Comment notre culture bloque notre identité en Yeshoua

Dans cette étude nous allons voir si les frites belges sont interdites dans la Bible. Et la réponse va peut être vous surprendre. Quand nous faisons une recherche dans une concordance biblique, si nous tapons le mot « frites », alors nous ne trouvons aucun verset qui parle de cela. Mais alors quel est le rapport entre les frites et les commandements de la Bible ? Et bien quand nous lisons la Torah, il y a parfois des commandements pour lesquels on ne se sent pas trop concerné. En voici un justement :  

Vayikra (Lévitique) 7:22-25
22 Yahweh parla à Moïse, et dit :
23 Parle aux enfants d’Israël, et dis : Vous ne mangerez point de graisse de bœuf, d’agneau ni de chèvre.
24 La graisse d’une bête morte ou déchirée pourra servir à un usage quelconque ; mais vous ne la mangerez point.
25 Car celui qui mangera de la graisse des animaux dont on offre à Yahweh des sacrifices consumés par le feu, celui-là sera retranché de son peuple.

La plupart des gens ne comprennent pas ce commandement. Souvent on se dit qu’on ne peut pas manger de la viande avec un peu de graisse. En effet, quand on mange un steak de bœuf par exemple, on remarque souvent que la viande est persillée de graisse. En réalité, la Bible ne parle pas de la graisse qu’on trouve avec la viande. La Torah parle de la graisse qui couvre les entrailles et les rognons, c’est-à-dire les reins de l’animal. 

Vayikra (Lévitique) 7:3-4
3 On en offrira toute la graisse, la queue, la graisse qui couvre les entrailles,
4 les deux rognons, et la graisse qui les entoure, qui couvre les flancs, et le grand lobe du foie, qu’on détachera près des rognons.

Donc ce que Yahweh nous interdit de manger, c’est uniquement la graisse qui se rattache aux entrailles. A contrario, la graisse qui accompagne la viande de l’animal est autorisée (sans abus).

Alors aujourd’hui si vous allez chez votre boucher, il est probable que vous ne verrez jamais de graisse de rognon à vendre. La graisse de rognon est également appelée le “suet”. Une fois que le suet est fondu et clarifié, on obtient ce qu’on appelle le suif. En Belgique, le suif est commercialisé sous le nom de « blanc de bœuf ». En Belgique, les friteries utilisent le blanc de bœuf. C’est cette spécificité belge qui fait que les frites ont ce goût si particulier. Même si les frites belges sont l’identité nationale de ce pays, la Bible n’autorise pas la consommation de la graisse de friterie et donc nous ne pouvons pas manger de frites belges. Sur la télévision belge il existe même une émission sur le sujet des friteries.

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Les belges considèrent leurs frites comme un trésor national, alors qu’en réalité ce trésor repose sur un péché. Il n’y a bien sûr pas que la Belgique qui possède ce genre de trésor national empoisonné. La France par exemple est un des rares pays à avoir inscrit l’avortement dans sa constitution. Dans les écritures l’avortement est considéré comme une abomination, mais la France est fière d’avoir inscrit ce péché dans ces lois constitutionnelles. Enfin, quand je dis la France, ce sont surtout les Franc-maçons qui sont derrière ces lois.

Mais revenons-en aux frites belges. Ce qui est paradoxale en Belgique, c’est qu’ils élèvent principalement une race de bœuf appelé la BBB, qui veut dire la Blanc bleu belge. Cette race de bœuf ressemble à une vache qui aurait pris des stéroïdes, comme un bodybuilder. Je trouve cela vraiment horrible, mais l’intérêt c’est que cette race produit énormément de viande. Et là où je vois le paradoxe, c’est que les belges aiment ce genre de viande, alors qu’elle contient en moyenne 5% de lipide, soit 2 à 3 fois moins que les animaux provenant d’autres races. J’ai déjà acheté un steak de BBB, mais comme il n’y a quasiment aucune graisse, c’est vraiment pas très bon, il n’y a quasiment pas de goût. Le paradoxe c’est que les belges après avoir mangé un steak ultra sec se rattrapent sur des frites cuites à la graisse de rognon. Malheureusement pour eux cette graisse n’est pas permise par la Bible. Pour rétablir les choses, il faudrait qu’ils arrêtent l’élevage de la Blanc bleu belge et qu’ils élèvent des bœufs moins transformés qui produisent de la viande avec plus de lipide et donc plus de gout. Pour les frites, il faudrait passer à une huile végétale. Evidemment les Belges ne veulent pas changer, car ils sont fiers à la fois de leurs frites et de leurs races bovines. Les belges comme la plupart des peuples aiment leur identité et en sont fiers.

Pour en revenir à la graisse de rognon, il faut savoir que le suif ne sert pas uniquement à la préparation des frites. Il est utilisé dans le rôtissage ou en pâtisserie notamment dans le fameux « christmas pudding ». On l’utilise pour faire les boules de graines pour les oiseaux et également pour la fabrication de savon et de cosmétique. Il sert par ailleurs à nourrir et protéger le cuir, il sert comme lubrifiant dans l’industrie et également dans la fabrication de bougies. Et justement la Bible autorise qu’on utilise le suif pour ces usages quelconque, mais pas pour la consommation humaine.

Vayikra (Lévitique) 7:24
La graisse d’une bête morte ou déchirée pourra servir à un usage quelconque ; mais vous ne la mangerez point.

Cela veut dire qu’on ne peut pas manger des frites cuites dans le suif et nous ne pouvons pas manger de pâtisserie comme le christmas pudding. Dans l’étude sur Actes 15, nous avions vu que les apôtres avaient donné quelques ordonnances qui provoquaient le retranchement du peuple. C’est à dire que pour faire partie de l’assemblée, il fallait s’abstenir de transgresser les commandements de la Torah qui provoquaient le retranchement d’Israël. Ce qui est logique, car si tu veux faire partie de l’assemblée d’Israël, tu ne vas pas transgresser les commandements qui vont te faire renvoyer. Et bien nous lisons que la consommation de la graisse de rognon est aussi un commandement qui nous retranche du peuple.

Vayikra (Lévitique) 7:25
Car celui qui mangera de la graisse des animaux dont on offre à Yahweh des sacrifices consumés par le feu, celui-là sera retranché de son peuple.

Cela signifie qu’ouvrir une assemblée nazaréenne en Belgique ou dans le nord de la France ne sera pas forcément facile. Car les frites sont un élément marquant de la culture dans ces régions. 

Dans cette vidéo, je voudrais vous montrer comment notre culture nous entraine souvent dans le péché. En tant qu’anciens païens nous avons de nombreuses différences culturelles avec celle de la Torah et forcément cela va influencer notre foi. Qu’on soit Asiatique, Européen, Indien, Amérindien, Africain etc… Nos différentes cultures vont venir parasiter notre retour à la foi originelle de Yeshoua. Comme je le dis souvent dans le mot « culture », il y a le mot « culte ». Donc pour rendre un bon culte à notre Elohim, nous devons nous intéresser à la culture biblique et abandonner notre ancienne culture. Une des choses qui m’a beaucoup aidé à revenir aux racines hébraïques de la foi, c’est justement que j’ai une femme chinoise. C’est grâce à cela que j’ai pu comprendre que les différences culturelles sont un frein puissant entre un mari et sa femme. 

Et finalement, les croyants ont le même genre de difficulté avec leur époux Yeshoua, car sa culture n’est pas la même que la nôtre. Yeshoua n’est pas chrétien européen, c’est un juif avec une culture hébraïque et surtout biblique. Yeshoua ne mangerait jamais de frites belges et il aurait en abomination l’avortement de la constitution des français. Les choses dont nous pouvons être fiers, Yeshoua peut parfois les avoir en horreur et les vomir. Notre identité française ou notre identité belge sont parfois en désaccord avec l’identité que nous devons avoir en Yeshoua. Je parle beaucoup d’identité dans cette vidéo. Tout repose sur ce mot. Mais comme vous le savez, nous n’avons pas toujours la même définition. Il y a plusieurs définitions possibles. Quand je fais une recherche je trouve que l’identité c’est le “Caractère de deux choses identiques.” Cela veut dire que pour trouver notre identité en Yeshoua, nous devons lui ressembler et c’est exactement ce que disent les écritures.

Bibliquement parlant, nous devons être de nouvelles créatures lorsque nous suivons Yeshoua. Nouvelle créature cela veut dire que nous ne sommes plus comme on était avant. Si connaître Yeshoua n’a strictement rien changé à votre culture ou à vos habitudes de vie, alors vous n’êtes pas née de nouveau. Nouvelle créature, cela veut dire que nous devons ressembler à Yeshoua, nous devons être identiques à Yeshoua.

1 Corinthiens 11:1
Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même du Messie.

Ici Shaoul nous révèle une clef pour comprendre quelle est notre identité en Yeshoua, il dit que nous devons l’imiter. Yohanan nous le confirme en disant que nous devons marcher comme Yeshoua a marché.

1 Yohanan (Jean) 2:6
Celui qui dit qu’il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même.

Un chrétien belge par exemple, ne va pas changer, il continuera à manger de son trésor national. Les chrétiens sont toujours de vieilles créatures, car ils n’ont pas remis en question leur façon mondaine de vivre. Pour ma part, Yahweh m’a donné une épouse chinoise. Et ce choc des cultures m’a permis de comprendre que ma vision des choses européenne n’était qu’une culture parmi tant d’autres et que je devais me remettre en question. Il a donc été beaucoup plus facile pour moi ensuite d’embrasser la culture hébraïque de Yeshoua, à l’image de Ruth.

Ruth 1:16
Ruth répondit : Ne me presse pas de te laisser, de retourner loin de toi ! Où tu iras j’irai, où tu demeureras je demeurerai ; ton peuple sera mon peuple, et ton Elohim sera mon Elohim.

En tant qu’anciens chrétiens, nous sommes l’épouse de Yeshoua, et cette épouse doit faire des efforts comme Ruth pour suivre la culture de son mari. Les chrétiens en général ne font aucun effort pour vivre la culture de Yeshoua, ils continuent en général à faire les fêtes païennes françaises, de manger des choses interdites par les écritures etc. …

Pour vous expliquez le problème des différences culturelles, je vais vous donner des exemples, car j’ai déjà voyagé à plusieurs reprises dans le pays de naissance de ma femme. Un des exemple c’est la barbe. En effet, en Chine avoir la barbe est extrêmement mal vu. Vous aurez du mal à trouver du travail, si vous avez une barbe. De mémoire je n’ai vu qu’un seul chinois qui avait la barbe, c’était un vieillard dans la région de Nanjing. Malheureusement je n’ai pas pensé à le filmer. D’ailleurs ma belle mère a demandé à ma femme si je ne pouvais pas raser la mienne pour venir en Chine, car je risquais de faire peur à la population là-bas. Dans la culture biblique, c’est l’exact opposé, l’absence de barbe est un véritable scandale, c’est totalement inadmissible comme en témoigne ce passage dans Samuel.

2 Shmuel (Samuel) 10:5
David, qui fut informé, envoya des gens à leur rencontre, car ces hommes étaient dans une grande confusion ; et le roi leur fit dire : Restez à Jéricho jusqu’à ce que votre barbe ait repoussé, et revenez ensuite.

Dans ce passage, David aurait pu demander à ces hommes de se raser entièrement la barbe et de revenir, mais non, l’outrage du roi Hannun était trop important. En Chine, au contraire, c’est quasiment un outrage que d’avoir une barbe. En Europe, on a une culture du rasage assez développée, quand on est un vrai homme, on se rase de près. D’ailleurs, même les hommes qui portent la barbe en France préfèrent la tailler chez un barbier. Quand les hommes vont chez un barbier, ils font raser leurs tempes, ils rasent le coin de leur barbe et finalement ils transgressent aussi la Torah.

Vayikra (Lévitique) 19:27
Ne rasez pas autour les extrémités de votre chevelure, et ne détruis pas l’extrémité de ta barbe.

Effectivement, nous voyons dans le prophète Jérémie, que Yahweh n’aime pas ceux qui gardaient le style des personnes des nations, avec des tempes rasées.

Yirmeyah (Jérémie) 9:25-26
25 Voici, les jours viennent, dit Yahweh, Où je châtierai tous les circoncis qui ne le sont pas de cœur,
26 L’Égypte, Juda, Édom, les enfants d’Ammon, Moab, Tous ceux qui se rasent les tempes, Ceux qui habitent dans le désert; Car toutes les nations sont incirconcises,
Et toute la maison d’Israël a le cœur incirconcis.

Quand je passe à côté du barbier vers chez moi, je vois toujours des tas de personnes se faire raser les tempes, c’est triste, mais c’est le style du monde. Quand j’étais en Chine, nous avons eu l’occasion de manger dans un restaurant Halal et le patron qui était musulman m’a dit avoir apprécier de voir une belle barbe comme la mienne. Pour eux, c’est un signe d’autorité et de respect. Lui n’en avait pas, même si c’est encouragé dans la religion musulmane. 

Il faut savoir qu’il y a plusieurs ethnies en Chine. Les Han sont majoritaires, ils sont plus d’un milliard d’individus. Donc ce patron de restaurant Halal était peut-être Ouïghour, mais en tout cas comme il vivait avec des Han, il ne portait pas la barbe parce que ça pouvait faire peur à la population locale. Les chinois qui portent la barbe sont souvent marginaux, comme les artistes ou les philosophes. Enfin, tout ça pour dire qu’en Chine ma barbe hébraïque n’a pas été très bien vue, sauf par les musulmans chinois. 

Parlons maintenant d’une autre différence culturelle, celle des poissons. En France, nous mangeons certains types de poissons et il y a certains poissons qu’on ne mange pas, car ils sont en quelque sorte idolâtrés. Par exemple, en France vous ne trouverez jamais de black bass dans les poissonneries. Le black bass en France est un poisson qui est pêché pour la pêche sportive, mais une fois capturés, ils sont souvent embrassés et puis relâchés. Je suis même tombé sur une chaîne youtube dont le sujet est un homme qui possède des black bass comme animaux de compagnie.

En Chine, par contre vous trouverez le black bass dans les bassins des poissonneries. Les poissons sont souvent vendus quand ils sont encore vivants, on vend le poisson le plus frais possible là-bas. Vous trouverez donc un black bass pour 2 ou 3 euros, alors qu’en occident le black bass est un poisson utilisé pour le loisir et certains le garde comme animal de compagnie pour en faire du divertissement sur youtube. Vous savez si je me rendais aujourd’hui dans un étang de pêche autour de chez moi pour prendre un black bass pour le manger et que je le tuais devant les autres pêcheurs, je serais en abomination pour eux. On retrouve ces différences culturelles entre les égyptiens et les hébreux.

Shemot (Exode) 8:26
Et Moïse dit : Il ne convient pas de faire ainsi, car c’est un sacrilège pour les Égyptiens que les sacrifices que nous faisons à Yahweh notre Elohim. Pourrions-nous faire sous les yeux des Égyptiens des sacrifices qui sont pour eux des sacrilèges sans qu’ils nous lapidassent ?

J’ai déjà entendu des histoires similaires dans le monde de la pêche, certains pêcheurs ont tué des poissons, comme une carpe et se sont fait tabasser par les pêcheurs qui idolâtrent ces poissons. D’ailleurs, les égyptiens considéraient les bergers comme un métier abominable.

Bereshit (Genèse) 46:34
Quelle est votre occupation ? Vous répondrez : Tes serviteurs ont élevé des troupeaux, depuis notre jeunesse jusqu’à présent, nous et nos pères. De cette manière, vous habiterez dans le pays de Goshen, car tous les bergers sont en abomination aux Égyptiens.

En Europe, on a tendance à aimer un peu trop les animaux. On porte plus de soin à un chat, un chien qu’à un homme qui vit sur le trottoir. Il y a de plus en plus de véganisme et d’antispécisme, parce que les gens ont un comportement d’égyptien, ils idolâtrent les animaux. Aujourd’hui la plupart des croyants seraient incapable de tuer un animal pour se nourrir. Quand je vais à la pêche et que je dis que je mange le poisson que je pêche, on me regarde de travers, il vaut mieux parfois remettre le poisson à l’eau s’il y a des carpistes à côté de vous, car ils peuvent s’en prendre à vous ou rayer votre voiture. Le « no-kill » dans le monde de la pêche est une forme de religion et si tu ne relâches pas le poisson après l’avoir attrapé, alors tu es un hérétique et des prédicateurs vont venir te voir pour te prêcher la bonne parole du « no-kill ». « No-kill » en anglais, cela veut dire ne pas tuer.

Évidemment quand je suis allé en Chine et que j’ai vu des black bass à la poissonnerie, j’ai trouvé cela très comique, et je me suis empressé d’en déguster un, car en Europe je n’étais pas prêt d’en manger sans me faire insulter. Et pour tout dire, c’est un poisson vraiment excellent, je me suis vraiment régalé. La carpe également est vraiment un très bon poisson, sa chair est fine et délicate. Si les égyptiens avaient certaines choses en abomination à cause de leur culture, nous aussi en tant qu’israélite, nous devrions avoir certaines choses en abomination.

Vayikra (Lévitique) 11:10
Mais vous aurez en abomination tous ceux qui n’ont pas des nageoires et des écailles, parmi tout ce qui se meut dans les eaux et tout ce qui est vivant dans les eaux, soit dans les mers, soit dans les rivières.

Notre culture à nous les nazaréens, c’est en réalité la culture que Yahweh nous ordonne. Notre identité en Yeshoua, c’est de tout faire pour lui ressembler, comme lui a aussi suivi la culture de son Père. Yahweh nous demande de regarder certains aliments comme abominables. Comme les tortues, les anguilles qui n’ont pas d’écailles, ou alors les poissons chats également dépourvus d’écailles. Il y en avait beaucoup sur les marchés que j’ai pu voir en Chine.

Les commandements de la Bible qui posent des problèmes aux chrétiens, ne sont pas les commandements moraux, en réalité, les chrétiens désobéissent surtout aux commandements qui sont associés à la culture. Les chrétiens pensent que le spirituel se cantonne aux lois morales. Mais en réalité, Yahweh veut régner dans tous les aspects de notre vie. Quand nous lisons la Torah nous voyons que Yahweh s’intéresse à tous les aspects de notre vie. Il s’intéresse à notre style vestimentaire, il s’intéresse à notre façon de nous couper les cheveux et la façon de couper notre barbe, notre apparence compte pour lui. C’est pourquoi il a donné plusieurs commandements pour nous expliquer ce qu’il n’aime pas. Il n’aime pas les tatouages, les tempes rasés, il a ordonné un certain style vestimentaire pour ces sacrificateurs, il veut que les femmes gardent une certaine pudeur dans leurs vêtements, il nous demande même de mettre des franges à nos vêtements. Il y a même des passages où Yahweh nous indique comment faire nos besoins et oui, même des choses aussi insignifiantes et basiques, cela le concerne également.

Devarim (Deutéronome) 23:13
Tu auras parmi ton bagage un instrument, dont tu te serviras pour faire un creux et recouvrir tes excréments, quand tu voudras aller dehors.

Vous savez parfois en lisant la Torah, nous pouvons penser que certains commandements sont un peu excessifs. Les chrétiens veulent bien obéir à quelques commandements sur la moralité, mais les autres commandements qui concernent les vêtements ou des choses un peu plus culturelles, ils refusent. 

Mais il faut comprendre que notre créateur Yahweh est notre père. Et si vous êtes parent, alors vous savez que vous allez vouloir contrôler tous les aspects de la vie de vos enfants, même le fait de changer les couches fait partie de vos attributions de parent. Une mère va contrôler la façon dont ces enfants s’habillent, une mère va couper les cheveux de ses enfants, une mère va critiquer ses enfants s’ils mangent de mauvais aliments etc. … En gros, c’est juste l’amour d’une mère ou l’amour d’un père. Yahweh veut aussi nous donner son amour, et cela passe par des commandements sur tous les aspects de notre vie. Même ce que nous mangeons a de l’importance pour lui.

Les chrétiens par contre ne comprennent pas les commandements sur l’alimentation ou les commandements qui leur paraisse appartenir à la culture. Les chrétiens sont comme des adolescents rebelles qui veulent manger à Mac Donald, alors que leurs parents ont préparé des légumes bons pour leur santé. Ou alors un adolescent veut se faire un tatouage, il veut porter des vêtements inappropriés, mais les parents ne sont pas d’accord. Et bien Yahweh c’est pareil, il veut nous donner le meilleur dans sa Torah pour qu’on soit heureux. L’amour de Yahweh est souvent vu comme du légalisme par les chrétiens. Dès qu’un commandement de Yahweh ne va pas dans le sens de la culture française ou européenne, il est souvent rejeté. Les chrétiens français préfèrent souvent leur ancienne vie par amour de leur culture et rejettent l’identité de Yeshoua comme des adolescents spirituels rebelles.

Mais vous savez c’est comme si mon épouse refusait constamment de partager des éléments de ma propre culture. Imaginez que ma femme refuse de manger de la choucroute, refuse de boire un verre de vin rouge, refusait totalement tout ce qui vient de la culture française ? Est-ce que ce comportement me ferait plaisir ? Pas du tout, cela montrerait simplement qu’elle ne souhaite faire aucun effort pour mieux me connaître ou me découvrir, pour moi je la verrais comme quelqu’un qui ne m’aime pas et qui ne s’intéresse pas à moi. Et pourtant c’est exactement ce que la plupart des chrétiens font quand ils sont invités dans le royaume de leur Elohim. Ils continuent à vivre selon leur culture et rejettent une grande partie des lois divines. C’est d’ailleurs le but de la vidéo, montrer que notre culture est un frein à notre obéissance aux commandements de Yeshoua. 

Quand nous allons dans d’autres pays, ce qui nous frappe souvent ce sont les habitudes alimentaires. En France, la consommation du sang animal c’est dans la culture, notamment avec le boudin noir. Les bouchers utilisent du sang de porc qu’ils mélangent avec d’autres ingrédients. Quand j’étais sur les marchés chinois, j’ai pu voir sur une étale des récipients remplis de sang de volaille. En Chine, ils apprécient beaucoup les soupes avec des cubes de sang de canard par exemple, ils en consomment de grande quantité, c’est dans la culture du pays de manger ces choses là. Les israélites ne consomment pas de sang, car c’est un commandement de Yahweh.

Devarim (Deutéronome) 12:16
Seulement, vous ne mangerez pas le sang : tu le répandras sur la terre comme de l’eau.

Pour Yahweh le sang est quelque chose de très important, car l’âme des animaux se trouve dans le sang et le sang permet de faire expiation. D’ailleurs, les chrétiens pensent également que le sang de Yeshoua leur donne la vie éternelle. Cependant, même si les chrétiens comprennent l’importance du sang versé à la croix, ils refusent de comprendre l’importance de ne pas consommer de sang animal comme le commande leur Elohim, c’est assez paradoxale finalement. Aujourd’hui, les chrétiens mangent encore du boudin noir, malgré la décision d’Actes 15.

Actes 15:19-20
19 C’est pourquoi je juge qu’il ne faut point inquiéter ceux d’entre les gentils qui se convertissent à Elohim ;
20 mais qu’on doit seulement leur écrire, qu’ils s’abstiennent des souillures des idoles, de la fornication, des chairs étouffées, et du sang.

Aujourd’hui, les chrétiens ne respectent plus les ordonnances bibliques, car ils aiment plus leur culture païenne qu’ils n’aiment les commandements de Yahweh. L’amour du monde a été plus fort que l’amour de Yeshoua. Suivre Yeshoua revient à faire mourir notre vieil homme, et ce combat entre notre ancienne identité et l’identité de Yeshoua ne se termine pas toujours bien, car de nombreux croyants n’imitent pas Yeshoua, leur vieille identité a repris le dessus. Pourtant la décision des apôtres concernant le sang était quelque chose de très important. Paul et Timothée ont vraiment insisté auprès des églises pour leur dire qu’il fallait suivre les jugements des apôtres et des anciens de Jérusalem.

Actes 16:4-5
4 En passant par les villes, ils recommandaient aux frères d’observer les décisions jugées (krino) par les apôtres et les anciens de Jérusalem.
5 Les Églises se fortifiaient dans la foi, et augmentaient en nombre de jour en jour.

Aujourd’hui, il n’y a aucune église qui respecte l’interdiction du sang. Ce qu’il faut réaliser c’est que nos habitudes, notre culture, sont des choses très variables d’un endroit et d’une personne à l’autre. C’est juste un formatage qu’on a depuis la petite enfance. Si on apprend à un enfant qu’un cochon est un animal de compagnie, alors cet enfant ne sera plus capable à l’âge adulte de manger du jambon ou du saucisson. Par contre, les commandements de Yahweh, ça ne vient pas des hommes, ça ne vient pas de coutumes païennes, ce sont des ordonnances divines. Dans cet océan de cultures différentes, il est crucial d’avoir des repères pour savoir comment nous devrions vivre et surtout quelle est la façon de vivre que Yahweh aime qu’on pratique. Si on apprend à un enfant depuis sa plus tendre enfance la coutume de voler les affaires de son prochain, il le fera quand il sera adulte. Ça n’en reste pas moins que le vol est un grave péché puni par Yahweh. Nous devons donc déconstruire nos mauvaises coutumes héritées des nations païennes.

Vous savez, la culture du monde s’insinue vraiment partout. L’autre jour, j’étais avec des frères et sœurs. J’ai été invité à boire l’apéro. Nous avons donc trinqué, avec cette curieuse habitude de devoir se regarder dans les yeux et de faire cogner nos verres l’un contre l’autre. Ce rituel m’a mis mal à l’aise, car quand j’étais plus jeune, on m’avait enseigné que si tu ne regardais pas la personne dans les yeux, alors cela portait malheur. J’étais mal à l’aise, parce que je déteste les rituels et la pensée magique. Puis je suis allé voir pourquoi le monde pratique ce rituel de cogné nos verres et de se regarder dans les yeux.

Pourquoi faut-il se regarder dans les yeux ? Cette tradition remonte elle, à l’époque médiévale… Époque où les empoisonnements par ingestion de liquide étaient légion. Dans les tavernes, il fallait donc réellement entrechoquer les verres. Une manière de vérifier si celui avec qui l’on trinquait regardait les yeux de l’autre au lieu de surveiller que le liquide du verre « adverse » ne vienne pas empoisonner son propre verre… Si le regard du prétendu ami se détournait, il était alors fort probable qu’un assassin soit caché derrière le bon ami qui trinquait ! Aujourd’hui, plus de risque d’empoisonnement, mais la tradition de trinquer les yeux dans les yeux porterait bonheur. Encore une question de superstition donc !

Vous voyez une chose aussi anodine que trinquer est en réalité une façon de savoir si quelqu’un veut nous assassiner. Je ne crois pas que cette coutume devrait être pratiquée entre frères en Yeshoua. Car elle repose sur la suspicion envers le prochain. Au contraire, Shaoul nous dit que nous devons nous aimer les uns les autres et il définit ce qu’est l’amour.

1 Corinthiens 13:4-5
4 L’amour est patient, il est plein de bonté ; l’amour n’est pas envieux ; l’amour ne se vante pas, il ne s’enfle pas d’orgueil,
5 il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche pas son intérêt, il ne s’irrite pas, il ne soupçonne pas le mal.

Alors que le rituel de triquer repose sur le fait de soupçonner le mal chez notre prochain, Shaoul dit que l’amour ne soupçonne pas le mal chez les autres. Quand j’ai compris cela, je n’ai plus voulu trinquer avec mes frères et sœurs, car j’ai confiance en eux et je ne pense pas qu’ils ne vont pas m’empoisonner. Et puis si cette tradition est devenu un porte bonheur, nous devons au contraire mettre notre foi en Yahweh et non pas penser que trinquer les yeux dans les yeux va nous porter chance, car c’est plutôt de la superstition ou de la pensée magique, d’ailleurs n’hésitez pas à aller voir l’enseignement sur la pensée magique.

Donc pour conclure, je vous invite à faire le bilan des coutumes que vous pratiquez encore, des rituels, des traditions qui nous viennent du monde. Est-ce que ces coutumes plaisent à Yahweh, et surtout pourquoi continuons nous à les pratiquer, si nous sommes nés de nouveau ? Ne devons nous pas faire table rase de notre passé de péché ?Nous avons vu que des choses anodines comme manger une simple frite est quelque chose qui peut nous retrancher du peuple de Yahweh, car la graisse de rognon est interdite par Elohim. Les événements ou les habitudes culturelles sont souvent vu comme quelque chose de totalement dérisoire sur le plan spirituel. Mais en réalité ce sont des choses importantes pour Yahweh, et nous ne devons pas dire, “oh c’est rien, c’est pas grave !” comme pourrait le dire un adolescent rebelle. 

Il n’y a aucun verset de la Bible, ni aucun commandement que Yahweh a écrit au hasard, nous devons être attentifs à sa volonté, jusque dans les petites choses.

Luc 16:10
Celui qui est fidèle dans les moindres choses l’est aussi dans les grandes […]

Aimons-nous plus la culture de nos pays respectifs, ou aimons nous plus Yahweh ?

 

 

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