Les rôles homme et femme
Yahweh a créé la femme comme une aide qui correspond à son homme.
Bereshit (Genèse) 2:18
18 Et Yahweh dit: Il n’est pas bon que l’homme soit seul; Je ferai de lui une aide comparable à lui.
Ce mot « comparable » est le mot hébreu neged ( נֶגְד ), et il fait référence à un vis-à-vis.
Concordance Strong n°5048 neged (neh’-ghed) ; de la racine 5046 ; ce qui est en évidence, ce qui est en face, vis-à-vis, droit devant, correspondant à, parallèle à.
La plupart des traductions traditionnelles nous disent que Yahweh a fait Havvah (Eve) à partir d’une des côtes d’Adam.
Bereshit (Genèse) 2:21
21 Alors Yahweh Elohim fit tomber un profond sommeil sur l’homme, qui s’endormit ; il prit une de ses côtes, et referma la chair à sa place.
Ce mot «côte» est en fait le mot hébreu tsela, et il ne fait pas uniquement référence à une côte, mais à un côté.
Concordance Strong n°6763 tsela ; ou (féminin) tsal`ah (tsal-aw’); de la racine n° 6760 ; côté, côte, poutre, la côte (d’un homme), côté, flanc (de colline, crête, etc) chambre latérale (de la structure du temple), planche, panneau (de cèdre ou sapin)
C’est une interprétation, mais peut-être que ce que Yahweh a fait était de prendre le côté féminin d’Adam, et d’en faire son aide, afin qu’elle puisse être sa plénitude.
Il est évident que les hommes et les femmes sont créés différents, tout comme les garçons sont différents des filles. Aucun n’est meilleur que l’autre, mais Yahweh a ordonné que les hommes prennent généralement le rôle de direction, tandis que les femmes aident leurs hommes. Pourtant, certaines personnes nous disent qu’après le sacrifice de Yeshoua, il n’y a plus de rôles de genre pour les hommes et les femmes. Cet argument est généralement basé sur Galates 3:28, où l’apôtre Shaoul nous dit qu’il n’y a ni homme ni femme dans le Messie Yeshoua.
Galatim (Galates) 3:28
28 Il n’y a ni Juif ni Grec, il n’y a ni esclave ni libre, il n’y a ni homme ni femme; car vous êtes tous un dans le Messie Yeshoua.
Ceux qui sont favorables à l’abandon des rôles de genre nous rappellent également comment Yeshoua a dit qu’à la résurrection, nous ne serons ni homme ni femme, mais nous serons comme les messagers (anges) d’Elohim.
Mattityahu (Matthieu) 22:30
30 Car à la résurrection ils ne se marient pas et ne sont pas mariés, mais ils sont comme des messagers d’Elohim dans le ciel.
Comme nous le verrons dans les cours sur l’Apocalypse et la fin des temps , ce dont Yeshoua parle ici est le temps où la terre a pris fin, et nos esprits sont tous enlevés au ciel pour se tenir au jugement. Pendant cette période de temps, nous n’aurons pas de corps physiques (ou de genre) car nous serons des êtres purement spirituels. Cependant, ceux d’entre nous qui sont sélectionnés pour aller sur la nouvelle terre auront presque certainement à nouveau un corps physique (et un sexe physique). Nous pouvons le voir dans Ésaïe 65:20, qui nous dit qu’il y aura des vieillards (c’est-à-dire des hommes) et des enfants sur la nouvelle terre. Et s’il y a des enfants, alors il y a sûrement des couples mariés.
Yeshayahu (Esaïe) 65:17-20
17 Car voici, je vais créer de nouveaux cieux et une nouvelle terre ; on ne se souviendra plus des choses passées, et elles ne reviendront plus en mémoire.
18 Mais réjouissez-vous à jamais, et soyez dans l’allégresse, à cause de ce que je vais créer. Car voici, je vais créer Jérusalem pour l’allégresse, et son peuple pour la joie.
19 Et je ferai de Jérusalem mon allégresse, et de mon peuple ma joie ; et on n’y entendra plus le bruit des pleurs, ni le bruit des cris.
20 Il n’y aura plus là d’enfant né pour peu de jours, ni de vieillard qui n’accomplisse ses jours ; car celui qui mourra à cent ans, sera jeune, et le pécheur âgé de cent ans, sera maudit.
Bien que nous n’ayons pas de rôles de genre lorsque nous nous tenons devant le trône, il semble clair qu’il existe des rôles de genre naturels ici sur terre. Mais quels sont-ils ? Pour sa part, le judaïsme rabbinique suggère qu’un homme a trois rôles, qu’il décrit comme les trois P. Un homme doit être (1) le prêtre de sa maison, (2) le pourvoyeur de sa famille et (3) le protecteur. Ces trois P nous donnent une description raisonnable du rôle que jouent la plupart des hommes. Les hommes sont essentiellement des guerriers qui sont appelés à protéger et à subvenir aux besoins de leurs familles, et représentent leurs familles à tous les rassemblements israélites.
Contrairement à cela, le judaïsme rabbinique suggère que le rôle de la femme est de (1) se couvrir, afin de ne pas provoquer ou attirer inutilement l’attention des hommes, (2) être une femme d’affaires astucieuse et (3) aimer la Torah. Bien qu’il y ait beaucoup de sagesse dans ces descriptions, elles ne font qu’effleurer la surface des nombreux rôles divers que toute vraie femme de la Torah doit jouer, non seulement en tant qu’épouse, mais aussi en tant que mère, en tant que membre de sa famille élargie et en tant que membre de la société israélite en général.
D’autres se tournent vers les rôles chrétiens traditionnels des femmes et suggèrent qu’une femme ne devrait jamais travailler à l’extérieur de la maison. Ceux-ci nous disent que la seule place correcte d’une femme est à la maison, pour élever des enfants. Bien qu’il s’agisse certainement d’un mode de vie valable pour ceux qui en ont les moyens, la plupart des familles juives élèvent leurs enfants dans des écoles communautaires depuis l’Antiquité. En fait, Shaoul était le produit d’une telle scolarisation communautaire.
Ma’asei (Actes) 22:3
3 Je suis Juif, né à Tarse en Cilicie, mais j’ai été élevé dans cette ville aux pieds de Gamaliel, et instruit avec rigueur dans la loi de nos pères, étant zélé pour Elohim, comme vous l’êtes tous aujourd’hui.
Il est vrai que devant le choix, beaucoup de femmes préfèrent rester à la maison et élever leurs enfants à plein temps. Cependant, les Écritures ne confinent pas les femmes à la maison. Par exemple, Proverbes 31 chante les louanges d’une « femme de valeur ».
Mishle (Proverbes) 31:10
10 Qui est-ce qui trouvera une femme vertueuse ? Car son prix surpasse beaucoup celui des perles.
Ce mot « vertueuse » est le mot hébreu chayil ( חַיִל ), qui est traduit de diverses manières. Il fait essentiellement référence à une figure puissante, comme un guerrier ou un soldat.
Concordance Strong n°2428 chayil ; de la racine n°2342 ; armée, capable, vaillant, fort, force, soldats, héros, courage, riche, vertueuse, brave, honnête, une suite, troupe.
Nos ancêtres avaient un dicton pour les épouses qui travaillaient toujours dur pour prendre soin de leur famille et qui ne se plaignaient pas quand les choses devenaient difficiles. Ils la louaient en disant: « C’est un vrai soldat ! » Et en effet chayil a la même signification.
La langue hébraïque enseigne que la vie est une lutte (ou une guerre). Dans Proverbes 31, une éshèth-h’ayil (femme vertueuse) est quelqu’un qui, par la sagesse, la diligence et le travail acharné, prend soin non seulement de son mari et de sa famille, mais aussi de ceux de la foi qui sont dans le besoin.
Mishle (Proverbes) 31:10-24
10 Qui est-ce qui trouvera une femme vertueuse ? Car son prix surpasse beaucoup celui des perles.
11 Le cœur de son mari s’assure en elle, et il ne manquera point de butin ;
12 Elle lui fera du bien tous les jours de sa vie, et jamais du mal.
13 Elle cherche de la laine et du lin, et elle fait de ses mains ce qu’elle veut ;
14 Elle est comme les navires d’un marchand, elle amène son pain de loin.
15 Elle se lève lorsqu’il est encore nuit, et elle distribue la nourriture à sa famille, et la tâche à ses servantes ;
16 Elle considère un champ, et l’acquiert, et du fruit de ses mains elle plante une vigne.
17 Elle ceint ses reins de force, et elle affermit ses bras ;
18 Elle éprouve que son trafic est bon ; sa lampe ne s’éteint point la nuit ;
19 Elle met ses mains à la quenouille, et ses doigts tiennent le fuseau.
20 Elle tend la main à l’affligé, et présente ses mains aux pauvres.
21 Elle ne craint point la neige pour sa famille ; car toute sa famille est vêtue de laine cramoisi.
22 Elle se fait des couvertures ; ses vêtements sont de fin lin et d’écarlate.
23 Son mari est considéré aux portes, lorsqu’il est assis avec les anciens du pays.
24 Elle fait du linge et le vend ; et des ceintures, qu’elle donne au marchand ;
Alors que les Éphraïmites (chrétiens) idéalisent parfois les femmes faibles et passives qui ne peuvent pas travailler à l’extérieur de la maison, nos frères juifs recherchent des femmes accomplies et qui réussissent. Ils recherchent une éshèth-h’ayil, une femme guerrière qui non seulement aime et nourrit, mais qui est aussi avisée et sage.
Donc, si Yahweh a fait des hommes et des femmes des vis-à-vis, alors comment fonctionnent-ils le mieux ensemble ? Pour répondre à cela, regardons Genèse 3, où les choses ont très mal tourné. Ce passage nous montre que la nature charnelle d’une femme est d’être plus impulsive (basée sur l’émotion), tandis que la nature charnelle d’un homme est de vouloir se dérober à la responsabilité et de détourner le blâme.
B’reisheet (Genèse) 3:6-13
6 Et la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, et qu’il était agréable à la vue, et que l’arbre était désirable pour devenir intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari auprès d’elle, et il en mangea.
7 Et les yeux de tous deux s’ouvrirent ; et ils connurent qu’ils étaient nus ; et ils cousirent des feuilles de figuier, et se firent des ceintures.
8 Et ils entendirent la voix de Yahweh Elohim, qui se promenait dans le jardin, au vent du jour. Et Adam et sa femme se cachèrent de devant la face de Yahweh Elohim, au milieu des arbres du jardin.
9 Et Yahweh Elohim appela Adam, et lui dit : Où es-tu ?
10 Et il répondit : J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai craint, parce que je suis nu ; et je me suis caché.
11 Et Elohim dit : Qui t’a montré que tu es nu ? As-tu mangé de l’arbre dont je t’avais ordonné de ne pas manger ?
12 Et Adam répondit : La femme que tu as mise auprès de moi, m’a donné du fruit de l’arbre, et j’en ai mangé.
13 Et Yahweh Elohim dit à la femme : Pourquoi as-tu fait cela ? Et la femme répondit : Le serpent m’a séduite, et j’en ai mangé.
Yahweh a un grand sens de la justice poétique. Parce que Havvah a cédé à ses propres désirs, il l’a soumise à son mari. Et parce que l’homme ne voulait pas assumer la responsabilité de ce qui s’était passé, mais avait écouté la voix de sa femme (plutôt que d’obéir à la voix de Yahweh), il lui a donner un travail pénible pour manger ce qui sort du sol.
B’reisheet (Genèse) 3:16-19
16 Il dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi.
17 Et il dit à Adam : Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie.
18 Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs.
19 Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière.
Cela nous montre le principe selon lequel ceux qui ont reçu plus d’autorité portent également une plus grande responsabilité. Tout ce que Yahweh nous donne, Il attend de nous que nous l’utilisions pour le bien de tous les Israélites.
Luqa (Luc) 12:48
48 On demandera beaucoup à qui l’on a beaucoup donné, et on exigera davantage de celui à qui l’on a beaucoup confié.
À bien des endroits, les Écritures nous disent qu’Israël est l’armée (ou les armées) de l’Elohim vivant.
Shemote (Exode) 12:51
51 Et ce même jour Yahweh fit sortir du pays d’Égypte les enfants d’Israël, selon leurs armées.
Bien que cela puisse sembler drôle, si Israël est l’armée de l’Elohim vivant, alors il doit être organisé comme une armée ; et si nous pouvons l’accepter, c’est ainsi que Yahweh a établi la structure familiale. Les hommes sont le corps des officiers. Leur travail consiste à prendre des décisions difficiles et à montrer l’exemple. Les femmes sont des sous-officiers. Ils conseillent les officiers et exécutent les décisions avec sagesse. Les enfants sont des militaires du rang (soldat), qui doivent suivre les instructions de leurs parents et grandir comme ils le devraient, devenant finalement eux-mêmes de bons guerriers de la vie.
Traditionnellement, le travail d’un officier consiste à diriger des troupes au combat (littéralement ou spirituellement). Le travail du sous-officier est de s’assurer que les besoins matériels des soldats (nourriture, vêtements, eau, etc.) sont pris en charge afin qu’ils puissent accomplir la mission. Bien que l’officier soit en tête, pour qu’il soit efficace, il doit prendre ses sous-officiers au sérieux et ses soldats doivent savoir qu’il se soucie d’eux. À moins que les sous-officiers et les hommes sentent que leur chef se soucie d’eux et de leur bien-être, ils ne se sentiront pas motivés pour le soutenir dans la même mesure.
Dans n’importe quelle armée, il y a des moments où les sous-officiers et les soldats doivent parler; Pourtant, certains croient que les femmes ne sont pas censées parler dans une assemblée, sur la base d’une mauvaise interprétation de 1 Corinthiens 14:34-36.
Qorintim Aleph (1 Corinthiens) 14:34-36.
34 que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d’y parler ; mais qu’elles soient soumises, selon que le dit aussi la loi.
35 Si elles veulent s’instruire sur quelque chose, qu’elles interrogent leurs maris à la maison ; car il est malséant à une femme de parler dans l’Église.
36 Est-ce de chez vous que la parole d’Elohim est sortie ? Ou est-ce à vous seuls qu’elle est parvenue ?
Il pourrait sembler à première vue que Shaoul dit que les femmes doivent garder le silence dans les assemblées, citant la Torah comme son autorité. Cependant, la Torah ne dit rien de tel. Pour aggraver les choses, le verset 36 fait une déclaration qui semble sortir de nulle part. Alors que faisons-nous ?
Dans le Textus Receptus (Texte Reçu) grec, le problème réside principalement dans une mauvaise traduction et une mauvaise compréhension de la grammaire grecque. Le verset 36 du Textus Receptus commence par la préposition grecque e (ay). La Concordance Strong n°2228 nous dit que ce mot décrit une disjonction, ou un contraste net entre les deux choses qu’il unit.
Concordance Strong n°2228 e (ay); Particule de distinction entre deux termes liés.
Lorsqu’il est utilisé au début d’une phrase, le mot « ay » peut signifier « ou », mais cela signifie généralement quelque chose qui ressemble plus à l’hébreu Oy ! (Oh, mes ennemis!); et, comme nous le verrons, Shaoul a probablement écrit « Oy! » dans les manuscrits sémitiques originaux. Si nous devions traduire « Oy! » en français, cela se traduirait probablement par quelque chose comme « C’est n’importe quoi ! »
Au premier siècle, il n’y avait pas de guillemets en hébreu, en araméen ou en grec. Ainsi, même si Shaoul ne nous dit pas spécifiquement qu’il cite quelqu’un dans les versets 34 et 35, le fait qu’il indique un contraste net au début du verset 36 (« Oy ! ») nous indique que les versets 34 et 35 ne sont pas les siens. Gardant tout cela à l’esprit, jetons un nouveau regard sur ce passage.
1 Corinthiens 14:34-36
34 [Citation :] « Que vos femmes se taisent dans les assemblées, car elles n’ont pas le droit de parler ; mais qu’elles se soumettent, comme le dit aussi la Torah.
35 [Citant encore] Et si elles veulent apprendre quoi que ce soit, qu’elles interrogent leurs propres maris à la maison, car il est inconvenant pour les femmes de parler dans une assemblée. [fin de citation]
36 [réponse de Shaoul] Quel non-sens ! La parole d’Elohim est-elle sortie (c’est-à-dire, est-elle née) de vous ? Ou n’a-t-il atteint que vous ?
Essentiellement, Shaoul fait honte à l’auteur des versets 34 et 35 en disant : Où est ce commandement de la Torah que personne d’autre que toi n’a vu ? Qui pensez-vous que vous êtes de toute façon – inventant des règles dont personne d’autre n’a même entendu parler ? Êtes-vous Elohim ? As-tu donné la Torah ?
Alors que les pères de l’église nous disent que les manuscrits originaux de l’Alliance Renouvelée (Nouveau Testament) ont été inspirés en hébreu et/ou en araméen, dans d’autres endroits, nous montrons pourquoi la Peshitta n’est probablement pas l’original. Néanmoins, la Peshitta nous donne des aperçus très importants. Dans la Peshitta, le mot grec ay ! est donné comme le mot araméen oh! ( או ). Le Compendious Syriac Dictionary de J. Payne Smith nous dit que le mot araméen Oh! ( או ) indique une expression simultanée d’émerveillement, de chagrin et de reproche.
או : Interjection, exprimant le vocatif, l’émerveillement, le chagrin, la réprimande ; ~ Ô ! Oh!
Cela confirme que Shaoul disait probablement « Oy! »
1er Corinthiens 14:36
36 Oh ! La Parole d’Elaha est-elle sortie de vous ? Oh! Arrivé à vous seul ?
Shaoul est sarcastique. Il dit : J’ai été élevé aux pieds de Gamliel, et je n’ai jamais entendu parler d’un commandement de la Torah qui dit que les femmes sont censées se taire dans les assemblées. Alors, avez-vous écrit cette commande ? Ou êtes-vous le seul à l’avoir entendu ?
Certains auteurs suggèrent que Shaoul faisait référence à Genèse 3:16, que nous avons vu plus tôt dans cette étude.
B’reisheet (Genèse) 3:16
Il dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi.
Cependant, bien que Genèse 3:16 indique que les hommes doivent diriger (à la fois dans les assemblées et à la maison), cela n’implique jamais que les femmes ne sont pas autorisées à parler. D’ailleurs dans le chapitre 11 un peu avant, Shaoul dit que la femme peut prier et prophétiser si elle a la tête couverte. Donc si il autorise que les femmes prophétisent, c’est bien qu’elles peuvent ouvrir la bouche et parler.
1 Corinthiens 11:5
5 Toute femme, au contraire, qui prie ou qui prophétise, la tête non voilée, déshonore son chef.
D’ailleurs Shaoul dira au verset 39 que les Corinthiens ne devraient pas empêcher de parler :
1 Corinthiens 14:39
39Ainsi donc, frères, aspirez au don de prophétie, et n’empêchez pas de parler en langues.
40 Mais que tout se fasse avec bienséance et avec ordre.
Si Shaoul leur dit de ne pas empêcher de parler, c’est qu’ils devaient empêcher les femmes de parler. Shaoul rappelle que tout doit se faire avec ordre et bienséance, donc dans le respect de l’ordre patriarcal, les hommes, les femmes et les enfants.
Et d’ailleurs du point de vue du modèle militaire, donner aux sous-officiers l’ordre général de se taire serait hautement contre-productif. Cela détruirait non seulement le moral, mais entraverait également l’efficacité, ce qui n’est pas le but de Yahweh. Au contraire, Yahweh veut simplement nous montrer comment les choses peuvent fonctionner au mieux.
Maintenant, avant de discuter de la prophétesse Deborah, nous devons discuter d’une quatrième classe de soldat appelée l’adjudant. Un adjudant est essentiellement un sous-officier qui possède des compétences et des capacités spéciales; et parce qu’il a des compétences et des capacités spéciales, il mérite d’être traité comme un officier. Il peut même prendre en charge un groupe d’armées lorsqu’aucun officier qualifié n’est disponible pour remplir ce rôle.
Dans d’autres enseignements, nous expliquerons qu’il existe trois fonctions principales dans les Écritures : le roi, le prêtre et le prophète. Il y a aussi le juge, qui est une combinaison spéciale des trois. Deborah était une femme juge qui occupait à la fois les rôles de prophète et de royauté parce que les hommes de son époque ne faisaient pas leur travail. Deborah a accepté d’aller à la guerre avec Barak, mais elle a dit qu’il n’en tirerait aucune gloire parce que ce n’est pas le devoir des femmes d’emmener l’armée à la guerre : c’est le travail des hommes.
Shophetim (Juges) 4:8-9
8 Barak lui dit : Si tu viens avec moi, j’irai ; mais si tu ne viens pas avec moi, je n’irai pas.
9 Elle répondit : J’irai bien avec toi ; mais tu n’auras point de gloire sur la voie où tu marches, car Yahweh livrera Sisera entre les mains d’une femme. Et Débora se leva, et elle se rendit avec Barak à Kédesch.Shophetim (Juges) 5:7
7 Le gouvernement manquait en Israël ; il manquait, Jusqu’à ce que je me sois levée, moi, Débora, Levée, une mère en Israël.
Quel genre de honte ce serait si une mère devait diriger l’OTAN et le Pentagone ? C’est ce que Deborah disait. Elle pensait que la situation était mauvaise.
Deborah n’a pas apprécié d’avoir à intervenir pour prendre la place des hommes. Pourtant, combien de femmes désireuses d’enseigner et de diriger des congrégations, désignent Deborah comme une excuse ? C’est appliquer frauduleusement l’exemple de Deborah.
L’exemple de Priscilla et Aquila est également souvent mal appliqué. Alors que les Hébreux enregistraient normalement le mari avant la femme, Shaoul fait généralement le contraire. Il rapporte Priscille devant Aquila dans Romains 16:3, 2 Timothée 4:19 et 1 Corinthiens 16:19. Luc les mentionne comme une équipe mari-femme dans Actes 18:24-26.
Ma’asei (Actes) 18: 24-26
24 Un Juif nommé Apollos, originaire d’Alexandrie, homme éloquent et versé dans les écritures, vint à Éphèse.
25 Il était instruit dans la voie de Yahweh, et, fervent d’esprit, il annonçait et enseignait avec exactitude ce qui concerne Yeshoua, bien qu’il ne connût que l’immersion de Yohanan (Jean).
26 Il se mit à parler librement dans la synagogue. Aquilas et Priscilla, l’ayant entendu, le prirent avec eux, et lui exposèrent plus exactement la voie d’Elohim.
Le fait est que parfois un mari reçoit un don pour le ministère que la femme n’a pas; et du même coup, parfois la femme reçoit un don pour le ministère, tandis que le mari ne l’a pas. La femme peut exercer son don tant qu’elle opère dans le cadre d’une équipe mari-femme, le mari agissant comme sa couverture. Remarquez au verset 26 que Priscilla et Aquilas ont expliqué la Bonne Nouvelle à Apollon, et ils l’ont fait, en équipe. Il ne dit pas que Priscilla a conseillé des hommes (comme Apollon) par elle-même; et en fait, Shaoul nous dit que les femmes ne devraient pas enseigner aux hommes par elles-mêmes.
TimaTheus Aleph (1 Timothée) 2: 12-15
12 Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur l’homme ; mais elle doit demeurer dans le silence.
13 Car Adam a été formé le premier, Ève ensuite ;
14 et ce n’est pas Adam qui a été séduit, c’est la femme qui, séduite, s’est rendue coupable de transgression.
15 Elle sera néanmoins sauvée en devenant mère, si elle persévère avec modestie dans la foi, dans la charité, et dans la sainteté.
Les femmes peuvent parler avec les hommes, mais l’ordre de Yahweh est que les femmes enseignent aux autres femmes (et aux enfants). C’est ainsi que Yahweh a organisé les choses; et si nous nous détournons avec joie de notre nature charnelle et embrassons son ordre, alors nous et nos familles seront bénis.
Cet enseignement est traduit de l’étude de Norman Willis : « Gender roles in the Kingdom »