Les noms mis à part
Dans Psaumes 7:18, David nous a dit qu’il chantait des louanges au nom de Yahweh le Très-Haut.
Tehillim (Psaumes) 7:18
18 Je célébrerai Yahweh à cause de sa justice ; je chanterai le nom de Yahweh, le Très-Haut.
Les Psaumes nous disent que Yahweh a élevé ceux qui connaissent (et invoquent) Son nom.
Tehilim (Psaumes) 91:14-16
14 Puisqu’il m’aime avec affection, je le délivrerai ; je le mettrai en sûreté, car il connaît mon nom.
15 Il m’invoquera et je l’exaucerai ; je serai avec lui dans la détresse ; je l’en retirerai et le glorifierai.
16 Je le rassasierai de longs jours, et je lui ferai voir ma délivrance.
Joël nous dit que lorsqu’un grand désastre futur viendra sur Israël, quiconque invoquera le nom de Yahweh sera sauvé.
Yow’el (Joël) 2:32
32 Et il arrivera que quiconque invoquera le nom de Yahweh sera sauvé.
Zacharie nous dit que Yahweh sauve ceux qui invoquent son nom dans les moments de détresse.
Zechariah 13:9
9 Je ferai passer ce tiers par le feu, et je les affinerai comme on affine l’argent ; je les éprouverai comme on éprouve l’or. Il invoquera mon nom, et moi, je l’exaucerai. Je dirai : C’est mon peuple ! Et il dira : Yahweh est mon Elohim.
Encore et encore, Yahweh nous dit qu’il sauvera ceux qui invoquent son nom. Dès lors, n’est-il pas logique que nous fassions appel à lui ? Et comment pouvons-nous l’invoquer, si nous ne connaissons pas son nom ?
Cependant, avant de parler de ce qu’est le nom de Yahweh, parlons un peu plus de ce qu’est un ‘nom’, dans la pensée hébraïque. En français, son « nom » est seulement le son physique. Mais en hébreux le nom c’est aussi sa réputation. Voici comment la concordance hébraïque de Strong le définit :
Concordance Strong 8034 shem (shame); Une racine primaire, vient peut-être de la racine N°7760 à travers l’idée de position définie et en évidence; nom, nommer, réputation, renommée, gloire, le Nom, souvenir, monument.
Les Écritures nous disent que nous devrions préférer un bon nom à la richesse, car c’est notre réputation dans le monde.
Tehilim (Proverbes) 22:1
1 Un nom [estimé] est préférable à la grande richesse ; la sympathie est plus précieuse que l’argent et que l’or.
La glorification et l’exaltation de Son nom sont si importantes pour Lui qu’Il a fait subsister Pharaon, afin que Son nom soit glorifié lorsque Pharaon a été renversé.
Shemote (Exode) 9:16
16 La raison pour laquelle je t’ai fait subsister: c’est afin de faire voir en toi ma puissance, et pour que mon nom soit proclamé à travers toute la terre.
C’est exactement ce qui s’est passé. Plus de trois mille ans après que Yahweh ait renversé Pharaon, le monde entend encore parler de ce qui s’est passé dans des films comme Les Dix Commandements et le Prince d’Egypte. Le nom de Yahweh est si important pour lui qu’il suscite même de grands rois et les renverse uniquement pour que son nom soit proclamé. En sachant cela, alors est-ce qu’on ne devrait pas commencer à vouloir apprendre quel est son nom, mais aussi veiller à l’appeler par son nom ?
Dans le Tanakh (l’« Ancienne » Alliance), nous voyons comment les anciens Israélites ont essayé d’honorer le désir du Créateur, à savoir que Son nom soit connu en l’utilisant dans les salutations de tous les jours. Par exemple le livre de Ruth nous dit :
Root (Ruth) 2:4
4 Et voici, Boaz vint de Bethléem, et dit aux moissonneurs: Yahweh soit avec vous!
Et ils lui répondirent : Yahweh te bénisse !
Nous pouvons voir clairement que le nom de Yahweh était utilisé dans les salutations quotidiennes à l’époque du Tanakh. Mais alors comment se fait-il que nous ne le faisons plus aujourd’hui ?
Nous voyons aussi que des hommes invoquaient le nom de Yahweh à l’époque de la Torah.
B’reisheet (Genèse) 12:8
8 Et il (Abram) partit de là vers la montagne à l’orient de Béthel, et il dressa sa tente avec Béthel à l’occident et Aï à l’orient; il y bâtit un autel à Yahweh et invoqua le nom de Yahweh.
Alors, comment se fait-il que nous sommes passés de l’utilisation du nom de Yahweh dans les salutations quotidiennes (dans les temps anciens) à ce qu’il en est aujourd’hui, à savoir : soit que les hommes ne connaissent pas le nom de Yahweh, soit qu’on leur dit de ne pas l’utiliser ? Est-ce qu’on a raté un épisode en cours de route ?
Le troisième commandement nous dit très explicitement de ne pas prendre le nom de Yahweh en vain. Certaines versions comme la King James, la grande bible de Tour de 1866, la Glaire et Vigouroux de 1902, la Fillion de 1904, la Amiot & Tamissier de 1950 ou la Sacy utilisent « Seigneur » au lieu du nom de Yahweh.
Shemote (Exode) 20:7 (NKJV)
7 Tu ne prendras pas le nom du SEIGNEUR ton Dieu en vain; car le SEIGNEUR ne tiendra pas pour innocent celui qui aura pris son nom en vain.
Cependant, est-il acceptable d’utiliser le nom « Seigneur » au lieu de Yahweh ? De nombreux croyants savent que le commandement de ne pas prendre son nom en vain signifie « ne pas jurer faussement », et aussi « ne pas utiliser son nom de manière irrévérencieuse ». Malgré cela, il y a aussi un niveau de signification plus profond dans ce passage d’exode.
Le mot ‘vain’ viens de la racine Strong numéro 7722, dans le texte on peut lire ‘lashav’ ( לשוע ). Strong’s nous dit que la racine de ce mot signifie « désolation ». Cela peut se produire lorsque quelque chose est laissé « en ruine » ou lorsqu’il est « rendu inutile », peut-être par une tromperie.
Concordance Strong n°7723 shav’; (de la racine N° 7722 dans le sens de désolation ; ravage, dévastation, ruine, perte, dévastation, ruine, abandonnée, dévastée (d’une terre)) : vide, vanité, mensonge, fausseté, vide : néant, vanité, vide : d’un discours, mensonge, indignité (de conduite)
Si nous sommes disposés à l’accepter, cela montre que le troisième commandement n’est pas seulement un commandement qui dit de ne pas abuser du Nom Divin. En réalité, il nous commande également de ne pas permettre au Nom Divin de devenir « désolé », de « se trouver en ruine », ou de « devenir inutile » par manque d’utilisation, ou par un mensonge. Si nous regardons la réalité en face, c’est précisément ce que font de nombreux croyants, peut-être sans le savoir ou sans le vouloir.
Ce point peut être difficile à repérer lorsque nous lisons les Écritures en français, car les significations françaises ont tendance à camoufler les véritables significations en hébreu. Cependant, lorsque nous étudions les Écritures dans l’original hébreu, nous constatons que non seulement le nom du Créateur n’est pas « Seigneur », mais que « Seigneur » renvoi à d’autres divinités païennes.
Yirmeyah (Jérémie) 23:26-27
26 Jusques à quand ces prophètes veulent-ils prophétiser le mensonge, Prophétiser la tromperie de leur cœur ?
27 Ils pensent faire oublier mon nom à mon peuple par les songes que chacun d’eux raconte à son prochain, Comme leurs pères ont oublié mon nom pour Baal.
Jérémie nous dit que nos pères ont oublié le nom de Yahweh pour le nom de l’ancienne divinité cananéenne Ba’al ( בָּעַל ). Et si nous regardons la signification du baal, cela signifie tout simplement Seigneur.
Concordance Strong n°1168 Ba’al (bah’-al); viens de la racine n°1167 ; Baal = « maître, possesseur, Seigneur », une divinité phénicienne : -Baal, (pluriel) Baalim.
Lorsque nous recherchons la référence Strong N°1167, nous voyons que le nom Ba’al peut signifier ‘seigneur’.
Concordance Strong n°1167 ba`al (bah’-al); de OT:1166 ; possesseur, mari, seigneur,citoyens, habitants,maîtres, seigneurs, ce qui caractérise : le faiseur de songes (maître des rêves), seigneur (utilisé pour les dieux étrangers)
En fait, Ba’al ( בַּעַל ) est un terme couramment utilisé pour désigner tout maître, propriétaire ou «seigneur» d’une maison. Par exemple, dans Exode 22:8, le « maître de la maison » est le « ba’al ha-beit » ( בַּעַל הַבַּיִת ).
Shemote (Exode) 22:8
8 Si le voleur ne se trouve point, le maître de la maison sera obligé de se présenter devant les juges, et il jurera qu’il n’a point pris ce qui était à son prochain.
Mais si Ba’al est un titre commun pour un maître ou un propriétaire, alors pourquoi Yahweh ne veut-il pas que nous utilisions ce titre à son égard ? La réponse est que Baal n’est pas son nom. Et même si vous le prononcez en français : Seigneur et bien ce n’est pas non plus son nom.
Le nom de Yahweh n’est pas ‘Maître’, ‘Seigneur’ ou ‘Dieu’ pas plus que ‘Président’ ou Premier Ministre n’est le nom d’un être humain. Bien que nous puissions penser que nous sommes respectueux d’appeler un homme « Monsieur le Président », si cet homme nous demande ensuite de l’appeler par son nom (plutôt que par son titre), et que nous continuons à l’appeler quand même « Président » (ou « Premier ministre »), alors nous lui manquons de respect, car nous ne l’écoutons pas, et nous ne lui obéissons pas.
Mais il y a aussi d’autres raisons. Ba’al est universellement reconnu comme le nom d’une ancienne divinité cananéenne. Utiliser le nom Ba’al en référence à Yahweh, c’est l’appeler par le nom d’une idole, pourtant c’est précisément ce que font de nombreux croyants. Puisque « Seigneur » signifie Ba’al, lorsque nous appelons Yahweh par le nom de « Seigneur », nous laissons son nom tomber en ruine, et son nom devient inutile à cause d’une tromperie. C’est ce que le troisième commandement nous dit de ne pas faire. Il existe encore des traductions qui n’ont pas remplacé Yahweh par Seigneur ou Éternel.
Traduction Auguste Crampon Exode 20:7
Tu ne prendras point le nom de Yahweh, ton Dieu, en vain, car Yahweh ne laissera pas impuni celui qui prendra son nom en vain.
Même si ces traductions ont conservé le nom de Yahweh, il le qualifie également de Dieu, et non d’Elohim. Et l’étymologie du mot Dieu provient de Zeus, qui est aussi une autre idole. Tout ça pour dire qu’aucune traduction n’est parfaite.
Osée nous dit aussi que nos pères ont oublié le nom de Yahweh pour Ba’al (le Seigneur). Cela semblerait indiquer qu’il s’agit de deux divinités différentes. Il dit aussi que lorsque nous serons amenés à Lui pour le mariage, nous ne L’appellerons plus « Seigneur », mais « Ishi » (Mon Homme).
Howshea (Osée) 2:16-17
16 En ce jour-là, dit Yahweh, tu m’appelleras : iyshiy (Mon mari) ! Et tu ne m’appelleras plus : ba’eliy (Mon maître) !
17 J’ôterai de sa bouche les noms des Baals, afin qu’on ne les mentionne plus par leurs noms.
Yahweh ne veut pas que son épouse l’appelle ‘Baal’ (Seigneur). Il veut que Son épouse L’appelle ‘Ishi’ (Mon Homme), parce qu’il y a plus d’intimité dans ce nom.
Donc, si notre Créateur n’aime pas être appelé « Seigneur », alors quel est le nom de notre Créateur ? Certes, nous devons savoir quel est son nom, si nous voulons louer son nom et le faire connaître sur toute la terre.
Il y a un argument selon lequel le nom du Créateur est « Je suis », et il y a aussi des arguments pour d’autres orthographes et prononciations pour le nom du Créateur. Cependant, Yahweh nous dit que son nom est Yahweh. Il nous dit que c’est son nom pour toujours, et que c’est un mémorial pour toutes nos générations.
Shemote (Exode) 3:15
15 Et Elohim dit à Mosheh : Tu diras ainsi aux enfants d’Israël : Yahweh Elohim de vos pères, l’Elohim d’Avraham, l’Elohim de Yitzhak et l’Elohim de Yaakov, m’a envoyé vers vous. Ceci est mon nom pour toujours, et ceci est mon mémorial pour toutes les générations.
En se souvenant que l’hébreu se lit de droite à gauche, le nom Yahweh est orthographié Yod-Hay-Vav-Hay ( יהוה ). Il n’y a vraiment aucun moyen de prononcer cela comme « Seigneur ».
La plupart des commentateurs traditionnels ont rendu la prononciation de יהוה comme « Jéhovah ». Cependant, cela ne peut pas être correct, car il n’y a jamais eu de lettre «J» (ou de son «J») en hébreu.
Puisque le troisième commandement nous dit de ne pas laisser son nom tomber en ruine, et puisque Yahweh nous dit qu’il ne tiendra pas pour innocent quiconque abuse de son nom, il y a naturellement beaucoup de débats passionnés sur la façon exacte dont son nom est le mieux prononcé. Je ne conteste pas la conviction personnelle de quiconque sur la façon dont le nom de Yahweh doit être prononcé, tant qu’ils font de leur mieux, et qu’ils se sentent convaincus.
Il existe plusieurs prononciations traditionnelles pour יהוה , mais les prononciations principales sont « Yahweh », « Yahuweh », « Yehovah » et d’autres. Une grande partie de la difficulté vient du fait que la troisième lettre, le vav (ו) peut ressembler à un « oo » (ou), à un « W » ou à un « V », selon le contexte.
י Lettre Yod. Sonne comme « yee »
ה Lettre Hay. Sonne comme « h » (H)
ו Lettre Vav. Sonne comme ‘ou,’ ‘w’ ou ‘v’
ה Letter Hay. Ressemble à « h » (H)
Peut-être quatre-vingt-dix pour cent de tous les érudits hébreux conviennent que le nom יהוה est probablement correctement prononcé soit « Yahweh », soit « Yahuweh ». C’est également ainsi que les Samaritains prononcent encore Son nom aujourd’hui.
Alternativement, si nous croyons que les points voyelle (diacritiques) dans le texte massorétique (Tanakh en hébreu moderne) sont exacts, alors nous croirons probablement que son nom se prononce ‘Yehovah’ ( יְהוָה ) car c’est le son que les consonnes et les points voyelle ( יְהוָה ) nous donne.
יְ Ressemble à « yee » ou « yuh »
ה Ressemble à « h » (le son « o » est supposé)
וָ Ressemble à « va »
ה Son « h » final (doux)
Cependant, comme les points-voyelles n’apparaissent dans les documents hébreux qu’à partir du Moyen Âge, cette lecture est hautement suspecte et ne peut être prouvée.
Sans les points voyelle, Yahweh ou Yahuweh est la lecture la plus probable. Cependant, puisque personne ne sait vraiment (ou ne peut savoir) exactement comment le nom de Yahweh est prononcé, je n’ai aucun problème avec quiconque se sent convaincu par une prononciation différente. En fait, il se peut que Yahweh ait laissé la prononciation de son nom délibérément vague, afin qu’il puisse voir comment son peuple se comporte lorsqu’il y a un point de désaccord important.
Le nom du Messie
L’Écriture nous dit aussi qu’il n’y a qu’un seul nom donné sous le Ciel parmi les hommes, par lequel les hommes doivent être sauvés.
Ma’asim (Actes) 4:12
12 Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.
En Occident, notre Messie est communément appelé Jésus-Christ. Cependant, le titre Christ n’est pas un terme hébreu, c’est un terme grec. Étant donné que les Grecs ont incorporé des élohim (dieux) étrangers dans leur panthéon, et que l’empire d’Alexandre s’est étendu jusqu’en Inde, il y a des spéculations selon lesquelles le terme Christ pourrait être une dérivation de Krishna, un dieu hindou de la guerre.
Le terme hébreu pour Messie est « Mashiach » ( מְשִׁיחַ ), et il fait référence à quelqu’un qui a été oint pour une tâche ou un rôle spécifique. Le roi David et le roi Shaoul étaient également des oints.
1 Samuel 26:16
16 Ce que tu as fait là n’est pas bien. Yahweh est vivant ! Vous méritez la mort, pour n’avoir pas veillé sur votre maître, sur l’oint (meshiyah) de Yahweh.
Dans la pensée francophone, les sons et les prononciations ne sont pas très importants contrairement à d’autres langues où c’est crucial. Parfois dans la langue hébraïque une mauvaise prononciation peut changer radicalement le sens d’un mot. D’ailleurs rappelez-vous dans Juges, cet exemple où une erreur de prononciation a eu de lourdes conséquences sur les hommes d’Ephraïm.
Juges 12:6
6 Ils lui disaient alors : Hé bien, dis Schibboleth. Et il disait Sibboleth, car il ne pouvait pas bien prononcer. Sur quoi les hommes de Galaad le saisissaient, et l’égorgeaient près des gués du Jourdain. Il périt en ce temps-là quarante-deux mille hommes d’Éphraïm.
D’ailleurs quand un pasteur chrétien prêche à ces brebis qu’il ne faut pas observer le shabbat, il ne le prononce pas de la façon correcte. En général ils disent sabbat au lieu de shabbat. C’est étonnant de voir qu’ils font la même erreur que Sibboleth à la place de Schibboleth. Comme quoi les éphraïmites (chrétiens) ont encore à ce jour ce problème de prononciation.
D’ailleurs c’est pour cette raison que les pasteurs chrétiens enseignent faussement sur le shabbat, car il ne savent pas le prononcer. Ils parlent du sabbat, qui en hébreux a un sens très différent du repos. Certains érudit en langue hébraïque disent que le mot sabbat signifie la ruine ou la désolation intérieur, alors que le shabbat signifie le repos.
Et puis il y a encore à ce jour des rituels comme le sabbat des sorcières, qui n’a rien à voir avec l’observation du jour Saint demandé par Yahweh. C’est pour cela qu’en prêchant ainsi, les pasteurs chrétiens enseignent des mensonges.
Dans la pensée hébraïque, les mots et leurs sons sont très importants, car c’est par des mots que le Créateur a appelé le monde à l’existence. En science, la « théorie des cordes » est maintenant utilisée pour expliquer comment toute la matière n’est essentiellement qu’une énergie qui résonne à des fréquences particulières : en d’autres termes, à différentes vibrations sonores. Si l’on change la fréquence spécifique à laquelle l’énergie résonne, l’énergie prend une forme différente. Et par exemple, le mot shabbat qui est un jour béni peut devenir le sabbat, un culte satanique. Autrement dit, si on change le son, on change la nature des choses. Et il en est peut-être de même avec le nom du Messie.
Le nom « Jésus » ne peut pas être le vrai nom hébreu du Messie, car il n’y a jamais eu de lettre « J » (ou de son « J ») dans la langue hébraïque. Cependant, s’il n’y a qu’un seul nom sous le ciel donné parmi les hommes par lequel nous devons être sauvés, alors quel est ce nom ?
Les Hébreux donnent normalement à leurs enfants des noms scripturaires. Et Myriam la mère du Messie lui a donné le nom de Josué. Si on regarde la concordance Strong grec de Yeshoua, nous trouvons ceci :
Concordance Strong n° 2424 : Iesous (ee-ay-sooce’), d’origine hébaïque (voir n°3091)
Et quand on regarde l’origine hébraïque, on tombe bien sur le nom de Josué (Yehoshua).
Le Messie a en fait reçu le même nom que Josué, le fils de Nun.
Yehoshua, fils de Nun, s’appelait à l’origine Howshea ( הוֹשֵׁעַ ), ce qui signifie ‘salut’ (Nombres 13:8,16). Cependant, Mosheh (Moïse) a appelé Hoshea ‘Yah-Hoshea’ ( יְהוֹשׁוּעַ ). Ce nom signifie un certain nombre de choses différentes, y compris « Yahuweh sauve » et « le salut de Yahuweh ».
Nombres 13:16
16 Ce sont les noms des hommes que Moïse envoya considérer la terre ; et il donna à Osée, fils de Nun, le nom de Josué.
Remarquez quand Mosheh a renommé Hoshea « Yah-Hoshea », les voyelles ont toutes changé. « Yah » est devenu « Yeh », et « Hoshea » est devenu « Hoshoua ». Pourtant, parce que la grammaire hébraïque fonctionne différemment de la grammaire française, ce nom signifie toujours « Yahuweh sauve » ou « le salut de Yahuweh ».
Les Hébreux abrégent fréquemment les noms parce qu’ils apprécient l’économie d’effort. Le nom de Josué n’est orthographié que deux fois dans sa forme complète de six lettres ( יְהוֹשׁוּעַ ). Il apparaît une fois dans Deutéronome 3:21, puis dans Juges 2:7, où il est orthographié à la fois sous sa forme de six lettres ( יְהוֹשׁוּעַ ) et sous sa forme abrégée de cinq lettres ( יְהוֹשֻׁעַ ). Cela nous montre que les contractions sont « casher » dans la pensée hébraïque.
Juges 2:7
7 Le peuple servit Yahweh pendant toute la vie de Josué (יְהוֹשׁ֫עַ), et pendant toute la vie des anciens qui survécurent à Josué (יְהוֹשׁ֫וּעַ), et qui avaient vu toutes les grandes choses que Yahweh avait faites en faveur d’Israël.
Comme les voyelles changent, יְהוֹשׁוּעַ et יְהוֹשֻׁעַ se prononcent de la même manière.
Cependant, alors que l’ancienne prononciation du nom de Josué dans le Tanach n’a jamais changé, l’usage contemporain du nom de Josué l’a fait.
Plus tôt, nous avons vu comment les Israélites dans les temps anciens gardaient le troisième commandement (ne pas laisser Son nom tomber dans les ruines) en prononçant Son nom dans les salutations et les bénédictions quotidiennes (comme dans Ruth 2:4). De plus, il a été dit au sacerdoce lévitique de bénir les enfants d’Israël à haute voix au nom de Yahweh.
Bemidbar (Nombres) 6:22-27
22 Et יהוה parla à Mosheh, disant :
23 « Parle à Aharon et à ses fils, et dis : C’est ainsi que vous bénirez les enfants d’Israël. Dis-leur :
24 « יהוה vous bénisse et vous garde ;
25 יהוה fais luire sa face sur toi,
et sois miséricordieux envers toi;
26 יהוה lève sa face sur toi, et te donne la paix. »
27 « Alors ils mettront mon nom sur les enfants d’Israël, et je les bénirai.
Lorsque les Juifs se sont exilés à Babylone, la lignée sacerdotale lévitique a été perdue. Parce que quelqu’un devait faire le service religieux pour les Juifs, l’ordre rabbinique est né. Cependant, l’ordre rabbinique a également introduit un grand nombre d’autres traditions humaines dans le judaïsme à cette époque.
Marduk était le principal élohim (dieu) des Babyloniens. Pendant le temps où Juda était en exil, les Babyloniens considéraient le nom de Marduk si « saint » qu’il ne devait pas être prononcé. Au lieu de cela, les gens devaient l’appeler «Bel» (ce qui signifie «Seigneur»). Si nous comparons ce terme babylonien Bel (Seigneur) à Ba’al (Seigneur), nous pouvons voir qu’ils sont tous les deux le même mot (Seigneur).
Bien que l’histoire ne raconte pas comment cela s’est produit, la légende veut que les Babyloniens aient ridiculisé les Israélites pour avoir prononcé le nom de Yahweh à haute voix, les appelant des « Yahoos ». Puisque les rabbins ont estimé qu’il était important d’empêcher que le nom de Yahweh ne soit pris en vain (même par les Babyloniens), ils ont institué une décision selon laquelle le nom de Yahweh ne pouvait plus être prononcé. Au lieu de cela, ils ont décidé que les Juifs devaient utiliser le terme de substitution « Adonaï » (Maître), et le terme HaShem (le Nom). Adonaï et Hashem ont été approuvés comme substitut. Pourtant, substituer le nom Yahweh avec les termes Maître ou Seigneur transgresse l’intention du Troisième Commandement, qui nous dit de ne pas laisser le nom de Yahweh tomber en ruine, et de ne pas le rendre inutile, soit par manque d’utilisation, soit par tromperie (ou substitution).
Concordance Strong n°7723 shav’; de la racine N° 7722 dans le sens de désolation ; ravage, dévastation, ruine, perte, dévastation, ruine, abandonnée, dévastée (d’une terre) : vide, vanité, mensonge, fausseté, vide : néant, vanité, vide : d’un discours, mensonge, indignité (de conduite)
Poussant les choses un peu plus loin, les rabbins ont également modifié le nom de Josué. Dans la pensée hébraïque, les noms commençant par יה (‘Yah’) ou יהו (‘Yahu’ ou ‘Yeho’) sont considérés comme contenant le Nom Divin. Par conséquent, peut-être avec les meilleures intentions d’empêcher que le nom de Yahweh ne soit pris en vain, les rabbins ont décidé que tout nom commençant par יה ou יהו (comme יהושע ) devrait avoir le Hay ( ה ) supprimé. Ainsi, le nom de Josué יְהוֹשֻׁעַ a pris une forme différente.
Comme nous l’avons vu dans Juges 2:7, le nom de Josué est orthographié de deux manières différentes : יְהוֹשֻׁעַ et יְהוֹשׁוּעַ . En utilisant la forme à six lettres, mais en supprimant les lettres Hay et Vav ( הוֹ ) afin de cacher le nom de Yahweh, le nom de Josué est alors orthographié ישוע , et en raison des règles de la grammaire hébraïque, les points voyelle changent également.
יְהוֹשֻׁעַ = Yehoshua
יְהוֹשׁוּעַ = Yehoshua
יהושוע = Yehoshua
יֵשׁוּעַ = Yeshua
Cette forme abrégée de quatre lettres, ‘Yeshoua’ ( יֵשׁוּעַ ) est celle couramment utilisée dans les Écritures après l’exil babylonien. Par exemple, Ezra 3:2 explique comment Yeshoua, le fils de Yehotzadak, le premier souverain sacrificateur du Second Temple, a construit un autel à Yahweh.
Ezra 3:2
2 Yeshoua, fils de Yowtsadaq, avec ses frères les sacrificateurs, et Zerubbabel, fils de She’altiy’el, avec ses frères, se levèrent et bâtirent l’autel de l’Elohim d’Israël, pour y offrir des holocaustes, selon ce qui est écrit dans la loi de Mosheh, homme d’Elohim.
Parfois, ceux qui ne parlent pas l’hébreu rejettent l’idée que le nom Yehoshua puisse commencer par le son « Yeh ». Cet argument est généralement basé sur Jean 5:43, qui nous dit que Yeshoua est venu au nom de Son Père.
Yochanan (Jean) 5:43
43 Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas. Si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez.
Selon ce raisonnement :
- puisque Yeshoua est venu au nom de Son Père Yahuweh, et puisque
- Le nom de Yahuweh commence par un ‘Yah’ lorsqu’il est orthographié en français, puis
- Le nom de Yeshoua doit également commencer par un « Yah » (et non un « Yeh ») en français ; et donc
- l’orthographe Yeshoua est fausse, et ceux qui invoquent le nom Yeshoua ne sont pas sauvés, selon les préceptes d’Actes 4:12.
Ma’asim (Actes) 4:12
12 “Il n’y a de salut en aucun autre, car il n’y a sous le ciel aucun autre nom donné parmi les hommes par lequel nous devions être sauvés. »
Le problème est que la prononciation hébraïque ne respecte pas les règles de grammaire française. Alors malgré que le français n’est rien à voir avec l’hébreux, il existe des exemples qui peuvent nous aider à comprendre. Parfois il y a différents sons, pour un mot qui s’écrit de la même façon. Par exemple les mots “fils” et le mot “fils”. Ils s’écrivent de la même façon et pourtant se prononcent différemment. Des fils de pêche. Et un fils nous est donné. En hébreux c’est un peu différent, mais les voyelles attribuées à différentes consonnes peuvent également changer lorsque les consonnes du mot sont modifiées.
Si nous lisons Jean 5:43 dans son contexte plus large, nous pouvons également glaner un indice contextuel important :
Yochanan (Jean) 5:43-44
43 « Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas. Si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez.
44 Comment pouvez-vous croire, vous qui recevez la gloire les uns des autres, et qui ne cherchez pas la gloire qui vient du seul Elohim ?
Dans le contexte, lorsque Yeshoua a dit qu’il est venu au nom de son Père, il ne faisait probablement pas référence à la prononciation. Au contraire, Il disait probablement qu’Il était venu dans la gloire, l’autorité et le caractère de Son Père.
Concordance Strong 8034 shem (shame); Un mot primaire, peut-être de la racine N°7760 à travers l’idée de position définie et en évidence; nom, nommer, réputation, renommée, gloire, le Nom, souvenir, monument.
C’est probablement aussi l’idée de gloire et d’autorité à laquelle Yeshoua faisait référence dans la grande mission d’Évangélisation qu’il nous as donnée.
Mattithyahu (Matthieu) 28:18-20
18 Et Yeshoua s’approcha et leur parla, disant : Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre.
19 « Allez donc, faites de toutes les nations des disciples, les immergeant en mon nom*,
20 leur apprenant à observer tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis toujours avec vous, même jusqu’à la fin des temps. Amein.
[*Pour savoir pourquoi nous nous immergeons uniquement dans le nom de Yeshoua, veuillez consulter « Immersion uniquement dans le nom de Yeshoua »]
Certains pensent que parce que la forme originale du nom de Yeshoua avait cinq ou six lettres, les formes à cinq ou six lettres sont plus appropriées. Et donc nous devrions appeler Yeshoua en disant Yehoshoua. Ainsi, même si un homme Léonard choisit de s’appeler Léo, nous devrions l’appeler par son nom complet, Léonard, par honneur et respect. Mais puisque la forme à quatre lettres יֵשׁוּעַ était celle couramment utilisé à l’époque où Yeshoua vivait, il est logique que ce soit par ce nom qu’il s’est appelé. Dans le passage de Ezra 3:2 nous avons vu que c’est comme ça qu’était prononcé le nom Josué. Et il est logique que Myriam ait aussi appelé son fils Yeshoua comme cela se faisait couramment à l’époque. C’est à peu près la même chose que l’on retrouve aujourd’hui. Beaucoup de prénoms modernes sont le diminutif de prénoms plus anciens. Théophile devient Théo, Benjamin devient Ben, William devient Will. D’ailleurs même si le nom d’Elohim est Yahweh, David utilisait parfois son diminutif qui est Yah. Yah est le n°3050 dans la concordance Strong.
Concordance Strong n°3050 : Yahh (yaw) Contraction de 03068 (Yahweh), et ayant le même sens.
Tehillim (Psaumes) 68.4 Chantez à Elohim, célébrez son nom ! Frayez le chemin à celui qui s’avance à travers les plaines ! Yah (יָהּ) est son nom : réjouissez-vous devant lui !
Donc voilà, si David se permet de dire que Yah est son nom, c’est-à- dire un diminutif de Yahweh, alors nous pouvons aussi accepter Yeshoua comme diminutif de Yehoshoua.
Puisque Yeshoua a été élevé dans la période du Second Temple, et puisque le nom Yeshoua était (et est) considéré comme contenant le nom de Yahuweh, c’est probablement comme cela que se disait son nom.
Cependant, les rabbins enseignent un acronyme qui est destiné à être une insulte contre le nom de Yeshoua, et cet acronyme est mauvais à utiliser. Cet acronyme est « Yeshu » ( ישו ou יש”ו ), et il signifie « y’mach shemi v’zichro » ( יִמַּח שְׁמוֹ וְזִכְרוֹ ), ce qui signifie : « Que son nom et sa mémoire soient effacés ».
Certes, nous devrions éviter les insultes rabbiniques telles que « Yeshou », mais nous devrions également « donner grâce » aux autres personnes en ce qui concerne leur utilisation des noms. Bien que nous chérissons le fait que Yahweh nous ait révélé Son nom, ce n’est que par le pouvoir du Rouach HaQodesh (Esprit Saint) que tout être humain invoque les noms de Yahweh ou de Yeshoua. Donc, tant que les gens prononcent les noms comme ils en ont la conviction, qui sommes-nous pour discuter ?
L’amour est au cœur de la Torah. Si nous ne montrons pas d’amour pour nos frères lorsque nous discutons avec eux de nos convictions sur les noms, alors que penseront nos frères ? Et si nous ne sommes pas disposés à accorder une faveur ou une « grâce » aux autres, alors quel esprit est réellement en nous ?
Mattithyahu (Matthieu) 5:16
16 « Que votre lumière brille ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres et glorifient votre Père qui est dans les cieux. »
Nous devrions tous prier pour être remplis uniquement de Son amour et de Sa sollicitude, afin qu’il brille à travers nous comme un témoin lors des discussions de nos convictions : et laissons le jugement de décider si quelqu’un est sauvé ou non au seul qui est qualifié pour juger.
Au nom de Yeshoua,
Amein.
Cet Enseignement est un cours de Norman Willis traduit et adapté pour la francophonie : The set-apart names.