lisent la Loi (c’est-à-dire la Loi de Moïse)… C’est pourquoi ils diffèrent… des vrais chrétiens parce qu’ils accomplissent jusqu’à présent des rites juifs tels que la circoncision, le sabbat et d’autres. »

[Le Père de l’Église Épiphane dans son livre doctrinal, « Contre les hérésies », Panarion 29, 7, page 41, 402]

Puisque le Père de l’Église Épiphane affirmait que les Nazaréens étaient des « hérétiques », nous savons que l’Église romaine n’était pas amicale envers les Nazaréens. De plus, bien que l’Empire romain ait été officiellement tolérant envers les autres religions, ce n’est que moins d’un siècle après la conversion de Constantin au christianisme que les chrétiens romains ont commencé à stigmatiser puis à « interdire officiellement » les Nazaréens.

Vers 336 de notre ère, l’empereur Constantin publia un édit stipulant que les chrétiens ne devaient pas « judaïser » en se reposant le jour du shabbat, mais qu’ils devaient se reposer le « jour du Seigneur » (c’est-à-dire le dimanche).

« Les chrétiens ne doivent pas « judaïser » en se reposant le jour du sabbat ; mais ils doivent travailler ce jour-là, en honorant plutôt le jour du Seigneur (le jour du « soleil ») en se reposant, si possible, en tant que chrétiens.
Cependant, si quelqu’un (Nazaréen) est trouvé en train de « judaïser », qu’il soit exclu du Christ. » [D’autres traductions disent : « Qu’ils soient anathèmes pour le Christ. »]

[L’Église de la Rome impériale ; Concile de Laodicée sous l’empereur Constantin ; Canon 29, vers 336 CE]

Trois cents ans après que Yeshoua ait prêché et guéri le jour du shabbat, et que ses apôtres se réunissaient durant ce jour-là après sa résurrection, le shabbat avait été officiellement interdit par l’Église de Rome.

Le Shabbat n’est évidemment pas la seule chose qui a changé.

La fête de Pâque avait lieu le 14 du mois de Nissan. Mais cette date a progressivement été remplacée pour tomber systématiquement un dimanche.

En plus de changer de date, la fête biblique de Pâque s’est ensuite écrite différemment avec un « s ». Au lieu de célébrer la sortie d’Egypte et les pains sans levain, cette nouvelle pâques avec un « s » célébrait des cultes païens de la fécondité avec des œufs ou des lapins en chocolat. 

Et encore une fois, les apôtres n’ont jamais modifié la pâque originale, Shaoul nous parle bien de célébrer cette fête avec des pains sans levain et certainement pas avec des œufs en chocolat.

1 Corinthiens 5:8
Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité.

Actes 20:6
Pour nous, après les jours des pains sans levain, nous nous embarquâmes à Philippes.

Même après la résurrection de Yeshoua, les disciples ont continué à faire la Pâque que faisaient les juifs, c’est-à-dire avec les pains sans levain et les herbes amères, comme l’ordonne la Torah de Mosheh..

En anglais la nuance entre la Pâque biblique et la pâques chrétienne est plus visible. En français la seule différence c’est un « S » ajouté à la fausse pâques, mais en anglais cela se dit Easter, qui provient du nom de la déesse du printemps Éostre.

En plus de changer la façon de célébrer la Pâque, il y a aussi eu un changement de date passant du 14 Nissan au dimanche. Cela provoqua une crise au 2eme siècle lorsque les évêques d’Asie décidèrent de célébrer la Pâque selon le calendrier hébreu, comme le leur avaient enseigné les apôtres Philippe et Jean. Cette situation est consignée dans l’histoire de l’Église sous le nom de « dispute quartodécimaine » du IIe siècle.

La Pâque quartodécimaine est une fête religieuse qui a été pratiquée essentiellement jusqu’à la fin du 4 siècle par les Églises chrétiennes d’Asie. Celles-ci célébraient la Pâque au soir du quatorze Nissan (qui débute au coucher du soleil comme tous les jours des calendriers hébraïques), c’est-à-dire la veille de la Pâque juive, alors que les Églises liées à Rome fêtaient Pâques le dimanche suivant. 

Le Père de l’Église Eusèbe rapporte que la dispute quartodécimaine éclata lorsque l’évêque Victor de Rome commença à insister pour que toutes les assemblées célèbrent la Pâque un dimanche (selon le calendrier romain), plutôt que le 14 Nissan (selon le calendrier hébreu).

Une question d’une importance considérable se posa alors. En effet, selon une tradition plus ancienne, les paroisses de toute l’Asie estimaient que le quatorzième jour de la lune, jour où les Juifs avaient reçu l’ordre de sacrifier l’agneau, devait être célébré comme la fête de la Pâque du Sauveur. Mais ce n’était pas la coutume des Églises du reste du monde… Mais les évêques d’Asie, conduits par Polycrate, décidèrent de s’en tenir à l’ancienne coutume qui leur avait été transmise. Lui-même, dans une lettre qu’il adressa à Victor et à l’Église de Rome, exposa dans les termes suivants la tradition qui lui était parvenue. (Eusèbe, Histoire de l’Église, Livre V, chapitres 23, 25, vers 190-195 CE)

Eusèbe reproduit également la lettre que Polycrate, une figure majeure en Asie, écrivit personnellement à l’évêque Victor de Rome, protestant contre sa décision de changer la date de la Pâque du 14 Nissan (Aviv) à un dimanche.

Polycrate souligne que la tradition de célébrer la Pâque selon le calendrier hébreu avait été instaurée en Asie par les apôtres Philippe et Yohanan eux-mêmes, et que cette tradition avait été maintenue fermement en Asie au fil des générations, par un certain nombre de croyants distingués et pieux. Polycrate insista ensuite sur le fait que tous les croyants devaient faire ce que disaient les Écritures, plutôt que d’accepter une tradition créée par l’homme.

Nous observons le jour exact, sans rien ajouter ni retrancher. Car en Asie aussi de grandes lumières se sont endormies, qui se lèveront de nouveau au jour de l’avènement du Seigneur, quand il viendra du ciel avec gloire, et qu’il recherchera tous les saints.

Parmi eux se trouvent Philippe, l’un des douze apôtres, qui s’est endormi à Hiérapolis, ses deux filles, vierges et âgées, et une autre fille qui a vécu dans le Saint-Esprit et qui repose maintenant à Éphèse ; et Jean, qui était à la fois témoin et docteur, qui s’est couché sur le sein du Seigneur et, étant prêtre, portait le sacerdoce. Il s’est endormi à Éphèse. Et Polycarpe, à Smyrne, qui était évêque et martyr ; et Thraséas, évêque et martyr d’Euménie, qui s’est endormi à Smyrne.

Pourquoi citer l’évêque et martyr Sagaris, qui s’est endormi à Laodicée, ou le bienheureux Papirius, ou l’eunuque Méliton, qui vivait entièrement dans l’Esprit Saint et qui repose à Sardes, attendant du ciel l’épiscopat, quand il ressuscitera d’entre les morts ? Tous ces hommes ont célébré le quatorzième jour de la Pâque selon l’Évangile, sans s’en écarter en rien, mais en suivant la règle de la foi. Et moi aussi, Polycrate, le plus petit de vous tous, je me conforme à la tradition de mes pères, dont certains m’ont été intimement fidèles.

Car sept de mes pères ont été évêques, et moi le huitième. Et mes pères célébraient toujours le jour où le peuple se débarrassait du levain. Moi donc, frères, qui ai vécu soixante-cinq ans dans le Seigneur, qui ai rencontré les frères dans le monde entier et qui ai lu toutes les Saintes Écritures, je ne me laisse pas effrayer par des paroles effrayantes. Car des plus grands que moi ont dit : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. »

[Eusèbe, Histoire de l’Église, Livre V, Chapitre 24. Traduit par Arthur Cushman McGiffert. Extrait de Nicene and Post-Nicene Fathers, Série 2, Volume 1.]

Malgré le fait que les assemblées d’Asie avaient appris à célébrer la Pâque selon le calendrier hébreu, l’évêque romain Victor décida d’excommunier toutes les communautés qui n’accepteraient pas de célébrer la Pâque un dimanche, selon le calendrier romain. Bien que cela déplut grandement à de nombreux autres évêques (qui savaient que Polycrate disait vrai), le pouvoir de l’épiscopat romain l’emporta sur les Écritures. Aussi triste que cela puisse être, l’unité fut préservée dans l’Église, bien que sous de faux prétextes et pour de fausses fêtes.

La pratique de célébrer la Pâque le 14 Nissan (selon le calendrier hébreu) ​​a finalement été reléguée dans la clandestinité, et d’innombrables étudiants en séminaire ont depuis appris que la controverse quartodécimaine n’était qu’un exemple du droit de l’Église de modifier les jours de fête par rapport à ceux commandés par les Écritures.

L’Eglise à donc réalisé la prophétie de Daniel qui disait : 

Daniel 7:25
Il proférera (le pape) des paroles contre le Très-Haut, opprimera les saints du Très-Haut ; il aura la prétention de changer les temps de fête et la loi ; et tous seront livrés entre ses mains durant une période, deux périodes et une demi-période.

Le pouvoir a commencé à être centralisé dans l’évêché de Rome immédiatement après la destruction de Jérusalem et la mort des apôtres. L’évêque romain a commencé à décréter que les symboles et les fêtes païennes pouvaient être « sanctifiés », même si cela constituait une violation directe de la Torah, qui nous dit d’éviter toute imagerie religieuse non commandée, et qui stipule très clairement que nous ne devons pas adorer Yahweh à la manière des autres nations du monde.

Devarim (Deutéronome) 12:1-4
1 Voici les lois et les ordonnances que vous observerez et que vous mettrez en pratique, aussi longtemps que vous y vivrez, dans le pays dont Yahweh, l’Elohim de vos pères, vous donne la possession.
2 Vous détruirez tous les lieux où les nations que vous allez chasser servent leurs dieux, sur les hautes montagnes, sur les collines, et sous tout arbre vert.
3 Vous renverserez leurs autels, vous briserez leurs statues, vous brûlerez au feu leurs idoles, vous abattrez les images taillées de leurs dieux, et vous ferez disparaître leurs noms de ces lieux-là.
4 Vous n’agirez pas ainsi à l’égard de Yahweh, votre Elohim.

Malgré l’avertissement sévère de Yahweh, le calendrier continua à dériver vers l’adoption de fêtes païennes. Lors du concile de Nicée (vers 326 de notre ère), l’Église romaine décida que Pâques devait être célébrée dans le monde entier le dimanche qui suivait le 14e jour de la « lune pascale ».

Cependant, la lune ne devait être considérée comme « pascale » que si le 14e jour de la lune tombait après l’équinoxe de printemps, bien que l’équinoxe ne soit jamais mentionné dans les Écritures. 

Allez voir l’enseignement sur l’équinoxe, car c’est encore un nouveau glissement du calendrier de la Torah vers un calendrier rabbinique.

Exemples et erreurs de traduction du premier siècle

Dans le livre des actes, le mot Pâque apparaît une seule fois. En général, il est bien traduit par le mot Pâque sans le « s ». Il n’y a que la bible annotée de 1899 qui traduit par Pâques avec un « s ».

Actes 12:4 (Version Bible annotée)
Et après l’avoir saisi, il le mit en prison, le donnant à garder à quatre escouades de quatre soldats chacune, dans le dessein de le faire comparaître devant le peuple, après la Pâques.

Dans la King James en version anglaise c’est traduit par Easter.

Actes 12:4 (KJV)
And when he had apprehended him, he put him in prison, and delivered him to four quaternions of soldiers to keep him; intending after Easter to bring him forth to the people.

Même si certaines bibles traduisent mal le mot Pâque, si nous traduisons correctement Actes 12:4, nous voyons que le peuple célébrait encore la Pâque originale au premier siècle.

Nous savons que les Nazaréens ont observé les pratiques « juives » jusqu’au IVe siècle de notre ère. Cependant, la majorité de l’Église chrétienne n’a commencé à observer la mauvaise Pâques qu’en 190 de notre ère, lorsque la Pâque est devenue clandestine à l’époque de Polycrate et de l’évêque romain Victor.

Notons en outre que l’apôtre Shaoul ne nous dit pas de célébrer Pâques, mais plutôt de célébrer la Fête des Pains sans Levain (qui est une continuation de la Pâque).

1 Corinthiens 5:8
Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité.

Comme deuxième témoin, Actes 20:6 nous montre que les disciples observaient encore les Jours des Pains sans Levain de nombreuses années après la résurrection de Yeshoua.

Actes 20:6
Pour nous, après les jours des pains sans levain, nous nous embarquâmes à Philippes.

Nous savons également que l’apôtre Shaoul a continué à observer la fête israélite de Shavouot selon le calendrier hébreu.

Qorintim Aleph (1 Corinthiens) 16:8
8 Mais je resterai à Éphèse jusqu’à Shavouot….

Nous savons que Shaoul a célébré la Pentecôte selon le calendrier hébreu (plutôt que selon le calendrier chrétien romain) parce qu’il est monté à Jérusalem et non à Rome.

Actes 20:16
16 Shaoul avait résolu de passer devant Éphèse, afin de ne pas perdre de temps en Asie; il se hâtait en effet d’être, si possible, à Jérusalem le jour de Shavouot.

Dans Actes 27:9, les disciples ont observé le Jour des Expiations, même si cela s’était produit de nombreuses années après la résurrection de Yeshoua. Le Jour des Expiations est ici appelé « le Jeûne », car il est traditionnellement observé par le jeûne.

Actes 27:9-10
9 Un temps assez long s’était écoulé, et la navigation devenait dangereuse, car l’époque même du jeûne (Yom Kippour) était déjà passée.
10 C’est pourquoi Shaoul avertit les autres, en disant : Ô hommes, je vois que la navigation ne se fera pas sans péril et sans beaucoup de dommage, non seulement pour la cargaison et pour le navire, mais encore pour nos personnes.

Le voyage était « désormais dangereux » car Yom Kippour a lieu au septième mois, lorsque le temps passe de l’été à l’hiver. Les voyages en bateau sur la Méditerranée peuvent être orageux en hiver, et sont donc dangereux. Cependant, ce qui est important ici, c’est que les apôtres observaient toujours les jours de fête indiqués dans la Torah, et non les jours de fête romains.

Nous avons déjà vu que Yahweh bénit ceux qui célèbrent ses fêtes.

Actes 2:1-2
1 Le jour de Shavouot, ils étaient tous ensemble dans le même lieu.
2 Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis.

Au moins certaines des bénédictions associées à l’observance de Ses fêtes sont encore à venir, dans le futur. Dans Colossiens 2:16-17, l’apôtre Shaoul nous dit que le shabbat, les fêtes et les jours de nouvelle lune sont tous des ombres de choses « encore à venir ». Cela signifie que, tout comme Yahweh a déversé des bénédictions sur ceux qui observaient Ses fêtes dans le passé, Yahweh déversera encore plus de bénédictions sur ceux qui observeront encore Ses fêtes dans le futur.

Cependant, la véritable signification des Écritures est perdue dans la plupart des versions les plus vendues.

Notez comment la version Segond traduit le verbe “être” au passé, ce qui donne l’idée que les fêtes bibliques ne sont plus d’actualité.

Colossiens 2:16-17 (Segond)
16 Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’une fête, d’une nouvelle lune, ou des sabbats :
17 c’était l’ombre des choses à venir, mais le corps est en Christ.

En modifiant ainsi la conjugaison, Segond amène le lecteur à conclure que nous ne devons laisser personne nous dire quoi manger, quoi boire ou quels jours de culte observer. 

Si nous acceptons ces versets au pied de la lettre, nous pouvons facilement conclure que cela ne fait aucune différence que nous observions le shabbat et les jours de fête, peu importe que nous adorions le dimanche, ou que nous célébrions Noël, le Nouvel An chinois, le Ramadan ou même de n’avoir aucun jour de fête.

D’autres traductions apportent des modifications similaires au texte, et ces modifications contribuent généralement à promouvoir l’idée que Yeshoua est réellement venu pour abolir la Torah et les prophètes, contrairement à sa propre déclaration dans Matthieu 5:17-19.

Les Écritures, cependant, sont très claires : nous ne devons rien ajouter à Ses paroles, ni rien retrancher (par exemple, Deutéronome 4:2, Proverbes 30:6, etc.). 

Si nous lisons attentivement ce passage de Colossiens, nous pouvons voir qu’il y a ici trois idées principales (1-2-3) :

  1. Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet des fêtes, des nouvelles lunes, ou des shabbats :
    2. qui ne sont qu’une ombre des choses à venir ;
    3. mais le Corps [du Messie].

Pour paraphraser, l’apôtre Shaoul nous dit :

  1. Que personne ne vous juge au sujet de la viande que vous mangez, de ce que vous buvez, ou des fêtes religieuses que vous observez.
    2. Car ces aliments, ces liquides et ces fêtes ne sont que des ombres prophétiques des choses à venir.
    3. C’est pourquoi, que seul le Corps du Messie vous dise quoi manger, quoi boire et quelles fêtes observer.

Si nous réorganisons les clauses pour rendre le passage plus lisible (3-1-2), nous pouvons voir que ce que l’apôtre Shaoul disait en réalité était que nous ne devrions laisser personne d’autre que le Corps du Messie nous juger dans ce que nous mangeons, ce que nous buvons et les jours de fête que nous observons, car ces choses ne sont que des ombres de bénédictions prophétiques encore à venir.

Que personne, à part le Corps du Messie, ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet des jours de fête, des nouvelles lunes, ou des shabbats ; car les fêtes sont des ombres des choses à venir.
[Colossiens 2:16-17, réorganisé]

Préfigurations prophétiques

La Bible Segond et la plupart des versions chrétiennes traditionnelles soutiennent essentiellement la vieille hypothèse gnostique : tant que l’on sait que Yeshoua est le Messie, les jours de culte que l’on observe ne font aucune différence, car les fêtes ne sont que des ombres des choses qui « devaient » venir. Cependant, c’est loin de la véritable signification de Shaoul.

L’idée selon laquelle les aliments que nous mangeons et les jours de fête que nous célébrons sont des ombres prophétiques importantes des événements à venir ne vient pas de l’apôtre Shaoul. C’est une idée antérieure. Les Juifs ont longtemps soutenu que les événements prophétiques majeurs se produisent généralement lors des jours de fête d’Israël. Lorsque Yahweh a répandu le don de l’Esprit à Shavouot (Pentecôte), les fidèles devaient encore se trouver à Jérusalem pour recevoir ce don. 

Si la résurrection de Yeshoua avait réellement marqué la fin de la Torah et des prophètes, comme le prétendent certains groupes, alors pourquoi les fidèles devaient-ils encore se trouver à Jérusalem à la Pentecôte ? 

Pourquoi l’Esprit n’a-t-il pas été répandu à un autre endroit et à un autre moment, comme à Noël ou à Rome ?

Certains théologiens nous disent que même si les Apôtres ont continué à célébrer les fêtes de Yahweh, la raison pour laquelle nous célébrons maintenant le dimanche, Noël et Pâques est que la résurrection de Yeshoua a marqué le début d’une période de changement de trois à quatre cents ans, au cours de laquelle l’Église serait autorisée à apporter toutes sortes de changements radicaux à la foi.

Cependant, cette thèse est très curieuse, étant donné que ces prétendus changements n’ont jamais été prophétisés nulle part dans les Écritures, et considérant aussi combien de fois Yahweh a sévèrement averti ceux qui le craignaient de ne pas observer d’autres jours de fête.

La Torah est une codification de l’Esprit de Yahweh, donnée sous forme d’une liste d’instructions (à faire et à ne pas faire). Selon la tradition juive, ces instructions furent d’abord données à Israël au mont Sinaï, à la Pentecôte, cinquante jours après la première Pâque. Puis, des milliers d’années plus tard, l’Esprit lui-même fut répandu sur les fidèles à la Pentecôte.

La différence est que cette fois, au lieu de donner simplement une codification de l’Esprit, Yahweh a donné le don de son Esprit lui-même. Ainsi, en réalité, il y a déjà eu au moins deux accomplissements de la fête de la Pentecôte, et Colossiens 2:16-17 nous dit qu’il y en a d’autres à venir.

La Torah, les fêtes de Yahweh et les prophéties

Le modèle des Écritures est celui d’un accomplissement répété des fêtes. Les enfants d’Israël avaient déjà accompli la Fête des Tabernacles lorsqu’ils habitaient dans des tentes (ou des cabanes) dans le désert du Sinaï. Le deuxième accomplissement a probablement eu lieu à la naissance de Yeshoua.

La plupart des chrétiens ont appris que Jésus est né le 25 décembre. Cependant, Jésus n’aurait pas pu naître en hiver, car Luc 2:8 nous montre qu’il y avait des bergers qui veillaient sur leurs troupeaux à cette époque.

Luc 2:7-8
7 et elle enfanta son fils premier-né. Elle l’emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie. 8 Il y avait, dans cette même contrée, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux.

En Israël, les troupeaux ne sont généralement pas laissés dehors en hiver. Cet événement devait donc se produire un certain temps avant l’arrivée de l’hiver. Cela exclut de fait le mois de Décembre.

D’après les hypothèses dont nous disposons, Yeshoua aurait été conçu au milieu de l’hiver et serait né environ neuf mois plus tard, au septième mois, au moment de la Fête des Tabernacles. 

D’un point de vue prophétique, il est tout à fait possible que Yeshoua soit né durant la Fête des Tabernacles. Serait-ce la raison pour laquelle Yohanan (Jean) nous dit que la Parole s’est faite chair et a habité parmi nous ?

Yohanan (Jean) 1:14
14 Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous…

Le mot « habiter » est le mot grec skenoo, NT4637 de Strong, qui signifie : 

fixer sa tente, avoir son tabernacle, demeurer (ou vivre) dans un tabernacle (ou tente).

Essentiellement, ce que Yohanan (Jean) disait c’était :

Yohanan (Jean) 1:14 [littérale]
14 Et la Parole a été faite chair, et elle a installé sa tente parmi nous…

D’ailleurs dans la Bible Chouraqui qui est une version très littérale nous lisons : 

Yohanan (Jean) 1:14 (Chouraqui)
Le logos est devenu chair. Il a planté sa tente parmi nous.

Dans Lévitique 23, Yahweh ordonne à tous les Israélites nés en Israël de faire un pèlerinage à Jérusalem trois fois par an. L’un de ces trois pèlerinages annuels est la fête des Tabernacles. Au cours de cette fête, tout Israël doit demeurer dans des tabernacles (habitations temporaires) pendant sept jours. En hébreu, ces habitations temporaires sont appelées Souccot. En français, on les appelle souvent  cabanes ou tentes.

Vayiqra (Lévitique) 23:42
42 Vous demeurerez pendant sept jours sous des tentes ; tous les indigènes en Israël demeureront sous des tentes.

La décision rabbinique du premier siècle était probablement identique à celle d’aujourd’hui, à savoir que pour des raisons de santé et de sécurité, toute personne malade, âgée ou enceinte n’était pas obligée de séjourner dans un tabernacle, mais pouvait louer une chambre dans une auberge. Cependant, même si Myriam était enceinte, il n’y avait pas de place à l’auberge. Par conséquent, Joseph et Myriam devaient habiter dans un tabernacle (ou une cabane, ou une « mangeoire »), conformément à Lévitique 23.

Bien que cela ait pu sembler être un revirement pour Joseph et Myriam, tout cela s’est produit pour que Yeshoua puisse naître dans une demeure temporaire (un tabernacle), en accomplissement prophétique de la fête.

Mais même si Yeshoua est peut-être le deuxième accomplissement de la Fête de Souccot (Tabernacles), la Bible ne le dit pas explicitement. 

Je pense que Yahweh ne voulait pas qu’on change la fête de Souccot pour créer une nouvelle fête en l’honneur de la naissance de Yeshoua, car nous l’avons déjà enseigné, la célébration des anniversaires n’est pas dans la mentalité hébraïque, ni demandé par les Ecritures. Voir l’enseignement sur ce sujet.

Yahweh ne voulait pas que l’on fasse comme l’ont fait les chrétiens en christianisant les saturnales pour créer la fête de noël en l’honneur de la naissance du messie. Si Yahweh voulait qu’on célèbre la naissance de Yeshoua, il nous l’aurait demandé ou il l’aurait enseigné à ses apôtres.

Ceux qui disent que les fêtes de la Torah sont abolies se trompent, car il y a encore des prophètes qui parlent de futures célébrations de ces fêtes. Zacharie chapitre 14 nous parle de la fin des temps, il parle du jour ou Yahweh posera ses pieds sur le mont des oliviers. Mais Zacharie nous dit qu’il y aura encore un troisième accomplissement prophétique à la fête de Souccot.

Zacharie 14:16-17
16 Et il arrivera que tous ceux qui resteront de toutes les nations qui seront venues contre Jérusalem, monteront chaque année pour se prosterner devant le Roi, Yahweh des armées, et pour célébrer la fête des Tabernacles.
17 Et celle des familles de la terre qui ne montera pas à Jérusalem pour se prosterner devant le Roi, Yahweh des armées, il n’y aura pas sur elle de pluie.

Il y a même un quatrième accomplissement de souccot prophétisé dans le livre de l’Apocalypse :

Hitgalut (Apocalypse) 21:3-4
3 Et j’entendis du trône une forte voix qui disait : Voici le tabernacle d’Elohim avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Elohim lui-même sera avec eux.
4 Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu.

Cela nous montre pourquoi l’apôtre Shaoul nous a avertis de ne laisser personne d’autre que le Corps du Messie nous dire quels jours de culte nous devons observer. Les fêtes de Yahweh sont des images prophétiques de bénédictions merveilleuses qui sont encore à venir. Nous ne devrions donc pas les abolir ou les remplacer par des fêtes païennes comme Noël.

Si vous êtes piégé dans le calendrier chrétien ou le calendrier rabbinique, je vous encourage à en sortir pour vivre les bénédictions futures à venir. Si vous voulez en savoir plus sur le calendrier de la Torah, n’hésitez pas à regarder les enseignements sur ce sujet (section Calendrier du site internet).

Je me suis inspiré de l’enseignement de Nazarene Israel « About calendrical drift ».

 

 

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