Parashat Shoftim
Dans la parashat Shoftim, nous allons parler du fait de juger ou ne pas juger. Il est vrai que Yeshoua a déclaré :
Matityahu (Matthieu) 7:1
1 Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés.
Cependant Yeshoua nous ordonne de juger dans un autre verset.
Yohanan (Jean) 7:24
24 Ne jugez pas selon les apparences, mais jugez selon la justice.
Si vous avez grandi dans le christianisme, normalement vous avez été formaté par les pasteurs ou par les prêtres. Ils vous ont sûrement dit qu’on ne doit jamais juger personne. Les pasteurs s’appuient en général sur Matthieu 7.
Matityahu (Matthieu) 7:1-2
1 Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés.
2 Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l’on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez.
Ce passage est un enseignement donné par Yeshoua, notre Messie et notre Roi. Et c’est un enseignement qui nous apprend à faire appel à la miséricorde. Yaakov insiste aussi sur la miséricorde comme étant supérieur au jugement.
Yaakov (Jacques) 2:13
La miséricorde triomphe du jugement.
Évidemment nous devons essayer de comprendre la volonté de Yahweh non pas avec un seul verset, mais avec l’ensemble des Ecritures. Si les chrétiens s’interdisent formellement de juger quiconque, nous voyons assez rapidement en lisant les écritures que le jugement est quand même assez important.
Par exemple, dans Jean 7, nous pouvons voir que Yeshoua a également dit :
Yohanan (Jean) 7:24
24 Ne jugez pas selon les apparences, mais jugez selon la justice.
Ce passage apparemment antagoniste à Matthieu 7 devrait nous appeler à la réflexion, afin que nous comprenions qu’il ne faut pas utiliser les Écritures en sortant des passages bibliques de leur contexte.
La parashat Shoftim va justement nous aider à comprendre pourquoi nous avons besoin de juges et donc de jugements de temps à autre et pourquoi le jugement est fondamental dans les écritures. Shoftim est un mot hébreu qui signifie des juges. La parashat Shoftim commence à Devarim 16:18 et s’arrête à Devarim 21:9.
Voici ce que nous ordonne Yahweh dans le premier verset.
Devarim (Deutéronome) 16:18
Tu établiras des juges (Shoftim) et des magistrats dans toutes les villes que Yahweh, ton Elohim, te donne, selon tes tribus ; et ils jugeront le peuple avec justice.
Yahweh nous ordonne d’établir des juges pour qu’ils jugent selon sa justice à savoir la Torah. Évidemment cela est confirmé par le fils d’Elohim.
Yohanan (Jean) 7:24
24 Ne jugez pas selon les apparences, mais jugez selon la justice.
Mais alors pourquoi le christianisme enseigne qu’il ne faut jamais juger personne, alors qu’en réalité les juges sont très importants pour Yahweh ? Pour comprendre, je vais encore vous parler du verset d’Actes 15:19.
J’avais déjà montré que les traducteurs chrétiens ont dissimulé le fait que l’apôtre Yaakov a rendu un jugement. Voici le verset comme c’est écrit littéralement :
Actes 15:19 (Chouraqui)
Ainsi je juge, moi, qu’il ne faut pas perturber ceux des goïm qui se tournent vers Elohim.
Dans la version originale de la Bible, nous voyons Yaakov rendre un jugement. Pour ne pas annuler la fausse doctrine chrétienne qui dit qu’on ne peut jamais juger, les traducteurs chrétiens s’en sont donnés à cœur joie pour ne surtout pas utiliser le verbe « juger », mais ils l’ont remplacé par d’autres verbes.
Actes 15:19 (Segond)
C’est pourquoi je suis d’avis qu’on ne crée pas des difficultés à ceux des païens qui se convertissent à Dieu.
Dans la version Segond 21 ils traduisent “je pense”, et dans la bible annotée ils écrivent “j’estime”. Bref, ils ont bien camouflé le verbe « juger », car c’est bien connu, on n’a pas le droit de juger dans le christianisme. Les chrétiens peuvent avoir un avis, ou ils peuvent penser ou encore ils peuvent estimer, mais en aucun cas ils ne peuvent juger.
Si le christianisme a fait cela, c’est justement pour se détacher des décisions apostoliques. Les apôtres de Yeshoua jouaient le rôle de juges oints pour les premiers croyants. D’ailleurs, leurs écrits font encore autorité aujourd’hui pour nous les nazaréens. Les apôtres sont nos exemples et d’une certaine façon nous jugeons souvent selon leurs écrits. Par exemple, j’utilise énormément les lettres de Shaoul, les lettres de Kepha et aussi celles de Yaakov, quand je dois rendre un jugement pour mes frères et sœurs nazaréens. Ce sont des écrits extrêmement importants pour nous aujourd’hui. Le christianisme par contre a été fondé par des personnes comme Martin Luther, qui ne reconnaissait absolument pas l’autorité apostolique de Yaakov, qui est pourtant celui qui explique que la foi sans les œuvres est morte. Luther disait que l’épître de Yaakov était l’épître de paille, car il ne lui reconnaissait aucune autorité.
Certains chrétiens ont donc sciemment mal traduit Actes 15:19 pour que le jugement de Yaakov ne représente qu’une opinion ou un simple avis. Si les chrétiens avaient traduit que Yaakov avait rendu un jugement, alors ils auraient aussi dû reconnaître son autorité concernant l’observation de la Torah et les commandements divins, ce qui évidemment n’est pas le cas aujourd’hui. Le jugement de Yaakov dans actes 15 n’est pas respecté aujourd’hui par les chrétiens, car ils pensent que c’était une simple opinion sans importance.
Et au fur et à mesure que nous poursuivons cette parashat Shoftim, nous allons voir certaines des fonctions qui sont attribuées aux juges par Yahweh. Et la première chose que l’on peut lire est la suivante :
Devarim (Deutéronome) 16:19
19 Tu ne porteras atteinte à aucun droit, tu n’auras point égard à l’apparence des personnes, et tu ne recevras point de présent, car les présents aveuglent les yeux des sages et corrompent les paroles des justes.
Comme nous pouvons le voir dans ce verset, Yahweh ordonne aux juges de ne pas faire acception de personnes, favorisant les unes par rapport aux autres, que ce soit en raison de leur position sociale ou de leur richesse.
Ils ne devaient donc pas accepter de pots-de-vin, car il s’agit d’une perversion de la justice, qui porte préjudice à ceux qui ont une position sociale ou économique inférieure. Aujourd’hui, notre société fonctionne justement comme cela, notamment en France avec un président qui méprise les plus pauvres et donne la priorité aux gens riches. Yahweh nous demande de juger et de ne pas traiter les pauvres différemment des plus riches.
Cette semaine j’ai eu une personne qui m’a écrit un email à propos de la circoncision. Cette personne souhaitait vraiment obéir à ce commandement. Il s’est renseigné sur les prix et il a vu que cela coûtait entre 800 et 5000 dollars canadien. En voyant le tarif, il m’a expliqué qu’il avait décidé de ne plus se faire circoncire parce qu’il voyait que ce commandement devenait une sorte d’élitisme où seuls les gens aisés pouvaient accéder à cette opération très onéreuse.
En pensant bien faire, il a jugé que la circoncision ne devait plus être pratiquée, car cela pénaliserait les gens les moins aisés. Sur le papier sa démarche peut sembler bonne, on pourrait croire, wow cette personne aurait fait un très bon juge, car il juge sans pénaliser les plus démunis.
En réalité, quand Yahweh a ordonné à Abraham la circoncision, il n’a jamais demandé qu’il le fasse dans un hôpital, avec une anesthésie ou avec un chirurgien. A l’époque la circoncision ne demandait qu’un caillou bien affuté, donc à l’époque cela ne coûtait strictement rien.
Shemote (Exode) 4:25
Séphora prit une pierre aiguë, coupa le prépuce de son fils, et le jeta aux pieds de Mosheh, en disant : Tu es pour moi un époux de sang !
Cependant, il est vrai qu’aujourd’hui notre système de santé est devenu très confortable, il existe toutes sortes de médicaments ultra chers, le moindre geste médical coûte un bras, la médecine est devenue un business très lucratif. Toutes ces choses n’existaient pas à l’époque d’Abraham, ni même à l’époque des apôtres. Pour autant, ce n’est pas la faute de Yahweh que l’homme exige aujourd’hui une fortune pour couper un petit morceau de peau.
A l’époque où je l’ai fait en 2016, cela m’avait couté 130 euros. Une petite piqûre d’anesthésiant, un coup de scalpel et hop monsieur vous pouvez rentrer à la maison. Mais aujourd’hui, ils te font même une anesthésie générale, il faut prendre rendez-vous avec le médecin anesthésiste et puis tout ça évidemment te fait grimper l’addition.
Alors c’est vrai que c’est un luxe de se faire circoncire sans avoir de douleur. Si j’avais dû le faire comme Abraham, j’aurais sûrement souffert davantage. Les hommes cherchent toujours toutes sortes de bonnes raisons pour ne pas obéir à ce commandement, car cela touche à ce qu’ils ont de plus intime, leur sexualité.
Dire que la circoncision n’est plus à pratiquer à cause du prix de l’opération, franchement, j’en ai entendu des excuses, mais celle-là ! Imaginez Abraham dire à Yahweh : non, mais je peux pas le faire, l’opération coûte trop cher, mon assurance maladie ne me rembourse pas l’opération. Si Abraham n’avait pas obéi, il n’y aurait jamais eu la foi qu’on connaît tous aujourd’hui, car Abraham est d’une certaine façon le père de tous les croyants dans le monde aujourd’hui.
Bon, je me suis un peu éloigné du sujet de base, mais je voulais vous montrer que parfois je reçois des mail de personnes qui veulent corrompre la doctrine biblique. Cette personne m’a demandé de revoir la doctrine que j’enseigne, sous le prétexte qu’un bon juge n’ordonnerait jamais la circoncision, car cela ne favoriserait que les plus riches au détriment des plus pauvres.
Yahweh est un juste juge, il a toujours pensé aux plus pauvres, notamment pour ceux qui ne pouvaient pas payer du menu bétail pour les sacrifices, Yahweh proposait des colombes à la place.
Voyez vous, cette personne en voyant que la circoncision était cher, s’il avait été juste et sincère dans son cœur, il aurait plutôt pensé à aider les plus pauvres pour pouvoir se payer leur circoncision, au lieu de dire que Yahweh est injuste de demander cela aux pauvres et donc d’annuler son commandement. Un juste juge ne demandera jamais d’abolir la Torah, car un juge s’appuie justement sur la Torah pour rendre son jugement.
D’ailleurs, Yahweh nous ordonne d’aider les frères dans le besoin avec la troisième dîme que l’on doit verser tous les trois ans. Je pense que si un frère nazaréen ne peut pas se payer une circoncision, alors ses proches ou son assemblée peuvent tout à fait l’aider en faisant une cagnotte. D’ailleurs, l’année biblique arrive bientôt à son terme, car nous allons rentrer dans le douzième mois et l’année prochaine sera une année de la troisième dîme, la fameuse dîme des pauvres. Donc si vous êtes pauvre et que vous souhaitez faire la circoncision, il faudra demander l’aide des frères autour de vous qui peuvent vérifier que vous êtes vraiment dans le besoin, car il y a malheureusement trop d’arnaques sur les réseaux sociaux.
Mais revenons-en à notre parashat Shoftim. Au chapitre 17, nous pouvons lire ce que les juges devaient faire quand certaines personnes du peuple rompaient l’alliance qu’ils avaient conclue avec Yahweh en servant d’autres dieux. Les juges devaient alors enquêter sur l’affaire pour vérifier si ce qu’ils avaient entendu était vrai.
Devarim (Deutéronome) 17:4
Dès que tu en auras connaissance, dès que tu l’auras appris, tu feras avec soin des recherches. La chose est-elle vraie, le fait est-il établi, cette abomination a-t-elle été commise en Israël.
Ensuite, ils devaient emmener l’homme ou la femme qui avait fait une telle chose aux portes de la ville et les lapider. Ce jugement devait se faire sur la déposition de plusieurs témoins.
Devarim (Deutéronome)17:6
6 Celui qui mérite la mort sera exécuté sur la déposition de deux ou de trois témoins ; il ne sera pas mis à mort sur la déposition d’un seul témoin.
Nous voyons aussi que ce principe est conservé dans l’alliance renouvelée, les choses se passaient de la même façon.
1 Timothée 5:19
Ne reçois point d’accusation contre un ancien, si ce n’est sur la déposition de deux ou trois témoins.
Dans la dernière parashat nous avions vu que Shaoul ne condamnait pas à mort, il ordonnait l’expulsion de l’assemblée, et il appelait cela “livré à Satan” ou il disait que la personne soit anathème donc excommunié. Nous voyons que les apôtres contrairement aux chrétiens modernes, se permettait de juger, et ce, même à distance.
1 Corinthiens 5:3
Pour moi, absent de corps, mais présent d’esprit, j’ai déjà jugé, comme si j’étais présent, celui qui a commis un tel acte.
Nous voyons donc que dans le sacerdoce des apôtres, il y avait des juges oints et il y avait des jugements. Sans juges ou sans jugement, une assemblée ne sait pas rester un lieu de sainteté. C’est pourquoi on se retrouve avec des églises McDonald aujourd’hui, des églises où on peut venir comme on est et où le péché se répand très vite.
Bon continuons la lecture de la parashat.
Devarim (Deutéronome)17:8-9
8 Si une cause relative à un meurtre, à un différend, à une blessure, te paraît trop difficile à juger et fournit matière à contestation dans tes portes, tu te lèveras et tu monteras au lieu que Yahweh, ton Elohim, choisira.
9 Tu iras vers les sacrificateurs, les Lévites, et vers celui qui remplira alors les fonctions de juge ; tu les consulteras, et ils te feront connaître la sentence.
Ici nous voyons que parfois il y avait des affaires très difficiles à juger et donc les croyants devaient demander aux responsables religieux de donner une sentence. En tant qu’enseignant nazaréen, je suis parfois contacté pour juger des affaires très difficiles, des affaires qui requiert une très bonne connaissance de la Torah.
Donc en un sens, je joue parfois le rôle de juge, car j’appartiens au sacerdoce de Yeshoua. Je fais cela depuis plusieurs années, et ce que je remarque chez les personnes qui viennent me demander de rendre un jugement, c’est qu’ils veulent mon jugement, mais sans pour autant adhérer à la doctrine que j’enseigne.
Je vous donne un exemple, quelqu’un me demandait de juger une affaire liée au sujet du mariage. Il voulait absolument une réponse. Je lui ai donc donné ma sentence. Mais cette personne m’a ensuite dit qu’il n’était pas d’accord avec la doctrine que j’enseignais.
Cependant, nous voyons dans la Torah, que lorsque nous demandons de l’aide au sacerdoce en place, nous devons nous conformer à la loi que le sacerdoce enseigne. Voici ce que dit Yahweh.
Devarim (Deutéronome) 17:11-12
11 Tu te conformeras à la loi qu’ils t’enseigneront et à la sentence qu’ils auront prononcée ; tu ne te détourneras de ce qu’ils te diront ni à droite ni à gauche.
12 L’homme qui, par orgueil, n’écoutera pas le sacrificateur placé là pour servir Yahweh, ton Elohim, ou qui n’écoutera pas le juge, cet homme sera puni de mort. Tu ôteras ainsi le mal du milieu d’Israël.
Aujourd’hui, je me retrouve beaucoup dans cette situation, des gens veulent que je juge des situation très délicates et difficiles, mais n’agissent pas selon ce que je leur dis. En réalité, les croyants ne veulent qu’une opinion, ou un avis. Vous savez c’est comme avec la mauvaise traduction d’Actes 15:19, Yaakov donne son avis, son opinion. Les croyants ne comprennent pas l’importance des jugements que l’on leur donne.
D’un côté, ceux qui travaillent à temps plein pour Yahweh font l’effort d’aider les croyants dans leurs décisions difficiles en rendant des jugements selon la justice divine. Mais les croyants quant à eux ne cherchent qu’un responsable qui sera d’accord avec leur propre opinion, ils cherchent un responsable pour se décharger de leur responsabilité vis-à-vis de leurs mauvaises décisions. Ils vont passer de juges en juges pour en trouver un qui validera leur péché.
Nous voyons dans la parashat Shoftim que les jugements des responsables ne sont pas de simples opinions et que ne pas obéir aux jugements des personnes du sacerdoce méritait la peine de mort, ce qui se traduirait aujourd’hui par l’expulsion de l’assemblée.
Devarim (Deutéronome)17:11-12
11 Tu te conformeras à la loi qu’ils t’enseigneront et à la sentence qu’ils auront prononcée ; tu ne te détourneras de ce qu’ils te diront ni à droite ni à gauche.
12 L’homme qui, par orgueil, n’écoutera pas le sacrificateur placé là pour servir Yahweh, ton Elohim, ou qui n’écoutera pas le juge, cet homme sera puni de mort. Tu ôteras ainsi le mal du milieu d’Israël.
Donc attention, la prochaine fois que vous me demanderez de juger une affaire difficile, prenez conscience que si vous ne vous conformez pas à ma réponse, vous vous chargerez d’un péché.
Et de manière générale, si vous suivez un responsable ou un enseignant et que vous pensez que cet enseignant est oint par Yahweh, mais que vous ne suivez pas ses directives, mais que vous alliez boire à d’autres fontaines, ne vous attendez pas à être béni. La Torah dit que ce genre de personne n’a pas la crainte d’Elohim et ces personnes se livrent en réalité à l’orgueil.
Vous savez, quand je dois juger une affaire très difficile, je me mets à genoux devant le Père et je lui demande de me guider par son Esprit et par la Torah. Je prends la chose très au sérieux, je prie parfois pendant plusieurs jours ou plusieurs semaines. Alors effectivement si je vois qu’en face la personne ne prend pas cela très au sérieux, alors je ne réponds plus. Car d’une part c’est comme si je chargeais la personne d’un péché et d’autre c’est comme si on prenait la doctrine à la légère.
La mentalité démocratique du christianisme est malheureusement très puissante, car ils enseignent que la vérité est dans toutes les dénominations et donc personne n’a vraiment le Saint Esprit.
Il est vrai que la miséricorde de Yahweh est abondante. Yahweh est très patient avec nous parce qu’il comprend que nous sommes imparfaits et très faibles, mais cela ne signifie pas que nous devons prendre à la légère la sainteté et l’obéissance à ses commandements.
Vous savez, les chrétiens disent parfois que Dieu était très strict avant la naissance de Jésus. Alors qu’ils enseignent que Jésus est Dieu. Mais en réalité Yahweh n’a pas changé, d’ailleurs nous le voyons dans le livre des Actes avec la mise à mort d’Ananias et Saphira.
Actes 5:10-11
10 Au même instant, elle tomba aux pieds de l’apôtre, et expira. Les jeunes gens, étant entrés, la trouvèrent morte ; ils l’emportèrent, et l’ensevelirent auprès de son mari.
11 Une grande crainte s’empara de toute l’assemblée et de tous ceux qui apprirent ces choses.
Dans ce passage nous voyons que les croyants ne devaient pas se moquer de Yahweh, ni se moquer des apôtres comme Kepha. Beaucoup de chrétiens voient le salut comme une porte facile à ouvrir.
Luc 13:23-24
23 Quelqu’un lui dit : Adon, n’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ? Il leur répondit :
24 Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite. Car, je vous le dis, beaucoup chercheront à entrer, et ne le pourront pas.
Beaucoup de chrétiens pensent que la sanctification, donc l’obéissance aux commandements, n’est pas importante pour entrer dans le royaume, mais Shaoul nous dit
Hébreux 12:14
Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra Yahweh.
Il y a quelques jours, Yahweh m’a montré par un signe, que les jugements allaient se durcir. Il est de mon devoir de vous avertir de ne plus prendre à la légère les jugements que rendent les disciples de Yeshoua. La prochaine fois que vous me demanderez de juger de quelque chose, faites attention à l’engagement que vous voudrez prendre vis-à-vis de ma réponse. Le non engagement est considéré comme un grave péché.
Dans la parashat Shoftim, nous voyons que Yahweh indiquait que les cohanim étaient chargés de résoudre les questions les plus difficiles, comme Mosheh l’a fait dans le passé.
Shemote (Exode) 18:25-26
25 Moïse choisit des hommes capables parmi tout Israël, et il les établit chefs du peuple, chefs de mille, chefs de cent, chefs de cinquante et chefs de dix.
26 Ils jugeaient le peuple en tout temps ; ils portaient devant Moïse les affaires difficiles, et ils prononçaient eux-mêmes sur toutes les petites causes.
À ce stade, nous pourrions nous demander : avons-nous besoin de la tribu de Lévi pour accomplir ce travail de juges, dans les questions les plus difficiles ? Et pour répondre à cette question, nous pouvons analyser ce qui s’est passé au temps des juges. À cette époque, il fut un temps où les Lévites n’accomplissaient pas fidèlement leurs devoirs.
A cette époque, le Cohen Gadol (ou Grand Prêtre) s’appelait Eli, et il avait deux fils qui n’étaient pas fidèles à Yahweh, mais qui profitaient plutôt de leur position pour obtenir des privilèges devant le peuple. Et avec Eli, il y avait un garçon nommé Samuel qui sera utilisé par Yahweh comme juge
Shemuel Aleph (1 Samuel) 3:1
1 Le jeune Samuel était au service de Yahweh devant Éli. La parole de Yahweh était rare en ce temps-là, les visions n’étaient pas fréquentes.
Bon ensuite vous connaissez l’histoire, à partir de ce moment, Yahweh parla à Samuel, et Samuel est devenu un prophète de Yahweh, et en même temps il était Juge, comme on peut le lire dans 1 Samuel 7:15.
Shemuel Aleph (1 Samuel) 7:15
15 Et Samuel jugea Israël tout le temps qu’il vécut.
Aujourd’hui, les juges sont les disciples de Yeshoua, car les héritiers des lévites à savoir les rabbins ne travaillent plus d’une bonne façon, car ils obéissent au Talmud plutôt qu’à la Torah. Ils ne sont donc plus à même de rendre un jugement juste en dehors de la Torah du Père.
Cependant, pouvons nous dire aujourd’hui que nous avons des juges qui peuvent nous aider ? Pour analyser cela, nous devons prendre en compte deux choses.
1: Nous ne sommes pas établis en tant que nation indépendante, ce qui signifie que nous sommes soumis aux lois et aux impôts des pays dans lesquels nous vivons.
2: Nous sommes dispersés à travers le monde, ce qui rend difficile l’unité et les relations entre tous les frères.
Ce que je remarque, c’est que les croyants ont un très grand besoin de juges et donc de jugement. En effet, je peux souvent voir que les gens ont besoin que des responsables les aident dans leur vie spirituelle.
Le premier problème, ce sont les communautés virtuelles, car il n’y a pas vraiment de rencontre dans des lieux de culte et donc l’interaction entre frères n’est pas véritable. Chacun des membres de la communauté devrait pouvoir connaître concrètement les autres frères.
Que ce soit dans les groupes telegram, les groupes whatsapp, les réunions zoom ou skype, dans ce genre d’assemblées virtuelles, nous ne pouvons pas reconnaître les vrais frères et discerner entre « ceux qui appartiennent au troupeau de Yeshoua » et « ceux qui appartiennent au troupeau de l’ennemi ».
Yeshoua nous a demandé d’évangéliser la bonne nouvelle partout où nous allons. Aujourd’hui avec les réseaux sociaux, nous pouvons parler à des gens à l’autre bout de la planète et donc les évangéliser. Cependant, remarquons ce que nous dit Yeshoua.
Markaus (Marc) 6:10-11
10 Puis il leur dit : Dans quelque maison que vous entriez, restez-y jusqu’à ce que vous partiez de ce lieu.
11 Et, s’il y a quelque part des gens qui ne vous reçoivent ni ne vous écoutent, retirez-vous de là, et secouez la poussière de vos pieds, afin que cela leur serve de témoignage.
Dans ce passage, les évangélistes devaient juger si les gens recevaient la bonne nouvelle ou pas, c’est-à-dire le message du salut. Si les gens ne recevaient pas la bonne nouvelle, alors les disciples devaient partir et ne plus leur parler.
Cette semaine une personne m’a contacté. Elle m’a dit suivre les enseignements de Norman Willis. Puis m’a dit qu’elle aimait beaucoup Yeshoua, mais qu’elle ne croyait pas dans sa naissance virginale, ni dans son retour, ni dans la résurrection d’entre les morts. Bref, elle n’avait pas accepté la bonne nouvelle du salut en Yeshoua. Elle me demandait de clarifier sa situation spirituelle, donc en gros de la juger.
Donc je lui ai dit qu’elle n’avait pas accepté le message de l’évangile et qu’elle ne serait pas sauvée. Sur quoi elle m’a remercié. Yeshoua disait cela de ceux qui n’auront pas accepté la bonne nouvelle :
Matityahu (Matthieu) 10:15
Je vous le dis en vérité : au jour du jugement, le pays de Sodome et de Gomorrhe sera traité moins rigoureusement que cette ville-là.
Ici, Yeshoua parle du jugement final ou les hommes seront jugés selon leurs œuvres.
Apocalypse 20:12
Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans ces livres.
Même si Yahweh est miséricordieux, nous ne devons pas oublier d’arrêter nos péchés. Si Yeshoua a guéri et pardonné à beaucoup, son message principal était qu’ils devaient se détourner du péché.
Yohanan (Jean) 5:14
Depuis, Yeshoua le trouva dans le temple, et lui dit : Voici, tu as été guéri ; ne pèche plus, de peur qu’il ne t’arrive quelque chose de pire.
Les chrétiens aiment Jésus, comme cette femme qui m’a écrit, mais les gens n’aiment pas obéir ou être jugé sur leur vie. C’est pourquoi les communautés virtuelles pullulent, car quand vous êtes derrière un écran, personne ne va venir vous voir et découvrir la multitude de vos péchés. Sur les réseaux sociaux, les gens utilisent des filtres, ils utilisent toutes sortes d’artifices pour mentir sur ce qu’ils sont vraiment, cela rend tout jugement impossible.
Prenons l’exemple de la communauté de Corinthe que Shaoul avait fondée. Ce n’était pas une communauté virtuelle, mais malgré tout, Shaoul pouvait quand même donner des jugements à distance sur base des informations qu’il recevait dans les lettres.
Qorintim Aleph (1 Corinthiens) 5:1-3
1 On entend dire généralement qu’il y a parmi vous de l’impudicité, et une impudicité telle qu’elle ne se rencontre pas même chez les païens ; c’est au point que l’un de vous a la femme de son père.
2 Et vous êtes enflés d’orgueil ! Et vous n’avez pas été plutôt dans l’affliction, afin que celui qui a commis cet acte fût ôté du milieu de vous !
3 Pour moi, absent de corps, mais présent d’esprit, j’ai déjà jugé, comme si j’étais présent, celui qui a commis un tel acte.
Comme nous le voyons ici, Shaoul nous donne un exemple où il a jugé, car sinon le péché aurait fini par affecter toute la communauté. Mais alors que faisons-nous avec Matthieu 7 et Romains 2:1 où il nous est dit de ne pas juger.
Romains 2:1
Ô homme, qui que tu sois, toi qui juges, tu es donc inexcusable ; car, en jugeant les autres, tu te condamnes toi-même, puisque toi qui juges, tu fais les mêmes choses.
Eh bien, une chose que nous devons comprendre est le type de jugement qui doit être porté. Nous devons nous demander quelle est notre intention lorsque nous établissons un jugement. Et pour cela, il faut se poser des questions comme :
Le faisons-nous avec fierté ou par vengeance ? Le faisons-nous avec miséricorde ? Demandons-nous également si nous ne pratiquons pas le même péché que la personne qu’on veut juger ? Et demandons-nous aussi si nous le faisons pour protéger la santé de la communauté ?
Nous devons également comprendre quand nous devons porter des jugements et quand nous ne devons pas le faire. Et pour mieux comprendre cela, lisons ces versets :
Qorintim Aleph (1 Corinthiens) 5:9-11
9 Je vous ai écrit dans ma lettre de ne pas avoir des relations avec les impudiques, —
10 non pas d’une manière absolue avec les impudiques de ce monde, ou avec les cupides et les ravisseurs, ou avec les idolâtres ; autrement, il vous faudrait sortir du monde.
11 Maintenant, ce que je vous ai écrit, c’est de ne pas avoir des relations avec quelqu’un qui, se nommant frère, est impudique, ou cupide, ou idolâtre, ou outrageux, ou ivrogne, ou ravisseur, de ne pas même manger avec un tel homme.
Ce passage tranche tellement avec les églises modernes où absolument tout le monde peut rentrer comme dans un moulin. Ici, Shaoul nous dit qu’on ne doit même pas manger avec des frères pêcheurs. Pour les gens du monde, Elohim les juge. Donc évidemment quand vous allez au travail vous serez obligé de fréquenter des gens impudiques, sinon on serait obligé de sortir du monde comme le dit Shaoul. On voit vraiment que notre jugement doit surtout se faire sur les frères et sœurs de l’assemblée.
Et Shaoul continue au verset 13 en disant que ceux qui n’appartiennent PAS au corps du Messie seront jugés par Elohim.
Qorintim Aleph (1 Corinthiens) 5:12-13
12 Qu’ai-je, en effet, à juger ceux du dehors ? N’est-ce pas ceux du dedans que vous avez à juger ?
13 Pour ceux du dehors, Elohim les juge. Ôtez le méchant du milieu de vous.
Le problème que je rencontre aujourd’hui c’est les gens qui me demandent de juger des situations avec des personnes qui ne font pas partie des Israélites nazaréens. Souvent je dois rappeler aux croyants qui sont les vrais enseignants et qui sont les faux enseignants. Mais même cela les gens ne savent plus le faire selon la Torah. Comme nous l’avons vu dans la parashat Ré’eh, les gens jugent selon leurs émotions ou selon leurs bons sentiments, mais très rarement selon la justice de la Torah.
Parfois des gens me demandent de juger une affaire qui concerne les nazaréens. Mais le problème c’est qu’il y a plusieurs groupes qui se font appelés nazaréens. Donc rendre un jugement si la doctrine est différente, cela n’a aucun sens. Car si je rends un jugement en accord avec la doctrine de Nazarene Israel, cela ne s’appliquera pas forcément pour les autres groupes nazaréens. Un jugement n’a de sens que si la doctrine est unifiée, car un jugement se fait sur base de la Torah. En effet, dans la parashat Shoftim, il n’y avait pas plusieurs royaumes, il n’y avait pas plusieurs dénominations.
C’est pourquoi la parashat Shoftim nous appelle à être un seul royaume.
Aujourd’hui, certains pensent (à tort) que Juda (ou les Juifs) représentent tout Israël, ignorant que Juda ne représente qu’un de ces deux groupes.
Yehezqel (Ézéchiel) 37:15-17
15 La parole de Yahweh me fut adressée, en ces mots :
16 Et toi, fils de l’homme, prends une pièce de bois, et écris dessus : Pour Juda et pour les enfants d’Israël qui lui sont associés. Prends une autre pièce de bois, et écris dessus : Pour Joseph, bois d’Éphraïm et de toute la maison d’Israël qui lui est associée.
17 Rapproche-les l’une et l’autre pour en former une seule pièce, en sorte qu’elles soient unies dans ta main.
Pour que la prophétie d’Ezéchiel se réalise, il faudra que ceux qui croient en Yeshoua se rassemblent en un seul royaume.
Nous pouvons voir que la maison de Juda, même si elle n’obéit pas correctement à la Torah, comprend la nécessité de s’établir en tant que nation. Mais la maison de Joseph (la grande majorité) non seulement ne respecte pas la Torah, mais ils ne comprennent pas non plus qu’il est nécessaire de s’établir en tant que nation, pour que les deux groupes puissent plus tard s’unir.
Beaucoup ne comprennent pas que le rejet de Juda par Yahweh était temporaire comme punition pour leurs transgressions, tout comme ce fut le cas pour la maison de Joseph. Mais nous devons comprendre l’appel à former une nation, afin de parvenir à la restauration complète d’Israël. Quand nous vivons dans un pays, ce pays forme une nation, et quand nous avons besoin de juge ou de tribunaux, nous sommes bien contents que la justice soit rendue. Imaginer qu’en France, par exemple, les juges donnent des jugements différents selon qu’on habite à Paris, ou à Toulouse, ou à Brest, ce serait la confusion totale, mais c’est pourtant ce qu’il se passe dans le corps de Yeshoua aujourd’hui, nous ne sommes pas unis comme une nation et donc nous sommes en échec.
Et beaucoup peuvent considérer que le rassemblement du bâton d’Ephraïm en une seule nation n’est pas possible de nos jours, parce que nous ne savons pas qui sont les descendants de la maison de Joseph, mais nous devons nous rappeler que plus que le sang, ce qui compte c’est que nous soyons greffés par la foi.
Et dans Ézéchiel 37, Yahweh a donné une autre prophétie, comparant les descendants dispersés d’Israël (en particulier la maison de Joseph) à des ossements desséchés, symbolisant qu’ils ne connaissent pas leur identité.
Yehezqel (Ézéchiel) 37:5-6
5 Ainsi parle Adonaï, Yahweh, à ces os : Voici, je vais faire entrer en vous un esprit, et vous vivrez ;
6 je vous donnerai des nerfs, je ferai croître sur vous de la chair, je vous couvrirai de peau, je mettrai en vous un esprit, et vous vivrez. Et vous saurez que je suis Yahweh.
Par rapport à cette prophétie, nombreux sont ceux qui commencent à s’éveiller, à comprendre leur identité israélite et à reconnaître que la Torah est toujours valable ; Malheureusement, la grande majorité ne comprend toujours pas que nous sommes appelés à former le bâton de Joseph et à retrouver nos frères de Juda.
Nous devons donc chercher à nous unir autour de la Torah de Yahweh et non la loi des hommes. Les juges pourront ainsi faire leur travail de jugement de la bonne façon. C’est ce que Shaoul a essayé de faire dans la communauté de Corinthe.
Shaoul voulait dans un premier temps former des groupes d’anciens matures connaissant les Écritures pour établir le jugement et ne pas laisser chacun établir arbitrairement et anarchiquement le jugement qui lui plaît. Shaoul renforce cette idée dans 1 Corinthiens 6, en disant :
Qorintim Aleph (1Corinthiens) 6:1-3
1 Quelqu’un de vous, lorsqu’il a un différend avec un autre, ose-t-il plaider devant les injustes, et non devant les saints ?
2 Ne savez-vous pas que les saints jugeront le monde ? Et si c’est par vous que le monde est jugé, êtes-vous indignes de rendre les moindres jugements ?
3 Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges ? Et nous ne jugerions pas, à plus forte raison, les choses de cette vie ?
Nous devons comprendre que, pour juger, nous devons d’abord être transformés par l’Esprit, car sinon ce que Shaoul affirme plus tard dans sa lettre se produit :
Qorintim Aleph (1 Corinthiens) 6:5
Je le dis à votre honte. Ainsi il n’y a parmi vous pas un seul homme sage qui puisse juger entre ses frères.
Pour bien juger nous devons nous mettre d’accord sur une doctrine unifiée, car si chacun a sa propre doctrine personnalisée, alors tout le monde aura des jugements différents. Shaoul reprochait qu’il n’y ait aucun homme sage sachant juger correctement à Corinthe. Shaoul dira aussi ceci :
Qorintim Aleph (1 Corinthiens) 3:2
Je vous ai donné du lait, non de la nourriture solide, car vous ne pouviez pas la supporter ; et vous ne le pouvez pas même à présent, parce que vous êtes encore charnels.
Shaoul parle de la doctrine, les Corinthiens étaient encore au lait, donc ils n’étaient pas très doués pour juger si quelqu’un était un pêcheur ou non. Il n’y avait donc pas d’anciens assez matures pour jouer le rôle de juge.
Donc voilà, aujourd’hui on se retrouve aussi dans cette situation, car peu de croyants savent juger selon la Torah. Pire encore, les croyants méprisent souvent les jugements de ceux qui savent juger selon la Torah. Nous sommes malheureusement dans un temps très peu favorable pour enseigner la Torah, car beaucoup se donne une foule de docteurs selon leurs propres désirs.
Revenons maintenant à l’évangile de Yohanan. Yeshoua nous donne le concept du jugement juste.
Yohanan (Jean) 5:30
30 Je ne puis rien faire de moi-même : d’après ce que j’entends, je juge ; et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé.
Et avec ces paroles, nous pouvons voir le principe fondamental d’un bon jugement, qui n’est jamais d’établir notre volonté, mais la volonté du Père. Un bon juge doit donc s’effacer pour laisser Yahweh gouverner.
Pour résumer, nous avons vu que le jugement est tout à fait biblique, contrairement à ce qu’enseigne le christianisme. Nous avons vu que le jugement est très important pour la vie des croyants et pour la bonne santé des assemblées. Mais pour que les jugements fonctionnent et soient en accord avec les écritures nous avons vu plusieurs conditions.
- Nous devons juger ceux de notre assemblée (pas ceux du dehors), donc il faut définir ce qu’est notre assemblée ou notre dénomination.
- Un bon jugement implique d’avoir une doctrine commune et unifiée, sinon il y aura autant de jugements que de doctrines.
- Nous devons comprendre la notion de royaume de Joseph pour que le jugement se fasse comme dans une nation.
- Nous devons respecter la décision des juges, donc de nos responsables, sinon nous sommes orgueilleux et la crainte de Yahweh n’est pas en nous.
- Nous ne pouvons pas avoir plusieurs responsables de différentes dénominations pour chercher le jugement qui nous correspondra.
Et pour conclure cette présentation, je voudrais citer les paroles dédiées à Yahweh dans le Psaume 89.
Tehillim (Psaumes) 89:14
14 La justice et le jugement sont la base de ton trône, La miséricorde et la vérité vont au-devant de ta face.
Nous voyons comment le jugement selon la justice est important pour Yahweh, car c’est cela sur quoi repose son trône. Nous devrions craindre les jugements et ne pas penser que ce sont de simples opinions. Que Yahweh vous bénisse. Et remplissez vos pensées de sagesse pour discerner ce qui est juste et ce qui est injuste, entre ce qui est bien et ce qui est mal. Et puissiez-vous grandir en sainteté, en reconnaissant la volonté bénie du Père incarnée dans sa Torah.
Pour cette vidéo, je me suis inspiré de la parashat de Mihael Caetano.