Paracha Tol’dot
Je ne sais pas pour vous, mais je me demande parfois si Dieu m’aime. Dans la doctrine chrétienne, on enseigne souvent que Dieu nous aime quoi qu’on fasse.
Il est vrai que la Bible dit que Dieu est amour.
1 Jean 4:8
Celui qui n’aime pas n’a pas connu Elohim, car Elohim est amour.
Malgré tout, même si Elohim nous aime, il y a certains passages qui montrent que Yahweh n’aime pas tout le monde.
Malachie 1:2-3
2 […] » Ésaü n’était-il pas frère de Jacob ? dit Yahweh; cependant j’ai aimé Jacob,
3 Et j’ai haï Ésaü
L’apôtre Shaoul nous répète à nouveau ce verset dans sa lettre aux Romains et ajoute une louche dans le sens que Yahweh ne fait pas miséricorde à tout le monde.
Romains 9:13-15
13 Selon qu’il est écrit : J’ai aimé Jacob, et j’ai haï Ésaü.
14 Que dirons-nous donc ? Y a-t il de l’injustice en Elohim ? Nullement.
15 Car il a dit à Moïse : Je ferai miséricorde à celui à qui je ferai miséricorde, et j’aurai pitié de celui de qui j’aurai pitié.
Du coup en lisant ces passages, on peut vraiment s’interroger. Est-ce que je suis comme Jacob, aimé de Yahweh, ou est-ce que je suis comme Esaü, haï d’Elohim ? Est-ce que Yahweh me fera miséricorde, est-ce qu’il aura pitié de moi ?
Pour répondre à cette question, nous devons comprendre qui étaient Jacob et Esaü et pourquoi Yahweh aimait l’un et pas l’autre.
Une première chose fondamentale à comprendre, c’est que Yahweh les caractérise comme deux nations distinctes.
Bereshit (Genèse) 25:23
Et Yahweh lui dit : Deux nations sont dans ton ventre, et deux peuples se sépareront au sortir de tes entrailles ; un de ces peuples sera plus fort que l’autre, et le plus grand sera assujetti au plus petit.
Souvent on ne comprend pas vraiment ce qu’est une nation d’un point de vue spirituel. On ne comprend pas ce concept parce qu’on ne connaît que la définition habituelle du Larousse.
« Ensemble des êtres humains vivant dans un même territoire, ayant une communauté d’origine, d’histoire, de culture, de traditions, parfois de langue, et constituant une communauté politique. »
Il est étonnant que Yahweh dise qu’Esaü et Jacob étaient deux nations différentes, car en regardant la définition Larousse on voit justement qu’ils venaient du même territoire, ils avaient une communauté d’origine identique, une même histoire, les mêmes parents, la même culture, la même langue.
Esaü et Jacob répondaient parfaitement à la définition Larousse de ce qu’est une même nation. Qui est-ce qui se trompe ? Larousse ou Yahweh ? Il faut simplement comprendre que Yahweh a une définition différente de la nation que nous. Si vous arrivez à accepter cela, alors il est de notre devoir de désapprendre ce qu’est une nation Larousse et de réapprendre ce qu’est une nation dans le sens qu’Elohim veut lui donner.
Dans les écritures, le mot nation a effectivement un sens un peu différent. En réalité, Esaü et Jacob représentent deux types distincts de croyants qui ont une origine commune mais sont motivés par des choses totalement différentes.
L’un est motivé par les désirs et les impulsions du monde, tandis que l’autre est guidé par l’Esprit d’Elohim. En raison de ces sources de motivation contrastées, leurs vies ont des résultats différents.
Il est important pour nous de savoir si nous sommes d’Esaü ou si nous sommes de Jacob. Car en comprenant cela, nous comprendrons pourquoi nous sommes parfois en conflit avec d’autres croyants en Yeshoua. Les conflits entre croyants signifient parfois qu’on appartient à deux nations différentes, d’un point de vue spirituel.
Justement parlons maintenant de Rivkah (Rebecca) lorsqu’elle était sur le point d’accoucher. Cette matriarche a remarqué que les deux enfants se battaient dans son ventre. Cela nous permettra de savoir pourquoi nous sommes aussi en conflit avec d’autres croyants en Yeshoua.
Elle a donc prié Yahweh pour savoir la raison de ce qui se passait dans son ventre.
B’reisheet (Genèse) 25:21-23
21 Isaac implora Yahweh pour sa femme, car elle était stérile, et Yahweh l’exauça : Rebecca, sa femme, devint enceinte.
22 Les enfants se heurtaient dans son sein ; et elle dit : S’il en est ainsi, pourquoi suis-je enceinte ? Elle alla consulter Yahweh.
23 Et Yahweh lui dit : Deux nations sont dans ton ventre, et deux peuples se sépareront au sortir de tes entrailles ; un de ces peuples sera plus fort que l’autre, et le plus grand sera assujetti au plus petit.
Historiquement et scripturairement, nous savons qu’il s’agit d’une division entre les deux nations d’Édom et d’Israël.
Mais si nous voulons aller plus loin qu’une lecture littérale, nous pouvons lire ce que Shaoul a écrit dans Romains au chapitre 6. Il analyse les traits de caractère d’Esav et de Yaakov, et nous pouvons en réalité comprendre qu’Esav et Yaakov représentent deux types différents de croyants motivés par deux sources différentes de foi.
Dans les versets 6 et 7 de Romains, Shaoul explique qu’être un descendant d’Israël ou d’Avraham ne qualifie pas automatiquement quelqu’un pour faire partie de la nation israélite ou pour recevoir la promesse d’Elohim. Il y a tellement de personnes qui m’écrivent pour me dire qu’ils ont un ancêtre juif, ces personnes pensent que leur génétique peut les sauver. Il y a aussi d’autres personnes qui s’inquiètent de ne pas avoir d’ancêtres hébreux et ils ont peur de ne pas faire partie d’Israël et de ne pas être sauvés.
Par ailleurs, aujourd’hui, beaucoup pensent qu’en affirmant leur croyance en Yeshoua [Jésus] comme Maître [Seigneur] de leur vie, ils seront automatiquement considérés comme faisant partie de ses fidèles disciples. Mais lisons ce que nous dit Shaoul pour mieux comprendre.
Romim (Romains) 9:6
Ce n’est point à dire que la parole d’Elohim soit restée sans effet. Car tous ceux qui descendent d’Israël ne sont pas Israël.
Rien que le verset 6 c’est une bombe atomique. Tous ceux qui descendent d’Israël ne sont pas Israël. Encore une fois ce verset et pour tous ceux qui se glorifient de leur génétique pour être sauvé ou faire partie d’Israël. Shaoul dit que cela ne garantit rien. Bon je continue le passage.
Romim (Romains) 9:6
6 Ce n’est point à dire que la parole d’Elohim soit restée sans effet. Car tous ceux qui descendent d’Israël ne sont pas Israël,
7 et tous ne sont pas enfants d’Avraham parce qu’ils sont sa postérité, mais « En Isaac sera une postérité de ton nom »
Mais alors comment faire la distinction entre ceux qui sont d’Israël et ceux qui n’en font pas partie ? Encore une fois Yahweh est très clair, la génétique n’a rien à voir la dedans.
Malachie 1:2
2 […] » Ésaü n’était-il pas frère de Jacob ? dit Yahweh; cependant j’ai aimé Jacob,
3 Et j’ai haï Ésaü
Dans Malachie Yahweh nous fait justement remarquer qu’Esav était le frère de Jacob, donc la même mère, mais pourtant il a haï Esav.
Les Écritures déclarent que ceux qui ont en eux l’amour d’Elohim suivront sa parole et ses commandements. Mais d’un autre côté, ceux qui prétendent le connaître et l’aimer mais n’obéissent pas à sa parole et à ses commandements sont appelés menteurs, et ils n’ont pas la vérité en eux.
Yohanan Aleph (1 Jean) 2:3-6
3 Si nous gardons ses commandements, par là nous savons que nous l’avons connu.
4 Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui.
5 Mais celui qui garde sa parole, l’amour d’Elohim est véritablement parfait en lui : par là nous savons que nous sommes en lui.
6 Celui qui dit qu’il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même.
Si nous regardons autour de nous, peu de gens obéissent vraiment aux commandements de Yahweh. Certains chrétiens ont aboli la Torah et certains juifs ont remplacé la Torah par des commandements d’homme avec le Talmud. Les véritables amoureux d’Elohim ne courent donc pas les rues.
Parlons maintenant des enfants de la Promesse vs les enfants de la Chair.
Shaoul dit au verset 8 toujours dans la lettre aux Romains que ce ne sont pas les enfants de la chair qui sont considérés comme les enfants d’Elohim, mais plutôt les enfants de la promesse qui sont comptés comme sa postérité.
Romim (Romains) 9:8
8 c’est-à-dire que ce ne sont pas les enfants de la chair qui sont enfants d’Elohim, mais que ce sont les enfants de la promesse qui sont regardés comme la postérité.
Lorsque nous considérons les traits de caractère respectifs d’Esav et de Yaakov, nous pouvons comprendre pourquoi Esav était détesté et pourquoi Yaakov était aimé. Yahweh savait depuis le début des temps que Yaakov avait pour lui un amour plus fort qu’Esav ne l’aurait jamais. Yahweh savait également qu’Esav n’accordait pas vraiment d’importance à la bénédiction de son droit d’aînesse ni aux responsabilités qui découlent du fait d’être le premier-né. Il faut comprendre qu’Esav a fait un choix entre un plat de lentille et son héritage, c’est-à-dire qu’il a choisi entre un désir charnel et une promesse spirituelle. Nous savons tous qu’il a choisi la chair, plutôt que la promesse de son héritage.
Par conséquent, avant même leur naissance, avant que l’un ou l’autre d’eux puisse faire le bien ou le mal, Yahweh avait déjà choisi Yaakov comme celui qui remplirait sa promesse d’élection.
Romim (Romains) 9:10-13
10 Et, de plus, il en fut ainsi de Rébecca, qui conçut du seul Isaac notre père ;
11 car, quoique les enfants ne fussent pas encore nés et ils n’eussent fait ni bien ni mal, — afin que le dessein d’élection d’Elohim subsistât, sans dépendre des œuvres, et par la seule volonté de celui qui appelle, —
12 il fut dit à Rébecca : L’aîné sera assujetti au plus jeune ; selon qu’il est écrit :
13 J’ai aimé Jacob Et j’ai haï Ésaü.
La même pensée s’applique à nous dans le Messie Yeshoua, l’Écriture nous dit dans Éphésiens :
Ephesim (Éphésiens) 1:5
5 Il [Yahweh] nous a prédestinés à lui être des fils adoptifs par l’intermédiaire de Yeshoua le Messie, selon le dessein de sa volonté,
Il y a dans les croyants en Yeshoua ceux qui veulent des bénédictions faciles, et puis il y en a qui veulent la promesse complète de l’héritage. Esav voulait aussi des bénédictions de son père Isaac, cependant il n’a pas voulu de l’héritage. Il y a aujourd’hui beaucoup de chrétiens qui courent après les bénédictions faciles, les bénédictions financières, mais ils ne s’intéressent pas à l’héritage céleste, ils ne désirent que profiter charnellement d’Elohim. Malheureusement, cela représente une grande majorité de chrétiens aujourd’hui. C’est un peu à l’image des dix lépreux, un seul est revenu rendre gloire à Yahweh, les neuf autres voulaient juste des bénédictions faciles.
Lucas (Luc) 17:15-19
15 L’un deux, se voyant guéri, revint sur ses pas, glorifiant Elohim à haute voix.
16 Il tomba sur sa face aux pieds de Yeshoua, et lui rendit grâces. C’était un Samaritain.
17 Yeshoua, prenant la parole, dit : Les dix n’ont-ils pas été guéris ? Et les neuf autres, où sont-ils ?
18 Ne s’est-il trouvé que cet étranger pour revenir et donner gloire à Elohim ?
19 Puis il lui dit : Lève-toi, va ; ta foi t’a sauvé.
Ce comportement des neufs lépreux est aujourd’hui le comportement d’une grande majorité de croyants. Il y a beaucoup de consommateurs, mais peu d’acteurs de leur foi.
Comme nous l’avons vu plus tôt dans 1 Jean, tous ceux qui prétendent être des disciples de Yeshoua ne disent pas la vérité. Qu’ils s’en rendent compte ou non.
Dans l’Évangile de Jean, Il dit qu’Elohim est Esprit, donc ceux qui l’adorent doivent l’adorer en Esprit et en Vérité,
Yohanan (Jean) 4:24
24 Elohim est esprit, et ceux qui l’adorent doivent l’adorer en esprit et en vérité.
Le message de Yohanan et Shaoul à leur auditeurs est qu’en tant que croyants en Yeshoua, nous devons répondre avec foi selon Son Esprit, qui nous est donné pour nous conduire et nous guider dans toute la vérité. C’est ce qui fait de nous des enfants de la promesse. Si nous répondons dans notre chair, nous répondons avec peu ou pas de foi du tout, parce que notre chair est fondamentalement opposée à Elohim et à Ses désirs pour nos vies. Vivre notre vie de cette façon fait de nous des enfants de la chair.
Par conséquent, peu importe que nous soyons des enfants d’Avraham ou des croyants en Yeshoua si nos actions ne correspondent pas à la parole écrite, alors nous sommes des enfants de la chair et pas des enfants de la promesse.
Les personnes dont la foi se manifeste à travers leurs œuvres et leurs désirs charnels utilisent leur relation avec Yeshoua comme un talisman. Cependant, les personnes qui ont une foi manifestée à travers les œuvres de l’Esprit utilisent leur relation avec Yeshoua comme un moyen d’atteindre le changement fondamental de cœur et de comportement qui est requis pour être des enfants sincers et pieux d’Elohim. Dans les versets 30 à 33, Shaoul insiste sur ce point.
Romim (Romains) 9:30-33
30 Que dirons-nous donc ? Les gentils, qui ne cherchaient pas la justice, ont obtenu la justice, la justice qui vient de la foi,
31 tandis qu’Israël, qui cherchait une loi de justice [Torah], n’est pas parvenu à cette loi [Torah].
32 Pourquoi ? Parce qu’Israël l’a cherchée, non par la foi, mais comme provenant des œuvres. Ils se sont heurtés contre la pierre d’achoppement,
33 selon qu’il est écrit : Voici, je mets en Sion une pierre d’achoppement Et un rocher de scandale, Et celui qui croit en lui ne sera point confus.
Beaucoup d’israélites pratiquent les commandements non par la foi, mais par les œuvres. Vous qui me regardez, vous avez peut-être cette mentalité de checklist. C’est typiquement ce concept pour tous ceux qui parlent des 613 commandements. Pour eux leur foi se résume à faire une liste de commandements, alors que la Torah est plutôt un mode de vie à vivre selon la foi et pas selon les œuvres. Les rabbins ont semé beaucoup de confusion en définissant la Torah de Mosheh comme une liste de 613 lois. Cela donne l’impression que Yahweh a donné à Israël une liste de 613 choses à faire et à ne pas faire, et tant qu’Israël ne violerait aucune de ces 613 lois, elle serait automatiquement son épouse.
Le chiffre 613 vient du Talmud, Yahweh n’a jamais institué cela, ni Mosheh d’ailleurs. De plus l’origine de ce chiffre même dans le Talmud a plusieurs sources comme nous le voyons dans Wikipédia :
« Rabbi Simlaï a dit : 613 commandements furent donnés à Moïse, 365 « tu ne feras pas », égaux au nombre de jours dans l’année solaire, et 248 « tu feras », correspondant aux membres du corps.
Ceci est une première tradition.
Voici une autre tradition :
La valeur numérique du mot « TORaH » (תורה) est 611 (ת vaut 400, ו vaut 6, ר vaut 200 et ה vaut 5). À cela s’ajoutent les deux premiers commandements du Décalogue, que le peuple d’Israël aurait entendus de Dieu Lui-même, ainsi qu’en atteste l’emploi de la première personne.
Ce commentaire est incohérent, car cela sous-entend que Yahweh n’a donné que deux commandements et que c’est Mosheh qui aurait inventé le reste ?
Voici encore une autre opinion rabbinique :
D’autres disent que beTorah, « dans la Torah », vaut 613.
Et encore une autre opinion :
Il faut signaler également que 613 est la valeur numérique des formules את האור, la Lumière, et משה רבינו, notre Maître Moïse.
Bref, je ne vais pas vous bassiner longtemps avec ces multiples opinions rabbiniques. La vérité c’est que personne n’a jamais pu faire de liste irréfutable de 613 commandements.
En pratique, aucune liste irréfutable des 613 lois n’a pu être établie : d’une part, la Torah énonce des ensembles de lois, et il est difficile de savoir si l’on a affaire à une loi énumérant plusieurs cas de figures, ou plusieurs lois. d’autre part, certaines prescriptions n’ont qu’une application temporaire. Peut-on les considérer comme des « mitzvot » ?
Effectivement, aujourd’hui il est impossible de faire un listing de tous les commandements, car encore une fois la Torah est un mode de vie, pas une checklist des rabbins du talmud. Selon le sacerdoce où nous sommes et selon qu’on soit sur ou en dehors du territoire d’Israël, certaines lois changent, car la Torah s’adapte toujours à la situation. Si par exemple il n’y a plus de temple à Jérusalem, alors certains commandements qui en découlent ne sont plus praticables.
Contrairement à ce qu’enseignent les rabbins, « observer la Torah » n’exige pas une obéissance rigide à une liste de lois fixes. Au contraire, « garder la Torah » est une condition de cœur dans laquelle nous recherchons ardemment à plaire à notre mari en suivant ses instructions. Cela peut sembler un point de distinction délicat, mais il est essentiel que nous le comprenions surtout dans cet enseignement qui distingue les comportements d’Esav et de Yaakov.
Parlons maintenant de la Torah et de la justice. Nous ne réalisons pas toujours que le but de la Torah est de révéler la présence du péché en nous et de nous guider vers la justice. Yeshoua n’est pas venu pour abolir la Torah, mais pour nous apprendre à suivre les commandements et à vivre dans la droiture, guidés par l’Esprit de foi et dans une bonne relation avec Lui.
J’exhorte tout le monde à ne pas rater la situation dans son ensemble. Respecter les commandements, tels que « ne pas tuer », n’a aucun sens si nous ne pouvons pas pardonner à ceux qui nous ont fait du tort. Cela signifie qu’obéir sans changer l’attitude de nos cœurs nous fait ressembler à Esav plutôt qu’à Yaakov.
De même, garder les commandements tels que « honore tes parents », « ne commets pas d’adultère », « ne porte pas de faux témoignage », « ne vole pas » et « ne convoite pas », est inutile si nous ne permettons pas à Elohim de façonner nos pensées et nos actions.
Enfin, à quoi sert y de garder les commandements, tels que « tu n’auras pas d’autres dieux devant moi », « garder le saint shabbat » si nous ne sommes pas prêts à donner notre vie pour Elohim, tout comme Yeshoua l’a fait pour pour nous ?
Mes chers frères et sœurs, si vous sentez que vous marchez comme Esav, que vous aimez les listes comme les 613 commandements, alors ne perdez pas espoir, car Elohim peut changer un Esav en un Jacob. Rappelez vous le miracle qu’il a fait au travers de son apôtre Shaoul. Il était pharisien, violent, meurtrier, opposé à Yeshoua et à tous ses disciples et pourtant Elohim a réussi à le transformer complètement.
C’était un enseignement de Ulices Rodriguez issue de la paracha Tol’dot.